Pour tout ceux qui sont en errance diagnostic depuis des années. Qui sont dans tous les diags ou mais jamais un seul qui se dégage. Si vous souffrez, c'est légitime, peu importe les cases. Comme c'est si bien dit, ces cases elles changent, elles ont été établies par des gens qui ont réfléchi à des cas mais pas à tous. Parfois la psychiatrie ne vous a juste pas prévu dans leurs éventualités. Mais vous êtes légitimes malgré tout ❤
Merci. J'adore ton approche. Pour ma part, je me suis diagnostiquée d'après l'une de tes vidéos sur laquelle je suis tombée par un heureux "hasard". Et après des années d'errance thérapeutique où aucun psy d'aucune sorte n'avait pu mettre le bon nom sur mon trouble et où j'avais entendu plein de choses parce que j'avais tel ou tel symptôme qui s'approchait (par exemple de ceux d'un autiste) que j'écartais après quelques recherches perso bien approfondies. Comme quoi, même les spécialistes font cette erreur. Et après l'autodiagnostic et quelques livres lus après avoir visionné ta vidéo, j'ai pu me diriger vers des spécialistes qui l'ont confirmé. A défaut d'être bien accompagnée après, j'ai pu au moins lire, lire et lire pour comprendre, ce qui est déjà beaucoup, et enfin véritablement progresser. D'ailleurs, je n'ai jamais trouvé LE thérapeute. Il y en a qui m'ont fait bien avancer mais à la fin, on faisait du sur place. Plusieurs fois j'ai entendu dire que je ne voulais pas guérir. Il paraît que l'on s'accroche à sa souffrance. Si elle n'est plus là, on existera plus. Ca m'intéresserait de connaître ton avis à ce sujet. En tout cas, ta chaîne est d'une vrai utilité publique 🙂
Ça fait très longtemps que je cherche ce que "j'ai", ce qui va pas chez moi pour essayer d'améliorer ma vie et comprendre comment je fonctionne. Je suis passé par pas mal d'hypothèses différentes, j'ai lu plein de bouquins, je connais bien le DSM 5 ( j’avais commencé avec le DSM IV d'ailleurs). J'ai fini par aller voir un psychiatre parce que besoin de médicaments + mdph, je m'attendais à des questions sérieuses, à une possibilité de diagnostic poussé etc, au final, il m'a posé trois questions. Pour diagnostiquer un TSA et une anxiété sociale, pour mettre ça comme ça sur mon dossier mdph. J'aurais préféré qu'il soit critique sur mes autodiag et cherche vraiment mais non. Du coup l'argument d'autorité de "mais noooon faut pas s'autodiagnostiquer, il faut un médecin blabla", ça me fait bien marrer...
Vous êtes tombés sur un diagnostic de complaisance pour des raisons administratives. Je comprends la réticence ayant eu une situation similaire avec la sécurité sociale (rdv de 15 minutes pour confirmer un handicap) et là poser un diagnostic en quelques séances sur des problèmes psys c'est pas sérieux
Quand on voudrait exactement ce qu'il t'es arrivé, ça mets 4 ans à tourner en rond à chercher des endroits, galérer à avoir des RDVs et tomber sur des psys incompétents ou attendre la majorité de ce temps pour un CRA ou similaire, les deux extrèmes du problème de la psychiatrie et surtout dans le cas de l'autisme, ça me fait rire jaune aussi^^
@@Shade-Spark Je sais bien... Mais le pire, c'est qu'au bout du compte, j'ai un dossier mdph quasiment vide, avec juste le certificat du psychiatre qui met TSA comme ça, alors que j'ai aucune autre preuve, rien, donc, bon pas sûre du tout que ça passe au près de la mdph. Et franchement d'une façon générale c'est totalement aberrant à quel point c'est difficile d'optenir un diag d'autisme, là où par contre, il suffit de dire à un psychiatre qu'on entend des voix pour être étiqueté schizophrène par exemple, alors que le diag est aussi complexe au final...
@ Ben après je suppose que comme tu as le papier, suffit de faire le dossier mdph avant une psychologue spé neuroa, qui en plus sera plus à jour problablement (et 95% du temps pro-HPI aussi mais bon...)
Règle de base no1 pour un psychiatre. On ne soigne des troubles QUE si la personne en souffre ou si ils nuisent à la vie sociale, professionnelle, familiale ( ce point concerne les troubles ou la personne est en Déni ou se met en danger ) . Oui c est compliqué un diagnostic, souvent oui, il y a plusieurs troubles ( ne serait ce que un trouble de l axe 1 et un de l axe 2😂, de plus c est évolutif au cours d une vie. Et je rappellerai que bien souvent l mais pas toujours, les psychiatres , surtout hospitaliers, voient des personnes dont la/les pathologies est PLUS sévère. Merci pour votre travail , clair et informatif pour les personnes qui s interrogent.
@@pourquoipas971 A condition de trouver des places et prennent pas de nouveaux patients... Le désert médical, dont sont victimes aussi les patients et familles, par expériences!!.. Vive la France(...)?!!
C'est pas parce que les psychiatres voient tous les jours des personnes qui ont des troubles pires que les notres, qu'ils ont le droit d'être négligeants ou carrément méprisants quand des patients les consultent d'eux mêmes pour des troubles "légers". Les interactions avec les psychiatres, c'est un enfer ; des professionnels qui sont censés t'aider à aller mieux mentalement mais qui la plupart du temps te mettent plus bas que terre. Il y a peut-être des exceptions mais c'est trop répandu.
Une vidéo encore une fois pragmatique et dans la philosophie de la Réduction Des Risques (TDR) qui est ma philosophie également. Accompagner en informant sur un sujet/une pratique qui existe au lieu de seulement répondre "il ne faut pas le faire". Merci ! ✨✨
Je ne me suis jamais fais d'autodiag mais je regardais déjà vos vidéos en 2017 quand j'ai eu mes diags de dépression, je n'étais pas surpris, 1 an plus tard ça a été trouble anixieux, pareil aucune surprise. Et l'année dernière ça a été TSA sans trouble du langage et sans trouble ND. J'ai clairement pas été surpris ayant une mère qui a travailler la majeure partie de sa vie avec des enfin souffrant de handicap mental. Par contre j'aime bien vos façon d'expliqué, je n'ai pas trouvé de psychiatre compétent pour me faire un suivi sur plus de 6 mois (j'ai eu une des psy de la pédopsy de la Pitié-Salpêtrière pendant 6 mois qui était géniale). Absolument tous les psychiatre que j'ai eu ont dit que j'étais leur cas le plus compliqué de leur carrière, que ma dépression est trop intense depuis trop longtemps (j'avais déjà des idées suicidaires à 8 ans) pour qu'elle soit guérie. Au mieux elle serait diminuer. C'est possible de vous avoir en consultation ? (oui je tente sur YT j'ai pas honte)
Il existe des centres experts de la dépression resistante auxquels tu peux etre adressé par un psychiatre à condition d'avoir une preuve que plusieurs traitements medicamenteux ont été essayés sans succès. Faut regarder l'association FondaMental et regarder quel centre est le plus proche de chez toi. Faut par contre plusieurs mois avant d'être reçu en hospitalisation mais c'est pas comme dans certaines cliniques où on te laisse en plan en attendant que tel ou tel traitement fonctionne. Ils testent beaucoup de choses dans des intervalles de temps très rapprochés. Parfois ils te font même passer des tests neuropsychologiques complets integralement remboursés si ils en ont besoin pour orienter un diagnostic.
Merci pour cette vidéo. Pour ma part ça fait depuis fin 2016 que je suis en errance diagnostic (et même quelque part ma naissance si on veut...), et ça me fatigue mais j'ai fini par me faire une raison. J'ai vu plusieurs psychologues et psychiatres : ils ne sont pas d'accord les uns avec les autres, donc j'ai juste eu un diagnostic de trouble anxieux généralisé, et des hypothèses diagnostiques de TSA et TDA sans H. J'ai une RQTH, l'AAH et je poursuis mon petit bonhomme de chemin, pas toujours simple. Mes amis et mon amoureux sont convaincus à 100% que je suis autiste alors que le CRA pense l'inverse.
J'ai un pote qui s'est autodiag hypersensible, il t'avait même contacté à l'époque pour avoir ton avis sur l'HS car il s'apprêtait à vendre des livres sur l'HS, et comme ton avis (et ta vidéo sur l'HS) n'avait pas flatté son biais de confirmation, il n'en a rien eu à foutre et a publié ses bouquins quand même. J'ai continué à essayer de lui expliquer le problème du flou de ce diag, et de l'inciter à au moins prévenir ses abonnés qu'on pouvait avoir des symptômes HS avec des tas de diag différents (autisme, TDAH, anxieux, etc), il n'en a jamais rien eu à carrer. Il a fini par m'attaquer de façon complètement out-of-nowhere quand j'essayais d'expliquer à un de ses abonnés disant faire de la projection que c'était pas forcément une bonne idée, et a fini par me blacklister quand je lui ai montré qu'un truc qu'il disait n'était pas fondé, citation à l'appui du chercheur qui regrettait qu'on le cite hors de contexte (comme quoi la communication, est 7% verbale / 93% non-verbale). Je lui ai aussi expliqué qu'il fallait faire un diag différentiel, mais il s'en fout aussi il ne s'intéresse qu'à l'HS. Total biais d'échantillonnage/sélection. J'en viens à penser qu'il a en fait un trouble de "personnalité sensitive", donc une sorte de parano modérée, et qu'il m'a pris en grippe parce que je n'adhère pas à sa cause. Quand on voit Tomasella dire qu'il y aurait 40% d'hypersensibles, et même des ultrasensibles... Alors on s'en fout dans un sens, mais maintenant mon pote(?) gagne sa vie en vendant ses bouquins sur sa page FB (50000 abonnés avant qu'il me blackliste) en relayant toutes les conneries sur l'HS comme quoi ils ont un superpouvoir, une super intuition permettant de détecter toutes les émotions en rentrant dans une pièce, une hyperempathie qui va sauver le monde (sauf les autistes ou TDAH qui arriveraient sur sa page, eux ils peuvent crever dans leur erreur de diag, c'est pas lui qui va les alerter), et parfois une hyper-susceptibilité (parce que c'est vrai qu'être hyperempathique et hypersusceptible à la foi, c'est mega cohérent). Perso par contre je serais d'avis de mettre en place une procédure obligeant un proche à faire un diagnostic/thérapie, oui j'imagine que c'est une boîte de pandore (et c'est déjà assez difficile de trouver un psy pour ceux voulant se soigner), mais ça éviterait de sacrés problèmes dans bien des familles.
J'ai jamais entendu parler de trouble de la personnalité sensitive mais bon ton pote ou ex-pote a juste des patterns typiques de déni et de renforcement de la forteresse de son paradigme, c'est pas un trouble de la personnalité ou n'importe quelle condition en soi, c'est la conséquence d'un comportement toxique causé par sa condition, sa souffrance de neuroatypique qui s'auto-bully et gaslight dans des lores toxiques pour s'accrocher à un truc, et qui est maintenant extrèmement engagé. C'est très courant chez des neuroatypiques qui trouvent les mauvaises portes avant les bonnes, genre le new-age, le conspirationnisme ou le fascisme classiquement, ici tous les lores aspie-HPI--HPE-HS en dégénerescence; et s'il est autiste sans aucun recul déja sur ses patterns de bases... imagine leur version trauma, dissociées et immature, bah oui t'as tout essayé et il entendra jamais rien avant d'avoir le déclic de sa propre initiative, c'est ce que tu peux lui souhaiter de mieux, ça a de bonne chance d'arriver mais y'a beaucoup à désengager donc pas avant quelques années surement.
@ Yep', ça je suis tout à fait d'accord, mais du coup moult personnes se montent la tête pareil. Je fais le parallèle avec les platistes : Les platistes tous seuls dans leur coin c'est pas un problème, mais regroupés sur Internet ils se montent la tête et peuvent même peser. Là c'est un peu pareil, toutes les personnes ayant des difficultés de sensibilité se retrouvent dans des pseudo-diag flous qui parlent à tout le monde, et ils se montent la tête entre eux. Ces histoires de super intuition ou d'aptitude à détecter toutes les émotions, c'est pourtant complètement barré. Soit ils ont raison et ont une physionomie différente, comme les chauve-souris ou dauphins captant les utlra-sons ou que sais-je, soit ils prennent leurs ressentis pour des réalités (enfin oui, justement, j'ai lu le site d'Aubertin, c'est sûrement ça, des gens qui ont un mauvais filtrage des ressentis, un mauvais contact avec le réel, etc). Et ça fait toute une bouillie de faux diag, comme le HPI. Du temps où mon pote ne m'avait pas blacklisté, j'essayais d'informer les gens à sa place quand je passais sur sa page. J'ai par exemple le souvenir d'avoir lu sur sa page une mère disant "moi c'est ma fille, elle devrait rentrer en 5ème mais elle ne veut pas retourner au collège, pour l'instant c'est pas de bruit pas de lumière, lol". Quand j'ai lu ça j'ai halluciné. Le "lol" de la mère et le je-m'en-foutisme de mon pote, qu'est juste bon à donner des petits cœurs virtuels à ceux qui lui lèche l'hypersensibilité, m'ont sidéré. Il explique par ailleurs que des psychologues achètent ses livres pour les mettre dans leur cabinet...
@@Shade-Spark La personnalité sensitive est une forme "introvertie" de paranoïa théorisée par Ernst Kretschmer (voir wiki), pas agressive comme la forme plus connue, mais avec une hyperesthésie relationnelle et sensitive, donc il y a possiblement une forme d'hypersensibilité innée, seulement il faut faire la part des choses entre ce qui est vrai (et faire la prévention adaptée si ça peut en aider) et les conneries qui sont plus de l'ordre des croyances, de l'ésotérisme. Ce que tu dis fait sens, c'est ce que je me suis longtemps dit, et je pense en effet que ça concerne beaucoup de monde, et quand il m'a dit qu'il avait fait le caméléon toute sa vie je n'ai pas manqué de lui dire que c'était une des stratégie d'adaptation des autistes, mais il n'en a rien eu à battre. Mais il y a quand même eu un changement assez radical dans son comportement, passant d'un mec cool et ouvert d'esprit à un mec hautain sachant tout sur tout en psycho, il a redéfini toute sa vie en fonction de ça (et en vit même désormais) alors qu'il était donc prévenu dès le début du flou de ce "diag". Qu'il croit ce qu'il veut, m'en balance, mais ce genre de délire auto-publié alimente les errances diagnostic pour de nombreuses personnes.
Non obliger des gens à faire un diag ou une thérapie ça n'évitera aucun problème par contre ça va en créer de nouveaux. On oblige via justice des gens à avoir un suivi parfois et il est prouvé que les résultats ne sont pas bons globalement (en fait on peut supposer que ça aide ceux qui probablement auraient accepté de faire le dit suivi donc bénéfice ?).
oh la la ca fait du bien ta vidéo très d'accord avec cette idée que l'auto-diagnostique va davantage te pousser à consulter que l'inverse ca permet aussi de culpabiliser un peu moins et de se sentir un peu moins stupide
Merci beaucoup pour cette vidéo ; effectivement je ne connaissais pas du tout le trouble de la personnalité schizoïde ; du coup le piège maintenant c'est que j'aimerais savoir si tu comptais faire une vidéo dessus un jour ? Ou si quelqu'un avait des ressources déjà prêtes sur le sujet ? Tes vidéos sont toujours aussi intéressantes et utiles en tous cas !
Je m'auto-diag BPD depuis un moment et je viens justement d'avoir mon premier rdv téléphonique avec le CMP, j'avais vraiment besoin de cette vidéo maintenant, merci énormément
Merci... encore une fois pour cette vidéo très " éclairante"...et qui à nouveau me réconforte dans la façon dont j'ai entrepris mes démarches. Je suis pile dans l'exemple que vous décrivez des personnes qui découvrent un truc ou des trucs sur le net...voient qu'ils correspondent...en tout cas assez pour ensuite oser demander un diagnostic dans les structures professionnelle spécialisé pour éviter l'errance atroce des CMP... Bref... Merci
Merci beaucoup pour cette vidéo :) Je suis en plein dans un processus de compréhension de certains de mes problèmes, et je me suis tournée vers la possibilité d'avoir un trouble ou un autre. J'ai également un entourage où beaucoup de gens ont des diagnostics, d'autres sont auto-diags, et ça fait longtemps que je me demande quoi penser de la question de l'auto-diagnostic. J'ai du mal à aller voir des professionnels pour obtenir un diagnostic (ou pas), et même avec cette possibilité, je sais que c'est un parcours long et compliqué. Donc en attendant j'ai recours à l'auto-diag pour essayer d'améliorer mon quotidien. J'aime beaucoup ton point de vue, c'est à la fois empathique, encourageant et factuel. Certains commentaires sont également super intéressants, et c'est aussi important qu'agréable d'avoir ce genre de contenus bienveillant et informatif :)
MER-CI!!!! Cette vidéo est tellement utile et ton discours plein d'empathie. Au fond si quelqu'un s'identifie à tel ou tel diagnostic et que ça lui fait du bien, et qu'en plus il.elle ne fait de mal a personne, pourquoi ça fait autant rager? En revanche, c'est très important quand on peut aider une personne à approfondir le sujet et à mieux se connaître, voire à consulter, de le faire. Mais attention, les thérapeutes ne font pas de miracles et on peut tomber sur des gros cons (perso j'en ai consulté une bonne trentaine dans ma vie et la plupart m'ont servi à rien et/ou ont amplifié mon mal-être en étant violent ou méprisant). Enfin ya un biais qui rend très compliqué le diagnostic d'une personne qui s'est déjà auto diagnostiqué et mal. Il se peut que le patient veuille se conformer à un syndrome plus glamour qu'un autre et qui risque de fausser le diag par le thérapeute. Ex: borderline vs trouble bipolaire.
Ou l'inverse, pour legitimiser la souffrance que la personne recent il est aussi possible qu'elle tende a s'identifier aux maladie les plus alarmante alors que ce sera un trouble similaire mais moins grave
Les choses n’ont jamais seulement pour conséquences elles-mêmes. En gros, si quelqu’un s’agit quelque chose, ici s’auto-diagnostiquer, il y a forcément des conséquences annexes qu’on peut prévoir ou non et qui peuvent poser problème à la personne ou aux autres. Typiquement, si de nombreuses personnes d’auto-diagnostiquent quelque chose, qu’elles en parlent en déformant sa définition auprès de leurs proches etc c’est comme ça que des fausses idées reçus peuvent se développer dans la société. Ou qu’on associe un mauvais comportement à une maladie alors qu’ils ne sont pas liés. Par exemple, il y a eu des simulations de troubles de la personnalité multiple très démonstratif y a quelques années sur les réseaux, et bien je suis sûr qulon est nombreux à décrédibiliser cette maladie à cause de ce genre de comportement.
@@megai1068 preuve que c'était des simulations ? Vous ne pouvez n'en avoir aucune. Vous avez choisi de ne pas croire les gens sans aucune raison rationnelle de ne pas les croire.
@ oui effectivement car j'ai jamais vu personne donner des preuves. J'ai donc la faiblesse de croire qu'il n'en existe pas et ma question était rhétorique. Mais si tu as des preuves : je prends. (je doute que tu en aies j'ai le droit de douter ?)
Coucou! J’aime beaucoup ta chaine, et je me demandais si ce serait possible de faire une vidéo sur la discipline ? Ou plutôt comment se discipliner, que ce soit par rapport à la réalisation d’une tâche précise ou de l’application d’une routine ? Merci beaucoup !
Je suis totalement d'accord avec toi. Pour moi on est un ensemble de diag qui parfois se recoupent et souvent s'expriment de mille façons chez chaque individu divergent.
L'année dernière j'ai été diagnostiqué au grand centre hospitalier psy et centre de recherche de Lyon. Bref du sérieux. Diag : autisme + TDAH + probablement bi polaire, bref, du sérieux. Et au final ça m'a servit à rien. On m'a dit "vous êtes autiste, on peut pas y faire grand chose, merci au revoir". Super... Autant le TDAH c'était évident, autant l'autisme je l'ai pas vu venir, même si en effet, comme le médecin l'a dit, ça explique certaines choses. Mais bon, c'est quand même pas rien, et on m'a lâché dans la nature après ça, et mon psychiatre qui a vu le diagnostique ne m'en a jamais reparlé. Au final, ça ne m'a rien apporté du tout, à part me dire qu'en fait je n'avais aucune chance dès le départ et que j'ai fais tous ces efforts pour rien...
malgré tes handicaps tout le travail effectué n’est pas vain… ça peut déjà soulager la conscience et intellectuellement tu n’es pas déficient. Tu connais aujourd’hui mieux tes limites et peut être cela peut donner des pistes sur l’environnement qui pourrait t’aider à avoir un meilleur équilibre
/!\ je ne suis pas psy Pour l'autisme j'ai déjà entendu parle de thérapie (orthophonie et psy notamment) pour aider à gérer les pb du quotidiens et à mieux dealer avec les défis ; une de mes sœurs est autiste et elle songeait à essayer ce type de prise en charge 😊
Peut-être des ressources comme le " blog de petite loutre " ou le podcast "Troubles dans le spectre " du CRR/CRA de Lyon pourraient vous aider à comprendre les particularités de l'autisme.
@@acourilleau Le medecin m'en a parlé, ça aurait peut être été utile à 20 ans, mais à 40 après des années d'efforts, j'ai atteint une sorte de niveau max et ce genre de thérapie n'a plus grand chose à m'apporter (c'est aussi son analyse). Si ta soeur pense que ça peut l'aider, elle devrait y aller. Elle peut, peut être, comme moi le faire toute seule, mais ça sert à rien de perdre 10 ans si avec de l'aide elle peut le faire en un. Qu'elle ne gâche aps sa vie comme je l'ai fait avec la mienne, il faut qu'elle atteigne "son niveau max" le plus vite possible pour, avec un peu de chance, profiter un peu de sa jeunesse.
09:21 Que les médecins ne fassent pas leur travail et que le patient doive se substituer à eux, et ajouter à sa charge mentale et sociale, est un réel problème.
Je pense qu'il est temps que tu évolues en AQuoiCouac désormais (tu restes un type Psy, mais en répondant aux questions que les gens se posent vraiment)
J'ai fait des centaines d'heures de recherche et j'ai conclu que j'ai un syndrome de Münchhausen L'épine dans le coeur pendant les recherches qui me fait écarter certains diag je connais. Après des années de recherches pour essayer d'avoir un nom sur ce que j'ai. J'ai appris que les diags sont plutôt simplement des collections de symptômes mais qui peuvent avoir des causes différentes comme la schizophrénie et l'autisme. Et que chaque patient est différent, peu coche toutes les cases de leurs propres diags. Et j'ai aussi appri que y a rien qui colle vraiment dans mon cas. J'ai mes difficultés. L'état et le système de santé les reconnaissent. Peut-être que dans le futur, un diag actuel s'élargira pour m'inclure, ou peut-être que y en aura un nouveau, ou peut-être qu'on aura aboli les diags pour se focus directement sur les handicaps spécifiques. Si un jour un nom est mis sur ma collection de symptômes, ça changera rien à ma condition. Et enfin j'ai appri que la psychiatrie et la psychologie ont encore énormément de chemin à faire.
Mais comment faire pour avoir un véritable suivi et un vrai diagnostic ? À chaque fois que je vais voir un psychiatre on me dit "ouais t'as ça" sans aucune preuve ou papier, on me donne des médocs et au revoir... Genre la 2nde psychiatre que j'étais allé voir je lui ai dit "je me demande si j'ai un TDAH..." elle m'a dit "ouais peut-être" et m'a donné des médocs très puissants sans aucun suivi ni jamais de preuve écrite que j'avais bien un TDAH ou pas... Et je n'ai jamais réussi à reprendre rdv avec elle car aucune dispo avant des mois... (Et bon lâcher dans la nature une personne dépressive avec des médocs très forts sans suivi eh bah heureusement que je suis pas su*cidaire hein...............) Du coup au final je n'ai jamais réussi à avoir le moindre suivi correct et je ne sais pas comment faire pour... Si quelqu'un a des conseils (en plus je suis dans un coin loin des grandes villes et je ne veux pas voir un psy à distance, je veux aller le recontrer sur place mais impossible de trouver quelqu'un de dispo et de fiable surtout...)
Je ne sais pas comment on fait. Peut être se rapprocher d'association de patients pour leur demander conseil ? Mais en tout cas je vous remercie de votre témoignage qui rappelle que les diags pros sont souvent fait n'importe comment. Ce qui me semble plus grave, non pas sur les conséquences mais sur le principe : un pro ne devrait pas faire ça par dessus la jambe.
Coucou merci pour cette vidéo tant attendue. J’adore votre façon d’aborder les choses dans vos vidéos Svp, c’est quelle est cet etudes qui révèle que la moitié des vidéos sur le Tdah donnent de fausses infos ? Merci ❤
J ai tranché ( et mon compte en banque m' y a bcp aidé, ma fille d abord) : je suis barrée! Du coup je m' observe, je vois ce qui deconne et je teste en m' inspirant des tips des diagnostiques qui parle d une pblematique qui me ressemble ( donc tdah, autisme, borderline, ptsd .) Parfois ça fonctionne, parfois pas. bah je change. Ceci dit, j ai bien conscience que j en ai les capacités et j ai ete formée a prendre du recule en tant qu educatrice sur mes (ré)actions. Je suis privilégiée sur ce point meme si je galère a ma maniere comme tous le monde.
Il est important de préciser que le classement des maladies mentales, par exemple avec le dsm5, n'est utilisable que dans certaines cultures et n'est pas adapté pour d'autres En France le coût du diagnostic n'est pas obligatoirement important : c'est ok si c'est fait par un psychologue, alors que c'est totalement remboursé en passant par un psychiatre conventionné. Sinon votre vidéo est vraiment très bien faite
De très nombreux psychiatres exigent des bilans fait par des psychologues avant de poser pas mal de diagnostic (et c'est pas absurde en soi, même s'ils pourraient les faire eux même en se formant mais bon). Du coup ben on retrouve le problème du coût. De plus de très nombreux psychiatres surfacturent et ne sont pas complètement remboursés pour beaucoup de gens. Donc oui en théorie un diag ne coute pas forcément cher mais dès qu'on sort de diag comme dépression, la probabilité que le diag soit cher est très élevé.
Pour le diag différentiel, faut savoir si tu joues à Pokémon, à regarder des fanart hentai de psykocouac avant ou si tu mates les vidéos plus d'une heure par jour!!!
@@pommeterre5198 il suffit de choisir un nom de chaîne de personnage très connu pour cacher ses traces hentaï... voir la page 10 de Google images........ 😉
moi je suis allé chercher un diagnostic pour mon autisme, a cause de plusieurs personnes, qui n'avaient aucun lien, sont venus me demander si j'etais autiste. je ne sais pas si c'etait une bonne idée. mais dans deux semaines j'aurais la réponse
Je penses que ce qui dérange le plus dans l'autodiag c'est le terme utilisé. Car un diagnostique est donné par un professionnel, c'est un certificat légal qui atteste que la pathologie d'une personne est un handicape dans sa vie de toute les jours. Dire "s'autodiagnostiquer" c'est comme dire qu'on a les même habilité et connaissance qu'un professionnel de santé. Ce serait plus exacte de dire "je suspectes avoir x pathologie" plutôt que de dire "je suis autodiag x". (en gros c'est un problème d'égo) Au delà de ça, faire une rétrospection sur soit est totalement normal et recommandée. Parce que si qqn fait les démarches pour se faire diagnostiquer c'est bien parce qu'il suspecte avoir une pathologie, ou/et surtout qu'il rencontre des difficultés dans sa vie qui pourraient être réduites avec un bon aménagement. Mais c'est aussi super important de se renseigner sur les autres pathologies qui existent au lieu de tunel vision sur ce qu'on pense être la pathologie qu'on a. Beaucoup de pathologie partages des traits et conséquences commune, mais leur cause sont souvent très différentes donc l'aménagement ne sera pas le même. Par exemple, pensez aux personnes qui ont des difficultés à se déplacer. Si on a que cette information et qu'on part de l'hypothèse que c'est une personne partiellement paralysé et qui a donc besoin d'un fauteuil roulant mais qu'en réalité il s'agissait d'une personne aveugle, la personne n'aura pas d'utilité au fauteuil roulant, avoir une canne ou un chien de guide d'aveugle sera bien plus utile pour l'aider dans ses déplacement. Bref pour résumé ce que j'ai dis : le terme n'est très bien choisi et donc crée des conflits. La rétrospection c'est bien faites en. Un mauvais diag entraine un mauvais aménagement, donc si vous avez un doute renseignez vous un max. Les études sont pas encore au top surtout en France on est très en retard sur le sujet de la santé mental mais espérons que ça va s'améliorer c:
le terme est très bien choisi au contraire. Ce n'est pas une question d''égo (faut d'ailleurs arrêter avec ce terme ego issu de la psychanalyse qui est flou et inutile) mais de reprendre du pouvoir sur sa vie et reconnaitre qu'une personne qui se renseigne est compétente et c'est le cas. Il n'existe aucune preuve qu'un autodiag sérieux soit moins fiable qu'un diag pro sérieux. Par contre on a des preuves que les diags pros peuvent être pas sérieux du tout très souvent et pas fiables également. Cela ne veut pas dire du tout qu'il ne faut pas voir de pros ou faire un diag pro etc, pas du tout du tout. Juste qu'il faut se concentrer sur : avoir un diag (auto ou non) qui soit fait sérieusement. Je comprends que vous n'êtes pas d'accord avec le fait que les gens affirment s'être autodiag et c'est votre droit mais c'est pas le mot votre problème mais ce que font les gens, les gens font des autodiags, vraiment.
"Et puis, les professionnels BIENVEILLANTS, ils seront super contents d'avoir une partie du chemin qui est déjà faite" Oui, je t'ai entendu appuyer sur "bienveillants", mais j'en remets une couche. Parce que, par expérience personnelle et retours d'expériences de proches, c'est très compliqué de trouver un psychiatre qui ne te remets pas violemment à ta place, sous prétexte que ce sont eux qui ont fait les études, et que le patient est forcément un total ignorant. Contrairement aux psychologues, qui sont souvent bien plus ouverts, bien que critique et c'est normal, et y voient un patient qui est capable de mettre des choses en lumière et donner un ou plusieurs points de départ dans la recherche de ce qui ne va pas. Ce qui est malheureux, c'est que se sont les psychiatres qui font les diag (officiels, ceux dont on a besoin pour de potentielles prises en charge), et que ça peut démotiver, voir enfoncer quelqu'un qui cherche à aller mieux. Voilà, j'aime toujours autant tes vidéos, je pense toujours qu'elles sont très claires et d'utilité publique, mais j'avais besoin d'appuyer là dessus, tant pour moi que pour ceux qui pourraient subir ce genre de choses. Merci, petit oiseau type eau =)
Les psychologues ne sont pas plus bienveillants que les psychiatres. Ça dépend sur qui on tombe. Première expérience avec une psychologue clinicienne surspecialisée en psychotraumatologie qui m'a été attribuée à la Maison des Femmes où j'y étais pour traiter un traumatisme sexuel. Elle a quitté l'institution pour le cabinet en libéral, j'ai continué avec elle et elle m'a demandé un avis psychiatrique et après la pose d'un diagnostic de TSPT, il y a séance de reprise qui me permet de lui dire des choses qui m'ont disconvenu et elle dit qu'il faut "une PEC complète". Elle finit par clôturer unilatéralement ma psychothérapie par mail un mois après ce rdv. Je cherche à renouer le dialogue et la supplie presque. Elle me ghoste mais m'envoie une facture. J'ai décompensé sévère (hospitalisations multiples, arrêt maladie, aggravation de symptômes...) et j'ai développé un trouble neurologique fonctionnel. Cette psychologue m'a littéralement retraumatisé.
@masterculturedunkerque7918 Ah mais je n'ai jamais dit qu'ils l'étaient tous, bien évidemment que ce n'est pas le cas. Je n'ai jamais fini un rdv avec une psychologue en CMP, je suis partie en larmes/crise d'angoisse en plein milieu, à chaque fois. Mais de manière générale, je trouve les psychologues plus bienveillants et plus ouverts, là où chez les psychiatres, public ou privé, je ne vois que de l'ego. Sur tous ceux que j'ai vu (et j'en ai vu un paquet !) un seul a été bienveillant, c'en est effrayant... J'espère que vous avez trouvé quelqu'un de bien par la suite :)
@@masterculturedunkerque7918 Et parfois sur du long court, les familles s'endettent/ pathologies complexes ,... défauts d'inclusion ! !! Quelle pagaille!!
le psychiatre que je vois a accepté mes autodiag sans les remettre en question en me posant seulement trois questions pour les confirmer et c'est tout. À contrario la psychologue que je vois régulièrement, remet carrément en question ma perception, les sensations que je décris etc, alors que c'est juste ce que je... vis ? Moi, c'est pas une connaissance ou quoi que ce soit. Elle n'a clairement aucune empathie ou bienveillance envers moi, elle trouve ça même marrant si je commence à m'énerver... Je sors de ses séances toujours plus déprimée et en me sentant toujours plus minable qu'avant... Bref, faut pas faire de généralité, les psy, que ce soit -chiatre ou -chologue, c'est un peu la roulette russe....
Il y a un oubli important me semble t'il dans cette vidéo super intéressante : on peut avoir plusieurs pb psy comme des traumatismes différents en plus d'une maladie psy qui compliquent sérieusement notre capacité à faire un autodiag à cause des angles morts qu'ils créent... à mon humble avis, cette voie s'imposent à nous au fil du temps...
Ça dit teeeeellement (QUASI) TOUT !!! Mercii Manquerait juste tes sources de réf ça aurait été parfaiiit !! Perso j’ai le site TCC Montréal ou y’a PLEEEINS de ressources autant pratiques que théoriques !
Alors un crossover Psykocouac - Dany et Raz, ça ne me serait jamais passé par la tête, mais pourquoi pas. Après tu verrais ça sous quel format ? En mode interview ? Je ne les suis pas assez pour savoir ce qu'ils font d'autre que le Zawa show, en dehors des react de 1000 trucs différents (c'est pas négatif je précise)
@ Justement sur un Zawa Show ça serait pas mal, en tant qu’invité. Je crois que Dany a déjà parlé plusieurs fois de la chaîne en positif durant les lives où ils parlaient de santé mentale/ psychiatrie/ folie et une sur le tdah si je me souviens bien
Peluculiar club avait fait une très bonne vidéo on ne peut pas s'autodiagnostiquer on peut s'auto-analyser et "l'autodiag" de "moi j'ai ça" qui peut faire très effet barnum à se reconnaitre dans d'autres quand on se renseigne juste via des témoignages et "moi j'ai ça" c'est différent de "moi je pense que j'ai ça" qui est plus auto-analyse de soi-même et symptômes etc sans que ça soit sûr, tu penses que. là où le mot autodiag de s'auto-diagnostiquer fermemant en etant sûr d'être mais sans avis extérieur ça peut être nocif si la personne se trompe aussi et ne connait pas tous les diag
On trouvera toujours des cas où c'est nocif sauf que dans les études, globalement c'est plus positif que négatif même quand on se plante. Et faut aps oublier que les professionnels sont pas hyper compétents sur le sujet...
@PsykoCouac Oui mais non car on se plante aussi avec aussi un biais et on ira pas chercher autre chose avec ce biais surtout ceux qui "s'autodiag" c'est l'auto-analyse qui n'est pas nocif un "je pense que j'ai peut-être ça ou ça sans être catégorique" l'autodiag c'est catégorique comme un "moi j'ai ça point" sans aucune validation par médecin et autre personne et en étant catégorique donc dsl ça fait bien du mal même si les personnes s'en rendent pas compte
@@newjeansfan238 il te dit que les études montrent que ça a plus d'effet positif que négatif et tu reviens avec ton avis basé sur ?? ton avis ??? Pourquoi c'est si important pour toi ?
@@dominiquev316 mais mdr toi ça va pas toi de quoi tu te mêles et non je ne base pas que sur mon avis t'as strictement rien compris et tu peux t'en aller
@@newjeansfan238 ok tu peux me donner des éléments de preuve alors ? (Je me mêle que la discussion est publique mais je lirai tes éléments (si tu en mets) sans répondre ensuite pour respecter que tu ne veux pas discuter avec moi. Par contre évites de juger ce que les autres ont compris ou pas si vite, les médiums qui lisent dans les pensées des autres ça n'existe pas. Bonne journée.
J'ai voulu entamer une démarche diagnostic et mon psy m'a dit que ça servait à rien sauf pour avoir des médocs 😭 Du coup ça fait des mois et je n'ai rien entamé...
D'abord, merci pour ces vidéos (et aussi vos livres) qui me permettent de comprendre (un peu) mieux mon fonctionnement (pour certaines) et celui des autres (dans tous les cas). Je vois un autre intérêt à l'auto-diagnostic ; c'est de se donner l'occasion de s'éduquer sur un sujet. Par contre, pas tout à fait d'accord pour dire que se cogner dans les coins de table n'est pas un problème de TDAH. Souffrant de ce trouble, ma "capacité" à me cogner dans tout ce qui dépasse, me couper, brûler, et blesser d'à peu près toutes les manières possibles est sans doute la partie la plus visible (tant que je n'ouvre pas la bouche). Avec la Ritaline, j'arrive plus facilement à réfléchir 2 secondes aux risques avant de passer en mode bulldozer. C'est bien plus facile à expliquer/montrer en vidéo que les symptômes "intérieurs", bien plus handicapants en ce qui me concerne (et pas franchement améliorés par le traitement).
Se cogner n'est PAS une critère pour TDAH. Pas du tout. Ca peut, parfois pour certains, être une conséquence indirecte mais c'est très différent une conséquence indirecte et un critère de diag ! c'est essentiel de faire la différence et de le dire.
@@dominiquev316 Tout à fait. En ce qui me concerne, c'est probablement la conséquence (directe) de l'association de l'impulsivité et d'un déficit d'attention (à un instant donné) qui se termine en "plaies et bosses en tout genre". Avec peut être aussi un peu trop d'appétence pour le risque. Bref, au final, et même si ce n'est pas un critère, vivre ce genre de problèmes de manière récurrente me semble une bonne raison de se poser la question. Si au final, ce n'est pas lié à un TDAH, mais à un pb d'équilibre ou de vue ou ... commencer par se dire que ce n'est pas normal de galérer à ce sujet, c'est déjà le début d'un diagnostic.
@VirginieKrisztWebsites12 oui je suis d'accord mais à condition que la vidéo qui alerte là dessus soit explicite que ce n'est pas un critère (donc pas le cas de toutes les personnes TDAH) et que ça peut être autre chose (donner un ou 2 exemples). Mais oui réaliser que quelque chose que l'on vit n'est pas "normal" c'est important et un premier pas oui
Je me suis auto-diagnostiqué avant d'être diagnostiqué par un pro. Ça m'a permis de me rendre compte que j'avais un problème et de faire les démarches pour essayer de le résoudre.. En fait là pour moi c'est un peu le même problème qu'avec les addictions : pour se soigner, il faut d'abord se rendre compte qu'on a un problème, et à mon sens c'est le but principal d'un auto-diagnostique. Peu importe qu'il soit erroné ; à partir du moment où on a commencé à chercher, on pourra trouver la bonne réponse plus tard. Pour moi un AD doit servir de prémisse à un diagnostique officiel et pas se suffire à lui-même, sinon ça devient problématique, on s'enfonce dans ses certitudes, au risque de se planter. Et c'est là qu'on en vient à mon troisième point, il faut toujours avoir en tête qu'un AD n'est pas fiable ; même les diag par les pros peuvent être erroné, alors soi-même, c'est encore pire. C'est à dire qu'on peut se tromper pour x raison, ça permet de ne pas s'enfermer dans un diagnostique si jamais on se plante et de garder l'esprit critique. Pour moi, le problème c'est pas les AD mais les personnes sûr de leur AD et qui vont donner une mauvaise image. Mais après, les personnes extérieur doivent aussi faire la part des choses et ne pas coller une mauvaise image à un trouble pour des cas particuliers.
quelles preuves a-t-on qu'un autodiag soit moins fiable qu'un diag par un pro ? Je n'en ai jamais vu de convaincante. Donc jusqu'à preuve du contraire, je pars du principe que ce qui fait la fiabilité d'un diag (auto ou pro) c'est le sérieux avec lequel il a été posé et non pas qu'il soit auto ou pro. Vaut mille fois mieux un autodiag fait sérieusement qu'un diag par un pro en une séance posé sur des a priori (très très très fréquent, à mon avis la majorité des diags par des pros)
Je sais que j'ai quelque chose. Je fonctionne bizarrement. J'aurais juste trop de scrupules à dire « Je suis ci ou ça » sans preuves. Par contre, le système actuel fait qu'effectivement, avoir un diagnostique, c'est être privilégié. Ca explique que l'autodiag soit important pour beaucoup.
Et si vous disiez : "peut être que éventuellement si je ne me trompe pas je semble être ci ou ça" ? Est ce que ça ne vous aiderait pas tout en gardant vos scrupules à leur juste place ?
A une époque je m'étais autodiagnostiquée borderline. A la fin j'ai un tsa compensé par un haut potentiel et surtout un tdah bien tapé. Pourquoi mon commentaire si on a le droit de se tromper? C'est que les crises émotionnelles étaient déclenchées par mon compagnon pervers narcissique qui avait emprise sur moi. Ainsi je portais toute la faute pour tout et je me suis enfoncée jusqu'à ne plus pouvoir protéger mes enfants. Aujourd'hui c'est lui qui a obtenu la garde et il les a éloignés de moi sans oublier de leur dire que j'étais folle (il a dit borderline au tribunal). Donc... les autodiagnostiques peuvent être graves. Après si j'avais été hospitalisée en France, je parie bien qu'on m'aurait collé une étiquette de bipolaire sur le dos et ça ne m'aurait pas spécialement aidé devant les juges (c'est du vu, vu et revu). Aujourd'hui je suis en voie de stabilisation sous fluoxetine et ritaline. Mais mes enfants ont grandi sans leur maman.
Oui, merci beaucoup pour la précision @PsykoCouac Après c'est hyper complexe car les femmes sous emprise sont souvent neuroatypiques et pour une majorité ont vécu des trucs pas chouettes déjà dans l'enfance. Donc des symptômes j'en avais déjà beaucoup en le rencontrant et c'est le jeu de ce genre de situations, ils savent aussi nous faire sentir bien. Bref. Pas simple quand on est dedans de voir le problème chez l'autre, d'autant plus quand on consulte des psy qui ne font bosser que le vécu de l'enfance sans remettre en question le conjoint (le psy en question n'avait pas posé de diagnostic mais il était passé à côté de beaucoup de choses). D'autant plus que les écoles sont nombreuses et des concepts très récents (pour mon cas ça remonte à plus de 10 ans). A la fin j'ai compris ce que j'avais vécu et qui je suis avec un mélange de psychanalyse, de médecine plus moderne concernant les séquelles traumatiques et de neuropsychologie. Ce qui est très con c'est que les pro des différentes écoles ne s'entendent pas entre eux et on n'avance pas, ou pas bien. En tout cas j'y regarde à 2 fois avant de conseiller des victimes sur un lieu de soin ou un autre. Je pense que le bilan neuro devrait être un prérequis à tout diagnostique mais ne pas enfermer la personne. Questionner l'histoire et l'entourage tient souvent de la psychanalyse, la chimie du cerveau traumatique est encore autre chose.
Tout mon soutien, c'est terriblement dur et injuste. Par contre comme vous le dites à la fin : des pros n'auraient probablement pas fait mieux. Le diag d'autisme et TDAH à l'âge adulte : les pros n'y pensent jamais ou presque (sauf si vous leur suggérer ou choisissez des pros spécialisés car vous y pensez) et le fait que vos problèmes soient les conséquences de violences subies dans votre environnement : ils y pensent un peu plus mais rarement quand même. Du coup, oui vous auriez probablement été diag bipolaire ou autre chose qui n'aurait pas aidé non plus (borderline est très à la mode pour les femmes chez les pros d'ailleurs). Du coup pour moi le problème c'est pas l'autodiag : c'est que c'est compliqué et qu'il faut beaucoup de travail pour trouver des réponses et qu'on a un biais social (qui n'épargne ni les pros ni les concernés) à sous estimer l'environnement.
@@dominiquev316 vous avez raison. Mon diag neuro est aussi un autodiagnostic que j'ai été faire valider. Dans les autodiag j'ai aussi stress post traumatique, trouble anxieux généralisé, dépression et burn out. Mais pour ceux là je n'ai pas besoin de validation.
J'ai déjà consulter, hospitalisé suite à des tentatives de suicides lors de crises sévères. Je me suspecte être borderline caché, au dernier psychiatre que j'ai vu je lui en ai parler. J'ai fondé des petites espoirs mais il n'avait pas l'air de s'y intéresser. J'ai besoin d'un nom, mais je ne sais pas si c'est le fait que je sois une jeune femme qu'on ne prenne pas au sérieux. Mais si je finis par me suicider, qu'est-ce qu'on va dire à ma famille? "elle avait quoi?".
Autiste et hyperactif je suis assez cyclothymique. Je peux avoir de violents changements d'humeur, on m'a déjà demandé si j'étais bipolaire. En bon autiste je ne suis pas client des choses classées en carré. Donc j'ai des recherches à mon compte, oui les gènes de l'autisme et des troubles bipolaires sont identiques et peuvent coexister. Je vais donc en parler à un professionnel et lui demander son avis, tout simplement.
c'est pas n'importe quoi : c'est juste pas un critère de diag. C'est possiblement une conséquence secondaire, c'est très différent d'un critère de diag et il faut le dire clairement.
Le problème est que si on réfléchit aux conséquences secondaires des troubles, on s'aperçoit que tous els troubles peuvent donner tous les résultats potentiels.
Qu'elles sont les autres pathologies entravant la communication ? (Pb de QI, ( retard d'acquisition du langage), sociopathie, TAG ?) Et bien sûr pb auditifs, discrimination des sons... autres ?
Tics, dysphasie, mutisme sélectif, tous les troubles anxieux, trouble de la personnalité schizoid ou évitant, trouble pragmatique de la communication, trouble de l'attachement inhibé... Par exemple, j'en oublié sûrement.
@ en théorie oui effectivement. En pratique c'est fréquent les psychiatres qui lancent un diag et n'en discutent pas et ne font pas de suivi derrière. "Vous avez probablement ça" et hop on n'en reparle jamais. Mais en théorie oui.
Dans mon cas je suis hypersensible probablement HPI seulement ça n'explique pas le fait que j'ai beaucoup de mal à regarder dans les yeux et des difficultés à communiquer avec les gens et maintenir les relations sur le long terme
Le diagnostic HPI n'existe pas. Et la surdouance (QI >140) ne signifie pas forcément que tu as des problèmes psy (hypersensibilité, decalage, dépersonnalisation etc.). Tu peux ET avoir un haut QI ET des problème psy non corrélés spécifiquement avec ton intelligence. Au contraire d'après Franck Ramus, les haut QI ont tendance à avoir moins de pathologies mentales que la population moyenne.
C'est marrant que tu parles du trouble schizoïde contre le TSA, en vrai, quand on voit la tableau du trouble schizoïde, il y a surtout de quoi se demander si ça fait pas tout simplement partie du spectre autistique...
@@pourquoipas971 Oui je sais. C'était pas le propos de mon commentaire. Mon propos c'est de dire que les cases du dsm sont de toute façon superficielle, et aussi l'héritage de construction culturelle, et qu'il y a bien des gens qui vont rentrer dans la case "schizoïde", qui en fait entre aussi parfaitement dans la case TSA. De toute façon dans quelques années, les critères et les diag auront encore changé, et vu le nombre de diag de TSA qui explose aux états unis, à mon avis, le diag de schizoïdie ( par exemple, je pense aussi au diag de la personnalité évitante ) sera devenu bien plus marginale encore. ( Ce que je trouve marrant c'est à quel point on croit que ces diagnostics et ces cases sont "sûres", des sortes de réalités absolues, alors qu'en fait, c'est en constante évolution et changement mais bon ). Ce que je trouve intéressant, c'est l'approche différente de l'un et de l'autre; Dans le cas du trouble schizoïde, on pense qu'il faut "traiter" le patient, qu'il change ses schémas etc, dans le cadre du TSA, on estime que c'est un trouble neurologique, qu'il n'y a pas grand chose à faire, si ce n'est que le patient accepte sa condition. C'est quand même moins violent tout de suite.
C'est aussi comme le trouble de la perso borderline contre le stress post traumatique complexe, ou certains "experts" (puisque c'est important d'avoir des arguments d'autorité n'est-ce pas ) estiment qu'en fait le premier est une forme du second, sauf que le stress post traumatique complex n'a pas été inclut dans le dsm 5, peut-être bien parce que si on le faisait, ça ferait trop doublon avec une bonnes parties des autres troubles, en particulier du trouble bordeline , mais là encore je pense aussi au trouble de la perso évitante. Et je me dis, vu comment on a étendu les critères de diag de l'autisme ( même si en france bon voilà... ) et qu'on inclue le stress post trauma complexe, ben en fait, il reste plus grand chose dans le dsm. Et si en plus, on parle de spectre psychotique... Il y a de quoi tout ré-écrire... Enfin bon, dans le fond, tout ça, c'est même pas important, pire, des fois ça fait juste en sorte d'enfermer les gens dans des cases au point que les psys ne les écoutent même plus vraiment, ils ne font que suivre le stéréotype de leur diag de départ et c'est tout ( vécu aussi ça d'ailleurs... ). Après c'est sûr qu'enfermer les gens dans des cases, ça permet de les traiter beaucoup plus vite avec des médocs, ce que les psychiatres savent très bien faire....
Il y a quand même deux grosses différences de diag différentielles entre les deux catégories : l'autisme est présent dès la petite enfance, alors que les TP apparaissent normalement au début de l'âge adulte, et dans un contexte généralement de traumatisme pendant l'enfance. Et on peut traiter l'autisme et les TP : basiquement les TP on leur apprend à mieux vivre avec leur personnalité (le soucis c'est pas la personnalité de la personne mais la manière dont elle la gère), tandis que pour les autistes on les aide à mieux gérer les aspects du TSA qui peuvent leur poser soucis (par exemple via des groupes d'habiletés sociales). Dans les deux cas il est parfois nécessaire de recourir à un traitement médicamenteux.
Le principal souci c'est que les manuels diagnostics ne se basent sur RIEN et se justifient par des données issues... de personnes qui rentrent dans les critères des manuels diagnostiques (raisonnement circulaire)...
Je pense que l'auto diagnostique est nécessaire pour se comprendre et doit être fait correctement. Je veux dire par la qu'il ne faut pas s'informer sur Tik Tok et les autres réseaux du genre, mais plutôt se référer aux livres. J'ai mis longtemps à comprendre que je souffrais du trouble du stress post-traumatique, et comme mon trauma n'est pas "grave", personne ne m'en avait parler ( et moi même je ne pensais pas que c'était possible) Et j'avais du mal a comprendre tout les symptômes que j'avais jusqu'à que je puisse mettre un mot dessus. Ça m'a également aider a m'orienter vers le bon traitement. Les TCC se succédaient sans résultat ( meme pire on me disait que j'étais autiste juste parce que je n'arrivais pas a passer a autre chose ) et quand j'ai commencé l'Emdr là j'ai eu une amélioration.
Mes diagnostiques de TDAH et de ma maladie chronique viennent de moi à la base. Sans mes propres recherches je serais encore dans une errance médicale. Btw l'histoire des TDAH qui se cognes je suis dans ce cas mais ça vient de ma maladie chronique qui a une prévalence énorme de TDAH et de TSA donc je pense qu'il y a eu un mic mac des deux à un moment.
C'est clair que si elles sont bien menées les propres recherches ça peut aider pas mal^^ Le corps médical n'a plus le temps ou la motivation par moments.....
@@dominiquev316 c'est un syndromes d'ehlers danlos il y'en a beaucoup (14) mon diagnostique est pas encore complet mais il y'a plus vraiment de doutes.
Waw incroyable de voir cette vidéo. Bon je suis forcément pas d’accord avec tout, le TDI par exemple (je trouve que voir ca sous le prisme de la pluralité c’est beaucoup plus correct), aussi le fait de voir tout par le diag (pas sûr que ça aide les proches à long terme à mieux te cerner), et aussi d’oublier de pas dire que vouloir guérir ou classer chaque truc c’est dangereux. Mais dans l’ensemble grave d’accord, en particulier sur le fait que c’est un truc de riche, que faut pas s’essentialiser au diag, que c’est un outil qui peut être très mal utilisé (par le corps médical notamment), et que c’est une construction sociale qui dépend de l’époque. À toute
Personnellement, je fais la différence entre autodiagnostic (s'affirmer publiquement comme ayant tel ou tel trouble) et autosuspiscion (dire "il est possible que j'aie xyz"). Après, diagnostic ou pas, rien n'empêche d'utiliser des outils qui sont plutôt donnés pour tel ou tel trouble. Si ça marche, y'a pas de soucis, même si t'es pas diagnostiqué officiellement.
@dominiquev316 ça change qu'affirmer publiquement qu'on a tel ou tel trouble, c'est une forme d'usurpation d'identité. Y'a des troubles qui ont l'air "cool" donc on est ok pour s'autodiag, alors que pour d'autres, ça viendrait à l'idée de personne de s'autodiag. Et c'est encore plus grave quand tu te fais de l'argent grâce à cet autodiag et te pose en expert sur le trouble en question. Cf Rudy Simone sur le TSA.
@@clairem3242 Sur le point de "se faire de l'argent" je comprends (même si ça se discute aussi, déjà parce que la plupart des "influenceurs" ne sont quasiment pas d'argent et ensuite parce que des gens se sont de l'argent sur bien pire, genre sur la diffusion d'idées fascistes mais je comprends). Pour le reste je ne suis pas d'accord sur l'usurpation d'identité, ça n'a rien à voir. Si quelqu'un se fait passer pour moi c'est pas du tout la même chose que si quelqu'un dit qu'il a la même maladie que moi, vraiment aucun rapport, aucune conséquence concrète commune. D'ailleurs si quelqu'un dit qu'il a une maladie qu'il n'a pas : ça n'a aucune conséquence concrète sur les autres personnes. En plus du fait que la plupart du temps les autodiags sont justes d'après les études et que toujours d'après les études même quand ils ne le sont pas : ils apportent plus de positif que de négatif aux gens.
@@clairem3242 et le problème principal avec Rudy Simone c'est qu'elle a propagé des fakes avec ses histoires sur guérir etc, bref une charlatane comme une autre. Rien de spécifique.
Perso je sais pas trop... Ça fait peur tout ça et je préfère me dire que tout va bien (que c'est l'effet Barnum)... Alors que je m'en sors pas, toujours en mode "survie" Ça va passer... Je saurais même pas foutue d'expliquer mes problèmes à un psy alors à quoi bon dépenser autant ? Vu le nombre de psy mal notés ou qui acceptent pas les nouveaux patients etc, j'ai déjà perdu beaucoup en énergie à chercher. J'ai tendance à prendre tout ça pour une fatalité à surmonter seule au quotidien. La santé mentale semble être un luxe... 😔
Sinon t'as le dispositif mon soutien psy où tu as le droit a 12 séances gratuites par an, chez certains psys conventionnés. Ça élude au moins le problème financier.
Pas d'accord sur tt, par exple une personne victime de manipulation peut douter à un point tel qu'elle croit qu'elle est psy ou... et être isolée.../ pervers... ! A la généralité, non (?)
Excuse moi, mais quand on est sujet à un programme de soins sous contrainte, c'est pas possible. Le psychiatre a tous les pouvoirs en abuse souvent, un diagnostic établi, sans aucun éclairage loyal.
RUclips ça compte pas c'est surtout les plus agées qui sont dessus. On est déjà moins influençable et on regarde des formats longs. Les jeunes par contre se gavent aux réels insta, et à tiktok. Pour le coup, j'ai vu des études sur la contagion de maladie psychique via les réseaux sociaux justement notamment la dysphorie de genre, le TDI, les TCA, gille de la Tourette et à peu près tout et n'importe quoi. Dire que ça n'a pas d'impact est un peu gros. On ne s'en rend pas compte mais ils perçoivent le monde à travers ça, bien plus que nous qui avons vécu avant tout ça. Déjà ça minimise le handicap réel que sont certaines conditions, ça les ridiculises, et ça donne une image globalement négative de toute ces pathologies, que seul les personnes véritablement atteintes vont avoir à subir. Aussi, le risque de la chambre d'écho que représente les réseaux pour des personnes en recherche d'identité comme des ados, c'est la contagions des idées suicidaires, de la mutilation, etc . En autre autour de diagnostics vécus comme un assassinat. Me dit pas que t'as rien trouver une simple recherche sur ChatGpt te donne énormément de pistes autour de ce sujet. Voilà quelques sources : Inserm; Cyberchondrie et trouble dissociatif de l’identité : un nouveau rôle des réseaux sociaux Trouble dissociatif de l’identité et adolescence : Impact des réseaux sociaux sur le diagnostic Académie de médecine; La médecine face à la transidentité de genre chez les enfants et les adolescents Evolution psychiatrique; L’expansion de la “dysphorie de genre” : un phénomène social et clinique à interroger
Pour ma part si j’ai râlé contre les autodiags c’était pas parce que c’était dangereux pour eux de l’être ou quoi, c’est juste parce que en découvrant les groupes de gens avec qui j’avais apparement le même diag ça n’avait aucun sens, je n’avais aucun sentiment qu’il y avait plus de ressemblance entre eux et moi que entre la population générale et moi. J’ai pensé que c’était parce qu’il devait y avoir trop d’autodiags pour qu’il puisse y avoir quelque chose de visible dans ces groupes et ça m’a fait rager de penser qu’ils empêchaient une expérience sociale possiblement importante pour moi d’avoir lieu. Depuis j’ai eu l’opportunité de faire cette expérience en dehors d’Internet donc ça a résolu mon problème. Les groupes TSA sur Internet ce sont des groupes dehors gens qui pour une raison qui m’échappe trouvent une satisfaction à relayer tous les mêmes informations superficielles et limitées sur le TSA, ces groupes n’ont aucun intérêt pour les personnes concernées
est ce que ça ne dépendrait pas des groupes TSA sur internet ? Ils ne sont pas tous du tout équivalent je trouve, très loin de là. Et certains sont très superficiels oui. Mais des personnes avec des diags pros ont des discours superficiels et en partie faux sur leur diag, c'est très fréquent en fait. Il n'existe pas de preuve qu'un autodiag soit moins fiable qu'un diag pro. Ce qui est fiable c'est un diag (auto ou non) sérieux.
@ Les valides pensent que dire que quelqu’un est handicapé est méchant. C’est pour ça que des gens inventent des mots comme « differently able » ou que j’ai vu un éducateur s’excuser de dire à un autiste que son autisme se voyait (et que c’était une difficulté pour lui lors des entretiens d’embauche, c’était ça le contexte de le lui dire). Le fait de dire que « ça ne se voit pas » est souvent utilisé comme quelque chose de gentil à dire quand quelqu’un rencontre un autiste. À cause de ça c’est logique que certains autistes puissent avoir une estimation très déformé de leur situation, par exemple à la fois ils n’ont aucune activité dans leur vie qui ne soient pas encadrée, ils travaillent sur un chantier d’insertion, ils font toutes leurs sorties avec le GEM, tout en pensant avoir un handicap invisible. Jusqu’à présent je n’ai jamais eu des échanges pertinents pour moi, c’est à dire à propos de problèmes ou de particularités que j’ai moi-même dans ma vie, sur des groupes TSA / neuroatypiques ou tous les termes qui sont utilisés. Le fait que les gens sur ces groupes soient vraiment autistes ou pas ne change rien au fait que c’est comme ça. Le fait que la raison pour laquelle c’est comme ça c’est que la proportion d’autodiags qui ne sont pas autistes sur ces groupes soient élevée est une théorie qui s’est imposée de façon assez logique: ils n’ont pas l’air autistes, peut-être est-ce que parce que ils ne sont pas autistes, c’est pas la peine de réfléchir très fort pour penser à cette possibilité. De ce que j’en sais pour le moment, il n’y a aucun rapport entre les groupes sur internet et les gens qui sont suivis en accompagnement sur orientation de la MDPH. Pour moi c’était vraiment deux salles deux ambiances. Je ne sais pas si ce qui se passe sur internet est « vrai » mais en tout cas je sais que je ne me sens pas du tout concernée, ni représentée, ni intéressée par ça. Je sais que si j’y vais ça va juste me faire sentir mal parce que je vais forcément me prendre dans la gueule des trucs « méthode Coué », que c’est juste une question de confiance en moi, que Julie Dachez elle a dit que l’autisme c’était un super pouvoir, que je devrais prendre de la ritaline parce que j’ai plus l’air d’être TDAH que autiste et que tous mes problèmes seront résolus, que je devrais me renseigner sur l’autisme, quand j’essayais de me renseigner sur c’est quoi un centre de réadaptation professionnelle et un centre de pré orientation et qu’est-ce qui s’y passe, personne n’avait entendu parler de ça, quand je cherchais des adresses de psychiatre pour faire mon diag personne n’en avait, personne ne sait jamais rien sur les choses qui arrivent vraiment au fur et à mesure de la prise en charge mais par contre pour t’expliquer que tu peux avoir droit à une carte de priorité handicapé dont le motif de la délivrance est vraiment l’autisme en lui même (et pas avoir cette carte en étant autiste parce qu’il y a un autre motif) là par contre on peut trouver des gens pour t’expliquer ça, sauf que les explications dans l’IRL c’est que le critère de délivrance pour cette carte c’est d’avoir des difficultés à ce déplacer sur une distance de plus de 25 mètres. En résumé, au sujet des trucs qui se passent vraiment les gens sur ces groupes ne savent pas que ça existe et en ce qui concerne les informations concrètes qu’ils peuvent donner il y en a une grande partie qui ne peut pas servir dans la vraie vie parce que les gens qui décident dans les instances comme la MDPH vont dire « non, c’est faux ». Moi ça me stresse d’avoir des informations fausses sur des trucs qui me concernent individuellement, c’est un niveau plus élevé de stress que quand par exemple il y a des articles sur internet qui disent qu’il va y avoir des composteurs distribués aux gens et que tout le monde en France va faire le compostage et puis la date où ça devait arriver est dépassée et le sujet a disparu, tout était faux finalement. Mais là ça concerne tout le monde donc je peux m’appuyer sur mon entourage pour avoir les informations au fur et à mesure. Alors que monter un dossier MDPH, avancer dans un suivi, ce sont des choses pour lesquelles on ne peut pas suivre le mouvement général, il faut être assez proactif, alors être pollué par des infoxs à ce sujet je trouve que ça rend les choses vraiment plus difficiles.
@@unrealemma8724 Le problème du TSA, c'est que les critères sont aujourd'hui tellement élargis qu'on retrouve à l'intérieur du spectre plein de profils différents, de gens qui ont des difficultés et des degrés de difficultés très différents aussi. Je vais aussi sur des groupes sur internet pour autistes, et très souvent, il y a des personnes pour dire qu'elles ne s'y retrouvent pas, qu'elles se sentent trop différentes et éloignées des problématiques posté sur ces groupes, soit parce que certains trouvent qu'ils n'ont pas assez de difficulté par rapport à ce qu'ils perçoivent des autres sur ces groupes, soit exactement l'inverse. Et je pense que ça peut être aussi pas mal le cas pour d'autres troubles/pathologies, je sais que pour avoir été sur des groupes sur l’anxiété sociale par exemple, j’avais toujours l’impression moi, que mes difficultés n'étaient vraiment pas comprises, peut-être surtout en plus parce que je fais du mutisme sélectifs et ça, les gens qui ne le vivent pas comprennent pas en fait. Mais voilà, je crois pas que ce soit vraiment une histoire d'autodiag, d'ailleurs tu parles de Julie Dachez, ( que je ne peux pas supporter non plus ) bah clairement elle est pas auto-diag, elle a vraiment été diagnostiquée par un CRA ( si on en croit qu’elle raconte et on va pas commencer à remettre en question ce genre de choses parce que c'est pas le sujet ). Mais clairement, c'est une autiste qui a de sacrés privilèges, clairement, dans son parcours, du coup c'est facile pour elle , je pense, de dire que c'est un superpouvoir. Et c'est clair que je trouve ça super rageant de voir des persoennes autistes qui s'en sortent super bien, parce qu'ils ont les moyens de bien s'en sortir en fait, dire que l'autisme c'est un superpouvoir et que c'est trop génial d'être autiste, alors qu'il y a plein d'autistes qui galèrent toute leur vie etc. Après je pense que c'est pas toujorus une bonne idée de toute façon de chercher des conseils sur internet, ou disons que si on le fait, il faut vraiment prendre ça avec beaucoup de recul. Moi aussi je me suis fait souvent avoir à demander des conseils sur internet, ( quelque soit le thème du groupe d'ailleurs) avec les gens qui me certifiaient que oui ça se passeraient comme ça etc, et dans la réalité, ça a été totalement différent. Je pense que ça vient du fait que de 1. Il y a peu de chance que les gens comprennent réellement notre situation juste avec ce qu'on peut poster sur internet et de 2. le fait que beaucoup de gens présentent en fait leur cas particulier, ou ce qu'ils ont vécu, comme étant du coup des sortes de règle générale qui vont aussi s'apppliquer à notre propre cas, alors qu'en fait, ce sont des cas particuliers, et pas une règle générale. Pour les mdph par exemple, ça peut en fait être différent d'un département à un autre, et différents selon la personne qui traite notre dossier etc, et même du moment où le dossier est traité. Et c'est super stressant parce qu'au final, je crois qu'il n'y a pas de règle général, et que c'est un peu toujours du hasard et de la chance ( ou pas de chance... ).
@@unrealemma8724 je suis vraiment désolée de ton expérience. J'ai déjà croisé des gens comme ceux que tu décris et je comprends que ça soit épuisant, stressant et pas aidant. Soutien. Après j'ai déjà vu des groupes de discussion qui avait une autre approche aussi, plus basée sur le DSM, sur la réalité des demandes MDPH etc. (Mais ce n'est pas une incitation à réessayer hein ! juste un partage d'une autre expérience)
Aussi. Mais pas seulement pour les personnes extérieures. Le malade lui-même peut dévaluer sa maladie en se disant qu'il surévalue son trouble et développer une sorte de syndrôme de l'imposteur, empêchant l'accès aux soins.
@ Il faudrait que tu aies un diagnostic "officiel". Ca va te libérer d'un poids énorme de responsabilité/culpabilité. Si tu as déjà vu des psychiatres, tu peux leur faire à tous une demande de dossier médical. C'est par ce procédé que j'ai pu avoir plusieurs documents comportant des diagnostics (pas forcément complet, mais c'est déjà ça).
@ResisterExister non j'ai vu une psychologue qui ne m'a pas aidée. Elle m'a dit ce que je savais déjà et a été méprisante quand je lui ai demandé des '' clés'' pour déprogrammer mes shemas d'auto sabotage, elle m'a répondu '' ah bien c'est vous qui allez faire le boulot'' J'ai un TDA qui me pourrit la vie et j'aimerais trouver une porte de sortie pour mieux vivre l charge mentale du quotidien et pouvoir exprimer pleinement mon potentiel , vivre vraiment et plus subir la vie. Je me suis renseignée pour faire un bilan neuropsy c'est cher ....
Oui fin l'autisme et le tdah c'est pas des pathologies, c'est des neuroatypies. Ça ne se guérit pas, c'est juste avoir un cerveau qui fonctionne différemment donc c'est pas possible de séparer le diag de la vie. La manière dont ton cerveau fonctionne ça défini ta vie.
@@nooeeeee le premier t dans tdah c'est trouble et apr définition, si on en souffre pas, on en a pas. Concernant les neuroatypies, on est aussi plus sur un classement de la réalité qu'une réalité clairement établie.
Ca ne se guérit pas mais on peut améliorer des aspects de sa vie pour la rendre plus simple. Par exemple mon fils autiste quand il était petit il touchait les cheveux des autres enfants sans leur permission. On lui a mis un mouchoir tout doux dans sa poche et quand il voulait toucher les cheveux des autres enfants il touchait le mouchoir à la place. Son cerveau ne fonctionne pas différemment, il n'est pas "moins autiste', mais l'impact social de son comportement a changé et sa vie est plus simple.
@@PsykoCouac Le paradigme du trouble imo il est voué à mourir si on est cohérent avec le paradigme actuel de la recherche qui ne se base plus sur l'aspect norme/marge, fonctionnement/dysfonctionnement, mais sur l'aspect adaptation et le modèle social du handicap, le constructivisme (puis juste le problème d'observer neurologiquement un neurotype inné mais qui ne serait pas nommable avant d'en souffrir, épistémologiquement ça tient pas). IMO c'est un artefact institutionnel, linguistique au mieux, mème plus tant validiste que ça (si on est gentil...), mais par défaut il devrait disparaitre. Un mot qui carry une valence neutre, moins de stigma et moins d'essentialisme finira par prendre l'hégémonie si les choses tournent bien, ce sera peut-être pas "condition" après. (oui j'ai mis ma conclusion au début, elle résume bien le point, du coup voila les arguments:) Le T de TSA aussi et pourtant si on en souffre pas on l'a quand mème, mais oui, mais non etc... Moi je souffre pas du tout de mon autisme par exemple, ben j'arrète pas de l'être. Paradoxalement comme on l'associe pas à l'idée d'un déficit comme le TDAH, ben le fait de le considérer comme une condition et pas un trouble est plus basique, on overlook le sens du mot "trouble" facilement. Le TDAH vu que neurologiquement c'est non pas un trouble par rapport à une norme-fonctionnelle, mais une demande supérieure face à un fonctionnement marginal, c'est techniquement la mème chose. Le trouble est un dysfonctionnement pour fonctionner comme la norme; la condition (ou autre mot neutre) c'est du requis pour fonctionner selon sa neurologie à soi. Le paradigme du terme "trouble" c'est par rapprort à ce que t'expliques: la norme à des traits jusqu'a un seuil, quand le seuil est dépassé on a un trouble. Mais selon l'angle neurologique, la notion de trouble n'a pas de sens, neurologiquement les chemins neuroatypiques sont présents sans question de comment on le vit, et donc méritent d'être nommés et compris pour mieux vivre quoi qu'il arrive. Pour les conditions exclusivement acquises, forcément c'est le trauma qui génère la neurologie, donc on en souffre forcément, c'est facile d'être un trouble, mais pour la neuroatypie ça marche plus. Et mème si il est valide pour les conditions acquises, il est redondant, le PTSD est une condition aussi, tout est une condition, un état etc...
Coucou, je suis un peu perdu. Du coup je demande de l'aide à une psy. Qui me dirige plutot d'abord vers un pedopsychiatre avant de faire un test qui sera très cher et comme j'ai le stress niveau argent... ensuite qu'est ce que je fais à présent ? Je vais au rdv ? Si je vais au rdv qu'est ce que je fait ? Une liste de ce que je dois dire ? Je n'ai pas réfléchis à tout les possible. Seulement dans mon entourage dépeuplé, un ma parler d'autisme et de tdah. Et d'autre me vois comme quelqu'un de très faible. ':0 je dois faire quoi et commencer par quoi. Une maman d'une amie me dis que pedopsychiatre c bien. Ensuite il faut continuer avec les psy. 🦝🦝🦝🦝
Elle m'a dis que c'est mieux d'abord éliminer les autres possibilités ( anxiété, dépression, bipolarité etc) avant de faire un test qui ne serai finalement pas tant nécessaire.
![I.N "HALLUCINATION" | [Stray Kids : SKZ-PLAYER]](http://i.ytimg.com/vi/n5B5q1Hwt_U/mqdefault.jpg)
Pour tout ceux qui sont en errance diagnostic depuis des années. Qui sont dans tous les diags ou mais jamais un seul qui se dégage. Si vous souffrez, c'est légitime, peu importe les cases. Comme c'est si bien dit, ces cases elles changent, elles ont été établies par des gens qui ont réfléchi à des cas mais pas à tous. Parfois la psychiatrie ne vous a juste pas prévu dans leurs éventualités. Mais vous êtes légitimes malgré tout ❤
Concernée, merci.
L’autodiag c’est un sujet super intéressant peut importe quand tu la postes
J'adore votre façon de voir les choses !
Merci. J'adore ton approche.
Pour ma part, je me suis diagnostiquée d'après l'une de tes vidéos sur laquelle je suis tombée par un heureux "hasard". Et après des années d'errance thérapeutique où aucun psy d'aucune sorte n'avait pu mettre le bon nom sur mon trouble et où j'avais entendu plein de choses parce que j'avais tel ou tel symptôme qui s'approchait (par exemple de ceux d'un autiste) que j'écartais après quelques recherches perso bien approfondies. Comme quoi, même les spécialistes font cette erreur. Et après l'autodiagnostic et quelques livres lus après avoir visionné ta vidéo, j'ai pu me diriger vers des spécialistes qui l'ont confirmé. A défaut d'être bien accompagnée après, j'ai pu au moins lire, lire et lire pour comprendre, ce qui est déjà beaucoup, et enfin véritablement progresser.
D'ailleurs, je n'ai jamais trouvé LE thérapeute. Il y en a qui m'ont fait bien avancer mais à la fin, on faisait du sur place. Plusieurs fois j'ai entendu dire que je ne voulais pas guérir. Il paraît que l'on s'accroche à sa souffrance. Si elle n'est plus là, on existera plus. Ca m'intéresserait de connaître ton avis à ce sujet.
En tout cas, ta chaîne est d'une vrai utilité publique 🙂
Ça fait très longtemps que je cherche ce que "j'ai", ce qui va pas chez moi pour essayer d'améliorer ma vie et comprendre comment je fonctionne. Je suis passé par pas mal d'hypothèses différentes, j'ai lu plein de bouquins, je connais bien le DSM 5 ( j’avais commencé avec le DSM IV d'ailleurs). J'ai fini par aller voir un psychiatre parce que besoin de médicaments + mdph, je m'attendais à des questions sérieuses, à une possibilité de diagnostic poussé etc, au final, il m'a posé trois questions. Pour diagnostiquer un TSA et une anxiété sociale, pour mettre ça comme ça sur mon dossier mdph. J'aurais préféré qu'il soit critique sur mes autodiag et cherche vraiment mais non. Du coup l'argument d'autorité de "mais noooon faut pas s'autodiagnostiquer, il faut un médecin blabla", ça me fait bien marrer...
Vous êtes tombés sur un diagnostic de complaisance pour des raisons administratives. Je comprends la réticence ayant eu une situation similaire avec la sécurité sociale (rdv de 15 minutes pour confirmer un handicap) et là poser un diagnostic en quelques séances sur des problèmes psys c'est pas sérieux
Mais il y a aussi des professionnels sérieux
Quand on voudrait exactement ce qu'il t'es arrivé, ça mets 4 ans à tourner en rond à chercher des endroits, galérer à avoir des RDVs et tomber sur des psys incompétents ou attendre la majorité de ce temps pour un CRA ou similaire, les deux extrèmes du problème de la psychiatrie et surtout dans le cas de l'autisme, ça me fait rire jaune aussi^^
@@Shade-Spark Je sais bien... Mais le pire, c'est qu'au bout du compte, j'ai un dossier mdph quasiment vide, avec juste le certificat du psychiatre qui met TSA comme ça, alors que j'ai aucune autre preuve, rien, donc, bon pas sûre du tout que ça passe au près de la mdph. Et franchement d'une façon générale c'est totalement aberrant à quel point c'est difficile d'optenir un diag d'autisme, là où par contre, il suffit de dire à un psychiatre qu'on entend des voix pour être étiqueté schizophrène par exemple, alors que le diag est aussi complexe au final...
@ Ben après je suppose que comme tu as le papier, suffit de faire le dossier mdph avant une psychologue spé neuroa, qui en plus sera plus à jour problablement (et 95% du temps pro-HPI aussi mais bon...)
cette chaine est trop bien passionante
Règle de base no1 pour un psychiatre. On ne soigne des troubles QUE si la personne en souffre ou si ils nuisent à la vie sociale, professionnelle, familiale ( ce point concerne les troubles ou la personne est en Déni ou se met en danger ) . Oui c est compliqué un diagnostic, souvent oui, il y a plusieurs troubles ( ne serait ce que un trouble de l axe 1 et un de l axe 2😂, de plus c est évolutif au cours d une vie. Et je rappellerai que bien souvent l mais pas toujours, les psychiatres , surtout hospitaliers, voient des personnes dont la/les pathologies est PLUS sévère. Merci pour votre travail , clair et informatif pour les personnes qui s interrogent.
@@pourquoipas971 A condition de trouver des places et prennent pas de nouveaux patients...
Le désert médical, dont sont victimes aussi les patients et familles, par expériences!!..
Vive la France(...)?!!
C'est pas parce que les psychiatres voient tous les jours des personnes qui ont des troubles pires que les notres, qu'ils ont le droit d'être négligeants ou carrément méprisants quand des patients les consultent d'eux mêmes pour des troubles "légers". Les interactions avec les psychiatres, c'est un enfer ; des professionnels qui sont censés t'aider à aller mieux mentalement mais qui la plupart du temps te mettent plus bas que terre.
Il y a peut-être des exceptions mais c'est trop répandu.
Une vidéo encore une fois pragmatique et dans la philosophie de la Réduction Des Risques (TDR) qui est ma philosophie également. Accompagner en informant sur un sujet/une pratique qui existe au lieu de seulement répondre "il ne faut pas le faire". Merci ! ✨✨
je retiens que ma vie est un marécage. avec un nénuphar, soit, mais un marécage. ça valide 😆
Je ne me suis jamais fais d'autodiag mais je regardais déjà vos vidéos en 2017 quand j'ai eu mes diags de dépression, je n'étais pas surpris, 1 an plus tard ça a été trouble anixieux, pareil aucune surprise. Et l'année dernière ça a été TSA sans trouble du langage et sans trouble ND. J'ai clairement pas été surpris ayant une mère qui a travailler la majeure partie de sa vie avec des enfin souffrant de handicap mental.
Par contre j'aime bien vos façon d'expliqué, je n'ai pas trouvé de psychiatre compétent pour me faire un suivi sur plus de 6 mois (j'ai eu une des psy de la pédopsy de la Pitié-Salpêtrière pendant 6 mois qui était géniale). Absolument tous les psychiatre que j'ai eu ont dit que j'étais leur cas le plus compliqué de leur carrière, que ma dépression est trop intense depuis trop longtemps (j'avais déjà des idées suicidaires à 8 ans) pour qu'elle soit guérie. Au mieux elle serait diminuer. C'est possible de vous avoir en consultation ? (oui je tente sur YT j'ai pas honte)
Il existe des centres experts de la dépression resistante auxquels tu peux etre adressé par un psychiatre à condition d'avoir une preuve que plusieurs traitements medicamenteux ont été essayés sans succès. Faut regarder l'association FondaMental et regarder quel centre est le plus proche de chez toi. Faut par contre plusieurs mois avant d'être reçu en hospitalisation mais c'est pas comme dans certaines cliniques où on te laisse en plan en attendant que tel ou tel traitement fonctionne. Ils testent beaucoup de choses dans des intervalles de temps très rapprochés. Parfois ils te font même passer des tests neuropsychologiques complets integralement remboursés si ils en ont besoin pour orienter un diagnostic.
Merci pour cette vidéo. Pour ma part ça fait depuis fin 2016 que je suis en errance diagnostic (et même quelque part ma naissance si on veut...), et ça me fatigue mais j'ai fini par me faire une raison.
J'ai vu plusieurs psychologues et psychiatres : ils ne sont pas d'accord les uns avec les autres, donc j'ai juste eu un diagnostic de trouble anxieux généralisé, et des hypothèses diagnostiques de TSA et TDA sans H. J'ai une RQTH, l'AAH et je poursuis mon petit bonhomme de chemin, pas toujours simple. Mes amis et mon amoureux sont convaincus à 100% que je suis autiste alors que le CRA pense l'inverse.
Ahhhh, purée, enfin de l'intelligence 😅!!! Merci merci merci 😊
J'ai un pote qui s'est autodiag hypersensible, il t'avait même contacté à l'époque pour avoir ton avis sur l'HS car il s'apprêtait à vendre des livres sur l'HS, et comme ton avis (et ta vidéo sur l'HS) n'avait pas flatté son biais de confirmation, il n'en a rien eu à foutre et a publié ses bouquins quand même.
J'ai continué à essayer de lui expliquer le problème du flou de ce diag, et de l'inciter à au moins prévenir ses abonnés qu'on pouvait avoir des symptômes HS avec des tas de diag différents (autisme, TDAH, anxieux, etc), il n'en a jamais rien eu à carrer.
Il a fini par m'attaquer de façon complètement out-of-nowhere quand j'essayais d'expliquer à un de ses abonnés disant faire de la projection que c'était pas forcément une bonne idée, et a fini par me blacklister quand je lui ai montré qu'un truc qu'il disait n'était pas fondé, citation à l'appui du chercheur qui regrettait qu'on le cite hors de contexte (comme quoi la communication, est 7% verbale / 93% non-verbale).
Je lui ai aussi expliqué qu'il fallait faire un diag différentiel, mais il s'en fout aussi il ne s'intéresse qu'à l'HS. Total biais d'échantillonnage/sélection.
J'en viens à penser qu'il a en fait un trouble de "personnalité sensitive", donc une sorte de parano modérée, et qu'il m'a pris en grippe parce que je n'adhère pas à sa cause.
Quand on voit Tomasella dire qu'il y aurait 40% d'hypersensibles, et même des ultrasensibles...
Alors on s'en fout dans un sens, mais maintenant mon pote(?) gagne sa vie en vendant ses bouquins sur sa page FB (50000 abonnés avant qu'il me blackliste) en relayant toutes les conneries sur l'HS comme quoi ils ont un superpouvoir, une super intuition permettant de détecter toutes les émotions en rentrant dans une pièce, une hyperempathie qui va sauver le monde (sauf les autistes ou TDAH qui arriveraient sur sa page, eux ils peuvent crever dans leur erreur de diag, c'est pas lui qui va les alerter), et parfois une hyper-susceptibilité (parce que c'est vrai qu'être hyperempathique et hypersusceptible à la foi, c'est mega cohérent).
Perso par contre je serais d'avis de mettre en place une procédure obligeant un proche à faire un diagnostic/thérapie, oui j'imagine que c'est une boîte de pandore (et c'est déjà assez difficile de trouver un psy pour ceux voulant se soigner), mais ça éviterait de sacrés problèmes dans bien des familles.
Ben la le problème c'est pas l'autodiag, puisque hypersensible n'est pas un diagnostic. C'est plutôt une histoire de fausses croyances.
J'ai jamais entendu parler de trouble de la personnalité sensitive mais bon ton pote ou ex-pote a juste des patterns typiques de déni et de renforcement de la forteresse de son paradigme, c'est pas un trouble de la personnalité ou n'importe quelle condition en soi, c'est la conséquence d'un comportement toxique causé par sa condition, sa souffrance de neuroatypique qui s'auto-bully et gaslight dans des lores toxiques pour s'accrocher à un truc, et qui est maintenant extrèmement engagé.
C'est très courant chez des neuroatypiques qui trouvent les mauvaises portes avant les bonnes, genre le new-age, le conspirationnisme ou le fascisme classiquement, ici tous les lores aspie-HPI--HPE-HS en dégénerescence; et s'il est autiste sans aucun recul déja sur ses patterns de bases... imagine leur version trauma, dissociées et immature, bah oui t'as tout essayé et il entendra jamais rien avant d'avoir le déclic de sa propre initiative, c'est ce que tu peux lui souhaiter de mieux, ça a de bonne chance d'arriver mais y'a beaucoup à désengager donc pas avant quelques années surement.
@ Yep', ça je suis tout à fait d'accord, mais du coup moult personnes se montent la tête pareil.
Je fais le parallèle avec les platistes : Les platistes tous seuls dans leur coin c'est pas un problème, mais regroupés sur Internet ils se montent la tête et peuvent même peser.
Là c'est un peu pareil, toutes les personnes ayant des difficultés de sensibilité se retrouvent dans des pseudo-diag flous qui parlent à tout le monde, et ils se montent la tête entre eux.
Ces histoires de super intuition ou d'aptitude à détecter toutes les émotions, c'est pourtant complètement barré.
Soit ils ont raison et ont une physionomie différente, comme les chauve-souris ou dauphins captant les utlra-sons ou que sais-je, soit ils prennent leurs ressentis pour des réalités (enfin oui, justement, j'ai lu le site d'Aubertin, c'est sûrement ça, des gens qui ont un mauvais filtrage des ressentis, un mauvais contact avec le réel, etc).
Et ça fait toute une bouillie de faux diag, comme le HPI.
Du temps où mon pote ne m'avait pas blacklisté, j'essayais d'informer les gens à sa place quand je passais sur sa page.
J'ai par exemple le souvenir d'avoir lu sur sa page une mère disant "moi c'est ma fille, elle devrait rentrer en 5ème mais elle ne veut pas retourner au collège, pour l'instant c'est pas de bruit pas de lumière, lol".
Quand j'ai lu ça j'ai halluciné. Le "lol" de la mère et le je-m'en-foutisme de mon pote, qu'est juste bon à donner des petits cœurs virtuels à ceux qui lui lèche l'hypersensibilité, m'ont sidéré.
Il explique par ailleurs que des psychologues achètent ses livres pour les mettre dans leur cabinet...
@@Shade-Spark La personnalité sensitive est une forme "introvertie" de paranoïa théorisée par Ernst Kretschmer (voir wiki), pas agressive comme la forme plus connue, mais avec une hyperesthésie relationnelle et sensitive, donc il y a possiblement une forme d'hypersensibilité innée, seulement il faut faire la part des choses entre ce qui est vrai (et faire la prévention adaptée si ça peut en aider) et les conneries qui sont plus de l'ordre des croyances, de l'ésotérisme.
Ce que tu dis fait sens, c'est ce que je me suis longtemps dit, et je pense en effet que ça concerne beaucoup de monde, et quand il m'a dit qu'il avait fait le caméléon toute sa vie je n'ai pas manqué de lui dire que c'était une des stratégie d'adaptation des autistes, mais il n'en a rien eu à battre. Mais il y a quand même eu un changement assez radical dans son comportement, passant d'un mec cool et ouvert d'esprit à un mec hautain sachant tout sur tout en psycho, il a redéfini toute sa vie en fonction de ça (et en vit même désormais) alors qu'il était donc prévenu dès le début du flou de ce "diag".
Qu'il croit ce qu'il veut, m'en balance, mais ce genre de délire auto-publié alimente les errances diagnostic pour de nombreuses personnes.
Non obliger des gens à faire un diag ou une thérapie ça n'évitera aucun problème par contre ça va en créer de nouveaux. On oblige via justice des gens à avoir un suivi parfois et il est prouvé que les résultats ne sont pas bons globalement (en fait on peut supposer que ça aide ceux qui probablement auraient accepté de faire le dit suivi donc bénéfice ?).
oh la la ca fait du bien ta vidéo
très d'accord avec cette idée que l'auto-diagnostique va davantage te pousser à consulter que l'inverse
ca permet aussi de culpabiliser un peu moins et de se sentir un peu moins stupide
Merci beaucoup pour cette vidéo ; effectivement je ne connaissais pas du tout le trouble de la personnalité schizoïde ; du coup le piège maintenant c'est que j'aimerais savoir si tu comptais faire une vidéo dessus un jour ? Ou si quelqu'un avait des ressources déjà prêtes sur le sujet ?
Tes vidéos sont toujours aussi intéressantes et utiles en tous cas !
Je m'auto-diag BPD depuis un moment et je viens justement d'avoir mon premier rdv téléphonique avec le CMP, j'avais vraiment besoin de cette vidéo maintenant, merci énormément
Merci... encore une fois pour cette vidéo très " éclairante"...et qui à nouveau me réconforte dans la façon dont j'ai entrepris mes démarches. Je suis pile dans l'exemple que vous décrivez des personnes qui découvrent un truc ou des trucs sur le net...voient qu'ils correspondent...en tout cas assez pour ensuite oser demander un diagnostic dans les structures professionnelle spécialisé pour éviter l'errance atroce des CMP...
Bref... Merci
Merci beaucoup pour cette vidéo :)
Je suis en plein dans un processus de compréhension de certains de mes problèmes, et je me suis tournée vers la possibilité d'avoir un trouble ou un autre. J'ai également un entourage où beaucoup de gens ont des diagnostics, d'autres sont auto-diags, et ça fait longtemps que je me demande quoi penser de la question de l'auto-diagnostic. J'ai du mal à aller voir des professionnels pour obtenir un diagnostic (ou pas), et même avec cette possibilité, je sais que c'est un parcours long et compliqué. Donc en attendant j'ai recours à l'auto-diag pour essayer d'améliorer mon quotidien.
J'aime beaucoup ton point de vue, c'est à la fois empathique, encourageant et factuel. Certains commentaires sont également super intéressants, et c'est aussi important qu'agréable d'avoir ce genre de contenus bienveillant et informatif :)
MER-CI!!!! Cette vidéo est tellement utile et ton discours plein d'empathie.
Au fond si quelqu'un s'identifie à tel ou tel diagnostic et que ça lui fait du bien, et qu'en plus il.elle ne fait de mal a personne, pourquoi ça fait autant rager?
En revanche, c'est très important quand on peut aider une personne à approfondir le sujet et à mieux se connaître, voire à consulter, de le faire.
Mais attention, les thérapeutes ne font pas de miracles et on peut tomber sur des gros cons (perso j'en ai consulté une bonne trentaine dans ma vie et la plupart m'ont servi à rien et/ou ont amplifié mon mal-être en étant violent ou méprisant).
Enfin ya un biais qui rend très compliqué le diagnostic d'une personne qui s'est déjà auto diagnostiqué et mal. Il se peut que le patient veuille se conformer à un syndrome plus glamour qu'un autre et qui risque de fausser le diag par le thérapeute. Ex: borderline vs trouble bipolaire.
Ou l'inverse, pour legitimiser la souffrance que la personne recent il est aussi possible qu'elle tende a s'identifier aux maladie les plus alarmante alors que ce sera un trouble similaire mais moins grave
Les choses n’ont jamais seulement pour conséquences elles-mêmes.
En gros, si quelqu’un s’agit quelque chose, ici s’auto-diagnostiquer, il y a forcément des conséquences annexes qu’on peut prévoir ou non et qui peuvent poser problème à la personne ou aux autres.
Typiquement, si de nombreuses personnes d’auto-diagnostiquent quelque chose, qu’elles en parlent en déformant sa définition auprès de leurs proches etc c’est comme ça que des fausses idées reçus peuvent se développer dans la société. Ou qu’on associe un mauvais comportement à une maladie alors qu’ils ne sont pas liés. Par exemple, il y a eu des simulations de troubles de la personnalité multiple très démonstratif y a quelques années sur les réseaux, et bien je suis sûr qulon est nombreux à décrédibiliser cette maladie à cause de ce genre de comportement.
@@megai1068 preuve que c'était des simulations ? Vous ne pouvez n'en avoir aucune. Vous avez choisi de ne pas croire les gens sans aucune raison rationnelle de ne pas les croire.
@ j’ai même pas répondu que tu as déjà fait ta conclusion, c’est bien
@ oui effectivement car j'ai jamais vu personne donner des preuves. J'ai donc la faiblesse de croire qu'il n'en existe pas et ma question était rhétorique. Mais si tu as des preuves : je prends. (je doute que tu en aies j'ai le droit de douter ?)
Merci pour cette vidéo ! 🙏
Géniale cette vidéo, merci beaucoup !
Merci de faire tes video !!!
Coucou! J’aime beaucoup ta chaine, et je me demandais si ce serait possible de faire une vidéo sur la discipline ? Ou plutôt comment se discipliner, que ce soit par rapport à la réalisation d’une tâche précise ou de l’application d’une routine ? Merci beaucoup !
Alors t'as la vidéo sur la procrastination et sur booster ta volonté qui en parle.
@ d’accord merci !
Une video mais tellement tellement pertinente
Super vidéo ! Merci.
Je suis totalement d'accord avec toi. Pour moi on est un ensemble de diag qui parfois se recoupent et souvent s'expriment de mille façons chez chaque individu divergent.
Vidéo excellente !
Comme d'habitude en somme ;)
J'adore : "j'ai 3 ans de retard mais c'est pas grave "😂 je kiff ❤😂
Merci Pierre 👾✨
L'année dernière j'ai été diagnostiqué au grand centre hospitalier psy et centre de recherche de Lyon. Bref du sérieux. Diag : autisme + TDAH + probablement bi polaire, bref, du sérieux.
Et au final ça m'a servit à rien. On m'a dit "vous êtes autiste, on peut pas y faire grand chose, merci au revoir". Super...
Autant le TDAH c'était évident, autant l'autisme je l'ai pas vu venir, même si en effet, comme le médecin l'a dit, ça explique certaines choses. Mais bon, c'est quand même pas rien, et on m'a lâché dans la nature après ça, et mon psychiatre qui a vu le diagnostique ne m'en a jamais reparlé.
Au final, ça ne m'a rien apporté du tout, à part me dire qu'en fait je n'avais aucune chance dès le départ et que j'ai fais tous ces efforts pour rien...
malgré tes handicaps tout le travail effectué n’est pas vain… ça peut déjà soulager la conscience et intellectuellement tu n’es pas déficient. Tu connais aujourd’hui mieux tes limites et peut être cela peut donner des pistes sur l’environnement qui pourrait t’aider à avoir un meilleur équilibre
Vous êtes tombés sur des gens de merde
/!\ je ne suis pas psy
Pour l'autisme j'ai déjà entendu parle de thérapie (orthophonie et psy notamment) pour aider à gérer les pb du quotidiens et à mieux dealer avec les défis ; une de mes sœurs est autiste et elle songeait à essayer ce type de prise en charge 😊
Peut-être des ressources comme le " blog de petite loutre " ou le podcast "Troubles dans le spectre " du CRR/CRA de Lyon pourraient vous aider à comprendre les particularités de l'autisme.
@@acourilleau Le medecin m'en a parlé, ça aurait peut être été utile à 20 ans, mais à 40 après des années d'efforts, j'ai atteint une sorte de niveau max et ce genre de thérapie n'a plus grand chose à m'apporter (c'est aussi son analyse).
Si ta soeur pense que ça peut l'aider, elle devrait y aller. Elle peut, peut être, comme moi le faire toute seule, mais ça sert à rien de perdre 10 ans si avec de l'aide elle peut le faire en un. Qu'elle ne gâche aps sa vie comme je l'ai fait avec la mienne, il faut qu'elle atteigne "son niveau max" le plus vite possible pour, avec un peu de chance, profiter un peu de sa jeunesse.
Merci 👍
Très intéressant de relativiser les choses, il y a tellement de personnes qui s'enferment dans leur diag...
C'est un outil de lecture et non pas une identité totale. Il faut que les gens s'en souviennent
@@masterculturedunkerque7918 Ça impacte le quotidien donc forcément ça marque l'identité...
09:21 Que les médecins ne fassent pas leur travail et que le patient doive se substituer à eux, et ajouter à sa charge mentale et sociale, est un réel problème.
@@ResisterExister voir els vidéos sur le système médicale pour ma réponse !!!!
Je vais aller voir car elle me dit rien celle ci @@PsykoCouac😊.... je crois que j'ai trouvé une vidéo que j'ai pas regarder encore 😅👍
Je pense qu'il est temps que tu évolues en AQuoiCouac désormais (tu restes un type Psy, mais en répondant aux questions que les gens se posent vraiment)
Réf validée ! 😅
Si j'ai une chaîne secondaire, on fera ca
Merci !
3 années d'attente qui valaient le coup 😁
J'ai fait des centaines d'heures de recherche et j'ai conclu que j'ai un syndrome de Münchhausen
L'épine dans le coeur pendant les recherches qui me fait écarter certains diag je connais.
Après des années de recherches pour essayer d'avoir un nom sur ce que j'ai. J'ai appris que les diags sont plutôt simplement des collections de symptômes mais qui peuvent avoir des causes différentes comme la schizophrénie et l'autisme. Et que chaque patient est différent, peu coche toutes les cases de leurs propres diags.
Et j'ai aussi appri que y a rien qui colle vraiment dans mon cas. J'ai mes difficultés. L'état et le système de santé les reconnaissent. Peut-être que dans le futur, un diag actuel s'élargira pour m'inclure, ou peut-être que y en aura un nouveau, ou peut-être qu'on aura aboli les diags pour se focus directement sur les handicaps spécifiques. Si un jour un nom est mis sur ma collection de symptômes, ça changera rien à ma condition.
Et enfin j'ai appri que la psychiatrie et la psychologie ont encore énormément de chemin à faire.
Merci :)
Mais comment faire pour avoir un véritable suivi et un vrai diagnostic ? À chaque fois que je vais voir un psychiatre on me dit "ouais t'as ça" sans aucune preuve ou papier, on me donne des médocs et au revoir... Genre la 2nde psychiatre que j'étais allé voir je lui ai dit "je me demande si j'ai un TDAH..." elle m'a dit "ouais peut-être" et m'a donné des médocs très puissants sans aucun suivi ni jamais de preuve écrite que j'avais bien un TDAH ou pas... Et je n'ai jamais réussi à reprendre rdv avec elle car aucune dispo avant des mois... (Et bon lâcher dans la nature une personne dépressive avec des médocs très forts sans suivi eh bah heureusement que je suis pas su*cidaire hein...............) Du coup au final je n'ai jamais réussi à avoir le moindre suivi correct et je ne sais pas comment faire pour... Si quelqu'un a des conseils (en plus je suis dans un coin loin des grandes villes et je ne veux pas voir un psy à distance, je veux aller le recontrer sur place mais impossible de trouver quelqu'un de dispo et de fiable surtout...)
Tout le monde est devenu tdah ? Bon courage pour vos recherches
@masterculturedunkerque7918 J'en sais rien 😅 aucun suivi je vous dit
Après c'est vrai que ça a explosé depuis mais ma demande c'était avant tout ça
Je ne sais pas comment on fait. Peut être se rapprocher d'association de patients pour leur demander conseil ? Mais en tout cas je vous remercie de votre témoignage qui rappelle que les diags pros sont souvent fait n'importe comment. Ce qui me semble plus grave, non pas sur les conséquences mais sur le principe : un pro ne devrait pas faire ça par dessus la jambe.
@@dominiquev316 Il y a des associations ? 🥲 Je ne sais pas comment trouver ça
merci !
❤
Coucou merci pour cette vidéo tant attendue. J’adore votre façon d’aborder les choses dans vos vidéos
Svp, c’est quelle est cet etudes qui révèle que la moitié des vidéos sur le Tdah donnent de fausses infos ?
Merci ❤
J ai tranché ( et mon compte en banque m' y a bcp aidé, ma fille d abord) : je suis barrée! Du coup je m' observe, je vois ce qui deconne et je teste en m' inspirant des tips des diagnostiques qui parle d une pblematique qui me ressemble ( donc tdah, autisme, borderline, ptsd .) Parfois ça fonctionne, parfois pas. bah je change. Ceci dit, j ai bien conscience que j en ai les capacités et j ai ete formée a prendre du recule en tant qu educatrice sur mes (ré)actions. Je suis privilégiée sur ce point meme si je galère a ma maniere comme tous le monde.
Il est important de préciser que le classement des maladies mentales, par exemple avec le dsm5, n'est utilisable que dans certaines cultures et n'est pas adapté pour d'autres
En France le coût du diagnostic n'est pas obligatoirement important : c'est ok si c'est fait par un psychologue, alors que c'est totalement remboursé en passant par un psychiatre conventionné.
Sinon votre vidéo est vraiment très bien faite
De très nombreux psychiatres exigent des bilans fait par des psychologues avant de poser pas mal de diagnostic (et c'est pas absurde en soi, même s'ils pourraient les faire eux même en se formant mais bon). Du coup ben on retrouve le problème du coût. De plus de très nombreux psychiatres surfacturent et ne sont pas complètement remboursés pour beaucoup de gens. Donc oui en théorie un diag ne coute pas forcément cher mais dès qu'on sort de diag comme dépression, la probabilité que le diag soit cher est très élevé.
Ça peut être quoi le diagnostique de dépendance à PsykoCouac ?
Pour le diag différentiel, faut savoir si tu joues à Pokémon, à regarder des fanart hentai de psykocouac avant ou si tu mates les vidéos plus d'une heure par jour!!!
@@PsykoCouacil y as des fanart hentai de toi ? Ca doit etre gênant a découvrir
@pommeterre5198 je pense pas mais du Pokémon surement
@@pommeterre5198 il suffit de choisir un nom de chaîne de personnage très connu pour cacher ses traces hentaï... voir la page 10 de Google images........ 😉
@@pommeterre5198 on me signale que c'est yaoi qu'il faut écrire pour PsykoCouac. Je préfère feindre l'ingénuité 😆
moi je suis allé chercher un diagnostic pour mon autisme, a cause de plusieurs personnes, qui n'avaient aucun lien, sont venus me demander si j'etais autiste. je ne sais pas si c'etait une bonne idée. mais dans deux semaines j'aurais la réponse
Je penses que ce qui dérange le plus dans l'autodiag c'est le terme utilisé. Car un diagnostique est donné par un professionnel, c'est un certificat légal qui atteste que la pathologie d'une personne est un handicape dans sa vie de toute les jours. Dire "s'autodiagnostiquer" c'est comme dire qu'on a les même habilité et connaissance qu'un professionnel de santé. Ce serait plus exacte de dire "je suspectes avoir x pathologie" plutôt que de dire "je suis autodiag x". (en gros c'est un problème d'égo)
Au delà de ça, faire une rétrospection sur soit est totalement normal et recommandée. Parce que si qqn fait les démarches pour se faire diagnostiquer c'est bien parce qu'il suspecte avoir une pathologie, ou/et surtout qu'il rencontre des difficultés dans sa vie qui pourraient être réduites avec un bon aménagement.
Mais c'est aussi super important de se renseigner sur les autres pathologies qui existent au lieu de tunel vision sur ce qu'on pense être la pathologie qu'on a. Beaucoup de pathologie partages des traits et conséquences commune, mais leur cause sont souvent très différentes donc l'aménagement ne sera pas le même.
Par exemple, pensez aux personnes qui ont des difficultés à se déplacer. Si on a que cette information et qu'on part de l'hypothèse que c'est une personne partiellement paralysé et qui a donc besoin d'un fauteuil roulant mais qu'en réalité il s'agissait d'une personne aveugle, la personne n'aura pas d'utilité au fauteuil roulant, avoir une canne ou un chien de guide d'aveugle sera bien plus utile pour l'aider dans ses déplacement.
Bref pour résumé ce que j'ai dis : le terme n'est très bien choisi et donc crée des conflits. La rétrospection c'est bien faites en. Un mauvais diag entraine un mauvais aménagement, donc si vous avez un doute renseignez vous un max.
Les études sont pas encore au top surtout en France on est très en retard sur le sujet de la santé mental mais espérons que ça va s'améliorer c:
le terme est très bien choisi au contraire. Ce n'est pas une question d''égo (faut d'ailleurs arrêter avec ce terme ego issu de la psychanalyse qui est flou et inutile) mais de reprendre du pouvoir sur sa vie et reconnaitre qu'une personne qui se renseigne est compétente et c'est le cas. Il n'existe aucune preuve qu'un autodiag sérieux soit moins fiable qu'un diag pro sérieux. Par contre on a des preuves que les diags pros peuvent être pas sérieux du tout très souvent et pas fiables également. Cela ne veut pas dire du tout qu'il ne faut pas voir de pros ou faire un diag pro etc, pas du tout du tout. Juste qu'il faut se concentrer sur : avoir un diag (auto ou non) qui soit fait sérieusement. Je comprends que vous n'êtes pas d'accord avec le fait que les gens affirment s'être autodiag et c'est votre droit mais c'est pas le mot votre problème mais ce que font les gens, les gens font des autodiags, vraiment.
@@dominiquev316 Je parlais de l'égo des médecin qui n'aiment pas qu'on se fasse passer pour un pro
Merci.
"Et puis, les professionnels BIENVEILLANTS, ils seront super contents d'avoir une partie du chemin qui est déjà faite"
Oui, je t'ai entendu appuyer sur "bienveillants", mais j'en remets une couche.
Parce que, par expérience personnelle et retours d'expériences de proches, c'est très compliqué de trouver un psychiatre qui ne te remets pas violemment à ta place, sous prétexte que ce sont eux qui ont fait les études, et que le patient est forcément un total ignorant. Contrairement aux psychologues, qui sont souvent bien plus ouverts, bien que critique et c'est normal, et y voient un patient qui est capable de mettre des choses en lumière et donner un ou plusieurs points de départ dans la recherche de ce qui ne va pas. Ce qui est malheureux, c'est que se sont les psychiatres qui font les diag (officiels, ceux dont on a besoin pour de potentielles prises en charge), et que ça peut démotiver, voir enfoncer quelqu'un qui cherche à aller mieux.
Voilà, j'aime toujours autant tes vidéos, je pense toujours qu'elles sont très claires et d'utilité publique, mais j'avais besoin d'appuyer là dessus, tant pour moi que pour ceux qui pourraient subir ce genre de choses.
Merci, petit oiseau type eau =)
Les psychologues ne sont pas plus bienveillants que les psychiatres. Ça dépend sur qui on tombe. Première expérience avec une psychologue clinicienne surspecialisée en psychotraumatologie qui m'a été attribuée à la Maison des Femmes où j'y étais pour traiter un traumatisme sexuel. Elle a quitté l'institution pour le cabinet en libéral, j'ai continué avec elle et elle m'a demandé un avis psychiatrique et après la pose d'un diagnostic de TSPT, il y a séance de reprise qui me permet de lui dire des choses qui m'ont disconvenu et elle dit qu'il faut "une PEC complète". Elle finit par clôturer unilatéralement ma psychothérapie par mail un mois après ce rdv. Je cherche à renouer le dialogue et la supplie presque. Elle me ghoste mais m'envoie une facture. J'ai décompensé sévère (hospitalisations multiples, arrêt maladie, aggravation de symptômes...) et j'ai développé un trouble neurologique fonctionnel. Cette psychologue m'a littéralement retraumatisé.
@masterculturedunkerque7918 Ah mais je n'ai jamais dit qu'ils l'étaient tous, bien évidemment que ce n'est pas le cas. Je n'ai jamais fini un rdv avec une psychologue en CMP, je suis partie en larmes/crise d'angoisse en plein milieu, à chaque fois. Mais de manière générale, je trouve les psychologues plus bienveillants et plus ouverts, là où chez les psychiatres, public ou privé, je ne vois que de l'ego. Sur tous ceux que j'ai vu (et j'en ai vu un paquet !) un seul a été bienveillant, c'en est effrayant...
J'espère que vous avez trouvé quelqu'un de bien par la suite :)
Ah!
Je confirme!!!...
@@masterculturedunkerque7918 Et parfois sur du long court, les familles s'endettent/ pathologies complexes ,... défauts d'inclusion ! !!
Quelle pagaille!!
le psychiatre que je vois a accepté mes autodiag sans les remettre en question en me posant seulement trois questions pour les confirmer et c'est tout. À contrario la psychologue que je vois régulièrement, remet carrément en question ma perception, les sensations que je décris etc, alors que c'est juste ce que je... vis ? Moi, c'est pas une connaissance ou quoi que ce soit. Elle n'a clairement aucune empathie ou bienveillance envers moi, elle trouve ça même marrant si je commence à m'énerver... Je sors de ses séances toujours plus déprimée et en me sentant toujours plus minable qu'avant... Bref, faut pas faire de généralité, les psy, que ce soit -chiatre ou -chologue, c'est un peu la roulette russe....
Il y a un oubli important me semble t'il dans cette vidéo super intéressante : on peut avoir plusieurs pb psy comme des traumatismes différents en plus d'une maladie psy qui compliquent sérieusement notre capacité à faire un autodiag à cause des angles morts qu'ils créent... à mon humble avis, cette voie s'imposent à nous au fil du temps...
Ça dit teeeeellement (QUASI) TOUT !!! Mercii
Manquerait juste tes sources de réf ça aurait été parfaiiit !!
Perso j’ai le site TCC Montréal ou y’a PLEEEINS de ressources autant pratiques que théoriques !
bonne journée
👍🐸
Merci .)
La réf à Miki en début de vidéo incroyable par contre !
Lol, c'est parce que j'étais tombé sur le clip trente secondes avant le dessin
0:01 je met pause immédiatement parce que Scorpion ascendant Scorpion c'est mon signe, le hasard est incroyable.
Faut vraiment tu ailles chez Dany et Raz !!! Ça serait super intéressant et tu serai bien accueilli
Alors un crossover Psykocouac - Dany et Raz, ça ne me serait jamais passé par la tête, mais pourquoi pas. Après tu verrais ça sous quel format ? En mode interview ?
Je ne les suis pas assez pour savoir ce qu'ils font d'autre que le Zawa show, en dehors des react de 1000 trucs différents (c'est pas négatif je précise)
@ Justement sur un Zawa Show ça serait pas mal, en tant qu’invité. Je crois que Dany a déjà parlé plusieurs fois de la chaîne en positif durant les lives où ils parlaient de santé mentale/ psychiatrie/ folie et une sur le tdah si je me souviens bien
😁👍
Peluculiar club avait fait une très bonne vidéo on ne peut pas s'autodiagnostiquer on peut s'auto-analyser et "l'autodiag" de "moi j'ai ça" qui peut faire très effet barnum à se reconnaitre dans d'autres quand on se renseigne juste via des témoignages et "moi j'ai ça" c'est différent de "moi je pense que j'ai ça" qui est plus auto-analyse de soi-même et symptômes etc sans que ça soit sûr, tu penses que.
là où le mot autodiag de s'auto-diagnostiquer fermemant en etant sûr d'être mais sans avis extérieur ça peut être nocif si la personne se trompe aussi et ne connait pas tous les diag
On trouvera toujours des cas où c'est nocif sauf que dans les études, globalement c'est plus positif que négatif même quand on se plante. Et faut aps oublier que les professionnels sont pas hyper compétents sur le sujet...
@PsykoCouac Oui mais non car on se plante aussi avec aussi un biais et on ira pas chercher autre chose avec ce biais surtout ceux qui "s'autodiag" c'est l'auto-analyse qui n'est pas nocif un "je pense que j'ai peut-être ça ou ça sans être catégorique" l'autodiag c'est catégorique comme un "moi j'ai ça point" sans aucune validation par médecin et autre personne et en étant catégorique donc dsl ça fait bien du mal même si les personnes s'en rendent pas compte
@@newjeansfan238 il te dit que les études montrent que ça a plus d'effet positif que négatif et tu reviens avec ton avis basé sur ?? ton avis ??? Pourquoi c'est si important pour toi ?
@@dominiquev316 mais mdr toi ça va pas toi de quoi tu te mêles et non je ne base pas que sur mon avis t'as strictement rien compris et tu peux t'en aller
@@newjeansfan238 ok tu peux me donner des éléments de preuve alors ? (Je me mêle que la discussion est publique mais je lirai tes éléments (si tu en mets) sans répondre ensuite pour respecter que tu ne veux pas discuter avec moi. Par contre évites de juger ce que les autres ont compris ou pas si vite, les médiums qui lisent dans les pensées des autres ça n'existe pas. Bonne journée.
jtm
J'ai voulu entamer une démarche diagnostic et mon psy m'a dit que ça servait à rien sauf pour avoir des médocs 😭 Du coup ça fait des mois et je n'ai rien entamé...
C'est pas vraiment au psy de choisir ce que St utile ou pas...
D'abord, merci pour ces vidéos (et aussi vos livres) qui me permettent de comprendre (un peu) mieux mon fonctionnement (pour certaines) et celui des autres (dans tous les cas).
Je vois un autre intérêt à l'auto-diagnostic ; c'est de se donner l'occasion de s'éduquer sur un sujet.
Par contre, pas tout à fait d'accord pour dire que se cogner dans les coins de table n'est pas un problème de TDAH. Souffrant de ce trouble, ma "capacité" à me cogner dans tout ce qui dépasse, me couper, brûler, et blesser d'à peu près toutes les manières possibles est sans doute la partie la plus visible (tant que je n'ouvre pas la bouche). Avec la Ritaline, j'arrive plus facilement à réfléchir 2 secondes aux risques avant de passer en mode bulldozer.
C'est bien plus facile à expliquer/montrer en vidéo que les symptômes "intérieurs", bien plus handicapants en ce qui me concerne (et pas franchement améliorés par le traitement).
Se cogner n'est PAS une critère pour TDAH. Pas du tout. Ca peut, parfois pour certains, être une conséquence indirecte mais c'est très différent une conséquence indirecte et un critère de diag ! c'est essentiel de faire la différence et de le dire.
@@dominiquev316 Tout à fait. En ce qui me concerne, c'est probablement la conséquence (directe) de l'association de l'impulsivité et d'un déficit d'attention (à un instant donné) qui se termine en "plaies et bosses en tout genre". Avec peut être aussi un peu trop d'appétence pour le risque.
Bref, au final, et même si ce n'est pas un critère, vivre ce genre de problèmes de manière récurrente me semble une bonne raison de se poser la question. Si au final, ce n'est pas lié à un TDAH, mais à un pb d'équilibre ou de vue ou ... commencer par se dire que ce n'est pas normal de galérer à ce sujet, c'est déjà le début d'un diagnostic.
@VirginieKrisztWebsites12 oui je suis d'accord mais à condition que la vidéo qui alerte là dessus soit explicite que ce n'est pas un critère (donc pas le cas de toutes les personnes TDAH) et que ça peut être autre chose (donner un ou 2 exemples). Mais oui réaliser que quelque chose que l'on vit n'est pas "normal" c'est important et un premier pas oui
Je me suis auto-diagnostiqué avant d'être diagnostiqué par un pro. Ça m'a permis de me rendre compte que j'avais un problème et de faire les démarches pour essayer de le résoudre.. En fait là pour moi c'est un peu le même problème qu'avec les addictions : pour se soigner, il faut d'abord se rendre compte qu'on a un problème, et à mon sens c'est le but principal d'un auto-diagnostique. Peu importe qu'il soit erroné ; à partir du moment où on a commencé à chercher, on pourra trouver la bonne réponse plus tard.
Pour moi un AD doit servir de prémisse à un diagnostique officiel et pas se suffire à lui-même, sinon ça devient problématique, on s'enfonce dans ses certitudes, au risque de se planter.
Et c'est là qu'on en vient à mon troisième point, il faut toujours avoir en tête qu'un AD n'est pas fiable ; même les diag par les pros peuvent être erroné, alors soi-même, c'est encore pire. C'est à dire qu'on peut se tromper pour x raison, ça permet de ne pas s'enfermer dans un diagnostique si jamais on se plante et de garder l'esprit critique.
Pour moi, le problème c'est pas les AD mais les personnes sûr de leur AD et qui vont donner une mauvaise image. Mais après, les personnes extérieur doivent aussi faire la part des choses et ne pas coller une mauvaise image à un trouble pour des cas particuliers.
quelles preuves a-t-on qu'un autodiag soit moins fiable qu'un diag par un pro ? Je n'en ai jamais vu de convaincante. Donc jusqu'à preuve du contraire, je pars du principe que ce qui fait la fiabilité d'un diag (auto ou pro) c'est le sérieux avec lequel il a été posé et non pas qu'il soit auto ou pro. Vaut mille fois mieux un autodiag fait sérieusement qu'un diag par un pro en une séance posé sur des a priori (très très très fréquent, à mon avis la majorité des diags par des pros)
Merci pour cette vidéo magistrale ! Les explications sont d'utilité publique, selon moi 😀
Je sais que j'ai quelque chose. Je fonctionne bizarrement. J'aurais juste trop de scrupules à dire « Je suis ci ou ça » sans preuves. Par contre, le système actuel fait qu'effectivement, avoir un diagnostique, c'est être privilégié. Ca explique que l'autodiag soit important pour beaucoup.
Et si vous disiez : "peut être que éventuellement si je ne me trompe pas je semble être ci ou ça" ? Est ce que ça ne vous aiderait pas tout en gardant vos scrupules à leur juste place ?
Et même les personnes en errance médicale avec truc rare ils vont pas s'autodiag en plus ils savent pas ce que c'est, ce qu'ils ont et que c'est rare
A une époque je m'étais autodiagnostiquée borderline. A la fin j'ai un tsa compensé par un haut potentiel et surtout un tdah bien tapé.
Pourquoi mon commentaire si on a le droit de se tromper? C'est que les crises émotionnelles étaient déclenchées par mon compagnon pervers narcissique qui avait emprise sur moi. Ainsi je portais toute la faute pour tout et je me suis enfoncée jusqu'à ne plus pouvoir protéger mes enfants. Aujourd'hui c'est lui qui a obtenu la garde et il les a éloignés de moi sans oublier de leur dire que j'étais folle (il a dit borderline au tribunal).
Donc... les autodiagnostiques peuvent être graves. Après si j'avais été hospitalisée en France, je parie bien qu'on m'aurait collé une étiquette de bipolaire sur le dos et ça ne m'aurait pas spécialement aidé devant les juges (c'est du vu, vu et revu).
Aujourd'hui je suis en voie de stabilisation sous fluoxetine et ritaline. Mais mes enfants ont grandi sans leur maman.
Oui d'où la règle numéro trois
Oui, merci beaucoup pour la précision @PsykoCouac
Après c'est hyper complexe car les femmes sous emprise sont souvent neuroatypiques et pour une majorité ont vécu des trucs pas chouettes déjà dans l'enfance. Donc des symptômes j'en avais déjà beaucoup en le rencontrant et c'est le jeu de ce genre de situations, ils savent aussi nous faire sentir bien.
Bref. Pas simple quand on est dedans de voir le problème chez l'autre, d'autant plus quand on consulte des psy qui ne font bosser que le vécu de l'enfance sans remettre en question le conjoint (le psy en question n'avait pas posé de diagnostic mais il était passé à côté de beaucoup de choses).
D'autant plus que les écoles sont nombreuses et des concepts très récents (pour mon cas ça remonte à plus de 10 ans).
A la fin j'ai compris ce que j'avais vécu et qui je suis avec un mélange de psychanalyse, de médecine plus moderne concernant les séquelles traumatiques et de neuropsychologie. Ce qui est très con c'est que les pro des différentes écoles ne s'entendent pas entre eux et on n'avance pas, ou pas bien.
En tout cas j'y regarde à 2 fois avant de conseiller des victimes sur un lieu de soin ou un autre.
Je pense que le bilan neuro devrait être un prérequis à tout diagnostique mais ne pas enfermer la personne. Questionner l'histoire et l'entourage tient souvent de la psychanalyse, la chimie du cerveau traumatique est encore autre chose.
Tout mon soutien, c'est terriblement dur et injuste. Par contre comme vous le dites à la fin : des pros n'auraient probablement pas fait mieux. Le diag d'autisme et TDAH à l'âge adulte : les pros n'y pensent jamais ou presque (sauf si vous leur suggérer ou choisissez des pros spécialisés car vous y pensez) et le fait que vos problèmes soient les conséquences de violences subies dans votre environnement : ils y pensent un peu plus mais rarement quand même. Du coup, oui vous auriez probablement été diag bipolaire ou autre chose qui n'aurait pas aidé non plus (borderline est très à la mode pour les femmes chez les pros d'ailleurs). Du coup pour moi le problème c'est pas l'autodiag : c'est que c'est compliqué et qu'il faut beaucoup de travail pour trouver des réponses et qu'on a un biais social (qui n'épargne ni les pros ni les concernés) à sous estimer l'environnement.
j'ajoute que le problème est aussi du coté du judiciaire qui traite très mal les situations de violence conjugale et les situations de troubles psys.
@@dominiquev316 vous avez raison. Mon diag neuro est aussi un autodiagnostic que j'ai été faire valider.
Dans les autodiag j'ai aussi stress post traumatique, trouble anxieux généralisé, dépression et burn out. Mais pour ceux là je n'ai pas besoin de validation.
J'ai déjà consulter, hospitalisé suite à des tentatives de suicides lors de crises sévères. Je me suspecte être borderline caché, au dernier psychiatre que j'ai vu je lui en ai parler. J'ai fondé des petites espoirs mais il n'avait pas l'air de s'y intéresser. J'ai besoin d'un nom, mais je ne sais pas si c'est le fait que je sois une jeune femme qu'on ne prenne pas au sérieux. Mais si je finis par me suicider, qu'est-ce qu'on va dire à ma famille? "elle avait quoi?".
Psychorama a eu une belle phrase sur les cases : ça explique tout mais ça ne résout rien.
Autiste et hyperactif je suis assez cyclothymique. Je peux avoir de violents changements d'humeur, on m'a déjà demandé si j'étais bipolaire. En bon autiste je ne suis pas client des choses classées en carré. Donc j'ai des recherches à mon compte, oui les gènes de l'autisme et des troubles bipolaires sont identiques et peuvent coexister. Je vais donc en parler à un professionnel et lui demander son avis, tout simplement.
13:56 j'hallucine qu'on soit à ce point habitués qu'on comprenne que CE SONT des BRAS 🙃
Mais comment c’est d’utilité publique ces vidéos c’est incr’
L'inattention, la maladresse du TDAH fait se cogner, avoir plus d'accidents, etc. Ça me semble pas être n'importe quoi.
c'est pas n'importe quoi : c'est juste pas un critère de diag. C'est possiblement une conséquence secondaire, c'est très différent d'un critère de diag et il faut le dire clairement.
Le problème est que si on réfléchit aux conséquences secondaires des troubles, on s'aperçoit que tous els troubles peuvent donner tous les résultats potentiels.
@@PsykoCouac absolument oui. C'est pour ça qu'il faut au minimum faire la différence
Qu'elles sont les autres pathologies entravant la communication ? (Pb de QI, ( retard d'acquisition du langage), sociopathie, TAG ?) Et bien sûr pb auditifs, discrimination des sons... autres ?
Dysphasie, bégément, TIC verbeaux, malformation de la bouche ou des cordes vocales, (plus un symptôme de plusieurs case : mutisme (sélectifs ou non)).
Tics, dysphasie, mutisme sélectif, tous les troubles anxieux, trouble de la personnalité schizoid ou évitant, trouble pragmatique de la communication, trouble de l'attachement inhibé... Par exemple, j'en oublié sûrement.
Y a le risque de l étiquetage qui peut être grave
pas spécifique à l'autodiag. C'est un risque de tout diag psy.
@dominiquev316 disons qu à minima, pendant un suivis le patient se retrouve pas seul face à un diagnostique qui peut être bien stigmatisant
@ en théorie oui effectivement. En pratique c'est fréquent les psychiatres qui lancent un diag et n'en discutent pas et ne font pas de suivi derrière. "Vous avez probablement ça" et hop on n'en reparle jamais. Mais en théorie oui.
Dans mon cas je suis hypersensible probablement HPI seulement ça n'explique pas le fait que j'ai beaucoup de mal à regarder dans les yeux et des difficultés à communiquer avec les gens et maintenir les relations sur le long terme
Le diagnostic HPI n'existe pas. Et la surdouance (QI >140) ne signifie pas forcément que tu as des problèmes psy (hypersensibilité, decalage, dépersonnalisation etc.). Tu peux ET avoir un haut QI ET des problème psy non corrélés spécifiquement avec ton intelligence. Au contraire d'après Franck Ramus, les haut QI ont tendance à avoir moins de pathologies mentales que la population moyenne.
C'est marrant que tu parles du trouble schizoïde contre le TSA, en vrai, quand on voit la tableau du trouble schizoïde, il y a surtout de quoi se demander si ça fait pas tout simplement partie du spectre autistique...
D'où le diag diff...
L un est un trouble neurodêveloppemental et l autre est un trouble de la personnalité.. on peut avoir l un , l autre ou les deux..Avis de specialiste
@@pourquoipas971 Oui je sais. C'était pas le propos de mon commentaire. Mon propos c'est de dire que les cases du dsm sont de toute façon superficielle, et aussi l'héritage de construction culturelle, et qu'il y a bien des gens qui vont rentrer dans la case "schizoïde", qui en fait entre aussi parfaitement dans la case TSA. De toute façon dans quelques années, les critères et les diag auront encore changé, et vu le nombre de diag de TSA qui explose aux états unis, à mon avis, le diag de schizoïdie ( par exemple, je pense aussi au diag de la personnalité évitante ) sera devenu bien plus marginale encore. ( Ce que je trouve marrant c'est à quel point on croit que ces diagnostics et ces cases sont "sûres", des sortes de réalités absolues, alors qu'en fait, c'est en constante évolution et changement mais bon ). Ce que je trouve intéressant, c'est l'approche différente de l'un et de l'autre; Dans le cas du trouble schizoïde, on pense qu'il faut "traiter" le patient, qu'il change ses schémas etc, dans le cadre du TSA, on estime que c'est un trouble neurologique, qu'il n'y a pas grand chose à faire, si ce n'est que le patient accepte sa condition. C'est quand même moins violent tout de suite.
C'est aussi comme le trouble de la perso borderline contre le stress post traumatique complexe, ou certains "experts" (puisque c'est important d'avoir des arguments d'autorité n'est-ce pas ) estiment qu'en fait le premier est une forme du second, sauf que le stress post traumatique complex n'a pas été inclut dans le dsm 5, peut-être bien parce que si on le faisait, ça ferait trop doublon avec une bonnes parties des autres troubles, en particulier du trouble bordeline , mais là encore je pense aussi au trouble de la perso évitante. Et je me dis, vu comment on a étendu les critères de diag de l'autisme ( même si en france bon voilà... ) et qu'on inclue le stress post trauma complexe, ben en fait, il reste plus grand chose dans le dsm. Et si en plus, on parle de spectre psychotique... Il y a de quoi tout ré-écrire... Enfin bon, dans le fond, tout ça, c'est même pas important, pire, des fois ça fait juste en sorte d'enfermer les gens dans des cases au point que les psys ne les écoutent même plus vraiment, ils ne font que suivre le stéréotype de leur diag de départ et c'est tout ( vécu aussi ça d'ailleurs... ). Après c'est sûr qu'enfermer les gens dans des cases, ça permet de les traiter beaucoup plus vite avec des médocs, ce que les psychiatres savent très bien faire....
Il y a quand même deux grosses différences de diag différentielles entre les deux catégories : l'autisme est présent dès la petite enfance, alors que les TP apparaissent normalement au début de l'âge adulte, et dans un contexte généralement de traumatisme pendant l'enfance. Et on peut traiter l'autisme et les TP : basiquement les TP on leur apprend à mieux vivre avec leur personnalité (le soucis c'est pas la personnalité de la personne mais la manière dont elle la gère), tandis que pour les autistes on les aide à mieux gérer les aspects du TSA qui peuvent leur poser soucis (par exemple via des groupes d'habiletés sociales). Dans les deux cas il est parfois nécessaire de recourir à un traitement médicamenteux.
Le principal souci c'est que les manuels diagnostics ne se basent sur RIEN et se justifient par des données issues... de personnes qui rentrent dans les critères des manuels diagnostiques (raisonnement circulaire)...
Je pense que l'auto diagnostique est nécessaire pour se comprendre et doit être fait correctement. Je veux dire par la qu'il ne faut pas s'informer sur Tik Tok et les autres réseaux du genre, mais plutôt se référer aux livres. J'ai mis longtemps à comprendre que je souffrais du trouble du stress post-traumatique, et comme mon trauma n'est pas "grave", personne ne m'en avait parler ( et moi même je ne pensais pas que c'était possible) Et j'avais du mal a comprendre tout les symptômes que j'avais jusqu'à que je puisse mettre un mot dessus. Ça m'a également aider a m'orienter vers le bon traitement. Les TCC se succédaient sans résultat ( meme pire on me disait que j'étais autiste juste parce que je n'arrivais pas a passer a autre chose ) et quand j'ai commencé l'Emdr là j'ai eu une amélioration.
Mes diagnostiques de TDAH et de ma maladie chronique viennent de moi à la base. Sans mes propres recherches je serais encore dans une errance médicale.
Btw l'histoire des TDAH qui se cognes je suis dans ce cas mais ça vient de ma maladie chronique qui a une prévalence énorme de TDAH et de TSA donc je pense qu'il y a eu un mic mac des deux à un moment.
C'est clair que si elles sont bien menées les propres recherches ça peut aider pas mal^^ Le corps médical n'a plus le temps ou la motivation par moments.....
@@pelucheries"par moments" 😅
bonjour est ce que vous embêterez de donner le nom de la maladie chronique dont vous parlez ? Merci.
@@dominiquev316 c'est un syndromes d'ehlers danlos il y'en a beaucoup (14) mon diagnostique est pas encore complet mais il y'a plus vraiment de doutes.
Waw incroyable de voir cette vidéo.
Bon je suis forcément pas d’accord avec tout, le TDI par exemple (je trouve que voir ca sous le prisme de la pluralité c’est beaucoup plus correct), aussi le fait de voir tout par le diag (pas sûr que ça aide les proches à long terme à mieux te cerner), et aussi d’oublier de pas dire que vouloir guérir ou classer chaque truc c’est dangereux.
Mais dans l’ensemble grave d’accord, en particulier sur le fait que c’est un truc de riche, que faut pas s’essentialiser au diag, que c’est un outil qui peut être très mal utilisé (par le corps médical notamment), et que c’est une construction sociale qui dépend de l’époque.
À toute
Personnellement, je fais la différence entre autodiagnostic (s'affirmer publiquement comme ayant tel ou tel trouble) et autosuspiscion (dire "il est possible que j'aie xyz").
Après, diagnostic ou pas, rien n'empêche d'utiliser des outils qui sont plutôt donnés pour tel ou tel trouble. Si ça marche, y'a pas de soucis, même si t'es pas diagnostiqué officiellement.
tu fais la différence, d'ailleurs c'est différent. Mais pourquoi tu fais la différence ? ça change quoi en réalité pour les autres ?
@dominiquev316 ça change qu'affirmer publiquement qu'on a tel ou tel trouble, c'est une forme d'usurpation d'identité. Y'a des troubles qui ont l'air "cool" donc on est ok pour s'autodiag, alors que pour d'autres, ça viendrait à l'idée de personne de s'autodiag.
Et c'est encore plus grave quand tu te fais de l'argent grâce à cet autodiag et te pose en expert sur le trouble en question. Cf Rudy Simone sur le TSA.
@@clairem3242 Sur le point de "se faire de l'argent" je comprends (même si ça se discute aussi, déjà parce que la plupart des "influenceurs" ne sont quasiment pas d'argent et ensuite parce que des gens se sont de l'argent sur bien pire, genre sur la diffusion d'idées fascistes mais je comprends). Pour le reste je ne suis pas d'accord sur l'usurpation d'identité, ça n'a rien à voir. Si quelqu'un se fait passer pour moi c'est pas du tout la même chose que si quelqu'un dit qu'il a la même maladie que moi, vraiment aucun rapport, aucune conséquence concrète commune. D'ailleurs si quelqu'un dit qu'il a une maladie qu'il n'a pas : ça n'a aucune conséquence concrète sur les autres personnes. En plus du fait que la plupart du temps les autodiags sont justes d'après les études et que toujours d'après les études même quand ils ne le sont pas : ils apportent plus de positif que de négatif aux gens.
@@clairem3242 et le problème principal avec Rudy Simone c'est qu'elle a propagé des fakes avec ses histoires sur guérir etc, bref une charlatane comme une autre. Rien de spécifique.
Moi j'en ai 10 ❤️
Perso je sais pas trop... Ça fait peur tout ça et je préfère me dire que tout va bien (que c'est l'effet Barnum)... Alors que je m'en sors pas, toujours en mode "survie" Ça va passer... Je saurais même pas foutue d'expliquer mes problèmes à un psy alors à quoi bon dépenser autant ? Vu le nombre de psy mal notés ou qui acceptent pas les nouveaux patients etc, j'ai déjà perdu beaucoup en énergie à chercher. J'ai tendance à prendre tout ça pour une fatalité à surmonter seule au quotidien. La santé mentale semble être un luxe... 😔
Sinon t'as le dispositif mon soutien psy où tu as le droit a 12 séances gratuites par an, chez certains psys conventionnés. Ça élude au moins le problème financier.
Pas d'accord sur tt, par exple une personne victime de manipulation peut douter à un point tel qu'elle croit qu'elle est psy ou... et être isolée.../ pervers...
! A la généralité, non (?)
Excuse moi, mais quand on est sujet à un programme de soins sous contrainte, c'est pas possible.
Le psychiatre a tous les pouvoirs en abuse souvent, un diagnostic établi, sans aucun éclairage loyal.
Pas mal d'ego dans ce jeu du diagnostic et une lecture qui voudra tout voir par rapport à ça
Y a ceux qui ont la plaque et ceux qui ont vécu des choses.... L'instruction est saine. Oui oui.
Bah, la plaque ça peut être en holistothérapie ou en communication animale alors bon.
@pelucheries la plaque qu'on met quand on a un cabinet pignon sur rue...
RUclips ça compte pas c'est surtout les plus agées qui sont dessus. On est déjà moins influençable et on regarde des formats longs. Les jeunes par contre se gavent aux réels insta, et à tiktok.
Pour le coup, j'ai vu des études sur la contagion de maladie psychique via les réseaux sociaux justement notamment la dysphorie de genre, le TDI, les TCA, gille de la Tourette et à peu près tout et n'importe quoi. Dire que ça n'a pas d'impact est un peu gros. On ne s'en rend pas compte mais ils perçoivent le monde à travers ça, bien plus que nous qui avons vécu avant tout ça.
Déjà ça minimise le handicap réel que sont certaines conditions, ça les ridiculises, et ça donne une image globalement négative de toute ces pathologies, que seul les personnes véritablement atteintes vont avoir à subir. Aussi, le risque de la chambre d'écho que représente les réseaux pour des personnes en recherche d'identité comme des ados, c'est la contagions des idées suicidaires, de la mutilation, etc . En autre autour de diagnostics vécus comme un assassinat.
Me dit pas que t'as rien trouver une simple recherche sur ChatGpt te donne énormément de pistes autour de ce sujet.
Voilà quelques sources :
Inserm; Cyberchondrie et trouble dissociatif de l’identité : un nouveau rôle des réseaux sociaux
Trouble dissociatif de l’identité et adolescence : Impact des réseaux sociaux sur le diagnostic
Académie de médecine; La médecine face à la transidentité de genre chez les enfants et les adolescents
Evolution psychiatrique; L’expansion de la “dysphorie de genre” : un phénomène social et clinique à interroger
Pour ma part si j’ai râlé contre les autodiags c’était pas parce que c’était dangereux pour eux de l’être ou quoi, c’est juste parce que en découvrant les groupes de gens avec qui j’avais apparement le même diag ça n’avait aucun sens, je n’avais aucun sentiment qu’il y avait plus de ressemblance entre eux et moi que entre la population générale et moi. J’ai pensé que c’était parce qu’il devait y avoir trop d’autodiags pour qu’il puisse y avoir quelque chose de visible dans ces groupes et ça m’a fait rager de penser qu’ils empêchaient une expérience sociale possiblement importante pour moi d’avoir lieu. Depuis j’ai eu l’opportunité de faire cette expérience en dehors d’Internet donc ça a résolu mon problème.
Les groupes TSA sur Internet ce sont des groupes dehors gens qui pour une raison qui m’échappe trouvent une satisfaction à relayer tous les mêmes informations superficielles et limitées sur le TSA, ces groupes n’ont aucun intérêt pour les personnes concernées
est ce que ça ne dépendrait pas des groupes TSA sur internet ? Ils ne sont pas tous du tout équivalent je trouve, très loin de là. Et certains sont très superficiels oui. Mais des personnes avec des diags pros ont des discours superficiels et en partie faux sur leur diag, c'est très fréquent en fait. Il n'existe pas de preuve qu'un autodiag soit moins fiable qu'un diag pro. Ce qui est fiable c'est un diag (auto ou non) sérieux.
@ Les valides pensent que dire que quelqu’un est handicapé est méchant. C’est pour ça que des gens inventent des mots comme « differently able » ou que j’ai vu un éducateur s’excuser de dire à un autiste que son autisme se voyait (et que c’était une difficulté pour lui lors des entretiens d’embauche, c’était ça le contexte de le lui dire). Le fait de dire que « ça ne se voit pas » est souvent utilisé comme quelque chose de gentil à dire quand quelqu’un rencontre un autiste. À cause de ça c’est logique que certains autistes puissent avoir une estimation très déformé de leur situation, par exemple à la fois ils n’ont aucune activité dans leur vie qui ne soient pas encadrée, ils travaillent sur un chantier d’insertion, ils font toutes leurs sorties avec le GEM, tout en pensant avoir un handicap invisible.
Jusqu’à présent je n’ai jamais eu des échanges pertinents pour moi, c’est à dire à propos de problèmes ou de particularités que j’ai moi-même dans ma vie, sur des groupes TSA / neuroatypiques ou tous les termes qui sont utilisés. Le fait que les gens sur ces groupes soient vraiment autistes ou pas ne change rien au fait que c’est comme ça. Le fait que la raison pour laquelle c’est comme ça c’est que la proportion d’autodiags qui ne sont pas autistes sur ces groupes soient élevée est une théorie qui s’est imposée de façon assez logique: ils n’ont pas l’air autistes, peut-être est-ce que parce que ils ne sont pas autistes, c’est pas la peine de réfléchir très fort pour penser à cette possibilité.
De ce que j’en sais pour le moment, il n’y a aucun rapport entre les groupes sur internet et les gens qui sont suivis en accompagnement sur orientation de la MDPH. Pour moi c’était vraiment deux salles deux ambiances. Je ne sais pas si ce qui se passe sur internet est « vrai » mais en tout cas je sais que je ne me sens pas du tout concernée, ni représentée, ni intéressée par ça. Je sais que si j’y vais ça va juste me faire sentir mal parce que je vais forcément me prendre dans la gueule des trucs « méthode Coué », que c’est juste une question de confiance en moi, que Julie Dachez elle a dit que l’autisme c’était un super pouvoir, que je devrais prendre de la ritaline parce que j’ai plus l’air d’être TDAH que autiste et que tous mes problèmes seront résolus, que je devrais me renseigner sur l’autisme, quand j’essayais de me renseigner sur c’est quoi un centre de réadaptation professionnelle et un centre de pré orientation et qu’est-ce qui s’y passe, personne n’avait entendu parler de ça, quand je cherchais des adresses de psychiatre pour faire mon diag personne n’en avait, personne ne sait jamais rien sur les choses qui arrivent vraiment au fur et à mesure de la prise en charge mais par contre pour t’expliquer que tu peux avoir droit à une carte de priorité handicapé dont le motif de la délivrance est vraiment l’autisme en lui même (et pas avoir cette carte en étant autiste parce qu’il y a un autre motif) là par contre on peut trouver des gens pour t’expliquer ça, sauf que les explications dans l’IRL c’est que le critère de délivrance pour cette carte c’est d’avoir des difficultés à ce déplacer sur une distance de plus de 25 mètres. En résumé, au sujet des trucs qui se passent vraiment les gens sur ces groupes ne savent pas que ça existe et en ce qui concerne les informations concrètes qu’ils peuvent donner il y en a une grande partie qui ne peut pas servir dans la vraie vie parce que les gens qui décident dans les instances comme la MDPH vont dire « non, c’est faux ». Moi ça me stresse d’avoir des informations fausses sur des trucs qui me concernent individuellement, c’est un niveau plus élevé de stress que quand par exemple il y a des articles sur internet qui disent qu’il va y avoir des composteurs distribués aux gens et que tout le monde en France va faire le compostage et puis la date où ça devait arriver est dépassée et le sujet a disparu, tout était faux finalement. Mais là ça concerne tout le monde donc je peux m’appuyer sur mon entourage pour avoir les informations au fur et à mesure. Alors que monter un dossier MDPH, avancer dans un suivi, ce sont des choses pour lesquelles on ne peut pas suivre le mouvement général, il faut être assez proactif, alors être pollué par des infoxs à ce sujet je trouve que ça rend les choses vraiment plus difficiles.
@@unrealemma8724 Le problème du TSA, c'est que les critères sont aujourd'hui tellement élargis qu'on retrouve à l'intérieur du spectre plein de profils différents, de gens qui ont des difficultés et des degrés de difficultés très différents aussi. Je vais aussi sur des groupes sur internet pour autistes, et très souvent, il y a des personnes pour dire qu'elles ne s'y retrouvent pas, qu'elles se sentent trop différentes et éloignées des problématiques posté sur ces groupes, soit parce que certains trouvent qu'ils n'ont pas assez de difficulté par rapport à ce qu'ils perçoivent des autres sur ces groupes, soit exactement l'inverse. Et je pense que ça peut être aussi pas mal le cas pour d'autres troubles/pathologies, je sais que pour avoir été sur des groupes sur l’anxiété sociale par exemple, j’avais toujours l’impression moi, que mes difficultés n'étaient vraiment pas comprises, peut-être surtout en plus parce que je fais du mutisme sélectifs et ça, les gens qui ne le vivent pas comprennent pas en fait. Mais voilà, je crois pas que ce soit vraiment une histoire d'autodiag, d'ailleurs tu parles de Julie Dachez, ( que je ne peux pas supporter non plus ) bah clairement elle est pas auto-diag, elle a vraiment été diagnostiquée par un CRA ( si on en croit qu’elle raconte et on va pas commencer à remettre en question ce genre de choses parce que c'est pas le sujet ). Mais clairement, c'est une autiste qui a de sacrés privilèges, clairement, dans son parcours, du coup c'est facile pour elle , je pense, de dire que c'est un superpouvoir. Et c'est clair que je trouve ça super rageant de voir des persoennes autistes qui s'en sortent super bien, parce qu'ils ont les moyens de bien s'en sortir en fait, dire que l'autisme c'est un superpouvoir et que c'est trop génial d'être autiste, alors qu'il y a plein d'autistes qui galèrent toute leur vie etc. Après je pense que c'est pas toujorus une bonne idée de toute façon de chercher des conseils sur internet, ou disons que si on le fait, il faut vraiment prendre ça avec beaucoup de recul. Moi aussi je me suis fait souvent avoir à demander des conseils sur internet, ( quelque soit le thème du groupe d'ailleurs) avec les gens qui me certifiaient que oui ça se passeraient comme ça etc, et dans la réalité, ça a été totalement différent. Je pense que ça vient du fait que de 1. Il y a peu de chance que les gens comprennent réellement notre situation juste avec ce qu'on peut poster sur internet et de 2. le fait que beaucoup de gens présentent en fait leur cas particulier, ou ce qu'ils ont vécu, comme étant du coup des sortes de règle générale qui vont aussi s'apppliquer à notre propre cas, alors qu'en fait, ce sont des cas particuliers, et pas une règle générale. Pour les mdph par exemple, ça peut en fait être différent d'un département à un autre, et différents selon la personne qui traite notre dossier etc, et même du moment où le dossier est traité. Et c'est super stressant parce qu'au final, je crois qu'il n'y a pas de règle général, et que c'est un peu toujours du hasard et de la chance ( ou pas de chance... ).
@@unrealemma8724 je suis vraiment désolée de ton expérience. J'ai déjà croisé des gens comme ceux que tu décris et je comprends que ça soit épuisant, stressant et pas aidant. Soutien. Après j'ai déjà vu des groupes de discussion qui avait une autre approche aussi, plus basée sur le DSM, sur la réalité des demandes MDPH etc. (Mais ce n'est pas une incitation à réessayer hein ! juste un partage d'une autre expérience)
On ne me manipule pas
Auto diagnostic ?!
C'est automatique ?!
Y'a aussi des personnes en bonne santé.
il faut juste regarder un fou et se comparer à lui 😅😂
Auto diag => TDAH
Le problème avec l'autodiag c'est que les vrais cas vont passer pour des hypocondriaques.
Aussi. Mais pas seulement pour les personnes extérieures. Le malade lui-même peut dévaluer sa maladie en se disant qu'il surévalue son trouble et développer une sorte de syndrôme de l'imposteur, empêchant l'accès aux soins.
Dans ce cas, le problème viendrait pas des autodiags mais de gens pas foutu d'écouter les gens qui ont des problèmes...
@@ResisterExister c'est ce que je vis 😅
@ Il faudrait que tu aies un diagnostic "officiel". Ca va te libérer d'un poids énorme de responsabilité/culpabilité.
Si tu as déjà vu des psychiatres, tu peux leur faire à tous une demande de dossier médical. C'est par ce procédé que j'ai pu avoir plusieurs documents comportant des diagnostics (pas forcément complet, mais c'est déjà ça).
@ResisterExister non j'ai vu une psychologue qui ne m'a pas aidée. Elle m'a dit ce que je savais déjà et a été méprisante quand je lui ai demandé des '' clés'' pour déprogrammer mes shemas d'auto sabotage, elle m'a répondu '' ah bien c'est vous qui allez faire le boulot''
J'ai un TDA qui me pourrit la vie et j'aimerais trouver une porte de sortie pour mieux vivre l charge mentale du quotidien et pouvoir exprimer pleinement mon potentiel , vivre vraiment et plus subir la vie. Je me suis renseignée pour faire un bilan neuropsy c'est cher ....
Oups, j'avais pas like
Oui fin l'autisme et le tdah c'est pas des pathologies, c'est des neuroatypies. Ça ne se guérit pas, c'est juste avoir un cerveau qui fonctionne différemment donc c'est pas possible de séparer le diag de la vie. La manière dont ton cerveau fonctionne ça défini ta vie.
@@nooeeeee le premier t dans tdah c'est trouble et apr définition, si on en souffre pas, on en a pas.
Concernant les neuroatypies, on est aussi plus sur un classement de la réalité qu'une réalité clairement établie.
La neuroatypie n'est pas un concept scientifique admis. D'ailleurs il est plus présent en France qu'ailleurs.
Le concept de "neuroatypie" relève du langage militant, ça n'a aucune place dans la nosographie psychiatrique.
Ca ne se guérit pas mais on peut améliorer des aspects de sa vie pour la rendre plus simple. Par exemple mon fils autiste quand il était petit il touchait les cheveux des autres enfants sans leur permission. On lui a mis un mouchoir tout doux dans sa poche et quand il voulait toucher les cheveux des autres enfants il touchait le mouchoir à la place. Son cerveau ne fonctionne pas différemment, il n'est pas "moins autiste', mais l'impact social de son comportement a changé et sa vie est plus simple.
@@PsykoCouac
Le paradigme du trouble imo il est voué à mourir si on est cohérent avec le paradigme actuel de la recherche qui ne se base plus sur l'aspect norme/marge, fonctionnement/dysfonctionnement, mais sur l'aspect adaptation et le modèle social du handicap, le constructivisme (puis juste le problème d'observer neurologiquement un neurotype inné mais qui ne serait pas nommable avant d'en souffrir, épistémologiquement ça tient pas). IMO c'est un artefact institutionnel, linguistique au mieux, mème plus tant validiste que ça (si on est gentil...), mais par défaut il devrait disparaitre. Un mot qui carry une valence neutre, moins de stigma et moins d'essentialisme finira par prendre l'hégémonie si les choses tournent bien, ce sera peut-être pas "condition" après.
(oui j'ai mis ma conclusion au début, elle résume bien le point, du coup voila les arguments:)
Le T de TSA aussi et pourtant si on en souffre pas on l'a quand mème, mais oui, mais non etc... Moi je souffre pas du tout de mon autisme par exemple, ben j'arrète pas de l'être. Paradoxalement comme on l'associe pas à l'idée d'un déficit comme le TDAH, ben le fait de le considérer comme une condition et pas un trouble est plus basique, on overlook le sens du mot "trouble" facilement. Le TDAH vu que neurologiquement c'est non pas un trouble par rapport à une norme-fonctionnelle, mais une demande supérieure face à un fonctionnement marginal, c'est techniquement la mème chose. Le trouble est un dysfonctionnement pour fonctionner comme la norme; la condition (ou autre mot neutre) c'est du requis pour fonctionner selon sa neurologie à soi.
Le paradigme du terme "trouble" c'est par rapprort à ce que t'expliques: la norme à des traits jusqu'a un seuil, quand le seuil est dépassé on a un trouble. Mais selon l'angle neurologique, la notion de trouble n'a pas de sens, neurologiquement les chemins neuroatypiques sont présents sans question de comment on le vit, et donc méritent d'être nommés et compris pour mieux vivre quoi qu'il arrive. Pour les conditions exclusivement acquises, forcément c'est le trauma qui génère la neurologie, donc on en souffre forcément, c'est facile d'être un trouble, mais pour la neuroatypie ça marche plus. Et mème si il est valide pour les conditions acquises, il est redondant, le PTSD est une condition aussi, tout est une condition, un état etc...
Prem's
Est-ce que ça vaut aussi pour certaines « conditions » connues contre l’hypersensibilité ?
Coucou, je suis un peu perdu. Du coup je demande de l'aide à une psy. Qui me dirige plutot d'abord vers un pedopsychiatre avant de faire un test qui sera très cher et comme j'ai le stress niveau argent... ensuite qu'est ce que je fais à présent ? Je vais au rdv ? Si je vais au rdv qu'est ce que je fait ? Une liste de ce que je dois dire ? Je n'ai pas réfléchis à tout les possible. Seulement dans mon entourage dépeuplé, un ma parler d'autisme et de tdah. Et d'autre me vois comme quelqu'un de très faible. ':0 je dois faire quoi et commencer par quoi. Une maman d'une amie me dis que pedopsychiatre c bien. Ensuite il faut continuer avec les psy. 🦝🦝🦝🦝
Elle m'a dis que c'est mieux d'abord éliminer les autres possibilités ( anxiété, dépression, bipolarité etc) avant de faire un test qui ne serai finalement pas tant nécessaire.