Merci ! Merci ! Merci ! Enfin une explication claire et simple. Je ne suis pas musicien, je n’ai aucune formation musicale, et au piano je ne sais jouer que « Au clair de la lune », et encore, pas du premier coup. Toutefois, je suis passionné de musique, je ne peux pas passer une journée sans en écouter, et en particulier Bach, dont j’ai des tas d’enregistrements et de CD, de.toutes sortes d’œuvres et d’interprètes. Et quand on s’intéresse à ce point à la musique et à un compositeur qui a autant pesé sur son écriture, on ne peut pas ne pas se poser des questions à ce sujet. J’avais beau harceler les musiciens que je connais, personne n’était capable de me répondre clairement. J’ai plusieurs très bons bouquins de musique, d’un niveau trop haut pour moi de toute évidence, qui y répondent en renvoyant à d’autres notions, qui elles-mêmes renvoient encore à d’autres notions, et ainsi de suite. Et j’avais beau essayer par moi-même de repartir du début et de reconstruire le savoir, je n’y arrivais pas. Et pas question pour moi de prendre des cours, j’ai pas envie de me retrouver avec un prof scolaire, à mon âge, qui m’enseignerait comme si je devais présenter un examen en fin d’année, et de toutes façons, en école de musique toutes les places sont prises par les enfants et les habitués de longue date. Et là, enfin, une explication qui repart du début sans prendre les gens pour des élèves, juste en faisant appel à leur intelligence. Encore merci ! Juste une petite critique, technique : lorsque tu joues, le son du piano couvre ta voix et on ne comprends pas ce que tu dis.
Merci à toi, surtout, pour ce message chaleureux ! Il y a cette idée, dans le monde de l'art, que si notre travail réussit à toucher ne serait-ce qu'UNE seule personne, alors mission accomplie : ça valait la peine de le créer. C'est exactement ce que je me dis en te lisant : ça valait le coup de se donner de la peine pour réaliser cette vidéo sans faire l'impasse sur les bases théoriques qui ne sont pas forcément passionnantes à expliquer, en prenant le temps de tout recontextualiser ! C'est ce genre de retour qui me nourrit. :) PS : C'est pris en compte. J'ai depuis investi dans un peu de matériel pour avoir un bien meilleur son.
Bonjour ! Vidéo très bien faite ! Je voulais cependant apporter une petite réflexion autour de la définition de la gamme majeure. Il me semble pour ma part qu'elle ne se définit pas par une succession de tons et demi-tons mais plutôt par le rapport qui existe entre la Tonique et les autres degrés. On dit d'ailleurs que le mode majeur se définit par sa tierce (majeure)..
@@MusicAle-rk9dv Bonjour, c'est une autre façon tout à fait valable de voir les choses. :) Cependant l'étude des intervalles successifs a le mérite de poser la base pour l'étude ultérieure des modes. Ce qui caractérise le son de cette gamme est le placement des demi-tons (ou "fragments") dans cette séquence de 7 notes. C'est le genre de considérations qui facilitent par la suite l'analyse tétracordale quand on se penche sur la modalité. Mais c'est tout à fait correct de dire qu'une gamme majeure est une gamme dont chaque degré forme un intervalle majeur ou juste avec la tonique : cela revient au même en réalité, et il y a sûrement des contextes dans lesquels cette information est plus pertinente que la succession de tons et de demi-tons pour expliquer la musique. Typiquement cela permet d'établir un lien entre cette gamme et un accord pandiatonique (de 7 notes). Pour être vraiment parfaitement rigoureux, la définition historique de cette gamme découle de la série des harmoniques naturels qui sont produits lorsque l'on fait vibrer une corde. Mais ces considérations auraient beaucoup alourdi la vidéo.
@@pianohar Merci pour ta réponse. Je suis d'accord avec cette dernière affirmation que la gamme (la tonalité) est en lien avec la série des harmoniques naturels, le rapport existant entre tous les sons avec la fondamentale. Et historiquement, dans un contexte modal, ce sont les modes qui sont construits à partir de tons et demi-tons, d'où la confusion avec le contexte tonal. D'ailleurs pour compliquer encore plus les choses, on pourrait y ajouter le problème des tempéraments ;) Bravo encore pour ton travail !
Le "s" long qu'on trouve au début des mots ou à l'intérieur se prononce bien "s", même s'il est graphiquement proche du "f". Cette proximité, et donc risque de confusion, sera la cause de sa disparition.
J’avais fait mon premier commentaire sans avoir entendu le passage sur l ‘héritage de Bach. Et oui, il continue d’influencer les musiciens, et oui, même les métal eux. Du reste, j’imagine que plusieurs auraient été ravis d’avoir composé eux-mêmes la toccata et fugue en ré mineur, parce que s’il y a un truc qui décoiffe, qui est une véritable tornade, c’est bien cette oeuvre ! Quant au jazz, l’héritage est évident, et dans les années 60-70, ce fut même une sorte de mode, de mettre Bach à un peu toutes les sauces, et sa musique est tellement géniale que même les moins bons en faisaient quelque chose d’honnête
Merci ! Merci ! Merci ! Enfin une explication claire et simple. Je ne suis pas musicien, je n’ai aucune formation musicale, et au piano je ne sais jouer que « Au clair de la lune », et encore, pas du premier coup. Toutefois, je suis passionné de musique, je ne peux pas passer une journée sans en écouter, et en particulier Bach, dont j’ai des tas d’enregistrements et de CD, de.toutes sortes d’œuvres et d’interprètes. Et quand on s’intéresse à ce point à la musique et à un compositeur qui a autant pesé sur son écriture, on ne peut pas ne pas se poser des questions à ce sujet. J’avais beau harceler les musiciens que je connais, personne n’était capable de me répondre clairement. J’ai plusieurs très bons bouquins de musique, d’un niveau trop haut pour moi de toute évidence, qui y répondent en renvoyant à d’autres notions, qui elles-mêmes renvoient encore à d’autres notions, et ainsi de suite. Et j’avais beau essayer par moi-même de repartir du début et de reconstruire le savoir, je n’y arrivais pas. Et pas question pour moi de prendre des cours, j’ai pas envie de me retrouver avec un prof scolaire, à mon âge, qui m’enseignerait comme si je devais présenter un examen en fin d’année, et de toutes façons, en école de musique toutes les places sont prises par les enfants et les habitués de longue date.
Et là, enfin, une explication qui repart du début sans prendre les gens pour des élèves, juste en faisant appel à leur intelligence. Encore merci !
Juste une petite critique, technique : lorsque tu joues, le son du piano couvre ta voix et on ne comprends pas ce que tu dis.
Merci à toi, surtout, pour ce message chaleureux !
Il y a cette idée, dans le monde de l'art, que si notre travail réussit à toucher ne serait-ce qu'UNE seule personne, alors mission accomplie : ça valait la peine de le créer. C'est exactement ce que je me dis en te lisant : ça valait le coup de se donner de la peine pour réaliser cette vidéo sans faire l'impasse sur les bases théoriques qui ne sont pas forcément passionnantes à expliquer, en prenant le temps de tout recontextualiser ! C'est ce genre de retour qui me nourrit. :)
PS : C'est pris en compte. J'ai depuis investi dans un peu de matériel pour avoir un bien meilleur son.
Bonjour ! Vidéo très bien faite ! Je voulais cependant apporter une petite réflexion autour de la définition de la gamme majeure. Il me semble pour ma part qu'elle ne se définit pas par une succession de tons et demi-tons mais plutôt par le rapport qui existe entre la Tonique et les autres degrés. On dit d'ailleurs que le mode majeur se définit par sa tierce (majeure)..
@@MusicAle-rk9dv Bonjour, c'est une autre façon tout à fait valable de voir les choses. :)
Cependant l'étude des intervalles successifs a le mérite de poser la base pour l'étude ultérieure des modes. Ce qui caractérise le son de cette gamme est le placement des demi-tons (ou "fragments") dans cette séquence de 7 notes. C'est le genre de considérations qui facilitent par la suite l'analyse tétracordale quand on se penche sur la modalité.
Mais c'est tout à fait correct de dire qu'une gamme majeure est une gamme dont chaque degré forme un intervalle majeur ou juste avec la tonique : cela revient au même en réalité, et il y a sûrement des contextes dans lesquels cette information est plus pertinente que la succession de tons et de demi-tons pour expliquer la musique. Typiquement cela permet d'établir un lien entre cette gamme et un accord pandiatonique (de 7 notes).
Pour être vraiment parfaitement rigoureux, la définition historique de cette gamme découle de la série des harmoniques naturels qui sont produits lorsque l'on fait vibrer une corde. Mais ces considérations auraient beaucoup alourdi la vidéo.
@@pianohar Merci pour ta réponse. Je suis d'accord avec cette dernière affirmation que la gamme (la tonalité) est en lien avec la série des harmoniques naturels, le rapport existant entre tous les sons avec la fondamentale. Et historiquement, dans un contexte modal, ce sont les modes qui sont construits à partir de tons et demi-tons, d'où la confusion avec le contexte tonal. D'ailleurs pour compliquer encore plus les choses, on pourrait y ajouter le problème des tempéraments ;)
Bravo encore pour ton travail !
Le "s" long qu'on trouve au début des mots ou à l'intérieur se prononce bien "s", même s'il est graphiquement proche du "f". Cette proximité, et donc risque de confusion, sera la cause de sa disparition.
@@yves2281 Bien sûr, c'était une plaisanterie. :)
J’avais fait mon premier commentaire sans avoir entendu le passage sur l ‘héritage de Bach. Et oui, il continue d’influencer les musiciens, et oui, même les métal eux. Du reste, j’imagine que plusieurs auraient été ravis d’avoir composé eux-mêmes la toccata et fugue en ré mineur, parce que s’il y a un truc qui décoiffe, qui est une véritable tornade, c’est bien cette oeuvre ! Quant au jazz, l’héritage est évident, et dans les années 60-70, ce fut même une sorte de mode, de mettre Bach à un peu toutes les sauces, et sa musique est tellement géniale que même les moins bons en faisaient quelque chose d’honnête
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