Robert Musil : Qu'importent en fin de compte les événements en tant que tels ! Ce qui compte, c'est le système de représentations à travers lequel on les observe, et le système personnel dans lequel on les insère.
1:46:17 CRITIQUE FOUCAULT : "entre Hésiode et Platon un certain partage s est établi séparant le discours vrai et le discours faux , partage nouveau puisque désormais le discours vrai n'est plus le discours précieux et désirable puisque ce n est plus le discours lié à l'exercice du pouvoir : le sophiste est chassé." ( discours inaugural de Foucault au collège de France ) Malgré le déploiement magistral de son discours sur croyance et vérité Jacques Bouveresse ne peut penser la vérité ( ou y renonce t'il ?) jusqu'où elle mène le philosophe : l'absoluité. Le tournant que l'on constate dans les ouvrages de Platon dès l Apologie de Socrate , c'est que la vérité s'absolutise en devenant Vérité avec une majuscule car Une et absolue. Là où la vérité sophistique ne rencontre que son double qu'elle appelle fausseté et qui n'est jamais que l'expression du pouvoir de la première sur la deuxième , ( et par là peut s'enseigner au sens du Protagoras s'agissant de la vertu) ; d'un autre côté , la Vérité dogmatique au sens de " dogma " absolue ne rencontre jamais qu'elle même , ou ce qui n'est pas encore elle-même, ou ce qui s'approche d'elle-même, ou ce qui chemine , s'examine enfin une sorte de parcours infini vers elle-même.
2:35 connaissance = croyance vraie accompagnée de sa justification ??? Pourquoi créer ces deux temps 1/ croyance vraie 2/ croyance justifiée . Puis je affirmer croire en quelque chose et en même temps affirmer que ce en quoi je crois n'est pas vrai ?
Curieux de dire que Platon dit dans le Théetete que " la connaissance serait une croyance...vraie accompagnée de sa justification". C'est la définition qu'il donne de la science appelée aussi savoir! Le savoir est plus que la connaissance et celle-ci plus que la sensation! Il parle d'opinion traduite aussi par jugement pas par croyance qui serait plutôt l'ignorance dans le texte. Savoir c'est posséder la science, connaître c'est l'avoir comme on a une cage avec des oiseaux. Croire c'est se tromper d'oiseaux à la chasse!
Comment se fait il que 312 personnes seulement aient apprécié cette audition de Jacques Bouveresse ???
Étonnant qu'on ne fasse aucune allusion au Message Retrouvé de Louis Cattiaux !
Bouveresse qui lit Quine c'est magnifique
J aimerais que ça dure plus longtemps
Si tous nos intellectuels pouvaient avoir les qualités de Jacques Bouveresse, la France serait sauvée. Quoi j’exagère ?
+Bisbrouille Je crains que tu n'exagère que trop peu.
+Ulrich Ha tu en es un autre
Robert Musil :
Qu'importent en fin de compte les événements en tant que tels ! Ce qui compte, c'est le système de représentations à travers lequel on les observe, et le système personnel dans lequel on les insère.
❤
michel onfray et bhl en PLS
1:46:17 CRITIQUE FOUCAULT : "entre Hésiode et Platon un certain partage s est établi séparant le discours vrai et le discours faux , partage nouveau puisque désormais le discours vrai n'est plus le discours précieux et désirable puisque ce n est plus le discours lié à l'exercice du pouvoir : le sophiste est chassé." ( discours inaugural de Foucault au collège de France )
Malgré le déploiement magistral de son discours sur croyance et vérité Jacques Bouveresse ne peut penser la vérité ( ou y renonce t'il ?) jusqu'où elle mène le philosophe : l'absoluité. Le tournant que l'on constate dans les ouvrages de Platon dès l Apologie de Socrate , c'est que la vérité s'absolutise en devenant Vérité avec une majuscule car Une et absolue. Là où la vérité sophistique ne rencontre que son double qu'elle appelle fausseté et qui n'est jamais que l'expression du pouvoir de la première sur la deuxième , ( et par là peut s'enseigner au sens du Protagoras s'agissant de la vertu) ; d'un autre côté , la Vérité dogmatique au sens de " dogma " absolue ne rencontre jamais qu'elle même , ou ce qui n'est pas encore elle-même, ou ce qui s'approche d'elle-même, ou ce qui chemine , s'examine enfin une sorte de parcours infini vers elle-même.
2:35 connaissance = croyance vraie accompagnée de sa justification ??? Pourquoi créer ces deux temps 1/ croyance vraie 2/ croyance justifiée . Puis je affirmer croire en quelque chose et en même temps affirmer que ce en quoi je crois n'est pas vrai ?
Ceci vous donnera peut-être des idées sur la question :
ruclips.net/video/kBCDU_PnavQ/видео.html
9:03
Curieux de dire que Platon dit dans le Théetete que " la connaissance serait une croyance...vraie accompagnée de sa justification". C'est la définition qu'il donne de la science appelée aussi savoir! Le savoir est plus que la connaissance et celle-ci plus que la sensation! Il parle d'opinion traduite aussi par jugement pas par croyance qui serait plutôt l'ignorance dans le texte. Savoir c'est posséder la science, connaître c'est l'avoir comme on a une cage avec des oiseaux. Croire c'est se tromper d'oiseaux à la chasse!