La gauche peut-elle combattre le néolibéralisme ?

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  • Опубликовано: 19 окт 2024
  • En dépit de la victoire du NFP aux dernières législatives, la gauche ne parvient pas à gouverner.
    Au-delà du rôle néfaste joué par Emmanuel Macron qui a préféré choisir un Premier ministre issu d'un parti qui ne représente que 47 députés, la stratégie de la gauche pose question. C'est ce que j'ai voulu développer dans un livre qui vient de paraître et que je présente lors de cette conférence organisée à l'initiative de Bassem Asseh, premier adjoint de Johanna Rolland à la mairie de Nantes.
    Voir le lien vers l'ouvrage en commentaire.
    PLAN DE LA CONFÉRENCE
    0:20 - Présentation personnelle
    4:30 - Définition du néolibéralisme
    13:13 - Néolibéralisme et marché de l'électricité
    28:00 - Évasion fiscale et PIB. Le cas de l'Irlande
    40:30 - Les problèmes de la décroissance
    51:11 - Le populisme de gauche
    1:02:32 - Pourquoi l'extrême droite se renforce ?

Комментарии • 14

  • @captainpawpawchannel
    @captainpawpawchannel 8 дней назад +2

    Merci, je ne sais pas si LFI est si indifférente aux questions économiques, par contre je ne comprends pas pourquoi ils ne proposent pas une sortie immédiate de la zone euro, qui est par essence un projet néolibéral qui empêche toute politique sociale ou socialiste. Il y a là un aveuglement incompréhensible.

  • @marinmartinie6395
    @marinmartinie6395 8 дней назад

    Merci pour cette conférence. David Cayla est un économiste passionnant et un bon pédagogue, mais je le trouve bien meilleur sur l'économie au sens strict (ses cours sur la monnaie ou son ouvrage d'histoire du néolibéralisme, dont il parle ici, et qui rejoint les travaux de Serge Audier) que sur l'analyse politique. Je ne crois pas du tout que LFI et Mélenchon "oublient" les questions socio-économiques, Mélenchon dénonce régulièrement le capitalisme néolibéral, emploie fréquemment des concepts marxistes (d'ailleurs il dialogue avec David Harvey sur le sujet des réseaux ou du lien entre capital et espace urbain, cf sa théorie de "l'ère du peuple") et s'oppose farouchement aux politiques économiques de Macron (politique de l'offre, baisse de la fiscalité sur le capital, destruction de l'état social) tout en reliant cette lutte socioéconomique aux autres luttes (féministe, écologiste, antiraciste, anti-impérialiste, etc.). Je pense que le programme de l'AEC ou les interventions de l'Institut La Boétie (Cédric Durand, Razmig Keucheyan, Kohei Seito etc.) témoignent du travail théorique de fond sur la critique du néolibéralisme avec pour horizon le démantèlement du capitalisme. Il y a sans doute un recul du thème de la souveraineté monétaire ou une moindre insistance sur le projet de désobéir à l'UE voire de sortir de l'euro, mais le projet politique global de LFI (et par extension de la Nupes ou du NFP) est une forme d'écosocialisme très hostile au néolibéralisme, et cela apparaît clairement dans certains discours ou actes politiques, je pense à leur mobilisation très franche contre la réforme des retraites Dussopt. Je n'y vois pas un "oubli" ou une négligeance du socioéconomique. Mener de front les autres luttes, notamment environnementales, n'implique pas d'abandonner la critique du néolibéralisme et la défense des ouvriers, employés, précaires, travailleurs ubérisés etc. au contraire. Par exemple, les travailleurs pauvres sont aussi, pour beaucoup, des travailleuses racisées exposées à d'autres dominations que celle du strict capital économique (racisme, sexisme), toute question socioéconomique est doublée d'une question "sociétale". Demandez au patronnat français, à la commission européenne, à la BCE et au secteur bancaire au sens large si le programme de LFI leur paraît "acceptable", "néolibéral-compatible" et "rassurant", ils vous répondront nettement ce qu'ils en pensent. Le coup du "péril rouge" joué par les milieux d'affaires et leurs médias "à gage" au moment des législatives 22 et 24 face à l'union de la gauche ne portait pas sur "les dangers du wokisme" mais bien sur le risque pour le capital (notamment financier) d'une politique redistributive, favorable au monde du travail et à la bifurcation écologique, voire décroissante, hostile à la marchandisation, autant dire le contraire du néolibéralisme.

  • @elisanetlaser8051
    @elisanetlaser8051 10 дней назад

    Avec du temps libre on peut aussi se cultiver, s'associer pour se faire entendre, s'exprimer, produire des choses

  • @geosupbam5676
    @geosupbam5676 10 дней назад +1

    Dans la partie introductive sur la définition du néoliberalisme qui est très bien, synthétique et très compréhensible, je pense qu'il serait bon ne serait-ce qu'en une phrase d'introduire le fait que à partir de la révolution d'octobre et en tout ces au sortir de la guerre civile s'établit une économie qui prétend complètement administrer les prix et que cette événement en particulier est un choc énorme pour les liberaux. Ce point précis est assez distinct historiquement de la concurrence des "régimes totalitaires" (avec beaucoup de guillemets) des années 1930, car c'est une décennies avant et c'est une nouveauté absolue dans l'histoire économique mondiale et c'est LE point de panique des liberaux bien avant le colloque Lippmann

    • @davidcayla49
      @davidcayla49  10 дней назад

      Bonjour, merci pour votre commentaire. C'est parfaitement exact. J'en parle en longueur dans Déclin et chute du néolibéralisme notamment en m'appuyant sur les textes de Mises du début des années 1920.

    • @geosupbam5676
      @geosupbam5676 10 дней назад +1

      @@davidcayla49 je sais bien que vous en parlez, je ne me souviens plus où exactement, mais c'est un point historique que j'ai appris par vous 😉

  • @geosupbam5676
    @geosupbam5676 9 дней назад +1

    A 42:05 la gauche n'arrive pas à trouver les bonnes réponses pour une raison plus fondamentale : le néoliberalisme est la "doctrine sociale" du capitalisme (comme il y a une doctrine sociale de l'Eglise ou autre). Et quand c'est une doctrine sociale ben, pour les gens de gauche, c'est forcément de gauche et même au-delà, forcément bon et souhaitable.
    Et ça c'est profond à gauche ; ça vient de ce découpage mental économie versus social. Si c'est économique c'est mal, si c'est social c'est bien...

  • @ZxDolfi
    @ZxDolfi 10 дней назад +1

    Lourd
    Merci pour vos vidéos.

  • @jean-claudejacquot8261
    @jean-claudejacquot8261 9 дней назад

    la gauche vous voulez rire , ce sont les mêmes...........!

  • @davidcayla49
    @davidcayla49  11 дней назад

    Toutes les informations sur l'ouvrage dont nous avons parlé sont disponibles sur le site de l'éditeur:
    www.editionsbdl.com/produit/la-gauche-peut-elle-combattre-le-neoliberalisme/

  • @elisanetlaser8051
    @elisanetlaser8051 10 дней назад +1

    Le vote d'extrême droite est un vote de contestation. Les travailleurs (employés, ouvriers) ne se sentent plus representes par la "gauche"qui défend les minorités et qui depuis 83 s'est convertie au neoliberalisme donc n'est plus de gauche. Cette situation est en effet explosive puisque le RN ne défendra pas non plus ni les ouvriers, ni les employés mais risque plutôt de mener une politique autoritaire mais nullement anti-ultraliberale. J'espère me tromper !

    • @nightbond9285
      @nightbond9285 8 дней назад +1

      C'est quoi l’extrême droite?