Il est rare de pouvoir écouter un discours aussi empreint d'humanité et d'expertise à propos de l'autisme. Nous avons beaucoup de chance qu'il y ait un spécialiste comme Monsieur Di Duca qui investisse autant d'énergie, entre autres rarissimes spécialistes, pour clarifier le "sujet", là où persiste durement l'idée que les autistes sont des malades mentaux, des "erreurs de la nature" comme on m'a dit dans mon village profondément ancré, "dont on ne sait que faire" et "qui sont à la charge de la société". Là où, surtout, l'accompagnement des autistes adultes est perpétuellement un mirage...Je pense personnellement, mais ce n'est que mon avis, que la société n'a plus d'excuse de si mal intégrer les autistes sans déficience, surtout au niveau médical où les médecins prétextent continuellement leur méconnaissance pour ne pas faire face aux problèmes de santé spécifiques à l'autisme, pour ne pas adapter leur accueil de la personne. L'abandon médical est dramatique et une vraie atteinte aux droits élémentaires. Ce qui me semble vital aussi, c'est de revoir la présentation des autistes, de ne plus se limiter aux témoignages de parents, de donner un écho parfaitement précis du vécu et que les personnes autistes avancent elles-mêmes des idées, des souhaits, des besoins urgents, dans des projets bien ficelés avec l'aide de spécialistes comme Monsieur Di Duca. Puisque les initiatives traînent, qu'elles soient présentées par les autistes eux-mêmes, qui ne sont généralement pas dans la revendication ni la révolte, mais qui savent précisément ce qui manque à leur vie pour qu'elle soit digne. Merci, Monsieur Di Duca !
Oui ! J'en suis qu'aux 1ères minutes, et oui ! J'ai 59 ans ! Je suis en cours de diagnostic ! Mes 3 enfants ont été diagnostiqués à l'âge adulte ces derniers mois ! La souffrance morale est une Vérité absolue ! L'incompréhension de l'entourage et de la société est énorme ! Je fait depuis plusieurs années du travail et du suivi psychologique ! Il n'y a que 2 ans que je me suis posée la question " suis je autiste ? " La précarité est une vérité absolue également ! Je n'ai jamais eu de cdi de ma vie ! Impossible ! Pas prise au sérieux ! Mes enfants ont 1 Master de biochimie, la 2ème 1 Master dans l'art et le cinéma, la 3ème 1 licence de sociologie. Toustes sont en précarité ! Merci pour votre discours et votre compréhension ! Je comprends tellement les demandes d'euthanasie ! Ya encore du boulot ! Merci à tous ceux qui y travail ! Merci !
Merci Marco di Duca pour cet exposé empreint de rigueur et de nuances, apportant un éclairage indispensable sur le labyrinthe de l'autisme, plongé dans la pénombre depuis la nuit des temps. L'ignorance est vecteur de tant de malentendus et in fine de souffrances. L'initiative intelligente de Flora fondatrice d'Autisme en Action de poser ces regards croisés dont le vôtre est de nature à lever progressivement le voile de l'ignorance. Cet éclairage souleve tant de questions générant elles-mêmes autant de pistes de réflexions. Certaines devraient être "adressées" et traitées au niveau politique comme par exemple la formation des professionnels de la santé et du milieu scolaire qui sont bien désemparés sur leur propre terrain face au neuroatypisme. L'autre question est sans doute de rendre les lettres de noblesse aux personnes neuroatypiques et les désenclaver des cases dans lesquelles on les a relégués pour toute une série de raisons, qu'il serait utile de démasquer. Au-delà de ces réflexions, ma première question porterait sur les faux négatifs. Je me demande si l'adjectif faux est le plus appropriés. Vous voulez parler des positifs qui s'ignorent n'est ce pas ? Ce jargon n'est il pas propice à la confusion ? C'est avec grand intérêt que je vous lirai et continuerai à vous suivre sur RUclips. Merci.
Bonjour, En France, les faux négatifs existent hélas aujourd’hui… C’est à dire des positifs qui tel jour à telle heure, pour soit disant épargner leur entourage, n’ont pas été diagnostiqués.
Merci vraiment pour ces mots , car de nos jours c'est de plus en plus difficile avec le fait que n'importe qui donne son avis et sans même se rendre compte à quel point cela peut être redibitoire pour les personnes qui au moment de l'avis s'interroge sur le potentiel TSA au regard de leur vie , de leur vécu . C'est malheureux mais cela fait retardé la décision de diag voir même ne le font pas , hors le fait de se rendre compte que la vie est un chaos totale et ce dire en plus c'est peut être dû a un TSA avec l'image que cela renvoie... Bah le questionnement n'est certainement pas un choix pris afin d'être hors norme , dans un petit pourcentage de la population, car au final il en font partie avec ou sans diag alors vraiment merci beaucoup pour ces paroles, qui de plus m'aiguille un peu plus encore et confirme mon questionnement a cette heure
Merci Marco Di Duca pour ces explications très intéressantes et ces réflexions très pertinentes ! Vous ouvrez la porte à tellement de questionnements... Hâte de voir les futures interviews que propose Flora ! Et merci à Autisme En Action pour ces vidéos qui nous permettent de mieux comprendre l'autisme, y compris chez les adultes. Bravo à tous !
M di Duca parle (correctement) des difficultés des adultes autistes sans déficience intellectuel DIAGNOSTIQUÉS - en termes de qualité de vie et accès aux soins. Mais quid pour les adultes autistes non-diagnostiqués - qu'ils soient sur une liste d'attente de 6 ans ou pas, ou qu'ils soupçonnent d'être autiste ou pas ? La souffrance est réelle chez eux aussi, c'est juste qu'ils doivent souffrir en silence et dans l'incompréhension totale. Finalement leur souffrance est pire car au moins quand on est diagnostiqué, on peut commencer à comprendre la raison pourquoi tout est si dur, si compliqué et on peut commencer à développer des stratégies pour s'en sortir. Le moindre stratégie étant de simplement dire aux soignants et intervenants qu'on est autiste et demander qu'ils s'informent pour mieux soigner, mieux soutenir, mieux comprendre etc.
Un tout grand merci à M. Di Duca pour son investissement passionné pour la cause des autistes et pour son professionnalisme . Je me lie aux autres commentaires élogieux. J'espère et j'attends avec hâte une prochaine intervention de M. Di Duca sur cette chaine ;-) . Merci aussi à Flora et son équipe pour ces conférences hyper intéressantes.
Merci pour votre travail et investissement qui mènera de plus en plus, je le pense, vers une société plus inclusive de la neurodiversité. Merci aussi pour les éclaircissement sur les questions et "théories" du diagnostic qui évitent les amalgames. Je trouve l'idée de l'outil d'une sorte de "1er dépistage" destiné aux professionnels(enseignants, éducateurs, infirmiers, médecins..) très très utile ! Génial, justement je pensais précisément combien cela manque un tel dépistage préventif et de sensibilisation qui puisse diriger rapidement vers des spécialistes comme vous. Afin d'éviter au plus vite les dégâts et de pouvoir offrir un environnement adéquat à l'enfant à besoins différents et futur adulte épanoui.
Merci Madame pour votre question pertinente !!! 15 ans d'attente 🤔🤨 je ne pense pas que ce soit justifié sauf, via l'ininterêt des psychiatres et psychologues pas assez formés etc...15 ans d'attente non mais 😵💫😱😖😣 reste le privé.... merci Belle émission P.S en France entre 2 à 3 ans c'est déjà énorme.....
Je trouve très scientifique la démarche de questionnement sur la validité et de la représentativité de ses propres observations. Il est évident que si l’on rechercher des cas d’autisme, avec l’expérience on va mieux les détecter, mais on risque aussi de finir par en voir partout, y compris là où il n’y en a pas. Douter de ses résultats est finalement la meilleure façon de se convaincre qu’ils sont valables !
Un tout grand merci à Marco pour toutes ces explications et ces éclaircissements. Effectivement, les diagnostiques à l'âge adulte sont d'une très grande importance pour ceux qui sont concernés, pour aller mieux, et se découvrir enfin. Je serais intéressée par plus de statistiques si vous en avez :-). Je serais aussi très intéressée par une conférence sur le burnout qui semble toucher une grande partie d'entre-nous. Merci !
Je suis probablement autiste sans déficience intellectuelle. Autodiagnostiquée à plus de 60 ans, gràce à ma fille de 25 ans qui s'est autodiagnostiquée. Je ne savais même pas que ça existait. Mon compagnon l'est très probablement aussi (sa soeur a été diagnostiquée très tardivement) J'ai des regrets par rapport à l'éducation de ma fille que j'aurais effectuée un peu différemment. Peu de gens savent que cette singularité existe. En particulier chez les psy...! Internet aide les gens à se reconnaitre comme autiste Pour moi, ça m'est utile dans le "connais toi toi-même" socratique. Que ce diagnostic soit confirmé ou non
C'est fou comme ça resonne cette question de l'euthanasie. J'en ai deja discuté sérieusement avec une amie qui avait les mêmes problématiques que moi mais l'entendre prononcer par un professionnel, entendre que c'est quelque de répandu parmis les personnes avec un tsa, c'est comme si toute cette souffrance trouvais une légitimité sociale et avait alors un peu plus de légitimité a exister.
J'ai 65 ans depuis peu à la retraite et me pose plein de questions à propos de mon fils Adrien 25 ans (Qi150 scolarité chaotique sans diplôme sans travail enfermé dans sa chambre etc...) mais aussi sur moi même...du fait que je n'arrive pas à l'aider car il me met trop de pression, évidemment cela dure depuis sa maternelle jusqu'à ce jour ! Je suis épuisée...
L'autisme n'etait pas connu avant . Donc alors il n'y a vraiment que lorsque la situation s'aggrave ( epilepsie -psychose ) que la medecine prend conscience d'un probleme . Et quand on en arrive a ce stade là, pour parvenir a demeler les noeuds , c'est a nous de nous investir pour essayer de rendre notre situation plus légère. Deja l'inflammation des intestins ( je rectifie le tir avec des sels mineraux desacidifiants ) en esperant que cela va limiter les violentes migraines et epilepsies . Je vis un max au calme . J'evite les problemes et confrontations . Quand on parvient deja a limiter le gros des symptomes physiques c'est deja une victoire .
Docteur, je veux bien volontier me prêter à vos Questions concernant mon parcours depuis l'enfance 😅 , quand vous voulez ! Mais je suis pas détecté de quoique ce soit, c'est mon fils Adrien qu est i hpi en difficulté.
Je veux bien servir de cobail et me demande si à force de griller son cerveau avec toutes ses questions sans réponse on ne finit pas par être izaimer 😢
Bonjour M. Di Duca est ce que les varices vers 18 ans, les crampes et l'annulaire et l'auriculaire engourdis ainsi que les petites oreilles sont des signes légers d'autisme ? (Il n'y a pas de question bête, n'est-ce pas ?😊
Franchement diagnostiquer un adulte autiste qui ne presente pas de dite defiscience intellectuelle ni de particularités extra-ordinaire me parait extrêmement complexe. Dans cette continuité, je m'interroge sur la difficulté à rendre compte d'un parcours de vie lorsque nous sommes confronté à des populations dont le parcours de vie enfant ou ado ne peut pas etre restitué...
A 2:52, cette vague de 80%+ depuis 2016: « des statistiques [informelles] »; j’imagine que c’est selon votre propre pratique clinique. Je me demande s’il y a des statistiques par région (pays, …) Cette « mode » (c’est présentement populaire) ne peux être permanente. Les adultes qui étaient pre-adultes qui avaient échappé dans leur cercles locaux à leur époque. Cette région ou il y a eu éventuellement eu plus de sensibilisation, mais aussi maintenant avec l’ubiquité du Web (l’égalisateur pour donner l’accès à l’information) peux durer que pour encore un peu. Donc pas une situation de contexte et charge de travail qui demeurera Importance de l’approche systémique durant l’évaluation: Par contre c’est difficile de prouver. J’ai eu une évaluation qui incluait le WAIS-IV passé à 41 ans. J’ai appris que j’étais doublement exceptionnel avec TDA: QI hétérogène et sous-estimé. L’hypothèse de TSA avait été écartée. Mais trois ans plus tard, avec difficultés qui ne semblent pas être expliquées par le dernier rapport, un autre praticien introduit de nouveau le TSA. Je dois passer de nouveau en évaluation, et j’ai potentiellement reçu de la thérapie qui ne tenait pas du tout compte. De plus, j’ai perdu 3 emplois depuis. La différence entre le premier Neuropsychologue n’avait pas fait un processus d’approche systémique. Ça s’aligne avec ce que vous disiez a 17:13 et le coût de ce manque peux être de se faire donner de la thérapie avec un oeil qui inclut des traits de personnalité comme lentilles. Puis de réaliser que ce n’est pas fidèle et il est difficile de faire reviser (20:30)
Bonjour, "humanoïde" ne s'applique pas en thermes taxonomiques évolutifs: "hominoïde, hominidé, homininé... " Ce crâne ( KNM-WT17000 ) est surnommé "black skull" ( sa couleur provient d'une forte teneur en manganèse). Il a été découvert en 1985 sur les rives du lac Turkana, dans le nord du Kenya. Par le paléoprimatologue et paléoanthropologue britannique Alan Cyril Walker. ce fossile est rattaché à la lignée des Australopithèques tardifs et robustes. paranthropus Aethiopicus. J'ai beaucoup apprécié la vidéo, j'ai eu peu de difficulté à obtenir un rendez-vous avec un peu de patience (2 ans). Bonnes forces et persévérances à vous, qui devez- vous faire diagnostiqués. Cordialement.
Moi-même, j'ai eu un diagnostic tardif à 61 ans. Dans la vie, pour m'en sortir, j'ai dû tout le temps me suradapter. Comme on dit, j'ai fait ce que l'on appelle vulgairement "faire la pute" pour m'adapter aux exigences professionnelles et sociales. Et vers 55 ans, avec la ménopause et la chute des hormones, je n'ai plus eu suffisamment de force, d'énergie, pour faire semblant. C'est à ce moment-là, vers 58 ans, que les médecins m'ont dit : "Stop", d'arrêter et de me soigner. D'où le diagnostic de TSAsdi
Depuis le 25 mai, nous attendons le bilan écrit des tests de mon fils afin de pouvoir enfin faire reconnaître ses difficultés... aucune nouvelle, pas de réponse aux mails ni aux coups de fil. Une explication? Commentaire posté le 18 août...
@@skaelle6020 pour ne pas subir les dommages d'une restructuration au boulot, mais finalement avoir eu ce diagnostic c'est avéré être bien plus dommageable. J'ai un diagnostic du Susa ou la clairement j'ai inventé n'importe quoi et ou j'ai payé quelqu'un pour me faire passer pour inventer n'importe quoi. Quand je me suis rendu compte de la connerie, impossible de revenir en arrière et de discuter avec le Susa, c'était une catastrophe, mon employeur percevaient une prime de compensation de l'Aviq pour des aménagements complétement inutiles. Evidemment plus personnes ne comprenait rien ( Susa, AViq et employeur) , mais j'ai quand même réussi a force de faire des pieds et des mains de faire supprimer cette reconnaissance Aviq ce qui passe mal quand cela donne droit a des primes pour l'employeur et que vous ne pouvez pas démontrer que vous n'êtes pas autiste. Finalement j'ai repassé un diagnostic au Cral dans le but de supprimer ce diagnostic, hélas celui ci à confirmé, cela sans anamnèse réel et sans le témoignage des parents mais on n'a néanmoins confirmé l'absence de difficulté. Un psychiatre privé remet maintenant en doute le diagnostic de TSA , sur base d'un bilan neuropsychologique complet, de test et d'un interrogatoire de mes parents. Hélas, vu que 2 centres spécialisés ont remis un diagnostic et qu'un seul psychiatre indépendant conteste ce diagnostic, je suis bien obligé de vivre avec cette étiquette au niveau professionnels. Ni le cral , ni le susa , veulent confirmer que je ne suis pas autiste, tout cela juste pour avoir raison et surtout afin de ne pas admettre qu'on puissent les manipuler a ce point.
En même temps qu'elle idée d'avoir fait ça, c'est insultant envers les personnes en souffrance au quotidien qui doivent attendre des mois voire des années pour trouver l'aide dont ils ont besoin. C'est tout autant insultant envers les diagnostiqués qui passent pour des simulateurs à cause de ce genre de commentaires. On en bave assez comme ça.
@@marialexiebd9216 C'est faux faut pas attendre des mois et des années, j'ai su tout programmer comme pour rien et pas du attendre plus de 3 mois pour un rendez-vous. On n'a qu'a le retirer mon diagnostic vu que je fait passer les autistes pour des gens qui s'inventent une maladie, je demande que ça, mais ça c'est impossible. J'ai profité de rien moi. S'ils avait fait une véritable analyse il m'aurait pas donné un tel diagnostic
Il est rare de pouvoir écouter un discours aussi empreint d'humanité et d'expertise à propos de l'autisme. Nous avons beaucoup de chance qu'il y ait un spécialiste comme Monsieur Di Duca qui investisse autant d'énergie, entre autres rarissimes spécialistes, pour clarifier le "sujet", là où persiste durement l'idée que les autistes sont des malades mentaux, des "erreurs de la nature" comme on m'a dit dans mon village profondément ancré, "dont on ne sait que faire" et "qui sont à la charge de la société". Là où, surtout, l'accompagnement des autistes adultes est perpétuellement un mirage...Je pense personnellement, mais ce n'est que mon avis, que la société n'a plus d'excuse de si mal intégrer les autistes sans déficience, surtout au niveau médical où les médecins prétextent continuellement leur méconnaissance pour ne pas faire face aux problèmes de santé spécifiques à l'autisme, pour ne pas adapter leur accueil de la personne. L'abandon médical est dramatique et une vraie atteinte aux droits élémentaires. Ce qui me semble vital aussi, c'est de revoir la présentation des autistes, de ne plus se limiter aux témoignages de parents, de donner un écho parfaitement précis du vécu et que les personnes autistes avancent elles-mêmes des idées, des souhaits, des besoins urgents, dans des projets bien ficelés avec l'aide de spécialistes comme Monsieur Di Duca. Puisque les initiatives traînent, qu'elles soient présentées par les autistes eux-mêmes, qui ne sont généralement pas dans la revendication ni la révolte, mais qui savent précisément ce qui manque à leur vie pour qu'elle soit digne. Merci, Monsieur Di Duca !
Oui ! J'en suis qu'aux 1ères minutes, et oui ! J'ai 59 ans ! Je suis en cours de diagnostic ! Mes 3 enfants ont été diagnostiqués à l'âge adulte ces derniers mois !
La souffrance morale est une Vérité absolue ! L'incompréhension de l'entourage et de la société est énorme ! Je fait depuis plusieurs années du travail et du suivi psychologique ! Il n'y a que 2 ans que je me suis posée la question " suis je autiste ? " La précarité est une vérité absolue également ! Je n'ai jamais eu de cdi de ma vie ! Impossible ! Pas prise au sérieux ! Mes enfants ont 1 Master de biochimie, la 2ème 1 Master dans l'art et le cinéma, la 3ème 1 licence de sociologie. Toustes sont en précarité ! Merci pour votre discours et votre compréhension ! Je comprends tellement les demandes d'euthanasie ! Ya encore du boulot ! Merci à tous ceux qui y travail ! Merci !
Merci Marco di Duca pour cet exposé empreint de rigueur et de nuances, apportant un éclairage indispensable sur le labyrinthe de l'autisme, plongé dans la pénombre depuis la nuit des temps. L'ignorance est vecteur de tant de malentendus et in fine de souffrances.
L'initiative intelligente de Flora fondatrice d'Autisme en Action de poser ces regards croisés dont le vôtre est de nature à lever progressivement le voile de l'ignorance.
Cet éclairage souleve tant de questions générant elles-mêmes autant de pistes de réflexions.
Certaines devraient être "adressées" et traitées au niveau politique comme par exemple la formation des professionnels de la santé et du milieu scolaire qui sont bien désemparés sur leur propre terrain face au neuroatypisme.
L'autre question est sans doute de rendre les lettres de noblesse aux personnes neuroatypiques et les désenclaver des cases dans lesquelles on les a relégués pour toute une série de raisons, qu'il serait utile de démasquer.
Au-delà de ces réflexions, ma première question porterait sur les faux négatifs.
Je me demande si l'adjectif faux est le plus appropriés.
Vous voulez parler des positifs qui s'ignorent n'est ce pas ?
Ce jargon n'est il pas propice à la confusion ?
C'est avec grand intérêt que je vous lirai et continuerai à vous suivre sur RUclips.
Merci.
Bonjour,
En France, les faux négatifs existent hélas aujourd’hui… C’est à dire des positifs qui tel jour à telle heure, pour soit disant épargner leur entourage, n’ont pas été diagnostiqués.
Merci vraiment pour ces mots , car de nos jours c'est de plus en plus difficile avec le fait que n'importe qui donne son avis et sans même se rendre compte à quel point cela peut être redibitoire pour les personnes qui au moment de l'avis s'interroge sur le potentiel TSA au regard de leur vie , de leur vécu .
C'est malheureux mais cela fait retardé la décision de diag voir même ne le font pas , hors le fait de se rendre compte que la vie est un chaos totale et ce dire en plus c'est peut être dû a un TSA avec l'image que cela renvoie... Bah le questionnement n'est certainement pas un choix pris afin d'être hors norme , dans un petit pourcentage de la population, car au final il en font partie avec ou sans diag alors vraiment merci beaucoup pour ces paroles, qui de plus m'aiguille un peu plus encore et confirme mon questionnement a cette heure
Merci Marco Di Duca pour ces explications très intéressantes et ces réflexions très pertinentes ! Vous ouvrez la porte à tellement de questionnements... Hâte de voir les futures interviews que propose Flora ! Et merci à Autisme En Action pour ces vidéos qui nous permettent de mieux comprendre l'autisme, y compris chez les adultes. Bravo à tous !
M di Duca parle (correctement) des difficultés des adultes autistes sans déficience intellectuel DIAGNOSTIQUÉS - en termes de qualité de vie et accès aux soins. Mais quid pour les adultes autistes non-diagnostiqués - qu'ils soient sur une liste d'attente de 6 ans ou pas, ou qu'ils soupçonnent d'être autiste ou pas ? La souffrance est réelle chez eux aussi, c'est juste qu'ils doivent souffrir en silence et dans l'incompréhension totale. Finalement leur souffrance est pire car au moins quand on est diagnostiqué, on peut commencer à comprendre la raison pourquoi tout est si dur, si compliqué et on peut commencer à développer des stratégies pour s'en sortir. Le moindre stratégie étant de simplement dire aux soignants et intervenants qu'on est autiste et demander qu'ils s'informent pour mieux soigner, mieux soutenir, mieux comprendre etc.
Un tout grand merci à M. Di Duca pour son investissement passionné pour la cause des autistes et pour son professionnalisme . Je me lie aux autres commentaires élogieux. J'espère et j'attends avec hâte une prochaine intervention de M. Di Duca sur cette chaine ;-) .
Merci aussi à Flora et son équipe pour ces conférences hyper intéressantes.
Merci pour votre travail et investissement qui mènera de plus en plus, je le pense, vers une société plus inclusive de la neurodiversité. Merci aussi pour les éclaircissement sur les questions et "théories" du diagnostic qui évitent les amalgames. Je trouve l'idée de l'outil d'une sorte de "1er dépistage" destiné aux professionnels(enseignants, éducateurs, infirmiers, médecins..) très très utile ! Génial, justement je pensais précisément combien cela manque un tel dépistage préventif et de sensibilisation qui puisse diriger rapidement vers des spécialistes comme vous. Afin d'éviter au plus vite les dégâts et de pouvoir offrir un environnement adéquat à l'enfant à besoins différents et futur adulte épanoui.
Merci beaucoup.
Merci monsieur Di Luca,vous avez décrit énormément de comportements,de ressentis et d’exemples qui concernent et ont concerné mon fils.
Merci Madame pour votre question pertinente !!! 15 ans d'attente 🤔🤨 je ne pense pas que ce soit justifié sauf, via l'ininterêt des psychiatres et psychologues pas assez formés etc...15 ans d'attente non mais 😵💫😱😖😣 reste le privé.... merci Belle émission
P.S en France entre 2 à 3 ans c'est déjà énorme.....
Je trouve très scientifique la démarche de questionnement sur la validité et de la représentativité de ses propres observations. Il est évident que si l’on rechercher des cas d’autisme, avec l’expérience on va mieux les détecter, mais on risque aussi de finir par en voir partout, y compris là où il n’y en a pas. Douter de ses résultats est finalement la meilleure façon de se convaincre qu’ils sont valables !
MERCI sincèrement !
Merveilleux! Merci pour ce superbe exposé. 👍
merci, très intéressant !
Un tout grand merci à Marco pour toutes ces explications et ces éclaircissements. Effectivement, les diagnostiques à l'âge adulte sont d'une très grande importance pour ceux qui sont concernés, pour aller mieux, et se découvrir enfin. Je serais intéressée par plus de statistiques si vous en avez :-). Je serais aussi très intéressée par une conférence sur le burnout qui semble toucher une grande partie d'entre-nous. Merci !
Prochainement nous aborderons la problématique du burn-out et de la dépression nerveuse
@@AutismeEnAction Super. Mais ce serait bien de ne pas mêler le burn-out et la dépression, qui sont deux sujets différents et indépendants :-).
Merci Docteur!
Bon praticien merci la famille Duveiller
Je suis probablement autiste sans déficience intellectuelle. Autodiagnostiquée à plus de 60 ans, gràce à ma fille de 25 ans qui s'est autodiagnostiquée.
Je ne savais même pas que ça existait. Mon compagnon l'est très probablement aussi (sa soeur a été diagnostiquée très tardivement)
J'ai des regrets par rapport à l'éducation de ma fille que j'aurais effectuée un peu différemment.
Peu de gens savent que cette singularité existe. En particulier chez les psy...!
Internet aide les gens à se reconnaitre comme autiste
Pour moi, ça m'est utile dans le "connais toi toi-même" socratique. Que ce diagnostic soit confirmé ou non
C'est fou comme ça resonne cette question de l'euthanasie. J'en ai deja discuté sérieusement avec une amie qui avait les mêmes problématiques que moi mais l'entendre prononcer par un professionnel, entendre que c'est quelque de répandu parmis les personnes avec un tsa, c'est comme si toute cette souffrance trouvais une légitimité sociale et avait alors un peu plus de légitimité a exister.
J'ai 65 ans depuis peu à la retraite et me pose plein de questions à propos de mon fils Adrien 25 ans (Qi150 scolarité chaotique sans diplôme sans travail enfermé dans sa chambre etc...) mais aussi sur moi même...du fait que je n'arrive pas à l'aider car il me met trop de pression, évidemment cela dure depuis sa maternelle jusqu'à ce jour ! Je suis épuisée...
L'autisme n'etait pas connu avant . Donc alors il n'y a vraiment que lorsque la situation s'aggrave ( epilepsie -psychose ) que la medecine prend conscience d'un probleme . Et quand on en arrive a ce stade là, pour parvenir a demeler les noeuds , c'est a nous de nous investir pour essayer de rendre notre situation plus légère. Deja l'inflammation des intestins ( je rectifie le tir avec des sels mineraux desacidifiants ) en esperant que cela va limiter les violentes migraines et epilepsies . Je vis un max au calme . J'evite les problemes et confrontations . Quand on parvient deja a limiter le gros des symptomes physiques c'est deja une victoire .
La place des médecins traitant, 1ere ligne pour les patients, qu'elle formation ???
Docteur, je veux bien volontier me prêter à vos Questions concernant mon parcours depuis l'enfance 😅 , quand vous voulez ! Mais je suis pas détecté de quoique ce soit, c'est mon fils Adrien qu est i hpi en difficulté.
Je veux bien servir de cobail et me demande si à force de griller son cerveau avec toutes ses questions sans réponse on ne finit pas par être izaimer 😢
;)
Bonjour M. Di Duca est ce que les varices vers 18 ans, les crampes et l'annulaire et l'auriculaire engourdis ainsi que les petites oreilles sont des signes légers d'autisme ? (Il n'y a pas de question bête, n'est-ce pas ?😊
Franchement diagnostiquer un adulte autiste qui ne presente pas de dite defiscience intellectuelle ni de particularités extra-ordinaire me parait extrêmement complexe. Dans cette continuité, je m'interroge sur la difficulté à rendre compte d'un parcours de vie lorsque nous sommes confronté à des populations dont le parcours de vie enfant ou ado ne peut pas etre restitué...
Peut-on être bipolaire et avoir un TSA en plus ?
C'est même très courant
@@jamja3226 Vous êtes vous même bipolaire ???
A 2:52, cette vague de 80%+ depuis 2016: « des statistiques [informelles] »; j’imagine que c’est selon votre propre pratique clinique. Je me demande s’il y a des statistiques par région (pays, …)
Cette « mode » (c’est présentement populaire) ne peux être permanente. Les adultes qui étaient pre-adultes qui avaient échappé dans leur cercles locaux à leur époque. Cette région ou il y a eu éventuellement eu plus de sensibilisation, mais aussi maintenant avec l’ubiquité du Web (l’égalisateur pour donner l’accès à l’information) peux durer que pour encore un peu.
Donc pas une situation de contexte et charge de travail qui demeurera
Importance de l’approche systémique durant l’évaluation: Par contre c’est difficile de prouver. J’ai eu une évaluation qui incluait le WAIS-IV passé à 41 ans. J’ai appris que j’étais doublement exceptionnel avec TDA: QI hétérogène et sous-estimé. L’hypothèse de TSA avait été écartée. Mais trois ans plus tard, avec difficultés qui ne semblent pas être expliquées par le dernier rapport, un autre praticien introduit de nouveau le TSA. Je dois passer de nouveau en évaluation, et j’ai potentiellement reçu de la thérapie qui ne tenait pas du tout compte. De plus, j’ai perdu 3 emplois depuis. La différence entre le premier Neuropsychologue n’avait pas fait un processus d’approche systémique. Ça s’aligne avec ce que vous disiez a 17:13 et le coût de ce manque peux être de se faire donner de la thérapie avec un oeil qui inclut des traits de personnalité comme lentilles. Puis de réaliser que ce n’est pas fidèle et il est difficile de faire reviser (20:30)
Bonjour,
"humanoïde" ne s'applique pas en thermes taxonomiques évolutifs: "hominoïde, hominidé, homininé... " Ce crâne ( KNM-WT17000 ) est surnommé "black skull" ( sa couleur provient d'une forte teneur en manganèse). Il a été découvert en 1985 sur les rives du lac Turkana, dans le nord du Kenya. Par le paléoprimatologue et paléoanthropologue britannique Alan Cyril Walker. ce fossile est rattaché à la lignée des Australopithèques tardifs et robustes. paranthropus Aethiopicus.
J'ai beaucoup apprécié la vidéo, j'ai eu peu de difficulté à obtenir un rendez-vous avec un peu de patience (2 ans). Bonnes forces et persévérances à vous, qui devez- vous faire diagnostiqués.
Cordialement.
Moi-même, j'ai eu un diagnostic tardif à 61 ans. Dans la vie, pour m'en sortir, j'ai dû tout le temps me suradapter. Comme on dit, j'ai fait ce que l'on appelle vulgairement "faire la pute" pour m'adapter aux exigences professionnelles et sociales. Et vers 55 ans, avec la ménopause et la chute des hormones, je n'ai plus eu suffisamment de force, d'énergie, pour faire semblant. C'est à ce moment-là, vers 58 ans, que les médecins m'ont dit : "Stop", d'arrêter et de me soigner. D'où le diagnostic de TSAsdi
Depuis le 25 mai, nous attendons le bilan écrit des tests de mon fils afin de pouvoir enfin faire reconnaître ses difficultés... aucune nouvelle, pas de réponse aux mails ni aux coups de fil. Une explication? Commentaire posté le 18 août...
Donner un tel diagnostic a quelqu'un qui n'a aucune difficulté, n'a aucun sens.
Pourquoi quelqu'un qui n'a aucune difficulté irait-il consulter?
@@skaelle6020 pour ne pas subir les dommages d'une restructuration au boulot, mais finalement avoir eu ce diagnostic c'est avéré être bien plus dommageable. J'ai un diagnostic du Susa ou la clairement j'ai inventé n'importe quoi et ou j'ai payé quelqu'un pour me faire passer pour inventer n'importe quoi. Quand je me suis rendu compte de la connerie, impossible de revenir en arrière et de discuter avec le Susa, c'était une catastrophe, mon employeur percevaient une prime de compensation de l'Aviq pour des aménagements complétement inutiles. Evidemment plus personnes ne comprenait rien ( Susa, AViq et employeur) , mais j'ai quand même réussi a force de faire des pieds et des mains de faire supprimer cette reconnaissance Aviq ce qui passe mal quand cela donne droit a des primes pour l'employeur et que vous ne pouvez pas démontrer que vous n'êtes pas autiste. Finalement j'ai repassé un diagnostic au Cral dans le but de supprimer ce diagnostic, hélas celui ci à confirmé, cela sans anamnèse réel et sans le témoignage des parents mais on n'a néanmoins confirmé l'absence de difficulté. Un psychiatre privé remet maintenant en doute le diagnostic de TSA , sur base d'un bilan neuropsychologique complet, de test et d'un interrogatoire de mes parents. Hélas, vu que 2 centres spécialisés ont remis un diagnostic et qu'un seul psychiatre indépendant conteste ce diagnostic, je suis bien obligé de vivre avec cette étiquette au niveau professionnels. Ni le cral , ni le susa , veulent confirmer que je ne suis pas autiste, tout cela juste pour avoir raison et surtout afin de ne pas admettre qu'on puissent les manipuler a ce point.
En même temps qu'elle idée d'avoir fait ça, c'est insultant envers les personnes en souffrance au quotidien qui doivent attendre des mois voire des années pour trouver l'aide dont ils ont besoin. C'est tout autant insultant envers les diagnostiqués qui passent pour des simulateurs à cause de ce genre de commentaires. On en bave assez comme ça.
@@marialexiebd9216 C'est faux faut pas attendre des mois et des années, j'ai su tout programmer comme pour rien et pas du attendre plus de 3 mois pour un rendez-vous. On n'a qu'a le retirer mon diagnostic vu que je fait passer les autistes pour des gens qui s'inventent une maladie, je demande que ça, mais ça c'est impossible. J'ai profité de rien moi. S'ils avait fait une véritable analyse il m'aurait pas donné un tel diagnostic