Kaya - Ma fille, Pardon

Je vous aide à vous libérer des noeuds inconscients qui vous empêchent d'exprimer toute votre beauté, votre unicité et de trouver votre juste place dans la vie et dans vos relations
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Message canalisé d'un père à sa fille.
"Je regrette.
Je vois et j'ai vu comment les autres font,
Comme les autres pères savent la bonne distance, la distance juste, tendre, aimante, joueuse, complice, affirmée, bien dans ses bottes.
Je vois comme les autres ont des gestes sains, assurés, inspirés,
Et je leur envie la spontanéité de leurs gestes,
Et la spontanéité de leur affection.
Je leur envie leur joie.
Moi, je ne sais pas, je n'ai pas su, comment être avec toi.
Je n'ai pas su quelle distance était juste.
Je n'ai pas su comment te toucher avec cette aisance, cette affirmation, ce côté sain, rieur, joueur.
Je te demande pardon.
Je pense que tu ne me pardonneras pas.
Je ne te demande pas pardon pour que tu me pardonnes,
Je ne te demande pas pardon pour être pardonné,
Je te demande pardon pour que tu entendes que je te demande pardon.
Je ne savais pas comment me comporter avec toi,
Quel était le comportement juste et bon.
Cela m'a jeté dans l'incrédulité, je sentais les autres adultes eux aussi dans l'incrédulité de me voir ainsi.
J'ai tant de larmes à verser,
Pour moi, pour toi, pour notre famille.
Je ne veux pas que tu penses que je m'apitoies sur mon sort,
Ou que je cherche à attirer l'attention sur mon chagrin, par mes mots.
Je voudrais mettre mes mains dans la terre.
Enfoncer mes mains dans la terre,
Comme pour trouver, sentir, connaître la sensation qu'on est bien, qu'on est dans un geste juste.
J'imagine qu'ainsi je saurais, je trouverais le geste juste, sain, agréable.
Peut-être que tu ne veux pas m'entendre,
Mais j'aimerais faire ce geste avec toi.
Plonger nos mains dans la terre, une terre meuble.
Si l'on faisait ce geste tous les deux, j'imagine que peut-être
on trouverait quelque chose à établir entre nous,
Ce quelque chose que j'ai toujours cherché
Que jamais je n'ai trouvé.
Puisse la terre accueillir nos mains qui fouissent et malaxent,
Et dans ce geste commun, puisse t'elle nous donner une relation juste.
Tu seras toujours ma petite fille,
Et je serai toujours celui que j'ai été.
Mais il y avait de l'amour.
Je t'embrasse, mon enfant adorée."
Avec toute mon énergie d'amour, Kaya
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