pour designer les anguilles elle dit "il" parceque à un moment elle explique que les anguilles font parties des poissons, et on dit bien "un" poisson..
Une thèse en cours (Barnèche, 2003) s’applique à montrer la création d’une langue des jeunes, une langue urbaine, qui est un français « mélangé », ou « kayafou », ou encore « débarrassé » [10] [10] Différentes qualifications du français proposées par les jeunes., français par lequel les jeunes se construisent une identité à la marge de la société calédonienne, ce français « kayafou » étant une contre-norme du français de l’école : 15 Le français « kaya » permet ainsi à chaque jeune de s’exprimer pleinement, sans avoir à obéir à des règles, sans crainte d’être corrigé. L’absence de contraintes formelles, ou plutôt l’élimination de certaines d’entre elles, permet dès lors aux jeunes de créer leurs propres significations, d’adapter leur langage à leur culture, à leurs schèmes de pensée. La communication n’est alors plus vécue comme l’obéissance à des règles permettant l’intercompréhension, mais plutôt comme un véritable partage, une communion d’esprit. […] Les jeunes opposent donc consciemment à ce « français de l’école », dont ils subissent quotidiennement la tyrannie, un français libéré des contraintes, « débarrassé » des règles, exempt de « trucs à respecter », un français qui répond à leurs besoins de communication et qui ne restreint pas leur désir d’expression. (Sophie Barnèche, Thèse en cours, 4e partie, 2003)
Mdr parce que tu penses que l’on parle le même français métropolitain dans tous les territoires francophone ? Heureusement non ! Ne voit pas là une ignorance de la part de cette personne ni même une faute de grammaire c’est simplement la façon de parler des gens d’ici et tu t’étonneras même des autres expressions d’ici que l’on a retransformée ou remis à notre sauce 😁
Une thèse en cours (Barnèche, 2003) s’applique à montrer la création d’une langue des jeunes, une langue urbaine, qui est un français « mélangé », ou « kayafou », ou encore « débarrassé » [10] [10] Différentes qualifications du français proposées par les jeunes., français par lequel les jeunes se construisent une identité à la marge de la société calédonienne, ce français « kayafou » étant une contre-norme du français de l’école : 15 Le français « kaya » permet ainsi à chaque jeune de s’exprimer pleinement, sans avoir à obéir à des règles, sans crainte d’être corrigé. L’absence de contraintes formelles, ou plutôt l’élimination de certaines d’entre elles, permet dès lors aux jeunes de créer leurs propres significations, d’adapter leur langage à leur culture, à leurs schèmes de pensée. La communication n’est alors plus vécue comme l’obéissance à des règles permettant l’intercompréhension, mais plutôt comme un véritable partage, une communion d’esprit. […] Les jeunes opposent donc consciemment à ce « français de l’école », dont ils subissent quotidiennement la tyrannie, un français libéré des contraintes, « débarrassé » des règles, exempt de « trucs à respecter », un français qui répond à leurs besoins de communication et qui ne restreint pas leur désir d’expression. (Sophie Barnèche, Thèse en cours, 4e partie, 2003)
@@Kanak90kultur On peut trouver toutes sortes “d’excuses” à cette personne. J’ai grandit en Afrique où nous autres jeunes (Européens colons) avions aussi notre dialecte mais lorsque nous nous exprimions à l’école ou en public nous le fasions en Français correct. Elle (une scientifique en plus) apparaît comme une ignorante.
pour designer les anguilles elle dit "il" parceque à un moment elle explique que les anguilles font parties des poissons, et on dit bien "un" poisson..
Une thèse en cours (Barnèche, 2003) s’applique à montrer la création d’une langue des jeunes, une langue urbaine, qui est un français « mélangé », ou « kayafou », ou encore « débarrassé » [10]
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Différentes qualifications du français proposées par les jeunes., français par lequel les jeunes se construisent une identité à la marge de la société calédonienne, ce français « kayafou » étant une contre-norme du français de l’école :
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Le français « kaya » permet ainsi à chaque jeune de s’exprimer pleinement, sans avoir à obéir à des règles, sans crainte d’être corrigé. L’absence de contraintes formelles, ou plutôt l’élimination de certaines d’entre elles, permet dès lors aux jeunes de créer leurs propres significations, d’adapter leur langage à leur culture, à leurs schèmes de pensée.
La communication n’est alors plus vécue comme l’obéissance à des règles permettant l’intercompréhension, mais plutôt comme un véritable partage, une communion d’esprit. […] Les jeunes opposent donc consciemment à ce « français de l’école », dont ils subissent quotidiennement la tyrannie, un français libéré des contraintes, « débarrassé » des règles, exempt de « trucs à respecter », un français qui répond à leurs besoins de communication et qui ne restreint pas leur désir d’expression. (Sophie Barnèche, Thèse en cours, 4e partie, 2003)
Mais lorsqu’on parle d’une anguille on dit “elle”.
C’est qu’elle partie que vous ne comprenez pas?
Pourquoi dit elle "Ils" ?? Une Anguille c'est féminin. On dit "elle" Au féminin.
"Ils" ne savent pas parler Français en Nouvelle Calédonie?
Mdr parce que tu penses que l’on parle le même français métropolitain dans tous les territoires francophone ?
Heureusement non ! Ne voit pas là une ignorance de la part de cette personne ni même une faute de grammaire c’est simplement la façon de parler des gens d’ici et tu t’étonneras même des autres expressions d’ici que l’on a retransformée ou remis à notre sauce 😁
Une thèse en cours (Barnèche, 2003) s’applique à montrer la création d’une langue des jeunes, une langue urbaine, qui est un français « mélangé », ou « kayafou », ou encore « débarrassé » [10]
[10]
Différentes qualifications du français proposées par les jeunes., français par lequel les jeunes se construisent une identité à la marge de la société calédonienne, ce français « kayafou » étant une contre-norme du français de l’école :
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Le français « kaya » permet ainsi à chaque jeune de s’exprimer pleinement, sans avoir à obéir à des règles, sans crainte d’être corrigé. L’absence de contraintes formelles, ou plutôt l’élimination de certaines d’entre elles, permet dès lors aux jeunes de créer leurs propres significations, d’adapter leur langage à leur culture, à leurs schèmes de pensée.
La communication n’est alors plus vécue comme l’obéissance à des règles permettant l’intercompréhension, mais plutôt comme un véritable partage, une communion d’esprit. […] Les jeunes opposent donc consciemment à ce « français de l’école », dont ils subissent quotidiennement la tyrannie, un français libéré des contraintes, « débarrassé » des règles, exempt de « trucs à respecter », un français qui répond à leurs besoins de communication et qui ne restreint pas leur désir d’expression. (Sophie Barnèche, Thèse en cours, 4e partie, 2003)
@@Kanak90kultur On peut trouver toutes sortes “d’excuses” à cette personne. J’ai grandit en Afrique où nous autres jeunes (Européens colons) avions aussi notre dialecte mais lorsque nous nous exprimions à l’école ou en public nous le fasions en Français correct. Elle (une scientifique en plus) apparaît comme une ignorante.