Formidable. Le sketch avec le "Oh putain non, je suis d'ouverture demain !" et la succession des films de prolos est d'un jouissif extraordinaire, ça donne envie de retourner les tables et de casser la baraque sociale à grand coups de latte en commençant par prendre le pouvoir à Hollywood. Merci, vraiment merci.
Les premiers films de Jean-pierre Jeunet ont des héros "prolos": - délicatessen: clown au chomage (l'héroine n'est pas prolo par contre) - la cité des enfants perdus: un docker & une orpheline - Amélie: serveuse & employé de sex shop Sinon, je n'étonne que personne n'aie cité des films emblématiques comme Fight Club ou Trainspotting. In Time (traduit en français par "time out", 2011), snowpiercer (le transperceneige) sont des films de SF sur la révolte sociale. Et j'en oublie bien d'autres :)
Sinon pour les films prolos, la 1ère chose à laquelle j'ai pensé était Rocky. Mais pour du trucs un peu plus subtil j'ai pensé à : - La grande aventure Lego : plus basé sur la question de l'identité et de la façon dont on se définis, mais lorsque l'on parle du personnage principal, on le définis avant tout comme un ouvrier du bâtiment comme tout les autres qui va finir par se rebeller (malgré lui) contre le système. - Les mondes de Ralph : Où "être méchant" peut être vu comme une métaphore du prolétariat. Ralph fait tout les jours un boulot de merde (et à la chaine, puisque les parties s'enchainent pour lui) qui l'ennui particulièrement, il vit littéralement dans un taudis et se sent exclu par ses voisins (visiblement plus aisés que lui). Il rêve d'avoir enfin son moment de gloire et de changer sa vie, mais se rend compte qu'il est la pierre de l'édifice qu'est sa borne d'arcade, et que sans lui, tout s'écroule. Ce qui voudrait dire aussi que la morale du film serait non seulement que le prolétariat est essentiel à la société, mais aussi qu'il faudrait mieux le considérer si on ne veut pas que notre monde s'écroule, tout comme les collègues de Ralph qui ont une bien meilleure opinions de lui quand ils se sont rendu compte de ce qu'était réellement son travail, et surtout ce qui se passerait si il décidait de se tirer. et ça, dans un film pour gosse, c'est cool.
Purée j'y avais pas pensé, bravo! Mais du coup, c'est aussi un film qui dit "Chacun-e à sa place, les prolos à la base de la société pour que tout fonctionne, les princesses dans leur rôle de princesse, et le bon petit peuple bonhomme de la borne d'arcade vivra paisiblement?"
Pas vraiment, puisque, si Ralph continu à travailler comme méchant, ce n'est pas seulement parce que les autres ont besoin de lui, mais aussi parce que c'est la seule chose qu'il sait réellement faire, et qu'il se rend compte que, finalement, il aime son travail. C'est surtout la façon dont on le traitait qu'il ne supportait plus, pas son travail en lui même. Finalement, le message c'est aussi "le travail des prolos serait beaucoup moins chiant si on arrêtait de les traiter tout le temps comme de la merde". et aussi "il vaux mieux essayer de régler ses problèmes au quotidien pour améliorer sa vie plutôt que de partir suivre un rêve inaccessible" ... ... Une morale qui peut sembler douteuse, mais personnellement je trouve ça très intéressant que Disney arrête de nous dire des choses du genre "si vous croyez assez fort, tout vos rêves se réaliseront". parce que, même si c'est beau, il ne faut pas oublier que c'est aussi très casse-gueule et que beaucoup s'en sont mordu les doigts. J'aime l'idée que Disney renvoie chier le rêve américain et dise aux gens "vous pouvez être en bas de l'échelle et quand même avoir une belle vie si vous vous en donnez les moyens"
Et concernant Vanellope, il ne faut pas oublier qu'elle a abandonné son titre de princesse aussitôt l'avoir retrouvé, parce que ça ne l'intéressait pas. Si les gens l'aiment, ce n'est pas pour son titre, mais parce qu'ils la trouvent cool. Elle a choisi de grimper l'échelle sociale par ses propres moyen, et elle a réussi. Comme quoi, les 2 morales sont présentes dans le film : "Si tu veux suivre tes rêve, vas-y (Vanellope), mais si tu n'y arrive pas, ce n'est pas grave, ça ne t'empêchera pas d'avoir une belle vie pour autant (Ralph)"
En tout cas c'est un bien bel hommage aux anciens salariés de Game, j'ai vu peu de gens en parler alors que ça à totalement supprimé quasiment la moitié des boutiques de JV en France, et des centaines d'emplois en plein mois de Janvier. Je pensais être le seul que ça à véritablement marqué, content de voir que d'autres personnes y soient réactif ! (en même temps, y avoir bosser doit être un plus je pense ^^)
je vais écrire l'un de mes premiers commentaires sur youtube sur ta chaîne, car tu es un créateur qui me parle beaucoup. Je me suis enfin intéressé à la politique (organisation de la société), après avoir était broyé par le système familial & social. Je pense que c'est justement, à partir du moment ou j'ai commencé à m'éduquer afin de comprendre le monde que je me suis sorti de ma situation. Je suis toujours un prolo (boulot chiant & employé), mais la vie est plus supportable. Je voulais te remercié pour ta sincérité dans tes vidéos (celle sur jurassic world) mais surtout pour tes analyses qui à chaque fois m'aide à me dire que je suis pas seul à ne pas supporter le capitalisme. Si je me suis sorti de ma (dépression), ce qui est bien, je me suis aussi beaucoup isolé par ma haine du capitalisme. Content de voir que je suis pas seul. Pour les Films de prolo : - le plus des combats (prolo américain & racisme). titre anglais : remember the giant - 12 angry men. vieux film toujours d'actualité. - de l'ombre à la lumière. - Harry Potter! - looking for Eric. - snatch. - i boy. Sinon j'ai vu 2 références qui m'ont beaucoup plus, la première le film d'animation SteamBoy que j'ai adoré. La 2 ème, je crois que j'ai entendu un morceau au piano d'une musique de league of legend, celle du héros amumu. Bonne continuation & merci à toi.
Merci à toi ! Prends soin de toi et essaie de ne pas céder à l'isolement, ça n'aide aucun d'entre nous. Je sais que ça n'est pas facile dans le contexte actuel.
Étonnament, je n'ai pas vu de Charlie et la Chocolaterie dans les commentaires !?! Alors je le pose là, mieux vaut tard que jamais ;) Merci pour cette vidéo qui donne la peps :D
Ton meilleur meilleur meilleur, voire meilleur épisode jusqu'à maintenant, sans renier les autres loin de là. Mais sur celui-là t'as dû y mettre tes tripes !
J'ai pas l'impression que tu aies changé quoi que ce soit dans le format de tes vidéos, et pourtant celle-ci m'a fait hurler de rire beaucoup plus souvent que les précédentes ^^ Bravo pour l'écriture, la pertinence du thème et son traitement ! Je suis toujours aussi fan de vous deux ^^
Sinon pour des films à héros prolos, là de suite je pense à : - la série Hunger Games (l'héroïne est une des plus pauvres du district le plus pauvre d'un état totalitaire, elle vit de braconnage jusqu'à ce qu'elle aille en enfer et même après ça elle reste globalement pauvre) - Ant-Man (le type est un ancien détenu sans travail qui n'a pas le droit de voir sa fille à cause de ça et c'est la raison qui le fait choisir par son futur mentor), je pense qu'il compte - Shaun of the dead (où Simon Pegg est un petit employé de magasin qui lutte quand même contre une apocalypse zombie en allant se planquer au pub ^^) - les Gremlins (le héros est d'abord petit employé de banque, mais son origine populaire est souvent rappelée dans le premier film, puis petit employé d'une énorme société new-yorkaise) - The Mask (un petit employé de banque avec une bagnole pourrie, sans d'argent au point de devoir braquer une banque) - Super 8 si j'me souviens bien le père du héros est un petit flic d'une petite ville américaine et la gamine, son père est encore plus pauvre.
Hunger Games pas vu. Tous les autres exemples sont totalement dedans ! (bon le petit flic à la limite, c'est une figure assez récurrente parce que ça permet que l'intrigue soit directement liée à son boulot, comme dans tous les polars).
Hunger Games ça marche bien pour le premier film, ensuite il me semble que ça marche moyen. Par ce qu'elle grimpe l'échelle sociale, devient leader de la rébellion mais en même temps elle passe de "l'autre côté de la barrière", dans le monde de la richesse et de l'entertainment ...
Je viens de me rappeler que le père du héros dans Super 8 est shérif de sa ville (et de son comté, donc). Ça le cale un peu au-dessus du flic de campagne moyen, mais à peine. Je crois que c'est à la mine ou sur un chantier que sa femme est morte (c'est un enjeu de la narration). La Ptite Voix a raison pour Hunger Games par contre, Katniss a beau nier et rejeter sa nouvelle condition, elle reste vachement favorisée par rapport à d'autres (surtout après la destruction de son district).
Ahhhh le dernier de la saison !! Tin vivement la prochaine, encore une fois superbe vidéo vraiment c'est toujours un vrai plaisir. Sinon bah j'ai envie de te dire en ce qui concerne les films prolos ...une grosse partie de la filmo de notre très cher Edgar Wright. Et du coup bahhhh la boucle saisonnière est bouclée ^^ puisque ta deuxième vidéo m'avait confortée dans l'idée que ta chaine était une pépite dont j'étais ravie de faire la découverte. Ce serait presque poétique xD
Hmm Jacob's ladder (l'échelle de Jacob) l'histoire d'un postier, vétéran de la guerre de corée (ou du vietnam) dans un univers qui a inspiré les Silent Hill...
J'avais hésité aussi à te parler de Barton Fink des frères Coen... surtout pour le finish qu'on s'est amusé à analyser avec une mie comme la prise de pouvoir du prolétariat... Bon film en tout cas!
J'ai découvert ta chaîne la semaine dernière et chaque vidéo est plus passionnante que les autres ! Tu m'as même donné envie de revoir Children of Men ce week-end, toujours une grosse claque inquiétante... Je me suis essayée à l'exercice avec ma propre DVD-thèque et c'est vrai que les films impliquant des prolos sans être centrés sur eux, bah c'est vachement rare !! Après avoir parcouru les commentaires, il me semble que les films suivants manquent à la liste : - Moulin Rouge : une comédie musicale impliquant des artistes bohèmes et des "courtisanes" qui rêvent de s'élever - La Nuit au Musée : le héros est un gardien de nuit au musée (sans parler du plot twist) - Shane Black's Kiss Kiss Bang Bang : l'un des héros est un voleur qui cherche juste à échapper aux flics
Bonjour , j'avais toujours trouvé ce film éphémère et sans intérêt . Mais merci beaucoup d'avoir insisté sur la nuance entre ce qu'un film raconte et ce qu'un film dit réellement sur son époque. J'ai regardé ce film à nouveau hier soir et ça a musclé mon regard . Merci beaucoup pour votre vidéo 📼
Je partage à 100% ton analyse sociologique sur ce film depuis de nombreuses années. Je suis ravi de trouver une autre personne qui y voit la même chose que moi.
D'un point de vue purement scénaristique, avoir un personnage qui a du pouvoir et de l'argent apporte quelques facilités d'action. Tu peux assez facilement justifier des choses extraordinaires. Bien entendu je parle d'un point de vue du block buster à grand spectacle
Et puis en même temps disons le carrément, dans une vie de prolo entre la maison et le boulot, il se passe rarement quelque chose, c'est un peu ce que décrit Attack the block au début.
C'est un petit détail dans le film mais dans Jurassic Park, si le professeur Grant accepte de venir sur l’île, c'est parce que John Hammond finance leurs fouilles et leur fait un simili-chantage dans ce sens. Et oui, les paléontologues et autres archéologues galèrent bien souvent à faire financer leurs recherches...
Excellent, j'ai découvert ta chaine aujourd'hui grâce à la vidéo que tu as fait avec Dave Sheik et je me suis déjà tapée toute ta playlist "bolchegeek, l'émission" et j'ai une liste longue comme ma de film / séries à regarder, dont des choses que je n'aurais jamais envisagé ! Bravo pour cette série, tout y est sympa, vivement la 2eme saison.
Super vidéo encore une fois !! Sinon je pourrais éventuellement suggérer Doctor Who... et les compagnons du docteur qui sont étudiants, au chômage, intérimaires...
je te remercier de lier a ce point politique et analyse filmique! c'est quelque chose qui ne se retrouve pas si souvent sous cette forme sur le net! d'ailleurs tes vidéos sont très instructive et claires!!! encore merci!!
Human traffic le real a bossé avec Danny Boyle sur Trainspotting et raconte les soirées de jeunes gallois dans le Cardiff des 90s et des acides, lsd et autre drogues de clubbers. Un pur film de prolo
Quel hasard j'ai revu la trilogie Spiderman il y a quelques jours et j'ai fait le même constat (forcément que je n'avais pas vraiment vu du même oeil quand les films étaient sortis au cinéma!), à bas les super-héros bourgeois ! Quelques films avec des héros "prolos" ou qui galèrent : Baby Driver, Metalhead, Qu'Allah bénisse la France, Poetic Justice, La fine équipe, Chouf, Un peu hors-sujet puisqu'il d'agit du documentaire "Anvil! The Story of Anvil!" un groupe de heavy-metal avec des membres prolos qui galèrent, mais ont toujours la passion de composer des albums... un must-see ! Et bravo pour toutes tes vidéos !
Marrant comme il y a beaucoup d'exemples en séries par rapport aux films : sans doute le quotidien des personnages est plus facile à traiter sur ce format.
Super vidéo! Merci pour ton travail, c'est vraiment une joie de t'entendre. :D Justement, pour les films prolo, je pensais à Edgar Wright, comme beaucoup de monde ici. Comme tu as cité le merveilleux The Host, j'ai quelques films de Corée du Sud à proposer. Sympathy for Mr Vengeance, de Park Chan Wook (le réal de Old Boy), avec un bon fond social (le personnage principal licencié cherche à soutirer le fric que son patron lui doit en enlevant sa fille), mais qui est vraiment un film de genre (vengeance) que je mets donc ici. Une grosse partie de la filmo de Bong Jon Hoo, le réal de The Host, aussi je dirais. Alice in Earnestland, pas sorti en salles en France, donc peut-être difficilement trouvable, une comédie très très noire sur une jeune ouvrière devant s'occuper de son mari handicapé suite à un accident du travail. Soreum (Gooseflesh à l'internationale) de Yoon Jong Chan, un film d'angoisse qui se passe dans une cité délabrée habitée par des chômeurs. Bon, je rajoute Hard Day, pas totalement prolo. Un thriller à l'humour très noir sur un flic corrompu, sans morale et pathétique. C'est surtout des personnages secondaires que vient l'aspect prolo : sa sœur et son beau-frère vivent chez lui après le licenciement de ce dernier et son en galère. (Et en y réfléchissant, le fait que ce soit un gros pourri vient peut-être de la volonté de mettre sa famille à l'abri.) (Aussi : The Foul King, que j'ai pas vu, sur un employé de banque qui se lâche dans le catch.) Sinon, faudrait que je ressorte mes cours de ciné égyptien, mais il y a la comédie début 90s Terrorisme et Kébab, sur les lourdeurs administratives, les gens cumulant les emplois pour joindre les deux bouts, et un homme excédé qui prend en otage sur un malentendu les locaux de l'administration. Y aussi a une bonne partie de la filmo de Kurosawa qui serait pertinente. Pas mal de films sont très sociaux, et c'est surtout cet aspect qui ressort, malgré le genre dans lequel ils se placent (Polar/précurseur du buddy movie pour Chien Enragé, polar/enlèvement pour Entre le ciel et l'Enfer, onirisme expérimental pour Dodeskaden). Mais même pour ses films historiques, on retrouve cette préoccupation. Dans La Forteresse cachée (son film le plus léger... disons le moins plombant), les héros sont deux paysans pris dans des guerres dont ils n'ont pas conscience des tenants et des aboutissants et qui veulent juste rentrer chez eux. Dans les Sept Samouraïs, ce sont toujours des paysans, victimes de conflits qui les dépassent et de bandits profitant du chaos qui emploient des mercenaires, dont on ne sait d'ailleurs pas trop d'où ils sortent. Et enfin, j'ajoute Rude Boy, qui est à la fois un film social captant l'Angleterre à l'aube des années Thatcher mais aussi l'émergence du punk, une fiction sur un jeune paumé dans un boulot pourri, une mise en scène des expériences de son auteur, une captation de concerts, un documentaire sur The Clash et plein d'autres choses. Il a quelques longueurs, notamment avec des arcs narratifs totalement parallèles, mais c'est une curiosité et il est intéressant à plus d'un titre. (Et puis y a une scène où Joe Strummer fait sa lessive dans une chambre d'hôtel.)
Merci pour toutes ces suggestions ! En effet, les réals coréens de la nouvelle vague ont une très grosse conscience sociale, hyper présente. Mais ça je le garde pour une prochaine émission ! ;) Kurosawa va vraiment falloir que je m'y penche plus. En revanche, pour Rude Boy, je ne vois pas trop. Je comprends bien l'aspect social mais je ne vois pas sa dimension genre et/ou divertissement.
J'ai hâte de voir ce que tu diras sur le ciné sud-coréen! Rude Boy, j'ai hésité à le mettre, et j'avoue que c'est surtout au rang de curiosité qu'autre chose (et son aspect captation de concert), parce que je l'ai revu il y a pas longtemps. ;)
Clerks, Little Miss Sunshine, Eternal sunshine of the spotless mind (ca tourne pas vraiment autour de leur situation social mais ca sent le prolo), Malclom in the middle
Clerks c'est grave prolo. Little Miss Sunshine et Eternal Sunshine, je me rappelle moins de cet aspect. Malcolm ça me fait penser que Breaking Bad aussi c'est grave prolo.
Little miss sunshine c'est l'histoire de gros galériens qui décide de traverser l’Amérique dans leur unique voiture familiale pour aller a un concours de beauté.
district 9, shaun of the dead, alien, 28 jours plus tard, blade runner (un flic peu être aussi un prolo, ne l'oublions pas ), la série the expanse, misfit, skins... ect ect ect yen a quand même quelques un....
S'il y a des gens qui trainent par là plus de 6 ans après : il y a la série "Sweet Home", sur des Coréens prolo en cité qui s'organisent pour gérer une apocalypse zombie ++. Une vraie pépite à rajouter à la liste !
Rocky Incassable Les films de Carpenter Babydriver et Drive. Le solitaire et heat de Michael Mann Whiplash Million dollar baby La trilogie Pusher. PS: je viens de découvrir t'a chaine. Super boulot
Mais quel humour et quel intelligence ses vidéos ! Héro prolos, arrêtez moi si je dit une connerie parce que ça fait terriblement longtemps que j'en ai pas vu un épisode, mais Static choc était pas mal ce me semble...
J'ajouterais bien a toutes ces belles propositions: Napoléon Dynamite, en portrait de la working class américaine totalement décalée On achève bien les chevaux: la c'est même le sujet du film donc ça ne correspond peut être pas à aux critères de sélection, mais dans le genre film prolo, c'est le must... et absolument déprimant hein! les scènes de danses sont moins funky que celle de Travolta! Mais c'est un des films qui m'a le plus marqué. J'ai toujours vu des éléments communs entres Saturday Night fiver et We shoot horses, don't we, mais c'est peut être que dans ma tête :)
The Thing version Carpenter... En fait pas mal de trucs chez Carpenter: They Live, Jack Burton, Dark Star, Christine, et... Ouais, pitêt' Vampires... Ensuiteuh... The Full Monty, Rencontre du Troisième Type, Incassable, F.I.S.T (puis Rocky, mais ça, c'est convenu), un après midi de chien, ou même Alien (sérieux)
Joli combo ! D'ailleurs Carpenter bon, la conscience sociale c'est assez criant. Et Alien je plussoie de ouf (d'ailleurs t'es pas le premier à proposer et ouais, c'est grave prolo).
Alors je commente après la guerre, mais si tu veux une série avec un développement bien prolo, y'a The Expanse, qui sous ses atours SF présente une situation géopolitique se basant sur trois grosses factions dont deux écrasent la troisième qui les fournit en ressources... Sinon je pense pas l'avoir lu dans les commentaires, mais... les aristochats quoi...
Je suis à la bourre mais comme film de genre avec des héros prolo, je conseille "Tucker & Dale vs Evil" et "Grégoire Moulin contre l'humanité". Et même s'ils ne rentrent pas dans la case, ils valent le coup d'œil.
Est-ce que Dancer in the dark rentre dans la catégorie divertissement? En tout cas, dans le genre prolo... Sinon, peut-être, Avalon, d'Oshii...? Les meilleurs ont déjà été cités... Bref. Super vidéo, je développerais plus tard, quand j'aurais fini de voir le reste ;)
Je sais pas si ca été déjà cité, donc je propose le "5e élément" de Besson en film de prolo. C'est quand même l'histoire d'un militaire à la retraite qui doit faire le taxi pour compléter sa rente. De plus, il vit dans un appart miniature et se fait virer sans remord après 30 minutes de film, ce qui lui libère du temps pour sauver le monde...
Je pensais à Shaun of The Dead, mais globalement y a beaucoup de prolos chez Edgar Wright. Spaced et Le dernier pub avant la fin du monde, sont des bons exemple aussi je trouve. Puis y a Scott Pilgrim dans une moindre mesure qui est pas mal niveau prolo (et encore plus quand on lit le bouquin). Et Rocky Balboa c'est un prolo dans le premier film ? En bref, un chouette épisode que vous nous servez là. Toujours aussi fan, continuez comme ça !!! :D
J'ai pensé à Scott Pilgrim direct aussi, vu qu'il bosse pas (enfin pas à ma connaissance) et qu'il galère, mais j'me suis ravisé parce que son statut social semble pas être un enjeu narratif :/
Bah j'ai pas retenu comme critère que le statut social doit être un enjeu narratif juste que le personnage principal doit être dans une situation proche du commun des mortels. Et vu à quel point je me sens proche de Scott Pilgrim, de ce qu'il vit autant professionnellement que personnellement, j'ai pensé que c'était un bon exemple ^^
Ouais 'pis bon, les critères ont l'air assez souples, Bolchegeek a demandé des films de genre (SFFF, horreur...) et plein de films cités n'en sont pas, même s'ils mettent en scène des héros pauvres, du coup...
Pour affiner le critère, sans aller jusqu'à enjeu narratif, on peut dire que ça doit être intégré et pas ignoré (ou irréaliste). Histoire de virer les films où le perso est "sensé" être de "condition modeste" mais en fait non, il a aucune contrainte liée à ça. Par exemple Scott Pilgrim, c'est pas franchement un enjeu central mais ils en tiennent compte tout le temps : ils doivent trouver des petits concerts dès qu'ils peuvent, ils galèrent avec les salles, ils sont deux à se partager une toute petite coloc' du pauvre (ce qui impacte sur les situations, par exemple quand ils ramènent quelqu'un). De plus, ça vaut même pour les gens autour, qu'on voit souvent travailler (y compris Ramona en fait, même si c'est un travail irréaliste, bin ça reste un emploi modeste). De manière général, Edgar Wright c'est présent un peu tout le temps dans son cinoche. C'est pareil pour Stephen Chow en fait de Shaolin Soccer.
Super émission comme d'hab camarade ! Pour revenir sur la représentation du prolo au cinéma et notamment le cas du prolo qui arrive à prendre l'ascenceur social, je pense que c'est aussi un truc qui correspond vachement à la conception du "rêve américain", non ? Et sinon en film de prolo j'avais pensé à Alien avec ces mineurs de l'espace mais en fait Ripley est lieutenant.
Oui c'est pour ça que j'excluais tout la partie "rêve américain" où y'a trouzmilles exemples. Alien j'y avais pas pensé et vous êtes plusieurs à le proposer : c'est tellement bien vu !
Excellentes émissions. Bravo. Tu pourrais aussi évoquer le cinéma français avec Coup de tête ou Le mouton enragé ou encore le cinéma de Capra notamment New-York Miami.
En tout cas je viens de découvrir ton émission via l'émission sur le cannabis que tu as fait avec Usul et les autres. Félicitation c'est un angle passionnant pour parler de culture populaire :-)
Shameless bordel mais Shameless ! Et les deux versions en plus. Un point trop cool c'est le traitement de Lip dans la version US, le dilemne d'être un "prodige" qui pourrait se sortir de sa condition sociale grâce aux études supérieures mais qu'en fait c'est pas si simple malgré toute la bonne volonté du monde puisque comme dit un de nos camarades ça s'appelle se prendre une "mandale de Bourdieu dans la gueule".
Y a de ça aussi dans Will Hunting... Bon, à la fin on dirait que "tout va bien se passer pou lui", plus ou moins. Mais j'ai toujours bien aimé comment il s'accroche à ses potes galériens alors qu'il a vraiment les outils pour tout casser socialement (ou au moins "académiquement", se sortir de la misère quoi).
J'arrive bien après la bataille et pas mal de choses ont déjà été citées, mais il ne me semble pas avoir vu "Les ailes du désir" de Wim Wenders. Un film merveilleux prolo (ou fantastique prolo mais comme j'aime bien jouer sur les nuances...) selon moi. Sinon, tu m'as achevée avec la réplique du Commissaire Lordon, on manque de blagues militantes ^^
merci pour cette vidéo, du coup j'ajoute un film non encore cité je crois : Dream Home film hongkongais de Pang Ho-cheung sur une jeune prolo qui cherche à acquérir l'appartement de ses rêves
Excellentissime vidéo ! T'arrives vraiment à te créer une patte visuelle qui fait mouche et un angle d'attaque inhabituel pour une chaîne axée sur la pop culture. Sinon, pour les films prolos, il y a la meilleure comédie italienne de tout les temps (et une des meilleurs comédies tout court^^) qui est Le Pigeon ("I Soliti Ignoti en v.o.) dont je te recommande fortement la vision et qui parle d'un braquage foireux organisé par des bras cassés chômeurs qui n'ont jamais fait ça. Son remake américain (qui est quand même vachement moins bon), Crakers , de Louis Malle avec Donald Sutherland et Sean Penn est également très inscrit dans cet esprit très prolo tout en étant une comédie sur fond de braquage. Les deux films n'ont donc rien du film réaliste sur les classes sociales même si la thématique est présente.
Je suis tellement inculte en cinoche italien, c'est flippant. (Et merci pour la patte visuelle, j'ai décidée de l'intituler "filmer en panique et en dépit du bon sens")
Wooow ! Tu as une méthode qui en plus a un nom qui s'étire en longueur ! Tu es donc officiellement un VRAI artiste ^^ Plus sérieusement, en ce qui concerne Le Pigeon, son statut de comédie en fait une excellente entrée pour le cinoche italien de l'époque et je trouve qu'il synthétise vraiment l'esprit et l'humour de cette période. En tout cas merci pour la réponse et j'attends avec impatience la saison 2.
excellente vidéo, certainement ma préférée (avec le roi lion)! J'ai tout de suite pensé à la part des anges de Ken Loach (mais bon Ken Loach et prolo, c'est un peu fastoche non?) heu...be kind rewind? les blues brothers? starbuck? je ne suis pas sûr de rentrer tout à fait dans la "case"...
Pour Ken Loach, même si c'est toujours principalement social, "La Part des Anges" est un bon exemple parce qu'il a un côté "film de braquage" qui le rapproche plus du divertissement. "Be Kind Rewind", je crois que ça n'a pas été proposé alors que c'est exactement ça ! "Les Blues Brothers" a clairement une ambiance prolo (en fait c'est très courant dans les films musicaux). "Starbuck", pas vu mais je crois qu'il a été proposé avant. Faudrait que je m'y penche.
Film prolo (selon moi) découvert par l'excellentissime "Demoiselle d'horreur" : "The Autopsy of Jane Doe". Allez voir d'urgence ce film ET la chaîne "Demoiselle d'horreur". C'est une chaîne excellente qui manque cruellement d'abonnés.
'tain mais y en avait un max à cette époque-là de films sociaux-prolos qui défoncent... Y en aussi aujourd'hui mais entre Saturday Night Fever, Alien, Rocky et Rambo, dans les 80's l'autre film de danse dont je me rappelle plus le nom ("What a feeeeeeling"-machin-truc), je sais pas, y avait une patte...
Juste extraordinaire tes vidéos ! J'adore ! J'ai découvert ta chaîne grâce à "Je vais ruiner votre enfance" et j'adore ! J'aime beaucoup de découpage, le texte, le montage, tout ! On voit clairement la prise d'assurance depuis tes première vidéo, le temps pour le montage et la volonté de vouloir faire de la qualité ! Tu mérites beaucoup plus de vu ! Le travail et le rendu final sont excellents ! Bravo et Merci ! Pour le film prolo, est-ce que "Time Out" peut en faire parti ?
Wah ça c'est un commentaire adorable ! Time Out j'ai pas vu, mais à ce que j'ai compris du synopsis ça avait l'air d'être au moins une métaphore lutte de classes.
C'est un commentaire bien mérité ! Quand je vois le boulot qui est fait et la qualité délivrée... tu mérites beaucoup plus ! Time Out je le conseille (mais un peu moins que Bienvenue à Gattaca du même réalisateur). Et effectivement c'est une histoire de classe sociale mais le héros part de rien et travaille dans une usine pour pouvoir avoir du temps pour vivre, c'est un très bon film qui fait réfléchir (bon comme la plupart des films américains, la fin aurait pu être mieux)... Merci pour ces vidéos de très bonnes qualités et j'ai hâte de découvrir Pixar du coup \(*_*)/ - une fan d'animation -
Evoquer les films de Ken Loach est à mon sens une évidence, étant lui-même connu pour son cinéma à vocation sociale. Cependant, je ne peux m'empêcher de penser à La part des anges. Il a ceci d'étonnant qu'il est une comédie, chose très rare quand on parle sans détour de la condition sociale, mais cet aspect n'est, je pense, pas une finalité. Le côté social est plus le point de départ, le contexte. Ensuite, il y a mon film préféré de tous les temps, Orange mécanique. L'aspect social est prégnant, mais il est davantage transcendé par une réflexion relevant de la morale. Puis quitte à parler de musique, Kubrick, par le truchement de Wendy Carlos, sublime l'ultraviolence, à la chorégraphie folle. Je n'ai jamais autant aimé Beethoven et Rossini que dans ce film. Parler de cinéma à vocation sociale renvoie notamment au néo-réalisme italien. D'accord, je suis un peu hors sujet, mais je recommande vivement le visionnage du Voleur de bicyclette (Vittorio de Sica) pour l'intense émotion dans laquelle ils nous plonge. [Les prolos ont souvent quelque chose de christique, dans le néoréalisme] Enfin, Marocaine, j'ai pu voir pas mal de productions nationales depuis ma plus tendre enfance. Le cinéma social y occupe une place très importante, malheureusement, il revêt la majeure partie du temps un voile misérabiliste qui m'en a longtemps éloignée. Les choses évoluent tout doucement, c'est cool. Ta vidéo est vraiment très bien, Tovarichtch. Hâte de voir ce que donnera la prochaine saison ! (Dernière petite chose. Connais-tu Pier Paolo Pasolini ? Le réalisateur était également essayiste, polémiste, dramaturge et j'en passe. Si tu as la possibilité de te procurer ses Écrits corsaires, fais-le. Il y a une virulence dans ses propos vis-à-vis de la scène politique de l'époque, de la société de consommation, etc. qui n'égalent que sa douloureuse nostalgie d'un passé révolu, presque mythique. Côté poésie, Les Cendres de Gramsci est juste sublime. Désolée pour la digression, mais je pensais que ça pouvait t'intéresser : ) )
Alors Ken Loach, bien qu'étant un très grand fan (j'ai mis une illustration de la Part des Anges d'ailleurs), je peux pas valider parce que c'est typiquement du cinéma purement social. Je valide quand même la Part des Anges parce que ça utilise les codes du film de braquage mais en version cassos (mais c'est rare dans sa filmo qu'il aille sur du genre comme ça). Orange Mécanique, d'autres l'ont proposé mais il me semble - attention, je dis bien "il me semble" - que ce sont des petits bourges. Alors certes désœuvrés et fucked up, mais c'est pas du tout lié à une condition d'exploités (au contraire). Pour le cinéma italien, je dois avouer que c'est un de ceux que je connais le moins.
Je sais que cette vidéo date d'il y a 4 ans, mais je ne peux m'empêcher d'y aller de mon ptit commentaire, petit 1 pour le référencement, et petit 2 parce que j'ai eu en tete 8 miles pendant toute la vidéo :) et sinon, super sujet !
Ouais mais eux ils vivent en marge par choix, ils effectuent des boulots légaux ou non qui rapportent pas des masses, mais ça fait pas d'eux des galériens spatiaux.
Ça serait intéressant d'aborder la question du "choix" de la marginalité et de l'illégalité face à la condition de prolo. Et du coup je mentionne les films de Guy Ritchie et la série Hit & Miss.
Alien premier du nom. C'est quand même un vaisseau marchand avec 8 pékins dedans qui se font manipuler pour des enjeux qui les dépasse, puisqu'on ne les met au courant de rien. (comme à chaque fois que les enjeux dépassent quelqu'un, c'est juste qu'on lui cache une ou deux infos)
AH BAH ATTENDS WE'RE THE FIRST ONES TO STARVE, WE'RE THE FIRST ONES TO DIE! THE LAST ONES IN LINE FOR THEIR PIE IN THE SKY!!!!! Dropkick à chaque générique (mais en effet, The Worker's Song, j'aurais dû la voir venir) - Pride? - The Full Monty? (celui-là je l'ai pas vu mais il me semble quand même)
Pas vu Pride mais ça m'a l'air d'être un film directement social/politique. The Full Monty tient déjà beaucoup plus du divertissement / détournement de film de danse. (Le pire pour les Dropkicks, c'est que je tenais pas spécialement à en mettre. Je me suis juste dit "je ne peux pas ne pas mettre Workers Song")
J'aime bien l'auto-référence à 12:03 (c'est évidemment elle la véritable héroïne de cette vidéo). Sinon comme série prolo on peut citer Misfits: les protagonistes sont des jeunes désœuvrés condamnés à des TIGs qui chopent des super-pouvoirs. Au fur et à mesure des épisodes, on voit plus de persos avec des pouvoirs, mais si tous ne sont pas strictement prolos presque aucun n'est dominant (notamment, pas les figures d'autorités auxquelles ils ont affaire).
J'avais aussi pensé à Jupiter et le destin de l'univers. ^^' Perso je l'ai adoré, mais je crois que c'est en partie dû à la critique de Durendal, qui m'a beaucoup aidé à apprécier le film. Il faut vraiment le voir comme une grosse débauche d'effets visuels, le rassasiement le plus complet en spectaculaire, fait pour nous demander si on deviendrait vraiment plus heureux ou épanoui si on avait la possibilité de surpasser nos désirs de grandeur les plus fous. Que ce soit en tant qu'individu, ou en tant que spectateur d'un film. Je pense que si on le regarde en tant que divertissement pur, forcément il aura ce côté creux et vain. Et que le message "à quoi bon ce spectaculaire à outrance ?" ressenti par le spectateur était voulu par les réalisatrices. Je peux me tromper, mais ça me parait expliquer le film.
Mouais... Je l'ai surtout vu comme une tentative (louable) des Wachovskis de faire un truc de SF original, avec leurs thématiques habituelles, mais qu'elles ont abandonné en cours de route faute de vouloir se bagarrer avec la Warner (elles ne se sont même pas rendues en salle de montage, préférant aller sur le tournage de Sense 8, et la Warner a imposé énormément de refonte visuelle). Tout dans ce film sent la bonne idée de départ puis l'abandon : les acteurs sont soit pas impliqués (genre les héros), soit en roue libre (le méchant) et le film part très vite sur une structure nulle qui se répète (machine se fait enlever, faut la sauver, elle se fait re-enlever, faut la sauver), et très vite, sorti des rollers de l'espace, il n'y presque plus d'idée visuelle. Y'a plein de trucs bien hein, je dis pas. Après c'est tant mieux si ça t'a permis de le kiffer mais je pense honnêtement que le peu d'implication des Wachos à un certain stade sur le projet rend difficile l'analyse du film comme quelque chose de maîtrisé.
Encore du contenu de qualité comme à chaque fois l'ami ;) Vite la saison 2 =D Ant-Man comme film prolo, un criminel qui devient un superhéros du jour au lendemain alors qu'il a même pas de travail du tout et ne peut même pas voir sa propre fille ?
merci pour la lumière sur ce film perso j'avais été bien surpris du ton en le voyant. Sinon Commissaire Lordon j'étais dead ya pas beaucoup de budget mais ya des idées
Y'avait déjà Attack the Block pour les invasions aliens, et ça mettait en avant le côté banlieue. Mais ouais j'aurais carrément pu le mettre ! (en plus je le trouve trop sous-estimé)
Si j'avais su un jour que je m'abonnerais à la chaine d'un type que j'ai pu voir sur des parties de funcraft, j'y aurais pas cru. Bon après sur les trucs de divertissement moderne, j'ai un peu lacher l'affaire donc j'ai pas forcément plus de références que ça, mais sur des trucs plus ancien, j'pourrais citer "Il était une fois la révolution" (mon favoris de Leone) ou les prolétaires sont non seulement centrale MAIS en plus acteur du récit, la plupart des films de guerre des années 70 aux stazunis (genre Voyage au bout de l'enfer), à peu prés l'entiereté de la filmo de Kubrik, Invasion Los Angeles ainsi que Los Angeles 2013, The Snowpiercer, Balada triste de trompeta, Ernest et Celestine (pétain de merde, y crament un commissariat ET un palais de justice dans un seul et même dessins animé pour gosse, QUELLE MERVEILLE!), pareil au niveau comédie musicale, qu'il s'agisse de West Side Story, Cabaret ...Bouarf en fait y en à plein des films qui traitent des prols, avec du vrai morceau d'exploité-e-s dedans, et sans en faire juste un élément de décors. Sur ce, encore merci pour ton taff, c'est une merveille et je partage beaucoup de ce que tu raconte en tant que bon gros cinéphile péteux. Salutations anarchogeek camarade bolchegeek.
Nan ? Tu faisais les Funcrafts ? Trop cool ! Tu sais que j'ai fait une émission qui t'ait dédiée du coup ? XD Ta liste est super bien vue (enfin quelqu'un qui cite West Side Story !)
Je n'ai jamais fait, juste regarder les lives et les trucs et les VoD, on peux pas vivre en squat et au RSA ET se payer toutes les itérations de Starcraft II :D. Après sur cette notion de représentation du prolétariat et de la classe ouvrière j'étais tombé sur un bouquin très intéressant lesensdesimages.com/2012/06/05/lecran-bleu-la-representation-des-ouvriers-dans-le-cinema-francais/ qui met en avant le fait que petit à petit dans le cinoche français, les ouvriers sont vraiment passer du statut de sujet à celui de décors (et voir le nombre de production famélique ayant ces personnages comme sujet principaux depuis les années 90). Y à aussi les deux brochures des archives getaway qui abordent ce sujet de manière très intéressante sur la base d'archive et d'implication de la classe ouvrière dans le processus même du cinéma (getaway.eu.org/IMG/pdf/liasse4_cinema1_web.pdf / getaway.eu.org/IMG/pdf/liasse_4_cinema2.pdf). Et pour finir je me rappel d'un cours que j'avais en licence de cinéma à la fac de cinéma de Montpellier qui traitait de ce sujet ou on avait notamment travailler sur ces questions de représentation des prols dans l'histoire du cinéma avec des exemple assez intéressant, genre le traitement du Titanic à travers l'histoire du cinéma (ou finalement, la version de Cameron est quasiment la seule à traiter cette question de manière intéressante) et qui était assez édifiant sur le rôle du "peuple" dans une grande majorité du cinéma hégémonique (relegué au rang de décors ou considéré comme néfaste et un peu concon). Après le plus gros problème reste qu'au cinéma, les prols sont très rarement représentés par des prols eux même, du classwashing au même titre qu'il peut y avoir du whitewashing ou du validisme à outrance (y à une vidéo de Licarion Rock qui est super intéressante la dessus).
Merci pour la doc, j'y jetterais un œil. Par contre, parler de "classwashing" est pour moi un méga non-sens, voir même frôle le ridicule. Autant on peut saluer, dans certains cadres (comme dans certains films de Ken Loach ou dans Ressources Humains, dont j'ai utilisé les extraits), l'appel à des comédiens non professionnels, autant dans la plupart des cas un personnage sera joué par un comédien. Et comédien, c'est un métier. Si tu vas par là, la plupart du temps les hommes d'affaires non plus ne sont pas représentés par des hommes d'affaires. Pas plus que les flics, les agents secrets, les scientifiques ou tout ce que tu veux. Ils sont représentés par des acteurs. Point. C'est une question totalement différente de celle du whitewashing ou du handicap.
Intéressant comme postulat, je l'avais pas forcément réfléchi de cette manière la, et j'admet avoir été un peu provoc' sur la question du class washing. Après il est vrai que j'ai tendance à baser mon approche filmique sur le travail de réalisateurs comme Peter Watkins, réalisateur qui aura eu tendance à faire jouer des contestataires par des personnes concerné-e-s et des vieux réac par des vieux réacs, ce qui donne une puissance assez fabuleuse aux films du bonhomme (la scène de procès de Punishment Park en est un exemple parfait). Donc en effet, l'acteur et l'actrice sont dans une logique de travail et de métier, ce que je ne remet pas du tout en cause, mais plus en avant, dans les métiers du cinéma, il existe un découpage en classe, notamment du à un processus de starification qui date pas d'hier (me semble que les premières stars du cinéma date du cinéma suédois du début 20ème, comme quoi...) qui touchera aussi bien les acteurs/actrices que les réalisateurs/réalisatrices, techos et autres directeur/trices de photo/son/réal etc. Et au sein même de ces fonctions de travail il existe des écarts flagrant de salaires, de condition de travail etc. Du coup, il est vrai que j'ai tendance à avoir envie de questionner cette organisation même de l'industrie cinématographique (sans remettre en cause les chefs d'oeuvre qu'elle à pu produire). Donc oui, peut être l'expression class washing est pas très heureuse, je l'admet, mais je trouve que si elle n'est pas à mettre directement en lien avec les questions de whitewashing ou de validisme au cinéma, cette manière de supprimer justement la possibilité d'un cinéma que, pour ma part, j'aurais tendance à définir comme un autre cinéma populaire (se basant sur des expressions de ré-appropriation venant de la part du prolétariat comme ont pu le prouver des expériences importante type cinéma des coopératives de la CNT de 36 en espagne, des groupes Medvedkine ou autres) de l'esprit des gens est aussi un frein au discours émancipateur de ce média dont on à l'air de partager la passion. Mes deux p'tits centimes d'opinions qui valent pas grand chose mais que je suis content de partager néanmoins :D.
Non mais il y a des idées intéressantes là-dedans, notamment dans la possibilité d'autres façon de faire du cinéma (sans vouloir remplacer ce qui existe déjà). Sur la question des écarts de salaire et des travailleurs du cinéma, on est bien d'accord. Je ne le lie juste pas à la question de qui devrait faire quoi, c'est plus une question d'organisation du travail et d'exploitation générale. Après tout, Upton Sinclair avait fait une super campagne pour socialiser Hollywood. J'aime mieux cette idée.
Je me suis tapé la plus grosse partie du fil de commentaire. Je suis étonné que personne ne cite la série Malcolm. Dans le genre succès comique basé sur une famille précaire qui galère, je vois pas mieux !
Mdr vous vous êtes taper toute la discographie de Chromeo pour faire la video Cool l'analyse je m'abonne direct est aussi je kiffe les choix de la direction artistique
J'y avais jamais vraiment pensé, mais c'est très probablement pour cet aspect prolo que j'ai autant d'affection pour les Spiderman de Raimi
Formidable.
Le sketch avec le "Oh putain non, je suis d'ouverture demain !" et la succession des films de prolos est d'un jouissif extraordinaire, ça donne envie de retourner les tables et de casser la baraque sociale à grand coups de latte en commençant par prendre le pouvoir à Hollywood.
Merci, vraiment merci.
Les premiers films de Jean-pierre Jeunet ont des héros "prolos":
- délicatessen: clown au chomage (l'héroine n'est pas prolo par contre)
- la cité des enfants perdus: un docker & une orpheline
- Amélie: serveuse & employé de sex shop
Sinon, je n'étonne que personne n'aie cité des films emblématiques comme Fight Club ou Trainspotting. In Time (traduit en français par "time out", 2011), snowpiercer (le transperceneige) sont des films de SF sur la révolte sociale. Et j'en oublie bien d'autres :)
Tristan Le Gall Excellente liste !
Sinon pour les films prolos, la 1ère chose à laquelle j'ai pensé était Rocky.
Mais pour du trucs un peu plus subtil j'ai pensé à :
- La grande aventure Lego : plus basé sur la question de l'identité et de la façon dont on se définis, mais lorsque l'on parle du personnage principal, on le définis avant tout comme un ouvrier du bâtiment comme tout les autres qui va finir par se rebeller (malgré lui) contre le système.
- Les mondes de Ralph : Où "être méchant" peut être vu comme une métaphore du prolétariat. Ralph fait tout les jours un boulot de merde (et à la chaine, puisque les parties s'enchainent pour lui) qui l'ennui particulièrement, il vit littéralement dans un taudis et se sent exclu par ses voisins (visiblement plus aisés que lui).
Il rêve d'avoir enfin son moment de gloire et de changer sa vie, mais se rend compte qu'il est la pierre de l'édifice qu'est sa borne d'arcade, et que sans lui, tout s'écroule.
Ce qui voudrait dire aussi que la morale du film serait non seulement que le prolétariat est essentiel à la société, mais aussi qu'il faudrait mieux le considérer si on ne veut pas que notre monde s'écroule, tout comme les collègues de Ralph qui ont une bien meilleure opinions de lui quand ils se sont rendu compte de ce qu'était réellement son travail, et surtout ce qui se passerait si il décidait de se tirer.
et ça, dans un film pour gosse, c'est cool.
Oh damn c'est bien vu cette analyse des Mondes de Ralph !
Purée j'y avais pas pensé, bravo!
Mais du coup, c'est aussi un film qui dit "Chacun-e à sa place, les prolos à la base de la société pour que tout fonctionne, les princesses dans leur rôle de princesse, et le bon petit peuple bonhomme de la borne d'arcade vivra paisiblement?"
Pas vraiment, puisque, si Ralph continu à travailler comme méchant, ce n'est pas seulement parce que les autres ont besoin de lui, mais aussi parce que c'est la seule chose qu'il sait réellement faire, et qu'il se rend compte que, finalement, il aime son travail. C'est surtout la façon dont on le traitait qu'il ne supportait plus, pas son travail en lui même.
Finalement, le message c'est aussi "le travail des prolos serait beaucoup moins chiant si on arrêtait de les traiter tout le temps comme de la merde".
et aussi "il vaux mieux essayer de régler ses problèmes au quotidien pour améliorer sa vie plutôt que de partir suivre un rêve inaccessible" ...
... Une morale qui peut sembler douteuse, mais personnellement je trouve ça très intéressant que Disney arrête de nous dire des choses du genre "si vous croyez assez fort, tout vos rêves se réaliseront". parce que, même si c'est beau, il ne faut pas oublier que c'est aussi très casse-gueule et que beaucoup s'en sont mordu les doigts.
J'aime l'idée que Disney renvoie chier le rêve américain et dise aux gens "vous pouvez être en bas de l'échelle et quand même avoir une belle vie si vous vous en donnez les moyens"
Et concernant Vanellope, il ne faut pas oublier qu'elle a abandonné son titre de princesse aussitôt l'avoir retrouvé, parce que ça ne l'intéressait pas. Si les gens l'aiment, ce n'est pas pour son titre, mais parce qu'ils la trouvent cool.
Elle a choisi de grimper l'échelle sociale par ses propres moyen, et elle a réussi. Comme quoi, les 2 morales sont présentes dans le film :
"Si tu veux suivre tes rêve, vas-y (Vanellope), mais si tu n'y arrive pas, ce n'est pas grave, ça ne t'empêchera pas d'avoir une belle vie pour autant (Ralph)"
Je noterais que le bad guy, c'est globalement une histoire de mec licencié en fait ;)
En tout cas c'est un bien bel hommage aux anciens salariés de Game, j'ai vu peu de gens en parler alors que ça à totalement supprimé quasiment la moitié des boutiques de JV en France, et des centaines d'emplois en plein mois de Janvier.
Je pensais être le seul que ça à véritablement marqué, content de voir que d'autres personnes y soient réactif ! (en même temps, y avoir bosser doit être un plus je pense ^^)
+Boulayofdarkness Oui j'y ai bossé dans cette période là et c'est scandaleux ce qui s'y est passé.
"commissaire Lordon"
Discret, mais magnifique.
Tu es la 1ère personne à relever publiquement. Autant te dire que tu as désormais une place spéciale dans mon cœur.
Lol presque personne l'a capté on dirait
Je l'ai capté direct mais je suis en retard de 3 ans.
@@LFiles48 ...
c'est quoi, je connais et j'ai pas trouvé de film
THE MISFITS (c'est une serie mais c'est des ados délinquents qui font du TIG et se retrouvent avec des pouvoirs)
je vais écrire l'un de mes premiers commentaires sur youtube sur ta chaîne, car tu es un créateur qui me parle beaucoup. Je me suis enfin intéressé à la politique (organisation de la société), après avoir était broyé par le système familial & social. Je pense que c'est justement, à partir du moment ou j'ai commencé à m'éduquer afin de comprendre le monde que je me suis sorti de ma situation. Je suis toujours un prolo (boulot chiant & employé), mais la vie est plus supportable. Je voulais te remercié pour ta sincérité dans tes vidéos (celle sur jurassic world) mais surtout pour tes analyses qui à chaque fois m'aide à me dire que je suis pas seul à ne pas supporter le capitalisme. Si je me suis sorti de ma (dépression), ce qui est bien, je me suis aussi beaucoup isolé par ma haine du capitalisme. Content de voir que je suis pas seul.
Pour les Films de prolo :
- le plus des combats (prolo américain & racisme). titre anglais : remember the giant
- 12 angry men. vieux film toujours d'actualité.
- de l'ombre à la lumière.
- Harry Potter!
- looking for Eric.
- snatch.
- i boy.
Sinon j'ai vu 2 références qui m'ont beaucoup plus, la première le film d'animation SteamBoy que j'ai adoré. La 2 ème, je crois que j'ai entendu un morceau au piano d'une musique de league of legend, celle du héros amumu. Bonne continuation & merci à toi.
Merci à toi ! Prends soin de toi et essaie de ne pas céder à l'isolement, ça n'aide aucun d'entre nous. Je sais que ça n'est pas facile dans le contexte actuel.
Étonnament, je n'ai pas vu de Charlie et la Chocolaterie dans les commentaires !?! Alors je le pose là, mieux vaut tard que jamais ;)
Merci pour cette vidéo qui donne la peps :D
The Full Monty ! Avec la scène mythique de la file d'attente au Pôle Emploi ruclips.net/video/H4wuH9pSSRo/видео.html
Dans la catégorie danse-prolo, c'est le must !
Ton meilleur meilleur meilleur, voire meilleur épisode jusqu'à maintenant, sans renier les autres loin de là. Mais sur celui-là t'as dû y mettre tes tripes !
Bin écoute ça ça fait plaisir !
J'ai pas l'impression que tu aies changé quoi que ce soit dans le format de tes vidéos, et pourtant celle-ci m'a fait hurler de rire beaucoup plus souvent que les précédentes ^^ Bravo pour l'écriture, la pertinence du thème et son traitement ! Je suis toujours aussi fan de vous deux ^^
Sinon pour des films à héros prolos, là de suite je pense à :
- la série Hunger Games (l'héroïne est une des plus pauvres du district le plus pauvre d'un état totalitaire, elle vit de braconnage jusqu'à ce qu'elle aille en enfer et même après ça elle reste globalement pauvre)
- Ant-Man (le type est un ancien détenu sans travail qui n'a pas le droit de voir sa fille à cause de ça et c'est la raison qui le fait choisir par son futur mentor), je pense qu'il compte
- Shaun of the dead (où Simon Pegg est un petit employé de magasin qui lutte quand même contre une apocalypse zombie en allant se planquer au pub ^^)
- les Gremlins (le héros est d'abord petit employé de banque, mais son origine populaire est souvent rappelée dans le premier film, puis petit employé d'une énorme société new-yorkaise)
- The Mask (un petit employé de banque avec une bagnole pourrie, sans d'argent au point de devoir braquer une banque)
- Super 8 si j'me souviens bien le père du héros est un petit flic d'une petite ville américaine et la gamine, son père est encore plus pauvre.
Hunger Games pas vu. Tous les autres exemples sont totalement dedans ! (bon le petit flic à la limite, c'est une figure assez récurrente parce que ça permet que l'intrigue soit directement liée à son boulot, comme dans tous les polars).
Hunger Games ça marche bien pour le premier film, ensuite il me semble que ça marche moyen. Par ce qu'elle grimpe l'échelle sociale, devient leader de la rébellion mais en même temps elle passe de "l'autre côté de la barrière", dans le monde de la richesse et de l'entertainment ...
Je viens de me rappeler que le père du héros dans Super 8 est shérif de sa ville (et de son comté, donc). Ça le cale un peu au-dessus du flic de campagne moyen, mais à peine. Je crois que c'est à la mine ou sur un chantier que sa femme est morte (c'est un enjeu de la narration). La Ptite Voix a raison pour Hunger Games par contre, Katniss a beau nier et rejeter sa nouvelle condition, elle reste vachement favorisée par rapport à d'autres (surtout après la destruction de son district).
Comment ça se fait qu'un youtubeur si doué n'ait pas autant d'abonnés ? je l'ai découvert par pur hasard avec ça
Ahhhh le dernier de la saison !! Tin vivement la prochaine, encore une fois superbe vidéo vraiment c'est toujours un vrai plaisir.
Sinon bah j'ai envie de te dire en ce qui concerne les films prolos ...une grosse partie de la filmo de notre très cher Edgar Wright.
Et du coup bahhhh la boucle saisonnière est bouclée ^^ puisque ta deuxième vidéo m'avait confortée dans l'idée que ta chaine était une pépite dont j'étais ravie de faire la découverte. Ce serait presque poétique xD
Edgar Wright, Edgar Wright everywhere !
Hmm Jacob's ladder (l'échelle de Jacob) l'histoire d'un postier, vétéran de la guerre de corée (ou du vietnam) dans un univers qui a inspiré les Silent Hill...
Super bien vu. Personne l'avait encore proposé et j'y avais pas pensé !
J'avais hésité aussi à te parler de Barton Fink des frères Coen... surtout pour le finish qu'on s'est amusé à analyser avec une mie comme la prise de pouvoir du prolétariat...
Bon film en tout cas!
J'ai découvert ta chaîne la semaine dernière et chaque vidéo est plus passionnante que les autres ! Tu m'as même donné envie de revoir Children of Men ce week-end, toujours une grosse claque inquiétante...
Je me suis essayée à l'exercice avec ma propre DVD-thèque et c'est vrai que les films impliquant des prolos sans être centrés sur eux, bah c'est vachement rare !!
Après avoir parcouru les commentaires, il me semble que les films suivants manquent à la liste :
- Moulin Rouge : une comédie musicale impliquant des artistes bohèmes et des "courtisanes" qui rêvent de s'élever
- La Nuit au Musée : le héros est un gardien de nuit au musée (sans parler du plot twist)
- Shane Black's Kiss Kiss Bang Bang : l'un des héros est un voleur qui cherche juste à échapper aux flics
Bonjour , j'avais toujours trouvé ce film éphémère et sans intérêt . Mais merci beaucoup d'avoir insisté sur la nuance entre ce qu'un film raconte et ce qu'un film dit réellement sur son époque.
J'ai regardé ce film à nouveau hier soir et ça a musclé mon regard .
Merci beaucoup pour votre vidéo 📼
Je partage à 100% ton analyse sociologique sur ce film depuis de nombreuses années. Je suis ravi de trouver une autre personne qui y voit la même chose que moi.
Ravi aussi ! C'est quelque chose qui a été souvent soulevé mais pas assez répandu dans la vision que les gens ont du film, je trouve.
D'un point de vue purement scénaristique, avoir un personnage qui a du pouvoir et de l'argent apporte quelques facilités d'action. Tu peux assez facilement justifier des choses extraordinaires. Bien entendu je parle d'un point de vue du block buster à grand spectacle
Et puis en même temps disons le carrément, dans une vie de prolo entre la maison et le boulot, il se passe rarement quelque chose, c'est un peu ce que décrit Attack the block au début.
C'est un petit détail dans le film mais dans Jurassic Park, si le professeur Grant accepte de venir sur l’île, c'est parce que John Hammond finance leurs fouilles et leur fait un simili-chantage dans ce sens. Et oui, les paléontologues et autres archéologues galèrent bien souvent à faire financer leurs recherches...
Film Prolo : Little Miss Sunshine ! =)
ultra Complètement !
Excellent,
j'ai découvert ta chaine aujourd'hui grâce à la vidéo que tu as fait avec Dave Sheik et je me suis déjà tapée toute ta playlist "bolchegeek, l'émission" et j'ai une liste longue comme ma de film / séries à regarder, dont des choses que je n'aurais jamais envisagé !
Bravo pour cette série, tout y est sympa, vivement la 2eme saison.
Ça arrive bientôt ! Bienvenue à toi !
Super, déjà une bonne nouvelle, merci !
Pareil pour moi ^^ Merci à Dave Sheik!
Super vidéo encore une fois !!
Sinon je pourrais éventuellement suggérer Doctor Who... et les compagnons du docteur qui sont étudiants, au chômage, intérimaires...
J'avoue, c'est très anglais d'ailleurs cette approche. Bon après en général, une fois qu'ils sont à l'aventure, cet aspect est pas très présent.
ROSE TYLER et DONNA NOBLE RPZ :p
je te remercier de lier a ce point politique et analyse filmique! c'est quelque chose qui ne se retrouve pas si souvent sous cette forme sur le net! d'ailleurs tes vidéos sont très instructive et claires!!! encore merci!!
Human Traffic ! C'est exactement le même scénar ;)
Pas vu mais je note !
Human traffic le real a bossé avec Danny Boyle sur Trainspotting et raconte les soirées de jeunes gallois dans le Cardiff des 90s et des acides, lsd et autre drogues de clubbers. Un pur film de prolo
@@docdandy les premières scènes sont une satire du monde du travail d'ailleurs, celui d'un vendeur et d'une serveuse de fast-food ;)
Quel hasard j'ai revu la trilogie Spiderman il y a quelques jours et j'ai fait le même constat (forcément que je n'avais pas vraiment vu du même oeil quand les films étaient sortis au cinéma!), à bas les super-héros bourgeois !
Quelques films avec des héros "prolos" ou qui galèrent : Baby Driver, Metalhead, Qu'Allah bénisse la France, Poetic Justice, La fine équipe, Chouf,
Un peu hors-sujet puisqu'il d'agit du documentaire "Anvil! The Story of Anvil!" un groupe de heavy-metal avec des membres prolos qui galèrent, mais ont toujours la passion de composer des albums... un must-see !
Et bravo pour toutes tes vidéos !
Je ne connais pas toutes les références citées mais celles que je connais collent tout à fait !
Au niveau série prolo (désolé, pas film) il y a Malcolm ;)
Marrant comme il y a beaucoup d'exemples en séries par rapport aux films : sans doute le quotidien des personnages est plus facile à traiter sur ce format.
Super vidéo! Merci pour ton travail, c'est vraiment une joie de t'entendre. :D
Justement, pour les films prolo, je pensais à Edgar Wright, comme beaucoup de monde ici. Comme tu as cité le merveilleux The Host, j'ai quelques films de Corée du Sud à proposer.
Sympathy for Mr Vengeance, de Park Chan Wook (le réal de Old Boy), avec un bon fond social (le personnage principal licencié cherche à soutirer le fric que son patron lui doit en enlevant sa fille), mais qui est vraiment un film de genre (vengeance) que je mets donc ici.
Une grosse partie de la filmo de Bong Jon Hoo, le réal de The Host, aussi je dirais.
Alice in Earnestland, pas sorti en salles en France, donc peut-être difficilement trouvable, une comédie très très noire sur une jeune ouvrière devant s'occuper de son mari handicapé suite à un accident du travail.
Soreum (Gooseflesh à l'internationale) de Yoon Jong Chan, un film d'angoisse qui se passe dans une cité délabrée habitée par des chômeurs.
Bon, je rajoute Hard Day, pas totalement prolo. Un thriller à l'humour très noir sur un flic corrompu, sans morale et pathétique. C'est surtout des personnages secondaires que vient l'aspect prolo : sa sœur et son beau-frère vivent chez lui après le licenciement de ce dernier et son en galère. (Et en y réfléchissant, le fait que ce soit un gros pourri vient peut-être de la volonté de mettre sa famille à l'abri.)
(Aussi : The Foul King, que j'ai pas vu, sur un employé de banque qui se lâche dans le catch.)
Sinon, faudrait que je ressorte mes cours de ciné égyptien, mais il y a la comédie début 90s Terrorisme et Kébab, sur les lourdeurs administratives, les gens cumulant les emplois pour joindre les deux bouts, et un homme excédé qui prend en otage sur un malentendu les locaux de l'administration.
Y aussi a une bonne partie de la filmo de Kurosawa qui serait pertinente. Pas mal de films sont très sociaux, et c'est surtout cet aspect qui ressort, malgré le genre dans lequel ils se placent (Polar/précurseur du buddy movie pour Chien Enragé, polar/enlèvement pour Entre le ciel et l'Enfer, onirisme expérimental pour Dodeskaden). Mais même pour ses films historiques, on retrouve cette préoccupation. Dans La Forteresse cachée (son film le plus léger... disons le moins plombant), les héros sont deux paysans pris dans des guerres dont ils n'ont pas conscience des tenants et des aboutissants et qui veulent juste rentrer chez eux. Dans les Sept Samouraïs, ce sont toujours des paysans, victimes de conflits qui les dépassent et de bandits profitant du chaos qui emploient des mercenaires, dont on ne sait d'ailleurs pas trop d'où ils sortent.
Et enfin, j'ajoute Rude Boy, qui est à la fois un film social captant l'Angleterre à l'aube des années Thatcher mais aussi l'émergence du punk, une fiction sur un jeune paumé dans un boulot pourri, une mise en scène des expériences de son auteur, une captation de concerts, un documentaire sur The Clash et plein d'autres choses. Il a quelques longueurs, notamment avec des arcs narratifs totalement parallèles, mais c'est une curiosité et il est intéressant à plus d'un titre. (Et puis y a une scène où Joe Strummer fait sa lessive dans une chambre d'hôtel.)
Merci pour toutes ces suggestions !
En effet, les réals coréens de la nouvelle vague ont une très grosse conscience sociale, hyper présente. Mais ça je le garde pour une prochaine émission ! ;)
Kurosawa va vraiment falloir que je m'y penche plus.
En revanche, pour Rude Boy, je ne vois pas trop. Je comprends bien l'aspect social mais je ne vois pas sa dimension genre et/ou divertissement.
J'ai hâte de voir ce que tu diras sur le ciné sud-coréen!
Rude Boy, j'ai hésité à le mettre, et j'avoue que c'est surtout au rang de curiosité qu'autre chose (et son aspect captation de concert), parce que je l'ai revu il y a pas longtemps. ;)
Clerks, Little Miss Sunshine, Eternal sunshine of the spotless mind (ca tourne pas vraiment autour de leur situation social mais ca sent le prolo), Malclom in the middle
Clerks c'est grave prolo. Little Miss Sunshine et Eternal Sunshine, je me rappelle moins de cet aspect. Malcolm ça me fait penser que Breaking Bad aussi c'est grave prolo.
Little miss sunshine c'est l'histoire de gros galériens qui décide de traverser l’Amérique dans leur unique voiture familiale pour aller a un concours de beauté.
Du coup, ça marche !
district 9, shaun of the dead, alien, 28 jours plus tard, blade runner (un flic peu être aussi un prolo, ne l'oublions pas ), la série the expanse, misfit, skins... ect ect ect yen a quand même quelques un....
District 9 putain... Un chef d'oeuvre dans le genre !!!!!
Je ne sais si il se qualifie, mais c'est qui m'est sauter aux yeux, c'est le parallèle à faire entre Saturday night fever et Orange mécanique...
S'il y a des gens qui trainent par là plus de 6 ans après : il y a la série "Sweet Home", sur des Coréens prolo en cité qui s'organisent pour gérer une apocalypse zombie ++. Une vraie pépite à rajouter à la liste !
J'étais déjà amoureux de cette chaîne, mais alors le petit Perturbator au milieu m'a atteint en plein coeur
Rocky
Incassable
Les films de Carpenter
Babydriver et Drive.
Le solitaire et heat de Michael Mann
Whiplash
Million dollar baby
La trilogie Pusher.
PS: je viens de découvrir t'a chaine. Super boulot
Les Virtuoses avec Pete Postelthwaite et E Mc Gregor, un petit bijou ;-)
D G Complètement ! Encore un film de prolos autour de la musique !
Un de mes épisodes préférés de ta série, merci!
Mais quel humour et quel intelligence ses vidéos !
Héro prolos, arrêtez moi si je dit une connerie parce que ça fait terriblement longtemps que j'en ai pas vu un épisode, mais Static choc était pas mal ce me semble...
J'ajouterais bien a toutes ces belles propositions:
Napoléon Dynamite, en portrait de la working class américaine totalement décalée
On achève bien les chevaux: la c'est même le sujet du film donc ça ne correspond peut être pas à aux critères de sélection, mais dans le genre film prolo, c'est le must... et absolument déprimant hein! les scènes de danses sont moins funky que celle de Travolta! Mais c'est un des films qui m'a le plus marqué.
J'ai toujours vu des éléments communs entres Saturday Night fiver et We shoot horses, don't we, mais c'est peut être que dans ma tête :)
The Thing version Carpenter... En fait pas mal de trucs chez Carpenter: They Live, Jack Burton, Dark Star, Christine, et... Ouais, pitêt' Vampires...
Ensuiteuh... The Full Monty, Rencontre du Troisième Type, Incassable, F.I.S.T (puis Rocky, mais ça, c'est convenu), un après midi de chien, ou même Alien (sérieux)
Joli combo ! D'ailleurs Carpenter bon, la conscience sociale c'est assez criant. Et Alien je plussoie de ouf (d'ailleurs t'es pas le premier à proposer et ouais, c'est grave prolo).
Le 5e élément, le héros c'est un chauffeur de taxi licencié
Marrant quelqu'un l'a cité genre hier ou avant-hier ! Très bon exemple en effet !
Alors je commente après la guerre, mais si tu veux une série avec un développement bien prolo, y'a The Expanse, qui sous ses atours SF présente une situation géopolitique se basant sur trois grosses factions dont deux écrasent la troisième qui les fournit en ressources...
Sinon je pense pas l'avoir lu dans les commentaires, mais... les aristochats quoi...
Oui on vient de finir la 1ère saison de The Expanse et c'est grave ça !
Merci super video. En film avec des prolétaires de genre, là qui me vient à l'esprit : the full monthy.
Alors oui, grave, mais déjà cité plein de fois ;)
Je suis à la bourre mais comme film de genre avec des héros prolo, je conseille "Tucker & Dale vs Evil" et "Grégoire Moulin contre l'humanité". Et même s'ils ne rentrent pas dans la case, ils valent le coup d'œil.
Après y a tous les films qui parlent de drogue, type Trainspotting ou Requiem for a Dream, ça élargit souvent à une certaine vision sociale
Est-ce que Dancer in the dark rentre dans la catégorie divertissement? En tout cas, dans le genre prolo... Sinon, peut-être, Avalon, d'Oshii...? Les meilleurs ont déjà été cités... Bref. Super vidéo, je développerais plus tard, quand j'aurais fini de voir le reste ;)
RawenWarCrow Dancer In The Dark c'est musicale + ouvrières donc grave ! (bon je te l'accorde c'est spécial comme divertissement)
Je sais pas si ca été déjà cité, donc je propose le "5e élément" de Besson en film de prolo. C'est quand même l'histoire d'un militaire à la retraite qui doit faire le taxi pour compléter sa rente. De plus, il vit dans un appart miniature et se fait virer sans remord après 30 minutes de film, ce qui lui libère du temps pour sauver le monde...
fabien gotti Très bon exemple !
Évidemment Disco Inferno en fond!!!
Même si ça fait un bail que la vidéo est sortie : Looking for Eric. Film comique de Ken Loach avec Éric Cantona !
Je pensais à Shaun of The Dead, mais globalement y a beaucoup de prolos chez Edgar Wright. Spaced et Le dernier pub avant la fin du monde, sont des bons exemple aussi je trouve. Puis y a Scott Pilgrim dans une moindre mesure qui est pas mal niveau prolo (et encore plus quand on lit le bouquin). Et Rocky Balboa c'est un prolo dans le premier film ?
En bref, un chouette épisode que vous nous servez là. Toujours aussi fan, continuez comme ça !!! :D
J'ai pensé à Scott Pilgrim direct aussi, vu qu'il bosse pas (enfin pas à ma connaissance) et qu'il galère, mais j'me suis ravisé parce que son statut social semble pas être un enjeu narratif :/
Bah j'ai pas retenu comme critère que le statut social doit être un enjeu narratif juste que le personnage principal doit être dans une situation proche du commun des mortels. Et vu à quel point je me sens proche de Scott Pilgrim, de ce qu'il vit autant professionnellement que personnellement, j'ai pensé que c'était un bon exemple ^^
Ouais 'pis bon, les critères ont l'air assez souples, Bolchegeek a demandé des films de genre (SFFF, horreur...) et plein de films cités n'en sont pas, même s'ils mettent en scène des héros pauvres, du coup...
Pour affiner le critère, sans aller jusqu'à enjeu narratif, on peut dire que ça doit être intégré et pas ignoré (ou irréaliste). Histoire de virer les films où le perso est "sensé" être de "condition modeste" mais en fait non, il a aucune contrainte liée à ça. Par exemple Scott Pilgrim, c'est pas franchement un enjeu central mais ils en tiennent compte tout le temps : ils doivent trouver des petits concerts dès qu'ils peuvent, ils galèrent avec les salles, ils sont deux à se partager une toute petite coloc' du pauvre (ce qui impacte sur les situations, par exemple quand ils ramènent quelqu'un). De plus, ça vaut même pour les gens autour, qu'on voit souvent travailler (y compris Ramona en fait, même si c'est un travail irréaliste, bin ça reste un emploi modeste).
De manière général, Edgar Wright c'est présent un peu tout le temps dans son cinoche. C'est pareil pour Stephen Chow en fait de Shaolin Soccer.
Super émission comme d'hab camarade ! Pour revenir sur la représentation du prolo au cinéma et notamment le cas du prolo qui arrive à prendre l'ascenceur social, je pense que c'est aussi un truc qui correspond vachement à la conception du "rêve américain", non ? Et sinon en film de prolo j'avais pensé à Alien avec ces mineurs de l'espace mais en fait Ripley est lieutenant.
Oui c'est pour ça que j'excluais tout la partie "rêve américain" où y'a trouzmilles exemples.
Alien j'y avais pas pensé et vous êtes plusieurs à le proposer : c'est tellement bien vu !
Cette fin a un million de fois trop de classe.
Excellentes émissions. Bravo.
Tu pourrais aussi évoquer le cinéma français avec Coup de tête ou Le mouton enragé ou encore le cinéma de Capra notamment New-York Miami.
Clerks 1/2 et Jay and Silent bob Strikes back
Des films que j'aime comme ça:
Baguette Clerks c'est clair qu'on peut difficilement faire plus prolos !
En tout cas je viens de découvrir ton émission via l'émission sur le cannabis que tu as fait avec Usul et les autres. Félicitation c'est un angle passionnant pour parler de culture populaire :-)
Armerion Benjamin Cool ! C'est aussi l'angle que j'essaie d'avoir sur CJECST !
Armerion Benjamin Cool ! C'est aussi l'angle que j'essaie d'avoir sur CJECST !
Armerion Benjamin quelle émission ? Je suis curieux :)
MrFerangui ruclips.net/video/azhGEGcddpQ/видео.html
Shameless bordel mais Shameless ! Et les deux versions en plus. Un point trop cool c'est le traitement de Lip dans la version US, le dilemne d'être un "prodige" qui pourrait se sortir de sa condition sociale grâce aux études supérieures mais qu'en fait c'est pas si simple malgré toute la bonne volonté du monde puisque comme dit un de nos camarades ça s'appelle se prendre une "mandale de Bourdieu dans la gueule".
Y a de ça aussi dans Will Hunting... Bon, à la fin on dirait que "tout va bien se passer pou lui", plus ou moins. Mais j'ai toujours bien aimé comment il s'accroche à ses potes galériens alors qu'il a vraiment les outils pour tout casser socialement (ou au moins "académiquement", se sortir de la misère quoi).
En fait c'est Will lui-même qui leur met des mandales aux classes supérieures, tellement il a peur de s'en prendre une en premier XD
They Live! de John Carpenter.
J'arrive bien après la bataille et pas mal de choses ont déjà été citées, mais il ne me semble pas avoir vu "Les ailes du désir" de Wim Wenders. Un film merveilleux prolo (ou fantastique prolo mais comme j'aime bien jouer sur les nuances...) selon moi.
Sinon, tu m'as achevée avec la réplique du Commissaire Lordon, on manque de blagues militantes ^^
Fight Club !
merci pour cette vidéo, du coup j'ajoute un film non encore cité je crois : Dream Home film hongkongais de Pang Ho-cheung sur une jeune prolo qui cherche à acquérir l'appartement de ses rêves
Excellentissime vidéo ! T'arrives vraiment à te créer une patte visuelle qui fait mouche et un angle d'attaque inhabituel pour une chaîne axée sur la pop culture.
Sinon, pour les films prolos, il y a la meilleure comédie italienne de tout les temps (et une des meilleurs comédies tout court^^) qui est Le Pigeon ("I Soliti Ignoti en v.o.) dont je te recommande fortement la vision et qui parle d'un braquage foireux organisé par des bras cassés chômeurs qui n'ont jamais fait ça. Son remake américain (qui est quand même vachement moins bon), Crakers , de Louis Malle avec Donald Sutherland et Sean Penn est également très inscrit dans cet esprit très prolo tout en étant une comédie sur fond de braquage. Les deux films n'ont donc rien du film réaliste sur les classes sociales même si la thématique est présente.
Je suis tellement inculte en cinoche italien, c'est flippant.
(Et merci pour la patte visuelle, j'ai décidée de l'intituler "filmer en panique et en dépit du bon sens")
Wooow ! Tu as une méthode qui en plus a un nom qui s'étire en longueur ! Tu es donc officiellement un VRAI artiste ^^
Plus sérieusement, en ce qui concerne Le Pigeon, son statut de comédie en fait une excellente entrée pour le cinoche italien de l'époque et je trouve qu'il synthétise vraiment l'esprit et l'humour de cette période.
En tout cas merci pour la réponse et j'attends avec impatience la saison 2.
excellente vidéo, certainement ma préférée (avec le roi lion)!
J'ai tout de suite pensé à la part des anges de Ken Loach (mais bon Ken Loach et prolo, c'est un peu fastoche non?)
heu...be kind rewind?
les blues brothers?
starbuck?
je ne suis pas sûr de rentrer tout à fait dans la "case"...
Pour Ken Loach, même si c'est toujours principalement social, "La Part des Anges" est un bon exemple parce qu'il a un côté "film de braquage" qui le rapproche plus du divertissement.
"Be Kind Rewind", je crois que ça n'a pas été proposé alors que c'est exactement ça !
"Les Blues Brothers" a clairement une ambiance prolo (en fait c'est très courant dans les films musicaux).
"Starbuck", pas vu mais je crois qu'il a été proposé avant. Faudrait que je m'y penche.
Film prolo (selon moi) découvert par l'excellentissime "Demoiselle d'horreur" : "The Autopsy of Jane Doe".
Allez voir d'urgence ce film ET la chaîne "Demoiselle d'horreur". C'est une chaîne excellente qui manque cruellement d'abonnés.
Le commissaire Lordon
Super video ! Shaun of the Dead !
tiens j'avais jamais fait gaffe qu'il y avait maitre jean jacque dans cette video j'aime!
Maître Jean-Jacques = best sensei
le premier Alien c'est space prolo non ??^^
Mais tellement !
'tain mais y en avait un max à cette époque-là de films sociaux-prolos qui défoncent... Y en aussi aujourd'hui mais entre Saturday Night Fever, Alien, Rocky et Rambo, dans les 80's l'autre film de danse dont je me rappelle plus le nom ("What a feeeeeeling"-machin-truc), je sais pas, y avait une patte...
Juste extraordinaire tes vidéos ! J'adore !
J'ai découvert ta chaîne grâce à "Je vais ruiner votre enfance" et j'adore !
J'aime beaucoup de découpage, le texte, le montage, tout ! On voit clairement la prise d'assurance depuis tes première vidéo, le temps pour le montage et la volonté de vouloir faire de la qualité ! Tu mérites beaucoup plus de vu ! Le travail et le rendu final sont excellents ! Bravo et Merci !
Pour le film prolo, est-ce que "Time Out" peut en faire parti ?
Wah ça c'est un commentaire adorable !
Time Out j'ai pas vu, mais à ce que j'ai compris du synopsis ça avait l'air d'être au moins une métaphore lutte de classes.
C'est un commentaire bien mérité ! Quand je vois le boulot qui est fait et la qualité délivrée... tu mérites beaucoup plus !
Time Out je le conseille (mais un peu moins que Bienvenue à Gattaca du même réalisateur). Et effectivement c'est une histoire de classe sociale mais le héros part de rien et travaille dans une usine pour pouvoir avoir du temps pour vivre, c'est un très bon film qui fait réfléchir (bon comme la plupart des films américains, la fin aurait pu être mieux)...
Merci pour ces vidéos de très bonnes qualités et j'ai hâte de découvrir Pixar du coup \(*_*)/ - une fan d'animation -
Evoquer les films de Ken Loach est à mon sens une évidence, étant lui-même connu pour son cinéma à vocation sociale. Cependant, je ne peux m'empêcher de penser à La part des anges. Il a ceci d'étonnant qu'il est une comédie, chose très rare quand on parle sans détour de la condition sociale, mais cet aspect n'est, je pense, pas une finalité. Le côté social est plus le point de départ, le contexte.
Ensuite, il y a mon film préféré de tous les temps, Orange mécanique. L'aspect social est prégnant, mais il est davantage transcendé par une réflexion relevant de la morale. Puis quitte à parler de musique, Kubrick, par le truchement de Wendy Carlos, sublime l'ultraviolence, à la chorégraphie folle. Je n'ai jamais autant aimé Beethoven et Rossini que dans ce film.
Parler de cinéma à vocation sociale renvoie notamment au néo-réalisme italien. D'accord, je suis un peu hors sujet, mais je recommande vivement le visionnage du Voleur de bicyclette (Vittorio de Sica) pour l'intense émotion dans laquelle ils nous plonge. [Les prolos ont souvent quelque chose de christique, dans le néoréalisme]
Enfin, Marocaine, j'ai pu voir pas mal de productions nationales depuis ma plus tendre enfance. Le cinéma social y occupe une place très importante, malheureusement, il revêt la majeure partie du temps un voile misérabiliste qui m'en a longtemps éloignée. Les choses évoluent tout doucement, c'est cool.
Ta vidéo est vraiment très bien, Tovarichtch. Hâte de voir ce que donnera la prochaine saison !
(Dernière petite chose. Connais-tu Pier Paolo Pasolini ? Le réalisateur était également essayiste, polémiste, dramaturge et j'en passe. Si tu as la possibilité de te procurer ses Écrits corsaires, fais-le. Il y a une virulence dans ses propos vis-à-vis de la scène politique de l'époque, de la société de consommation, etc. qui n'égalent que sa douloureuse nostalgie d'un passé révolu, presque mythique. Côté poésie, Les Cendres de Gramsci est juste sublime. Désolée pour la digression, mais je pensais que ça pouvait t'intéresser : ) )
Alors Ken Loach, bien qu'étant un très grand fan (j'ai mis une illustration de la Part des Anges d'ailleurs), je peux pas valider parce que c'est typiquement du cinéma purement social. Je valide quand même la Part des Anges parce que ça utilise les codes du film de braquage mais en version cassos (mais c'est rare dans sa filmo qu'il aille sur du genre comme ça).
Orange Mécanique, d'autres l'ont proposé mais il me semble - attention, je dis bien "il me semble" - que ce sont des petits bourges. Alors certes désœuvrés et fucked up, mais c'est pas du tout lié à une condition d'exploités (au contraire).
Pour le cinéma italien, je dois avouer que c'est un de ceux que je connais le moins.
bonne vidéo Alexia crdt ma marraine et je connais Assoc elle ma fais découvrir ma fais découvrir ta chaîne donc je m'abonne
Je sais que cette vidéo date d'il y a 4 ans, mais je ne peux m'empêcher d'y aller de mon ptit commentaire, petit 1 pour le référencement, et petit 2 parce que j'ai eu en tete 8 miles pendant toute la vidéo :) et sinon, super sujet !
Oh il y a Bones dans Spiderman ! 16:16
Firefly, la série, puis Serenity, le film. Du space opera, du Whedon et des pirates de l'espace :D
Ouais mais eux ils vivent en marge par choix, ils effectuent des boulots légaux ou non qui rapportent pas des masses, mais ça fait pas d'eux des galériens spatiaux.
Honnêtement si, c'est pas un mauvais exemple, parce que le scénario tourne pas mal autour de leurs conditions de travail.
Ça serait intéressant d'aborder la question du "choix" de la marginalité et de l'illégalité face à la condition de prolo. Et du coup je mentionne les films de Guy Ritchie et la série Hit & Miss.
Vaste question mais oui, sujet intéressant.
Alien premier du nom. C'est quand même un vaisseau marchand avec 8 pékins dedans qui se font manipuler pour des enjeux qui les dépasse, puisqu'on ne les met au courant de rien. (comme à chaque fois que les enjeux dépassent quelqu'un, c'est juste qu'on lui cache une ou deux infos)
8 Miles un Saturday Night Fever du 21 siècle ?
Nice video !
J'ai pas arrêter de rire :D
Excellent épisode (o_o)--b
Un film prolo...Big Lebowski ? C'est plutôt cool et le héros bien qu'atrocement dans la dèche exsude quand même le charisme.
Un air de famille
AH BAH ATTENDS WE'RE THE FIRST ONES TO STARVE, WE'RE THE FIRST ONES TO DIE! THE LAST ONES IN LINE FOR THEIR PIE IN THE SKY!!!!!
Dropkick à chaque générique (mais en effet, The Worker's Song, j'aurais dû la voir venir)
- Pride?
- The Full Monty? (celui-là je l'ai pas vu mais il me semble quand même)
Pas vu Pride mais ça m'a l'air d'être un film directement social/politique. The Full Monty tient déjà beaucoup plus du divertissement / détournement de film de danse.
(Le pire pour les Dropkicks, c'est que je tenais pas spécialement à en mettre. Je me suis juste dit "je ne peux pas ne pas mettre Workers Song")
CAMARDE JE T'AIME!!!!!!
Merci à toi camarde !
J'aime bien l'auto-référence à 12:03 (c'est évidemment elle la véritable héroïne de cette vidéo).
Sinon comme série prolo on peut citer Misfits: les protagonistes sont des jeunes désœuvrés condamnés à des TIGs qui chopent des super-pouvoirs. Au fur et à mesure des épisodes, on voit plus de persos avec des pouvoirs, mais si tous ne sont pas strictement prolos presque aucun n'est dominant (notamment, pas les figures d'autorités auxquelles ils ont affaire).
Oui bien sûr Misfits ! C'est du Heroes, version sociale !
J'AI VU IDRIS ELBA !!! sinon ya Jupiter Ascending avec Mila Kunis qui récure des chiottes.
Ah oui bien vu ! En plus SPOILERS
elle récure quand même les chiottes à la fin (même si en vrai c'était pas bien, ça reste prolo)
en plus elle le fait completement par choix SHE CHOSE THE PROLO
"Jupiter Ascending 2 : Jupiter and ze conscience de classe"
J'avais aussi pensé à Jupiter et le destin de l'univers. ^^' Perso je l'ai adoré, mais je crois que c'est en partie dû à la critique de Durendal, qui m'a beaucoup aidé à apprécier le film. Il faut vraiment le voir comme une grosse débauche d'effets visuels, le rassasiement le plus complet en spectaculaire, fait pour nous demander si on deviendrait vraiment plus heureux ou épanoui si on avait la possibilité de surpasser nos désirs de grandeur les plus fous. Que ce soit en tant qu'individu, ou en tant que spectateur d'un film. Je pense que si on le regarde en tant que divertissement pur, forcément il aura ce côté creux et vain. Et que le message "à quoi bon ce spectaculaire à outrance ?" ressenti par le spectateur était voulu par les réalisatrices. Je peux me tromper, mais ça me parait expliquer le film.
Mouais... Je l'ai surtout vu comme une tentative (louable) des Wachovskis de faire un truc de SF original, avec leurs thématiques habituelles, mais qu'elles ont abandonné en cours de route faute de vouloir se bagarrer avec la Warner (elles ne se sont même pas rendues en salle de montage, préférant aller sur le tournage de Sense 8, et la Warner a imposé énormément de refonte visuelle). Tout dans ce film sent la bonne idée de départ puis l'abandon : les acteurs sont soit pas impliqués (genre les héros), soit en roue libre (le méchant) et le film part très vite sur une structure nulle qui se répète (machine se fait enlever, faut la sauver, elle se fait re-enlever, faut la sauver), et très vite, sorti des rollers de l'espace, il n'y presque plus d'idée visuelle. Y'a plein de trucs bien hein, je dis pas.
Après c'est tant mieux si ça t'a permis de le kiffer mais je pense honnêtement que le peu d'implication des Wachos à un certain stade sur le projet rend difficile l'analyse du film comme quelque chose de maîtrisé.
1001 pattes, fourmiz
TheTaluch Grave bien vu !
Encore du contenu de qualité comme à chaque fois l'ami ;)
Vite la saison 2 =D
Ant-Man comme film prolo, un criminel qui devient un superhéros du jour au lendemain alors qu'il a même pas de travail du tout et ne peut même pas voir sa propre fille ?
Totalement ! (et plusieurs personnes y ont pensé)
Excellent !
cété bi1 :D
toi aussi rejoint le mouvement prolot x)
merrsi jm bi1 ta chénn avék lézanimos
mairssi c jentil, abone toa je ran!
merci pour la lumière sur ce film perso j'avais été bien surpris du ton en le voyant. Sinon Commissaire Lordon j'étais dead ya pas beaucoup de budget mais ya des idées
Comme toujours, super intéressant !
Du coup, La Guerre des Mondes de Spielberg, film prolo aussi je suppose ? De même que les Goonies.
Gros GROS OUI pour la Guerre des Mondes de Spielberg !
ça m'a étonné que tu n'en ais pas parlé ^^
Y'avait déjà Attack the Block pour les invasions aliens, et ça mettait en avant le côté banlieue. Mais ouais j'aurais carrément pu le mettre ! (en plus je le trouve trop sous-estimé)
"Dellamorte Dellamore"
Un fossoyeur qui défonce du zombie
j tadore mec
super prolo x')
Films prolos, bah... Shaun Of The dead, Juno, kick ass, 8 mile, La haine, American History X, Paranorman, Steak, Sorgoï Prakov, Elephant...
J'adore ce gars
Le film Human trafic a des héros prolos (travaillant au macdo , au pressiong ou sans emploi ) !
Sinon
Si j'avais su un jour que je m'abonnerais à la chaine d'un type que j'ai pu voir sur des parties de funcraft, j'y aurais pas cru.
Bon après sur les trucs de divertissement moderne, j'ai un peu lacher l'affaire donc j'ai pas forcément plus de références que ça, mais sur des trucs plus ancien, j'pourrais citer "Il était une fois la révolution" (mon favoris de Leone) ou les prolétaires sont non seulement centrale MAIS en plus acteur du récit, la plupart des films de guerre des années 70 aux stazunis (genre Voyage au bout de l'enfer), à peu prés l'entiereté de la filmo de Kubrik, Invasion Los Angeles ainsi que Los Angeles 2013, The Snowpiercer, Balada triste de trompeta, Ernest et Celestine (pétain de merde, y crament un commissariat ET un palais de justice dans un seul et même dessins animé pour gosse, QUELLE MERVEILLE!), pareil au niveau comédie musicale, qu'il s'agisse de West Side Story, Cabaret ...Bouarf en fait y en à plein des films qui traitent des prols, avec du vrai morceau d'exploité-e-s dedans, et sans en faire juste un élément de décors.
Sur ce, encore merci pour ton taff, c'est une merveille et je partage beaucoup de ce que tu raconte en tant que bon gros cinéphile péteux.
Salutations anarchogeek camarade bolchegeek.
Nan ? Tu faisais les Funcrafts ? Trop cool ! Tu sais que j'ai fait une émission qui t'ait dédiée du coup ? XD
Ta liste est super bien vue (enfin quelqu'un qui cite West Side Story !)
Je n'ai jamais fait, juste regarder les lives et les trucs et les VoD, on peux pas vivre en squat et au RSA ET se payer toutes les itérations de Starcraft II :D.
Après sur cette notion de représentation du prolétariat et de la classe ouvrière j'étais tombé sur un bouquin très intéressant lesensdesimages.com/2012/06/05/lecran-bleu-la-representation-des-ouvriers-dans-le-cinema-francais/ qui met en avant le fait que petit à petit dans le cinoche français, les ouvriers sont vraiment passer du statut de sujet à celui de décors (et voir le nombre de production famélique ayant ces personnages comme sujet principaux depuis les années 90). Y à aussi les deux brochures des archives getaway qui abordent ce sujet de manière très intéressante sur la base d'archive et d'implication de la classe ouvrière dans le processus même du cinéma (getaway.eu.org/IMG/pdf/liasse4_cinema1_web.pdf / getaway.eu.org/IMG/pdf/liasse_4_cinema2.pdf).
Et pour finir je me rappel d'un cours que j'avais en licence de cinéma à la fac de cinéma de Montpellier qui traitait de ce sujet ou on avait notamment travailler sur ces questions de représentation des prols dans l'histoire du cinéma avec des exemple assez intéressant, genre le traitement du Titanic à travers l'histoire du cinéma (ou finalement, la version de Cameron est quasiment la seule à traiter cette question de manière intéressante) et qui était assez édifiant sur le rôle du "peuple" dans une grande majorité du cinéma hégémonique (relegué au rang de décors ou considéré comme néfaste et un peu concon).
Après le plus gros problème reste qu'au cinéma, les prols sont très rarement représentés par des prols eux même, du classwashing au même titre qu'il peut y avoir du whitewashing ou du validisme à outrance (y à une vidéo de Licarion Rock qui est super intéressante la dessus).
Merci pour la doc, j'y jetterais un œil.
Par contre, parler de "classwashing" est pour moi un méga non-sens, voir même frôle le ridicule. Autant on peut saluer, dans certains cadres (comme dans certains films de Ken Loach ou dans Ressources Humains, dont j'ai utilisé les extraits), l'appel à des comédiens non professionnels, autant dans la plupart des cas un personnage sera joué par un comédien.
Et comédien, c'est un métier.
Si tu vas par là, la plupart du temps les hommes d'affaires non plus ne sont pas représentés par des hommes d'affaires. Pas plus que les flics, les agents secrets, les scientifiques ou tout ce que tu veux. Ils sont représentés par des acteurs. Point. C'est une question totalement différente de celle du whitewashing ou du handicap.
Intéressant comme postulat, je l'avais pas forcément réfléchi de cette manière la, et j'admet avoir été un peu provoc' sur la question du class washing.
Après il est vrai que j'ai tendance à baser mon approche filmique sur le travail de réalisateurs comme Peter Watkins, réalisateur qui aura eu tendance à faire jouer des contestataires par des personnes concerné-e-s et des vieux réac par des vieux réacs, ce qui donne une puissance assez fabuleuse aux films du bonhomme (la scène de procès de Punishment Park en est un exemple parfait).
Donc en effet, l'acteur et l'actrice sont dans une logique de travail et de métier, ce que je ne remet pas du tout en cause, mais plus en avant, dans les métiers du cinéma, il existe un découpage en classe, notamment du à un processus de starification qui date pas d'hier (me semble que les premières stars du cinéma date du cinéma suédois du début 20ème, comme quoi...) qui touchera aussi bien les acteurs/actrices que les réalisateurs/réalisatrices, techos et autres directeur/trices de photo/son/réal etc. Et au sein même de ces fonctions de travail il existe des écarts flagrant de salaires, de condition de travail etc. Du coup, il est vrai que j'ai tendance à avoir envie de questionner cette organisation même de l'industrie cinématographique (sans remettre en cause les chefs d'oeuvre qu'elle à pu produire).
Donc oui, peut être l'expression class washing est pas très heureuse, je l'admet, mais je trouve que si elle n'est pas à mettre directement en lien avec les questions de whitewashing ou de validisme au cinéma, cette manière de supprimer justement la possibilité d'un cinéma que, pour ma part, j'aurais tendance à définir comme un autre cinéma populaire (se basant sur des expressions de ré-appropriation venant de la part du prolétariat comme ont pu le prouver des expériences importante type cinéma des coopératives de la CNT de 36 en espagne, des groupes Medvedkine ou autres) de l'esprit des gens est aussi un frein au discours émancipateur de ce média dont on à l'air de partager la passion.
Mes deux p'tits centimes d'opinions qui valent pas grand chose mais que je suis content de partager néanmoins :D.
Non mais il y a des idées intéressantes là-dedans, notamment dans la possibilité d'autres façon de faire du cinéma (sans vouloir remplacer ce qui existe déjà).
Sur la question des écarts de salaire et des travailleurs du cinéma, on est bien d'accord. Je ne le lie juste pas à la question de qui devrait faire quoi, c'est plus une question d'organisation du travail et d'exploitation générale. Après tout, Upton Sinclair avait fait une super campagne pour socialiser Hollywood. J'aime mieux cette idée.
This is England , Libertarias, Le Grand Soir, New Kids Turbo et Nitro...
Les autres je connais pas mais This is England c'est purement un film social donc je le compte pas.
8 Mile Saturday Fever des 2000s
La fievre du samedi soir est un chef d'œuvre intemporel jai 25 ans et pour moi ce film a pas pris une ride!!!!
Je me suis tapé la plus grosse partie du fil de commentaire. Je suis étonné que personne ne cite la série Malcolm. Dans le genre succès comique basé sur une famille précaire qui galère, je vois pas mieux !
+Florant pagès Alors oui tout à fait mais je crois que ça a été cité 2-3 fois.
Mdr vous vous êtes taper toute la discographie de Chromeo pour faire la video
Cool l'analyse je m'abonne direct est aussi je kiffe les choix de la direction artistique
Se taper toute la disco de Chromeo, c'est mon quotidien.