ESPERER CONTRE TOUTE ESPERANCE-MÉDITATION DU 13e DIMANCHE ORDINAIRE B - PÈRE LUC-F. JEAN-PIERRE CSC

Поделиться
HTML-код
  • Опубликовано: 27 авг 2024
  • Homélie du 13e Dimanche Ordinaire B-Père Luc-Franck JEAN-PIERRE, CSC
    ESPERER CONTRE TOUTE ESPERANCE - « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! »
    (#Mc5, 21-43)| #Sg1,13-15 ; 2, 23-24; # PS29(30); #2Co 8,7.9.13-15
    Sœurs et Frères, Paix et Joie !
    1. Nous sommes-nous jamais retrouvés devant un cas, une expérience et l’on s’écrie spontanément : « Ah ! C’est un cas perdu ». Dés fois nous vivons des situations où tous les marqueurs de positivité sont à zéro, d’autres fois l’échec, la désolation ou l’irréversibilité est évidente. C’est donc justement à ces moments-là où nous sommes envahis par la peur, où tout semble s’assombrir dans notre vie qu’il faut oser croire et « Espérer contre toute espérance ». L’Évangile du jour nous invite à aller en ce sens et à méditer en profondeur sur 3 modèles de Foi. Et nous allons demander la grâce au Seigneur d’augmenter en nous la Foi pour qu’elle devienne ferme et accomplie.
    2. La fondation de notre Foi s’enracine dans le mystère Pascal, la mort-résurrection du Christ qui constitue le don le plus généreux que l’humanité ait connu. Le Don de soi du Christ s’exprime son acte oblatif : « Ma vie nul ne la prend mais c’est moi qui la donne » (Jn 10,18), il fait allusion à l’abandon de sa vie, décidée en toute liberté, qui va être le principe de l’offrande de lui-même dans sa Passion. C’est d’abord un don de Dieu : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne meurt pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jn 3, 16). Ce verset de l’Évangile selon Jean est un des plus connus car il résume l’essentiel en quelques mots. Elle éclaire la première lecture qui nous fait bien comprendre : « Dieu n’a pas fait la mort, il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants. » Dans la mort-résurrection du Christ il a « définitivement » vaincu la mort, car il l’avait déjà vaincu.
    3. C’est donc en vertu de tout cela que notre Foi vacillante doit trouver la force et l’enracinement en Jésus qui est le chemin, la vérité et la vie en plénitude qu’il offre lui-même. Cette vie qui s’échelonne à travers les œuvres qu’il accomplit dont plusieurs sont bénéficiaires et témoins dans l’Évangile. Recapitulons, dans la région des Géraséniens, de l’autre côté de la mer de Galilée, Jésus vient de libérer un homme possédé par une légion de démons, expulsés dans un troupeau de porc, 2000 porcs environ se sont jetés dans la mer. Les gens stupéfaits ont demandé à Jésus de laisser leur ville. Jésus renvoya l’homme annoncé qu’il fut l’objet de la miséricorde de Dieu (Mc 5, 1-20). C’est alors qu’il regagne l’autre rive.
    4. La renommée de Jésus le précédait, car il accomplissait les œuvres de Dieu, il était porteur d’une vie nouvelle qui renouvelle le corps, le cœur et l’esprit. Tous ceux qui souffraient et qui étaient désespéré trouvaient en Lui un refuge et une raison d’espérer un soulagement car souvent ce fut leur dernière carte : la Foi.
    5. À travers les deux miracles, ne reconnaissons en Jésus la présence du règne de Dieu. Ses œuvres font advenir le royaume de Dieu tel que raconté dans l’ancienne alliance : les aveugles voient, les sourds entendent, les paralysés sont libérés, et même les morts ressuscitent. En Jésus c’est la surabondance de grâce, une source inépuisable de miséricorde.

Комментарии • 2