Colères, comment les gérer sans crier... - La Maison des maternelles
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- Опубликовано: 6 окт 2024
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Le fait du jour, c’est un objectif de vie pour les parents que nous sommes, et vous êtes aussi sûrement : comment apaiser son enfant quand il craque un peu à la maison, sans soi-même crier ou punir.
Vaste programme, aurait déclaré le Général de Gaulle.
Stéphanie Couturier, thérapeute, psychométricienne, sophrologue et autrice du livre « Aider son enfant à s’apaiser sans cris ni punitions », vient nous éclairer sur le sujet.
Présentée par Agathe Lecaron, La Maison des Maternelles est le rendez-vous quotidien consacré à la parentalité et petite enfance. Dans ce magazine, l’animatrice et les spécialistes qui l’entourent ont pour ambition de répondre aux interrogations des jeunes parents, proposant ainsi une émission de service. En toute liberté, de façon positive et décomplexée !
Bonjour, je suis psychopraticienne (spécialisée dans l'éducation), je suis surtout maman de deux enfants et la seule et unique sanction qui fait ses preuves est celle recommandée par L'OMS : la mise à l'écart temporaire encore appelée par les anglo-saxons le "time-out". Mettre son enfant dans sa chambre quelques minutes, et s'il jette ses jouets ne le sortait pas tant qu'il ne les aura pas rangés. Je fonctionne ainsi depuis quelques années et c'est la seule qui fonctionne sur eux. Envoyer son enfant dans sa chambre là où sont ses jouets et ses livres n'est pas la même chose que de l'envoyer au goulag, donc pas de culpabilité à avoir, vous n'êtes pas un parent maltraitant.
Pour ma part je propose à mon enfants "un gros câlin qui apaise"
Le fameux câlin magique. Mêler à une lecture de son livre préféré c'est une méthode qui fonctionne.
Dans une grosse grosse crise ou rien ne fonctionne je laisse mon enfants ce décharger comme il le souhaite le temps qu il le souhaite et quand je sent que la communication peut être entamer je tente une explication pour qu il puisse s exprimer avec des mots qu avec des cris. ensuite on change de conversation on joue ou bien des fois nous sommes chacun dans notre coin pour mieux se retrouver après 🙂
Conseil à tout les parents: ne jamais avoir honte du regards des autres eux aussi un jour on été enfants et parents. 😉
Alors dit comme ça c'est beau. Nous avons 3 enfants et effectivement cette technique fonctionne parfaitement sur 1 de nos filles, pas du tout avec les 2 autres. En gros, même au sein d'une fratrie il peut y avoir de grosses différences donc entre les familles difficile de donner des conseils généraux.
En fait, si tu la coupes à chaque intervention, on ne saura jamais ce que la spécialiste a à dire sur le sujet!!!! Incroyable….
J'ai beaucoup lu sur l'éducation bienveillante, mais ce qui est décrit là, c'est du laxisme. Un enfant qu'on autorise à faire des crises, en fera. Pour ma part, je suis assez stricte. Mais je fais la distinction entre un "caprice" et une réelle détresse émotionnelle. Franchement il ne faut pas avoir un master en psycho pour voir la différence entre un enfant qui utilise les cris sur ses parents parce que ça marche, et un enfant qui est débordé par ses émotions. La bienveillance, c'est un tout. C'est être ferme sans être abusif, mais en parallèle savoir répondre aux besoins de l'enfant, le traiter avec respect et considération, lui montrer de l'amour et de l'affection. Mais "attendre" que la crise passe, ce n'est pas de l'éducation. C'est du laxisme. Et ça dessert l'enfant in fine.
J’ai une fille de 21 mois qui vient d’avoir une crise,elle arrivait pas d’arrêter,j’ai essayé de lui parler,rien,lui faire un câlin,rien,la toucher,rien,à la fin je suis resté à côté jusqu’au qu’elle s’arrête.Vous pensez que je devais réagir comment?
Lors de la crise, sur le plan cerebral, le neo-cortex (la partie superieure du cerveau ou se situe la logique, le raisonnement, la communication...) se deconnecte des 2 parties plus "primaires" du cerveau: le cerveau reptilien (la base) et le systeme limbique (les emotions). 🤯🤯🤯
Lors de la crise, l'enfant n'est plus un etre raisonne ni raisonnable, capable de comprendre ce qu'on lui dit = a ce moment-la, il est a l etat "sauvage", en totale perte de controle et il est incapable de se calmer par le raisonnnement et de maintenir un etat de securite pour lui ou pour les autres. 😡 Au moment de la crise, il perd momentanement le controle de son corps et de sa tete.
Que faire ? Reconnecter le neo-cortex. Comment ?
1. En gardant son calme et en parlant d'une voix basse et rassurante. Crier ou s'enerver ou se montrer aggressif jettent de l'huile sur le feu et n'aident pas l'enfant a developper son intelligence emotionnelle. Au contraire...
2. En veillant a garder l enfant (+ soi + les autres) en securite et en le lui disant ("la route est dangereuse. Il y a des voitures. Je te mets ici et je reste avec toi. Tu es en securite...").
3. En decrivant ses gestes et en montrant qu'on comprend son message de frustration (meme si on ne va pas ceder): "Je vois que tu cries, que tu pleures, que tu tapes du pied. Je vois que tu es tres tres en colere, que ton coeur est comme un volcan qui explose. Tu as beaucoup de colere dans ton coeur... parce qu'on doit partir et que tu veux rester. Je comprends que tu aimes venir au jardin. C'est super pour jouer. C'est pour ca qu'on reviendra. Moi aussi j'aime venir au jardin avec toi. J'adore te pousser sur la balancoire, te voir courir etc... Maintenant, c'est l'heure de partir. " A ce point-la, cetains enfants ont besoin d'etre pris dans les bras, d etre cajoles pour faire redescendre leur rythme cardiaque et reprendre le controle... ❤ D'autres ont besoin d'une distraction = dans ce cas, on peut donner un choix ("on part a gauche ou a droite ? On part en marchant ou a cloche-pied ?...) OU demander son avis a l'enfant sur un sujet de distraction ("J'hesite pour le diner de ce soir: une puree de carottes ou un gratin ? Qu'est-ce que tu en penses ? Tu preferes quoi, toi ?...) OU lui dire qu'on a besoin de lui parce que... on ne trouve plus les cles de la voiture, on ne sait plus ou la voiture est garee... ("Oh zut ! Ou sont les cles ? Aide-moi, stp. J'ai besoin d'aide. Tu peux m'aider ? Le premier qui trouve a gagne !...). Bref, il faut trouver LA distraction pour reconnecter l'enfant.
Le mieux reste encore de garder l'enfant "connecte" en amont et de ne pas l amener jusqu a la deconnexion cerebrale, SANS pour autant ceder ou renoncer a ses plans. C'est de la gym et c'est rock n roll parfois mais c'est jouable. 😉 Il faut juste toujours faire ce qu'on dit, et dire ce qu'on fait = etre constant, sur de soi, bienveillant mais ferme, et appliquer ca des la plus petite enfance. C'est la que ca commence a se jouer. Apres, c est difficile de defaire de mauvaises habitudes deja installees... Bon courage a tous les parents ! 😊
J'ai plutôt l'impression qu'il s'agirait d'avoir un peu de fermeté dans l'éducation pour que ça aille mieux. Une main de fer dans un gant de velours.
Si on regarde un peu l'éducation de nos parents c'était pas trop mal.... On nous enseignait à respecter nos parents et faire attention au autres.
Maintenant a force d'être trop centré sur nos propre émotions on en a fini par trop les prendre au sérieux et que ce soit pour nous même ou pour nos enfants personnes ne peut vraiment gérer ses émotions, mais ce qui nous empêche de franchir certaine limite c'est L'éducation de valeurs de respect, d'amour et de non violence.
J'apprends à mes enfant à me respecter en les respectant d'abord, et en étant ferme quand il le faut. Mes parents nous frappaient et criaient sur nous, alors on obéissait par peur. Mes enfants sont super sages, sans violence et sans cris.
@@surlespasdondinecela sous entend que les parents qui ne se font pas respecter ne respectent pas.
Mieux vaut se dire que chaque cas est différent et que si tout se passe bien chez vous, c'est que vous avez bien fait votre boulot ET que vous avez eu de la chance.
Pas de méthode globale, beaucoup de matériel génétique, et des enfants qui sont tous très différents, même au sein d'une fratrie
Euh en gros y'a pas vraiment de conseils....j'ai perdu 5 min
Je suis désolée mais elle ne va jamais au bout de ses idées et je n'ai pas trouvé la vidéo utile. Si l'on invite un auteur il peut au moins aller au bout d'une idée ou donner une ou deux clés sans révéler l'intégralité du contenu du livre. Et ça évite une vidéo prometteuse dans le titre mais finalement décevante.
Je suis d'accord, cette "spécialiste" ne dit rien !
C est l animateur qui lz coupé. Pour que tu achètes le bouquin...
Je trouve qu'en 5min, on comprend bien ce qui sera développé dans le livre. C'est dommage effectivement de ne pas pouvoir aller plus loin, mais ça permet de savoir si cela peut nous intéresser ou non.
De plus en plus de parents font l'éducation "bienveillante" ou "positive", et de plus en plus d'enfants sont intenables et mal élevés. Cherchez l'erreur.
Dans mon entourage, ou ceux que j’ai eu l’occasion d’observer, les enfants « intenables » comme vous dites sont ceux dont les parents crient, punissent, menacent, humilient les enfants donc je pense qu’au contraire, lorsqu’on pratique une éducation bienveillante, cela amène à l’enfant d’être plus respectueux à terme, de nombreuses études le prouvent d’ailleurs. On peut pratiquer une éducation bienveillante tout en donnant un cadre.
@@irreplaceable35 Je suis d'accord avec vous, et j'ajouterai que certains utilisent le terme "éducation bienveillante" pour excuser leur manque d'investissement ("Mais, tu le laisse manger les cables électriques ?" "Oh ba oui, c'est important de ne pas lui dire non, ça pourrait lui faire un choc"). Cela demande beaucoup plus d'énergie de fixer un cadre avec bienveillance que par l'humiliation. Par contre, ça demande très peu d'effort de ne rien faire.
Alors ça dépend ce que vous entendez par bienveilante. Je suis bienveillante avec mes enfants, mais je leur donne un cadre et des règles et je suis ferme quand il faut. Ils se sentent compris et savent aussi se tenir. On nous fait tout le temps des compliments quand on est en public. Bien sûr ça "marchait" aussi l'éducation violente de nos parents, on se tenait parce qu'on avait peur. Je préfère que les enfants obéissent par respect et parce qu'ils se sentent aimés, pas par peur. Evidemment, si on confond bienveillance et laxisme, ça c'est autre chose.
Le laxisme fait partie des VEO (violences éducatives ordinaires) et est autant nuisible pour l’éducation de l’enfant, il a en effet besoin de règles et d’un cadre pour se développer en sécurité. Je suis aussi loin d’être parfaite, il m’arrive quelque fois de crier/m’énerver mais il ne m’arrive jamais de ne pas expliquer la raison et d’exprimer mes émotions « j’ai eu peur que tu te fasses mal, c’est pour ça que j’ai crié », nul besoin d’être violent pour rendre un enfant obéissant et apeuré, c’est contre productif mais bien sûr être ferme quand il le faut en expliquant toujours, c’est plus efficace. La violence entraîne la violence. Nos parents n’utilisaient pas les mêmes méthodes mais pour ma part j’en ai souffert et je le voyais souvent comme une injustice.
Vous êtes pas en train de dire que c’est mauvais de respecter son enfant. J’espère que non..
Aucun conseil ...la vidéo ne sert à rien 😅