Lautrec - Le sang, la sueur et les larmes - feat. Géabé, Billie Brelok (Prod. par Guts)

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  • Опубликовано: 11 фев 2025
  • Album en double vinyle & digital sur lautrec.bandcam...
    / mclautrec
    Texte de LAUTREC, GEABE, BILLIE BRELOK
    Musique de GUTS
    Mixé par AMBROISE BORET - Masterisé par BLANKA
    Director / Editor / VFX : PIERRE-ALEXANDRE CHAUVAT (pierrealnorris.fr)
    Cinematography : LAURENT GROSSETTI
    Production : ROMAIN BAZIN
    Special Thanks : Richard Tra Hert & Marion Bondu
    LYRICS
    LAUTREC
    Je vous hais
    Tous autant que vous êtes
    Tous autant que je vous aime
    J’voudrais
    Pour ce temps que je vous ai
    Toucher tant vos êtres
    Qu’on serait conscients enfin d’être faits
    De la même essence
    Qu’on soit défaits
    Vaincus de naissance
    Ou bien protégés par des fées
    Cette espèce d’aisance
    Qu’ont ceux que tu sais
    Conscients que t’essaies
    Et que tu feras qu’essayer
    Quand eux ont ça dans le sang
    Tous faits de la même essence
    Poussent
    Tassés dans des champs immenses
    Se touchent s’aiment et réensemencent
    Reproduisant les mêmes erreurs
    Terminant dans les mêmes souffrances
    Si je trempe un bic dans votre enfance
    Je raconterai souvent peu d’excès
    Rien d’excellent ni d’exécrable
    Assez d’amour et de pain sur la table
    Et pourtant la même impuissance
    C’est comme ça que c’est
    Chacun dans sa prison de silence
    Isolé dans la foule
    Ado déjà la pire absence
    C’est le dos des gens
    Doucement je déjante non…
    Disons que je déchante dans
    Dix secondes j’digère
    Et puis je reviens dans le sens du vent
    Mais vous me faites chier
    Avec vos airs de savoir
    Où vous serez dans 10 ans
    Moi tout ce que je sais
    C’est ce que je ressens
    Ce qui nous rassemble :
    Des larmes
    GEABE
    Mais vas-y cours, cours, petit homme
    Evacue ce rhum qui fait que ça rame
    Trop abusent
    S’arriment à l’effet de son arôme
    Et se ramassent
    Sois pas de ces mecs
    Qui assis au comptoir
    Font que tiser du matin au soir
    Dépense l’énergie au fond de toi
    Défonce les barrières faut y croire
    Faut se faire un peu chier
    Pour y voir un peu clair…
    T’es fauché c’est fâcheux
    Mais rien n’est fichu,
    Personne ne va rien te prémâcher
    Avant de trouver une issue
    Des litres de liquide chaud
    Vont s’échapper de tes tissus
    Faut choper le rythme
    Avec l’énergie d’un choc électrique
    Mon sport c’est la rime
    Et sur le beat je viens poser mes tripes
    Je viens boxer les types
    Qui veulent me barrer la route
    J’ai plus le temps : Si j’parais à bout
    C’est que j’en ai marre
    De brasser du vent
    Jamais rien à foutre
    Toujours un challenge à aller chercher
    La vie se joue de nous
    C’est qu’un grand cache-cache
    Ou un chat perché
    On va tous en perdre,
    En dépenser, en répandre,
    Du berceau à la tombe,
    Douce ou nauséabonde :
    La sueur
    BILLIE BRELOK
    Chialer, trimer,
    Je vais pas dire que je connais
    Sur l’échelle de l’opprimé
    Y a pire que moi, je sais.
    Seulement les temps sont durs
    Quand la tiédeur prévaut,
    Qu’autant de chants impurs
    Abreuvent nos cerveaux
    Sempiternellement,
    Il répand son pigment
    Tel ce sample propulsant
    Lancinant, sans faux-semblant
    Se déverse dans les tunnels
    Du train de vie de nos canaux
    Aux coups des manivelles,
    Des tapis rouge, des caniveaux…
    Prends homo,
    Le savant de nos jeux innocents,
    Fends ta peau, crache dedans,
    Et après mélangeons nos sangs.
    Sens ce flow qui rentre
    Par le tympan vociférant
    Quand on fait dans l’offensant,
    Vaut mieux miser tonitruant
    Sous l’ecchymose les coups de latte
    Sont restés cadenassés
    Les carences se dilatent
    Et le harnais rend carnassier
    Au prix de gros chez le boucher
    Au verso de son hachoir tranchant
    J’ai vu que le moins cher sur le marché
    C’est souvent la chair du client
    Le slogan est on ne peut plus clair
    Sondez les censures enfouies
    Nouez-les avec vos artères
    Et serrez jusqu’à l’asphyxie
    Déchiquetez-vous entre frères
    Et si ça vous monte à la tête
    Opérez sans critère
    Et appuyez sur la gâchette
    Dans la peau, le plomb a planté la pompe
    Et la plaie pisse une bonne lampée
    Après c’est le pouls qui s’estompe
    Lui qui ne demande qu’à s’échapper
    Le plus précieux précisément
    Sa pression qui monte et descend
    Puis disparaît en un instant
    D’un soubresaut incandescent,
    Le sang !

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