Merci Samantha et Jeanne pour cet échange passionnant ! Le livre Yoga Shalala m'a vraiment beaucoup questionnée et c'est intéressant de faire des ponts entre yoga et philosophie.
Oui pareil, après avoir lu Yoga Shalala, je me suis retrouvée avec quelques questions gênantes en suspens... Je ne pensais pas que ça allait m'inciter à repenser tant de choses sur l'enseignement du yoga !
Interview super intéressante merci ! J'aime beaucoup l'idée de replacer le yoga comme un cheminement spirituel et philosophique. C'est vrai que ça a été totalement zappé, comme vous en parlez dans l'interview, pour certains cours donnés dans des salles de sport... Bravo pour cette discussion enrichissante et pour aborder le féminisme dans le yoga. Merci pour ces pistes de réflexion !
Yoga patriarcal et yoga féministe, professeurs enseignant un yoga aliénant, mais c’est pas leur faute, pardonnez leur, ils ne savent pas (à rééduquer) J’en ai fait un cauchemar: Prochain chantier: déconstruire le yoga pour mieux le reconstruire avec diplôme d’état, ministère de l’éducation nationale et communauté éducative.
Je pense que ce qu’il est intéressant de noter, c’est que le package de pratiques que l’on appelait yoga il y a 1500 ans était clairement destiné aux hommes, on ne peut pas nier le fait que les femmes étaient très largement exclues de ces cercles fermés où étaient dispensés les enseignements. Et aujourd’hui, le truc que l’on appelle « yoga » et qui n’a plus grand-chose à voir est pratiqué à 80 % par des femmes, ce qui est étonnant, et on peut se questionner sur les causes de ces changements tant dans les pratiques que dans les pratiquants. Quant à la régulation excessive, on n’a pas parlé je crois de créer un ministère du redressement des chakras ni une police de l’alignement… Plus sérieusement, j’ai longtemps milité pour une non régulation totale (et honnêtement je pense encore que c’est complètement idiot de quantifier, réguler, catégoriser le yoga). Mais je me questionne sur la manière dont on peut avoir foi en un enseignement car le meilleur côtoie le pire et certains passent des années ou une vie auprès d’un maître qui n’en est pas un. Je ne crois pas que l’on ait donné de solutions pour cela, nous avons juste posé des questions qui sont à mon sens intéressantes. En tout cas quand on enseigne le yoga, c’est un sujet brûlant parce qu’on sait que cette régulation, c’est une épée de Damoclès, on ne sait pas quelle forme elle prendra mais elle empêchera sûrement certains enseignants d’exercer, et pas forcément selon les « bons » critères, donc autant prendre une part active dans ce changement (et ça commence par la réflexion). Désolée pour le terme déconstruction, quand on a travaillé dans le BTP, ça doit angoisser 😉
@ bonjour Samantha tout d’abord c’ est toujours un plaisir de te lire. Il y avait une part de dérision dans mes propos ( par exemple j’imagine le prochain numéro d’Info Yoga sur papier maïs recyclé et tous les articles rédigés en écriture inclusive) mais plus sérieusement, l’idée d’analyser le yoga à travers le prisme des maux de notre société (qui veut ce qu’elle vaut) me dérange. L’évolution de la part des femmes dans le yoga vaut comme dans l’équitation, les arts martiaux, la construction et bien d’autres activités. Je goûte avec plaisir la différence d’ambiance dans les cours quasi féminins et ceux où nous sommes en parité. Je continue mon chemin dans mon yoga avec mes obstacles, mes fausses routes et mes doutes. II y a bien sûr de bons et de mauvais enseignants, des faux mages, faux maîtres et faux gourous, honnêtes ou malhonnêtes, mais j’ai eu la chance de trouver les meilleurs profs de yoga qui soient ( bon , là tu peux pas dire le contraire )😊
Merci Samantha et Jeanne pour cet échange passionnant ! Le livre Yoga Shalala m'a vraiment beaucoup questionnée et c'est intéressant de faire des ponts entre yoga et philosophie.
Oui pareil, après avoir lu Yoga Shalala, je me suis retrouvée avec quelques questions gênantes en suspens... Je ne pensais pas que ça allait m'inciter à repenser tant de choses sur l'enseignement du yoga !
Interview super intéressante merci ! J'aime beaucoup l'idée de replacer le yoga comme un cheminement spirituel et philosophique. C'est vrai que ça a été totalement zappé, comme vous en parlez dans l'interview, pour certains cours donnés dans des salles de sport... Bravo pour cette discussion enrichissante et pour aborder le féminisme dans le yoga. Merci pour ces pistes de réflexion !
Merci pour cet échange riche et ouvert :)
De quelle formation en yoga nidra Jeanne parle-t-elle ? Ça m’intéresse 🤗
Je vais lui poser la question :)
C'est Kailash Nath ! www.kailashnathyoga.fr/
@@dharmayogalyon Mille mercis :)
Yoga patriarcal et yoga féministe, professeurs enseignant un yoga aliénant, mais c’est pas leur faute, pardonnez leur, ils ne savent pas (à rééduquer)
J’en ai fait un cauchemar:
Prochain chantier: déconstruire le yoga pour mieux le reconstruire avec diplôme d’état, ministère de l’éducation nationale et communauté éducative.
Je pense que ce qu’il est intéressant de noter, c’est que le package de pratiques que l’on appelait yoga il y a 1500 ans était clairement destiné aux hommes, on ne peut pas nier le fait que les femmes étaient très largement exclues de ces cercles fermés où étaient dispensés les enseignements. Et aujourd’hui, le truc que l’on appelle « yoga » et qui n’a plus grand-chose à voir est pratiqué à 80 % par des femmes, ce qui est étonnant, et on peut se questionner sur les causes de ces changements tant dans les pratiques que dans les pratiquants.
Quant à la régulation excessive, on n’a pas parlé je crois de créer un ministère du redressement des chakras ni une police de l’alignement…
Plus sérieusement, j’ai longtemps milité pour une non régulation totale (et honnêtement je pense encore que c’est complètement idiot de quantifier, réguler, catégoriser le yoga). Mais je me questionne sur la manière dont on peut avoir foi en un enseignement car le meilleur côtoie le pire et certains passent des années ou une vie auprès d’un maître qui n’en est pas un.
Je ne crois pas que l’on ait donné de solutions pour cela, nous avons juste posé des questions qui sont à mon sens intéressantes. En tout cas quand on enseigne le yoga, c’est un sujet brûlant parce qu’on sait que cette régulation, c’est une épée de Damoclès, on ne sait pas quelle forme elle prendra mais elle empêchera sûrement certains enseignants d’exercer, et pas forcément selon les « bons » critères, donc autant prendre une part active dans ce changement (et ça commence par la réflexion).
Désolée pour le terme déconstruction, quand on a travaillé dans le BTP, ça doit angoisser 😉
@ bonjour Samantha tout d’abord c’ est toujours un plaisir de te lire. Il y avait une part de dérision dans mes propos ( par exemple j’imagine le prochain numéro d’Info Yoga sur papier maïs recyclé et tous les articles rédigés en écriture inclusive) mais plus sérieusement, l’idée d’analyser le yoga à travers le prisme des maux de notre société (qui veut ce qu’elle vaut) me dérange. L’évolution de la part des femmes dans le yoga vaut comme dans l’équitation, les arts martiaux, la construction et bien d’autres activités. Je goûte avec plaisir la différence d’ambiance dans les cours quasi féminins et ceux où nous sommes en parité. Je continue mon chemin dans mon yoga avec mes obstacles, mes fausses routes et mes doutes. II y a bien sûr de bons et de mauvais enseignants, des faux mages, faux maîtres et faux gourous, honnêtes ou malhonnêtes, mais j’ai eu la chance de trouver les meilleurs profs de yoga qui soient ( bon , là tu peux pas dire le contraire )😊