N'oublions pas que la bonne santé de la recherche française, de l'université et des doctorants dépend aussi très fortement du bulletin que vous mettrez dans l'urne dimanche !
Eh bien moi, je désespère, car malgré plusieurs demandes de financement envoyées auprès de grandes entreprises, de personnalités, organismes et d'institutions qui traitent de mon sujet tous les jours, toujours pas de réponse de leur part. J'ai aussi mis mon projet en ligne sur leetchi dans la rubrique études sous le nom de risques psychosociaux, mais là encore très peu de dons. Et tant que je ne verse rien à l'université, cette dernière ne m'envoie pas mes livres, ni ma carte d'étudiant. Alors que faire ? Aidez moi s'il vous plaît. Merci
Rhaaa j'ai tellement envie de faire un commentaire politique là... Mais je vais m'abstenir, j'apprécie trop votre chaîne pour partir dans des débats de ce genre. C'est vraiment intéressant cette série sur le doctorat. Je suis pas du tout dans le domaine de la linguistique (quoique...), mais ça m'inspire. Par moment j'hésite à lâcher mon boulot pour faire un doctorat. Le principal truc qui m'en empêche c'est que je sais pas dans quel domaine de ma discipline le faire.
Je me demande si le concept de discipline est encore d'actualité à ce niveau: raisonne plutôt en terme de question de recherche. Par exemple, si une question dans ton travail t'intéresse, tu peux chercher si des chercheurs s'y sont déjà intéressés et tu les contactes :) Si tu y penses sérieusement, n'hésite pas à venir nous écrire en MP sur twitter et on pourra en discuter :)
Il y a toujours la possibilité mais c'est excessivement rare et ça passe par du piston en parti et un bon relationnel avec l'administration et les chercheurs c'est de devenir enseignant chercheur
Oui, mais attention, on ne peut devenir ATER qu'à partir de la deuxième ou troisième année de doctorat (à vérifier), et c'est effectivement assez difficile car les places sont chères.
Y a aussi 2 autres méthodes (qu'on peut combiner): travailler, ou être financé par ses parents, s'ils ont les moyens... Parce que pour trouver un financement pour faire une thèse en sciences humaines (et surtout dans les matières dont tout le monde se fout, comme la linguistique), j'te dis pas...
Ce n'est plus valable un financement personnel, les écoles doctorales refusent maintenant d’accepter des thésards qui financent leurs thèse avec leurs propres moyens vu la difficulté des conditions.
Ah, quel bonheur au jour J ! Cette soutenance grandiloquente si attendue au-devant d'un jury en toge et à la voix succulente ! Hip, hip, hip, hourra ! Tel aurait été le paradis à mon compte. Quant à moi, et veuillez excuser ceci de prosaïque, personnellement, je me démène voici plus de quatre ans, à l'issue de mon master recherche à l'IAE de DIjon, à trouver un directeur de recherche. Malgré mon "bon" projet de thèse sur les alliances de marques. Pourtant, figuriez-vous, peine perdue ! J'ai même déjà postulé à la prestigieuse école doctorale de management de Panthéon-Sorbonne, 7 candidatures retenues à l'oral, dont la mienne, mais rejetée in extremis devant le jury ! 5 mois plus tard et sur la brèche, je tombe sur un grand professeur en management sportif qui n'a pas du tout caché son intérêt s'agissant de ma proposition. Pour ce faire, il m'a donc demandé d'adapter celle-ci aux marques sportives. Chose faite, au bout de 1 mois de revue de littérature, j'ai rédigé, pourtant en panade, un excellent projet de recherche de plus de 70 pages, bibliographie comprise. Certes, excellent, car, à la moindre lecture, les yeux en larmes, tellement c'est agréable à lire. Mon professeur était aussi ému et m'a, sans crier gare, proposé une candidature au concours doctoral du collège doctoral de Paris-Saclay. Seulement, les résultats des auditions ne sont tombés qu'hier, mais comme des hallebardes ! Au fait, sur 17 candidats, 4 de retenus, deux pour l'audition les deux autres, en listes complémentaires, en cas de désistement). Je vous fais donc grâce dans quel état d'esprit je suis, peut-être d'un chien, dit-on, la queue entre les jambes. Je crois que mon compte est bon ! Quel monde de merde ! Et quel dieu de crotte !
N'oublions pas que la bonne santé de la recherche française, de l'université et des doctorants dépend aussi très fortement du bulletin que vous mettrez dans l'urne dimanche !
Merci beaucoup pour ces précieuse informations je vais devoir aller chercher minutieusement
Bon courage, et bonne chance!
Eh bien moi, je désespère, car malgré plusieurs demandes de financement envoyées auprès de grandes entreprises, de personnalités, organismes et d'institutions qui traitent de mon sujet tous les jours, toujours pas de réponse de leur part. J'ai aussi mis mon projet en ligne sur leetchi dans la rubrique études sous le nom de risques psychosociaux, mais là encore très peu de dons. Et tant que je ne verse rien à l'université, cette dernière ne m'envoie pas mes livres, ni ma carte d'étudiant. Alors que faire ? Aidez moi s'il vous plaît. Merci
Rhaaa j'ai tellement envie de faire un commentaire politique là... Mais je vais m'abstenir, j'apprécie trop votre chaîne pour partir dans des débats de ce genre.
C'est vraiment intéressant cette série sur le doctorat. Je suis pas du tout dans le domaine de la linguistique (quoique...), mais ça m'inspire. Par moment j'hésite à lâcher mon boulot pour faire un doctorat. Le principal truc qui m'en empêche c'est que je sais pas dans quel domaine de ma discipline le faire.
Je me demande si le concept de discipline est encore d'actualité à ce niveau: raisonne plutôt en terme de question de recherche. Par exemple, si une question dans ton travail t'intéresse, tu peux chercher si des chercheurs s'y sont déjà intéressés et tu les contactes :)
Si tu y penses sérieusement, n'hésite pas à venir nous écrire en MP sur twitter et on pourra en discuter :)
Il y a toujours la possibilité mais c'est excessivement rare et ça passe par du piston en parti et un bon relationnel avec l'administration et les chercheurs c'est de devenir enseignant chercheur
Oui, les contrats d'ATER (Attaché temporaire d'enseignement et de recherche) par exemple
Oui, mais attention, on ne peut devenir ATER qu'à partir de la deuxième ou troisième année de doctorat (à vérifier), et c'est effectivement assez difficile car les places sont chères.
Merci
Y a aussi 2 autres méthodes (qu'on peut combiner): travailler, ou être financé par ses parents, s'ils ont les moyens... Parce que pour trouver un financement pour faire une thèse en sciences humaines (et surtout dans les matières dont tout le monde se fout, comme la linguistique), j'te dis pas...
Ce n'est plus valable un financement personnel, les écoles doctorales refusent maintenant d’accepter des thésards qui financent leurs thèse avec leurs propres moyens vu la difficulté des conditions.
Ah, quel bonheur au jour J ! Cette soutenance grandiloquente si attendue au-devant d'un jury en toge et à la voix succulente !
Hip, hip, hip, hourra ! Tel aurait été le paradis à mon compte.
Quant à moi, et veuillez excuser ceci de prosaïque, personnellement, je me démène voici plus de quatre ans, à l'issue de mon master recherche à l'IAE de DIjon, à trouver un directeur de recherche. Malgré mon "bon" projet de thèse sur les alliances de marques. Pourtant, figuriez-vous, peine perdue !
J'ai même déjà postulé à la prestigieuse école doctorale de management de Panthéon-Sorbonne, 7 candidatures retenues à l'oral, dont la mienne, mais rejetée in extremis devant le jury !
5 mois plus tard et sur la brèche, je tombe sur un grand professeur en management sportif qui n'a pas du tout caché son intérêt s'agissant de ma proposition. Pour ce faire, il m'a donc demandé d'adapter celle-ci aux marques sportives. Chose faite, au bout de 1 mois de revue de littérature, j'ai rédigé, pourtant en panade, un excellent projet de recherche de plus de 70 pages, bibliographie comprise. Certes, excellent, car, à la moindre lecture, les yeux en larmes, tellement c'est agréable à lire. Mon professeur était aussi ému et m'a, sans crier gare, proposé une candidature au concours doctoral du collège doctoral de Paris-Saclay.
Seulement, les résultats des auditions ne sont tombés qu'hier, mais comme des hallebardes ! Au fait, sur 17 candidats, 4 de retenus, deux pour l'audition les deux autres, en listes complémentaires, en cas de désistement).
Je vous fais donc grâce dans quel état d'esprit je suis, peut-être d'un chien, dit-on, la queue entre les jambes.
Je crois que mon compte est bon ! Quel monde de merde ! Et quel dieu de crotte !