Gaël Faye - L'ennui des après-midi sans fin (audio only)
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- Опубликовано: 8 сен 2024
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Artwork pochette : Le Quartier Général / www.lequartierg...
© 6D Production / Motown France - 2013
Paroles:
Un cimetière s’est formé entre NACO et moustiquaire
La névralgie du robinet c’est le bruit de ma rivière
Le vent danse dans les rideaux, le grelot de la tringle
Dehors grésille la radio de quelques voix que je distingue
Des oiseaux dans la volière, le kasuku fait du boucan
Si le frigo ne bourdonne guère c’est qu’il y a coupure de courant
Rayon de soleil en suspension, filaments de poussière dans l’air
Qui traversent le salon pour zébrer d’ombre et de lumière
A l’heure de la sieste, j’apprivoise le silence
Petit Prince d’ennui modeste entre mouton et somnolence
Dans la vieille maison de briques, de la Belgique sous les tropiques
A l’heure des choses statiques j’invente, je me fabrique
Petit garçon, genoux cagneux, il fait trop chaud sous mes cheveux
Nos jeux sont souvent poussiéreux sous un soleil de plomb teigneux
Les excursions chevaleresques, les fous rires, les pactes de sang
Copain ça compte, copain ça reste, copain c’est d’abord un mot d’enfant
Dans le ventre de la maison, les adultes en digestion
Et moi coincé dans mes questions, prisonnier d’une toile au plafond
Capharnaüm de la déco, les masques, les trophées, les geckos
Je joue au GI Joe dans le crâne d’un hippo
A l’intérieur il fait frais, le carrelage une mosaïque
Sur lequel mes voitures jouets dessinent des routes périphériques
Torpeur d’après-midi sous un ciel bleu paradis
Parade levée dans le taillis, 14 Juillet chez les fourmis
Dans mon jardin d’Eden y’a des serpents à tous les angles
Et faute de pomme Golden, je trahis Dieu avec des mangues
Toute l’année dans mon jardin je vis à ciel ouvert
Sous le Ficus je suis un nain, arbre temple, arbre univers
La citronnelle borde la rigole entourant la maison
La pluie s’abstient ou dégringole, les pizzas n’ont que deux saisons
Mais quand les trombes s’abattent, elles tambourinent le toit de tôle
Les bananiers deviennent frégates et l’eau cascade sur mes épaules
Une planche à voile sur le toit d’un combi Volkswagen
Des photos jaunies, le petit chien s’appelle Amstel
Pas de 4 heures, pas de goûter, pas de pâte à tartiner
Pas de chaîne, pas de télé, y’a que l’aquarium à regarder
Pas de parfum que l’on humecte, j’écris des lettres à une maman
A une absence, apprendre à faire avec , c’était apprendre à faire sans
C’était ma vie, c’était la vie, c’était le train-train quotidien
C’était l’ennui des après-midi sans fin…
c'est le nouveau Beaudelaire, le nouveau Rimbaud, ces paroles viennent te caresser l'âme. Que c'est beau, que c'est bon!! Je pars acheter l'album!!
Découvert il y a 6 mois, un des rares morceaux tout en douceur de l'album, et qui vient parfaitement conclure l'ambiance multicolore de celui-ci. La mélancolie qui se dégage de cette chanson, vient à point nommé pour nous dire "c'est fini, pour aujourd'hui, tenter de reprendre une activité normale". Et en plus, il fait resurgir de ma mémoire, mes propres souvenirs d'enfance, qui ne sont pas africains. Merci.
« Copain ça compte, copain ça reste. Copain c'est d'abord un mot d'enfant »
On ne se lasse pas d'écouter un pareil génie des mots !
Un cimetière s'est formé,
Entre Naco* et moustiquaire.
La névralgie d'un robinet,
C'est le bruit de ma rivière.
Le vent danse dans les rideaux,
Le grelot de la tringle.
Dehors grésille la radio,
De quelques voix que je distingue.
Des oiseaux dans une volière,
Le cassoucou* fait du boucan.
Si le frigo ne bourdonne guère,
C'est qu'il y a coupure de courant.
Rayon de soleil en suspension,
Filament de poussière dans l'air.
Qui traverse le salon,
Pour zébrer d'ombre et de lumière.
(Courte pause)
À l'heure de la sieste,
J'apprivoise le silence.
Petit prince d'ennui modeste,
Entre moutons et somnolence.
Dans la vieille maison de brique,
De la Belgique sous les tropiques.
À l'heure des choses statiques,
J'invente, je me fabrique.
Petit garçon, genoux cagneux,
Il fait trop chaud sous mes cheveux.
Nos jeux sont souvent poussiéreux,
Sous un soleil de plomb teigneux.
Les excursions chevaleresques,
Les fous rires, les pactes de sang.
Copain, ça compte. copain, ça reste.
"Copain" c'est d'abord un mot d'enfant.
(Courte pause)
Dans le ventre de la maison,
Les adultes en digestion.
Et moi coincé dans mes questions,
Prisonnier d'une toile au plafond.
Capharnaüm de la déco',
Les masques, les trophées les Gekos*.
Je joue au G.I. Joe,
Dans le crâne d'un hippo'.
À l'intérieur il fait frais,
Le carrelage, une mosaïque.
Sur lequel mes voitures jouaient,
Dessine des routes périphériques.
Torpeurs d'après-midi,
Sous un ciel bleu paradis.
Parade levée dans le Tailly,
14 juillet chez les fourmis.
(Longue pause musicale)
Dans mon jardin d'Eden,
Y'a des serpents à tous les angles.
Et faute de pommes Golden,
Je trahis Dieu avec des mangues.
Toute l'année dans mon jardin,
Je vis à ciel ouvert.
Sous le ficus, je suis un nain.
Arbre temple. Arbre d'hiver.
La citronelle borde la rigole,
Entourant la maison.
La pluie s'abstient ou dégringole.
Les pizzas n'ont que deux saisons.
Et quand les trombes s'abattent,
Elles tambourinent le toit de taule,
Les bananiers deviennent frégate.
Et l'eau cascade sur mes épaules.
(Courte pause)
Une planche à voile sur le toit d'un combi' Wolkswagen,
Des photos jaunies, le petit chien s'appelle Abstelle*.
Pas de “quatre heure", pas de goûter.
Pas de pâte à tartiner.
Pas de chaînes, pas de télé',
Y'a que l'aquarium à regarder.
Pas de parfum que l'on humecte.
J'écris des lettres à une maman,
À une absence.
Apprendre à faire avec,
C'est apprendre à faire sans.
C'était ma vie,
C'était la vie.
C'était le train-train quotidien.
C'était l'ennui, des après-midi sans fin.
Fin
Merci pour les paroles , cela dit (si je puis me permettre) il semble qu'au lieu de " Des foule de pomme " , il a dit : " et faute de pomme golden "
Des mots qui se déferlent sur le fleuve de ma mémoire. Des tristes souvenirs, comme des étoiles passagers. Je reconnais dans chaque mots mon vécu, et elle remonte le long de mon corps, et cette douceur m'amène vers un repos vertigineux. Aujourd'hui tant de concessions pour lever ce rideau. Merci c'est beau.
Pour ceux qui cherchent uniquement le piano qui accompagne les paroles : L'ennui · Guillaume Poncelet
Cette douceur. II dit tout en peu de mots... Pressé de le voir au Sakifo 2018...
C'était génial j'ai trouvé... T'y étais ???
Quel poète merveilleux ! Un régal pour les oreilles et pour le cœur !
ce que l'on aimerait sans fin c'est cette mélodie
Gaël Faye merci d'exister !
C'est grace à cet ennui qu'est née ta poésie Gaël... tu es un génie de la langue française j'adoooore...
Encore. Encore, encoreee
Gaël Faye, tu es un poète... Il est merveilleux ton sac de rimes !!! 🥰
Ben j'ai pleuré, voilà, surtout quand j'ai été touché, en plein cœur, par des mots si vrais.
Merci Mr Faye...
"Apprendre à faire avec, c'est apprendre à faire sans"...💗
Le meilleur artiste actuel.
Que dire si ce n’est que c’est absolument sublime
Des mots qui vous transportent et vous chavirent l’âme . C’est beau,,,,
Bravo, vraiment un grand merci à ta plume et à ton regard sur cette petite planète
Je vais m'endormir sur ce son.
C'est beau. Propre. J'aime.
Absolument magnifique, que de poésie, merci
Jusqu'aux larmes....
❤❤❤❤❤
Splendide 🧡🤎! Merci 🧡🤎
demain j'irai acheter l'album! Je me nourris principalement de poésie, et cette album m'a bien rassasié.
Bientôt en concert à Sannois !
Pour les cours de francais on doit lire Petit Pays et maintenant on travaille un peu sur Gaël Faye
en général. On a déjà travaillé sur Métis et maintenant je dois analyser comment cette chanson fait un écho au chapitre 11 du livre. ^^
C'est magnifique comme musique je le connais depuis la 4eme et l'ai redécouvert l'année dernière en concert c'est juste splendide.
Senghor est mort, vive Gael!
Les grands artistes ne meurent jamais !
Et moi qui y suis encore, je ne vois que de mon après midi la mélodie d'un gomme qui raconte ce que je vis
J'adore tes musiques pk tu continue pas cette musique c'est mon réveille
Propre
propre
propre
Un 2e grand corps malade !
Poète de l' an 2013
Clin d'oeil à Dany Lafferrière ? :) "Le charme des après-midi sans fin"
💖💖💙💙
I don't understand it but I love it
Je suis un abonné ❤
Encore là 🥰
❤🛸🙏🏽
Ces mots entrelacés...
j'ai chercher car je m'ennuyais et je cherchais des solution mais là j'ai quand même vachement de chance et c'est bête de s'ennuyer avec tout va
i only need the instrumental..don't mind my french
"Le kasuku fait du boucan"... "Le kasaku c'est un oiseau?" Je n' ai pas trouvé de traduction pour ce mot en ligne (et je ne suis pas francophone de langue maternelle), merci :)
Gaël Faye décrit ici un environnement agité, qu'on peut rapprocher avec les périodes météorologiques de son pays bouleversées par des vents forts, ébranlant les fixations des rideaux de sa maison, semant ainsi une certaine panique (idée émise par le boucan que fait le perroquet).
"boucan" signifie un perroquet en swahili
"En plus de l'idée explicite du dérèglement du temps, la description ici abordée peut aussi désigner certains types de périodes de la vie de l'auteur. En effet cette description mouvementée précède une description plus calme et apaisée.
Ici, le mauvais temps est associé à la fois à la panique qu'il cause mais aussi aux problèmes concrets qu'il entraîne, comme des coupures de courant rendant alors plus difficile un accès pratique à la nourriture.
Faye décrit alors aussi les éventuelles périodes de faim qu'il a pu connaître pendant son enfance.
le source:genius.com/2962768"
@@abou4 merci
@@abou4 c'est plutôt "kasuku" qui signifie perroquet en Swahili
@@christianmutesa4837 merci! 😃
@@abou4 Ya pas de quoi :-D
cette musique est bloquée sur deezer .... jsuis dégouté
Oui l'album a disparu, jcp pourquoi