PIGISTES, LIGUE DU LOL, JOURNALISTE : UN MÉTIER DE PLUS EN PLUS PRÉCAIRE
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- Опубликовано: 12 сен 2024
- Vas-ton vers l'ubérisation du journalisme ? Pour y répondre, Dolores Bakela a reçu Constance Decorde et Delphine Bauer, deux journalistes qui travaillent pour différentes rédactions car elles sont pigistes et adorent leur métier malgré ses difficultés.
Mais voilà, il est de plus en plus difficile de l'exercer. Regroupées au sein du collectif Ras la plume, Elles sont venues expliquer quels sont les enjeux que rencontre le métier de journaliste en profonde mutation, voire en voie d'ubérisation,
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Déjà un grand merci à Dolores pour ses interviews de grande qualité.
Le sujet des "pigistes" au sein du journalisme est très révélateur du fonctionnement de la production de l'information. Il parait évident que l'Ubérisation de cette profession pointe clairement le bout de son nez.
L'entretien laisse apparaitre, ce degré de soumission particulier auquel sont astreint-e-s les pigistes et on sent bien, au travers des propos de Constance et Delphine, que le lien de subordination à l'employeur, inhérent au statut de salarié, prend une toute autre forme selon que l'on soit journaliste pigiste ou en rédaction. Le rapport de force est clairement démultiplié au profit de l'employeur, dès lors qu'il peut salarier les pigistes à la tache et qu'il est libéré des contraintes légales de ruptures de contrat.
Je veux bien imaginer qu'une partie des pigistes, n'échangeraient pour rien au monde leur "liberté" de penser et d'organiser leur travail mais il me semble tout de même que pour une grande majorité, rejoindre une rédaction, reste un objectif constant.
Les motivations des invitées à vouloir améliorer les modalités de ce statut ("d'un autre âge" au regard de l'évolution du salariat en général) sont plus que louables, le précariat n'est pas une vocation... Pour ma part, je trouve révoltant l'aveu que font Constance et Delphine, lorsqu'elles expliquent la déconsidération qu'elles doivent endurer, du seul fait d'être, journaliste, oui mais... pigiste. Comme si elles étaient des professionnelles de seconde zone.
Pour ce qui est de la cote de popularité du "journalisme", je crois profondément qu'il faut revenir aux fondamentaux qui fondent le droit du citoyen à une information libre, indépendante et pluraliste. Interdisant de fait, la main-mise des puissances de l'argent sur la presse et les médias.
Le programme du CNR, dans sa globalité, reste une des meilleures boussoles par les temps qui courent...
Soutien au Média et au combat des pigistes !
Merci Dolores pour cette humanité à chacune de tes interventions. Un grand honneur et plaisir de pouvoir vous soutenir.
Encore bravo Le Média :Pour la qualité de vos programmes et votre honnêteté
Merci pour ces interviews
Pour la fin de la première partie, j'ai une remarque : attention à ne pas tomber dans le sophisme de la pédagogie, "Les gens nous en veulent parce qu'ils ne comprennent pas que l'on fait notre métier"
Je suis dans les gens : oui, j'utilise le mot-symbole "Les médias" pour lancer des critiques, mais je suis bien au courant que ça fonctionne dans le cadre des slogans et que quand on passe dans l'analyse l'expression "les médias" englobent tout un ensemble de différents éléments en tension. (Dans mon cas, je lis ACRIMED, je peux détailler les mécaniques qui font que les médias pourrissent : les contraintes financières et techniques au bas de l'échelle, les effets directs de censure par la haut et surtout l'architecture de la chaîne de commandement, l'auto-censure d'un côté et l'aveuglement idéologique de l'autre, les effets de sensationnalisme et de loupe à cause du fonctionnement capitaliste, l'effet d'inertie qui bloque la remise en question, les réflexes de protection et l'infusion corporatiste) Il y a les vrai·e·s journalistes comme vous, honnêtes qui faites de l'information ; il y a les faux journalistes, militant·e·s déguisé·e·s, qui font de la désinformation. Malheureusement, les deuxièmes quoique peu nombreux jettent l'opprobre sur l'ensemble (si vous avez une boîte de cent bonbons avec deux à l'arsenic, on se permet l'abus de langage "cette boîte c'est de la merde"). Vous faites de l'information, bravo à vous, courage, force et soutien et bonne continuation : mais en plus de l'information, votre métier comprend la remise en question de structure générales auxquelles nous sommes tous et toutes intégré·e·s, alors dépassez le réflexe méprisant "Les gens ne comprennent pas, dès qu'ils seront renseignés toutirabien" et faites encore plus votre métier de journalistes, critiquez, luttez.
Débat intéressant et approfondi.
Les questions auraient mérité d'être plus méthodiques, car les aller retours sont nombreux, les imprécisions manifestes (le "statut"), l'anglicisme constant.
L'uberisation, ça signifie quoi au juste pour la profession?
Merci pour ce sujet.
À quand un sujet sur le statut précaire des auteurs et illustrateurs, qui se voient carrément demandé de travailler gratuitement ? Le statut des auteurs fait partie des sujets sur lesquels Frank Riester, le ministre de la culture, lorsqu'il est venu au festival d'Angoulême, vient de faire certaines promesses qu'il faudrait suivre de près.
Revenu au journal papier parce que la télé on n'en veux plus de tous ces mensonges
bien les filles ne vous laissés pas faire, que vous puissiez avoir de vrais salaires, venez nous rejoindre les gilets jaunes. Bon courage et merci pour continuer on ne laisse pas une situation se dégrader
il faut savoir en effet que les journalistes doivent faire face aux risques psychosociaux et physiques d’une profession soumise au stress à la fois de la rapidité et de la qualité de l’information à délivrer, aux dangers des déplacements fréquents, …: voir Les risques professionnels des journalistes : www.officiel-prevention.com/formation/fiches-metier/detail_dossier_CHSCT.php?rub=89&ssrub=206&dossid=562
Bonjour, j'aime vos émissions et vos journalistes.Nonobstant améliorer les pronociations, le vocabulaire, évitons les mots raccourcis.Tout est dit à demi-mots dans cette société... ici cela n’était pas forcément le cas mais si souvent. enfin, les expressions populaires voire plus que ça, cessons. Élevons ou tentons de relever la connaissance et elle passe par vous les journalistes publiques. Merci à vous de le comprendre comme une critique à visée positive. bonne continuation.
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Et oui y a aussi des sauvages chez les journalistes....
les journalistes pigiste merite d'etre bien traiter au niveau salariales et sociaux
même problème en Suisse. les journalistes se font licenciés du jour au lendemain. licenciés pour augmenter les dividendes aux actionnaires.
ruclips.net/video/I9dLlWEMhk8/видео.html
bla. bla, bla; merci le media
Toutes cette caste de gauchistes journalistique au turbin 🤣
Y a une justice quand même 👏🏿👏🏿
@@MrSadafi Les trolls du FHaine sont là.
Ouvre la fenêtre, ça sent le vieux slip et le gland mal lavé dans le forum 18-25. ; )