Quel travail, quelle minutie, quelle passion ! Une vidéo qui fera date assurément. Et dans laquelle j'ai même appris que "darce" est synonyme de "darse" ! 👍
Tu loupes jamais une occasion d'introduire ton violon 🎻 😅. (En même temps tu y a consacré tellement d'heures). Blague à part, tu as vraiment fait un travail formidable et riche de détails. Félicitations !
Wow, la bande son générique est génial et ta voix grave de reporter. 😉👏 Superbe documentaire mélangeant virtuel et réel. Bravo et fier de te connaître. Tu as dû en mettre du temps pour modéliser les bustes ou tu les as scanné via photogrammétrie ?
Hello, Merci. Pour le temps.... Depuis le premier article dans Var Matin.... Ça fait donc des mois que je suis dessus après mes journées d'auxiliaire de vie 😅. Les 3 bustes en photogrammétrie sont visibles au Musée de la marine
Bonjour! J'aurais besoins de votre aide! Je ne fais que chercher mais je ne trouve toujours pas les matériaux utilisés pour construire le palais de justice de Toulon et l'arsenal pouvez vous me dire quels sont ils s'il vous plaît?
Bonjour :) Je ne suis pas historien, les informations que je vous donne son à prendre avec précaution (Je ne suis qu'un Auxiliaire de vie. ). C'est Honoré Monestel qui était en charge du bâtiment ( il avait réalisé la caisse d’épargne.), Il a les plans et le prix du palais de justice. Je n'ai pas trouvé la liste des matériaux. Plusieurs carrières de pierres étaient présentes dans la région, comme celle de Tourris au Revest. Le prix du palais de justice 550,129 fr et 608,358 fr pour la prison, un total de 1,158,488 Francs ( Source : journal de l'entrepreneur : travaux publics, particuliers et fournitures : gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k45117838 & Rapports et délibérations / Département du Var, Conseil général : gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58365841 ) j'ai trouvé un site intéressant sur les carrière de pierres dans notre region : www.pierresenpaca.fr/inventaire-provisoire-des-carri%C3%A8res-du-midi/var/ VAR : Pierres de construction et pierres marbrières La Cadière,Carrière de la Pejade (Mons),Montdardier,Rians,Pierre de Tourris (la Valette) . Pour l'arsenal... C'est plus précis. Je vous donne un extrait d'un texte que j'ai dans mes archives, j'ai plus l'origine du texte, sûrement Mr Cros ) «le devis descriptif prévoit des assises en pierre dure de Toulon, des piliers intérieurs en pierre de Couronne et de la pierre de Fontvieille et de Calissane pour les autres parties nobles. En 1686, Vauban préconise de modifier la structure interne, en remplaçant les planchers ordinaires par des voûtes massives avec tirants. Il redoute en effet des déformations causées par les poussées sur les murs de façade. L’absence de bois dans la construction lui paraît en outre comme une mesure préventive contre les risques d’incendie. Seignelay acquiesce et la totalité du rez-de-chaussée se trouvera voûtée, tandis que seule une partie de l’étage le sera. Un peu plus tard, l’approvisionnement en pierres de Fontvieille se trouve contrarié par le chômage périodique des canaux d’Arles et les difficultés à pratiquer l’embouchure capricieuse du Rhône. L’entrepreneur en vient à rechercher une nouvelle carrière, plus économique que celles de Fontvieille ou Calissane et mieux desservie. Un filon intéressant est mis au jour en 1688 à Saint martin près de Couronne, que l’entrepreneur exploite en créant notamment un petit port pour y embarquer les pierres à destination de Toulon. Il faudra toutefois renoncer à cette source en 1690, lorsque l’on s’aperçoit que le cœur du filon est de médiocre qualité, la pierre s’avérant « venteuse et sujette à la lune ». On doit se résoudre à rebuter plus de quinze mille quartiers de pierre, déjà livrés dans l’arsenal et l’entrepreneur éprouve une perte considérable. » J'ai aussi trouver ce texte : « En 1686 est commencée la construction d’un édifice remarquable de l’arsenal, destiné à abrite l’étuve et divers ateliers. Il est formé, sur deux niveaux, de deux pavillons encadrant un corps de logis dont une façade est en retrait. Cette dissymétrie s’explique par le fait que cet édifice doit avoir en vis-à-vis une construction semblable, placée « en miroir » et destinée à abriter le magasin au cordage blanc (non goudronné). Une cour sera donc délimitée entre les deux corps de logis. La façade est rythmée par des pilastres d’ordre dorique en applique. Tous les éléments constituant la modénature du bâtiment, tels que piliers et pilastres, arcades et entablements, lucarnes, etc. sont en pierre de taille blanche des carrières de Fontvieille. Les encoignures et marches d’escalier, initialement prévues d’une seule pièce en pierre de taille de Calissane, seront également en pierre de Fontvieille, par souci d’économie. Le pavillon de l’étuve est voûté sur toute sa hauteur, procurant au volume intérieur un élancement spectaculaire. La qualité du terrain étant inégale, le pavillon de l’étuve (à l’est) est fondé sur des pieux en bois et le logis central sur des « racinaux » ou pieux courts. Seule l’étuve conservera sa destination initiale ; le deuxième pavillon et le corps de logis seront utilisés comme magasin général. Le magasin général d’un arsenal de marine est le lieu par où transitent (administrativement, et physiquement pour les seules matières de taille modérée) les matières approvisionnées par la Marine. Le bâtiment prévu pour le magasin au cordage blanc ne sera pas construit. Le bâtiment de l’étuve et magasin général, construit sous la conduite de l’ingénieur Cauchy de Chaumont, est terminé en 169138 . « ( Toisé général du 31 décembre 1691, SHDT 1L 238 f° 7. ) J'ai aussi celui-ci : « C’est également en 1686 que débute la construction de l’édifice le plus monumental du projet de Vauban. Implantée en limite nord de l’arsenal, la corderie doit constituer le maillon central de la chaîne de confection des cordages, telle que Vauban l’a si bien décrite dans son mémoire. L’édification de la corderie se heurtera à des difficultés d’ordre technique qui en ralentiront la marche et entraîneront la modification de certaines dispositions constructives initiales. La construction est d’une ampleur remarquable ; longue de 400 mètres, large de 20 et comportant trois niveaux dont un en comble, la corderie de Toulon sera la plus volumineuse du royaume. Ces dimensions résultent de la capacité manufacturière qui lui est attribuée. Sa largeur permet d’y installer trois ateliers de filage et trois autres de commettage. Sa longueur est définie par la longueur du plus grand câble en service à bord des vaisseaux. Elle est formée d’une longue aile centrale (les ateliers) encadrée par deux pavillons symétriques (locaux de réception et stockage du chanvre à l’est, locaux de stockage de fil de caret et câble à l’autre bout). Les quantités de matériaux nécessaires à sa construction seront considérables. Plusieurs types de pierres de taille sont prévus : pierre dure pour les assises, pierre de Fontvieille pour les piliers et encadrements d’ouvertures, pierre fine de Calissane -la plus onéreuse- pour les chaînes d’angles et les marches d’escaliers, pierre de La Couronne pour les piliers intérieurs, naissances de voûtes et baies intérieures. L’approvisionnement des pierres de Fontvieille s’avère problématique, car la navigation sur les canaux d’Arles est rendue aléatoire par le bas niveau de l’eau. Le transport par voie fluviale n’est pas davantage envisagé car l’embouchure du Rhône se montre capricieuse et peu sûre. Les ingénieurs et l’entrepreneur se mettent en quête d’autres carrières, François Gombert passe dix journées en déplacement dans les carrières de Calissane, La Couronne et Saint Martin au troisième trimestre 1688. On renonce à employer de la pierre dure des environs de Toulon, car son extraction se fait à lamine, ce qui en renchérit le coût sans pour autant raccourcir les délais. La généralisation de l’emploi de pierre de Calissane est exclue, car son coût est de 35 livres contre 25 pour celle de Fontvieille. Quant à celle de La Couronne, son usage en extérieur est écarté car « elle se mange plus [à Toulon] où l’air est plus dévorant qu’à Marseille ». La description peut faire sourire, mais elle est conforme aux théories de l’époque. Dans « La science des ingénieurs » publiée en 1729, Bélidor écrit : « Ce n’est pas seulement la gelée qui détruit la pierre ; on croit que la Lune l’altère, ce qui peut arriver pour les pierres d’une certaine espèce, dont les rayons de la Lune peuvent dissoudre les parties les moins compactes ». Devant les déconvenues rencontrées, Boyer écrira plus tard que la pierre s’est révélée « venteuse et sujette à la Lune ». Au terme de visites conduites dans toute la région, Niquet approuve en janvier 1688 la proposition d’exploiter un gisement qui semble convenable à Saint-Martin près de La Couronne. Une carrière est aménagée aux frais de l’entrepreneur, qui construit un chemin d’exploitation pour le transport des matériaux jusqu’à des installations maritimes pour l’embarquement des pierres. Des rotations maritimes sont assurées vers l’arsenal, où les pierres commencent à 30 s’entasser avant mise en œuvre sur le chantier de construction de la corderie. Malheureusement, on réalise en 1690 que cette pierre est de « méchante qualité ». Le gisement avait été reconnu sur son toit, mais le cœur était de piètre qualité. Une importante quantité de pierres -1 500 quartiers selon le directeur général des fortifications- se trouve ainsi en dépôt sans utilité dans l’arsenal. Il est alors décidé d’en revenir aux types de pierres initialement prévus, ce qui explique le long délai que prendra la construction de l’édifice. « (Mémoire sur les ouvrages du port et arsenal de Toulon, mai et août 1692, AN 3JJ 203 )
La Corderie de Rochefort n'a pas seulement été restaurée, elle a même été reconstruite. Elle était en ruine comme on peut le voir sur des photos. Celle de Toulon a gardé beaucoup de parties intactes et d'origines. Celle de Toulon est donc plus authentique. Malgré un incendie et une partie manquante. Celle de Rochefort et dans son écrin de verdure. Elle est ouverte au public avec beaucoup d'expositions. Celle de Toulon est une frontière naturelle avec l'arsenal qui abrite l'une des plus grosses flottes militaire de la Méditerranée qui assure la défense de notre pays. Il a aussi dans la corderie de Toulon, le conservatoire des uniformes de la marine qui est visitable sur demande, L'académie du Var et le Service Historique de la défense. On est bien content d'avoir encore les deux Corderie. ( Toulon et Rochefort ) 😁
Magnifique travail .merci pour ce beau voyage dans le temps.....
Avec plaisir 😁
Merci beaucoup pour cette passionnante vidéo
Merci beaucoup pour votre commentaire
très belle et très instructive vidéo !! Félicitations aux réalistarus de cette vidéo !!
Merci beaucoup 😁 Prochain projet... Le bassin Groignard et un Navire 74 Canons
BRAVOS BELLE REALISATION !!!
Merci 😊
Excellent document, merci beaucoup.
Merci beaucoup. Il m'a demander beaucoup de temps Celui-ci 😅
Très belle vidéo et bel hommage à la ville de Toulon. J'ose à peine imaginer le temps passé dessus. Bravo
Dans les 10 mois dans mes temps libres 😆. Je suis auxiliaire de vie a temps plein
Quel travail, quelle minutie, quelle passion ! Une vidéo qui fera date assurément. Et dans laquelle j'ai même appris que "darce" est synonyme de "darse" ! 👍
C'est très gentil 😁. D'ailleurs, je pouvais aussi dire L'egoutier a la place de L'eygoutier... Les deux sont juste 😁
Excellent travail comme toujours bravo 👏🔴⚫️
Merci 😁 comme toujours je sais pas... En tout cas, pour cette vidéo.... J'ai donné beaucoup de mon temps 😅
@@toulonnostalgie Ça se voit 👏👏
Très intéressante vidéo avec de très belles modélisations! Un grand merci pour ce bon travail
Merci beaucoup. J'espère faire aussi bien pour la prochaine vidéo 😁
Belle réalisation, un gros travail .
Merci :)
Excellent work -just subscribed:)
Thank you very much 😁
Tu loupes jamais une occasion d'introduire ton violon 🎻 😅. (En même temps tu y a consacré tellement d'heures).
Blague à part, tu as vraiment fait un travail formidable et riche de détails.
Félicitations !
L'introduire où ? 😛. Merci, c'est vrai qu'il a du boulot dessus
Wow, la bande son générique est génial et ta voix grave de reporter. 😉👏 Superbe documentaire mélangeant virtuel et réel. Bravo et fier de te connaître. Tu as dû en mettre du temps pour modéliser les bustes ou tu les as scanné via photogrammétrie ?
Hello, Merci. Pour le temps.... Depuis le premier article dans Var Matin.... Ça fait donc des mois que je suis dessus après mes journées d'auxiliaire de vie 😅. Les 3 bustes en photogrammétrie sont visibles au Musée de la marine
@@toulonnostalgie Bah quand j'irai en vacances à Toulon, tu nous feras visiter car j'adore l'histoire de la France.
@@GrandimaJ Quand tu viendras, on se verra 😁
@@toulonnostalgie j'y compte bien 😉
Bonjour! J'aurais besoins de votre aide! Je ne fais que chercher mais je ne trouve toujours pas les matériaux utilisés pour construire le palais de justice de Toulon et l'arsenal pouvez vous me dire quels sont ils s'il vous plaît?
Bonjour :)
Je ne suis pas historien, les informations que je vous donne son à prendre avec précaution (Je ne suis qu'un Auxiliaire de vie. ). C'est Honoré Monestel qui était en charge du bâtiment ( il avait réalisé la caisse d’épargne.), Il a les plans et le prix du palais de justice. Je n'ai pas trouvé la liste des matériaux. Plusieurs carrières de pierres étaient présentes dans la région, comme celle de Tourris au Revest. Le prix du palais de justice 550,129 fr et 608,358 fr pour la prison, un total de 1,158,488 Francs ( Source : journal de l'entrepreneur : travaux publics, particuliers et fournitures : gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k45117838 & Rapports et délibérations / Département du Var, Conseil général : gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58365841 ) j'ai trouvé un site intéressant sur les carrière de pierres dans notre region : www.pierresenpaca.fr/inventaire-provisoire-des-carri%C3%A8res-du-midi/var/ VAR : Pierres de construction et pierres marbrières La Cadière,Carrière de la Pejade (Mons),Montdardier,Rians,Pierre de Tourris (la Valette) .
Pour l'arsenal... C'est plus précis. Je vous donne un extrait d'un texte que j'ai dans mes archives, j'ai plus l'origine du texte, sûrement Mr Cros )
«le devis descriptif prévoit des assises en pierre dure de Toulon, des piliers intérieurs en pierre de Couronne et de la pierre de Fontvieille et de Calissane pour les autres parties nobles. En 1686, Vauban préconise de modifier la structure interne, en remplaçant les planchers ordinaires par des voûtes massives avec tirants. Il redoute en effet des déformations causées par les poussées sur les murs de façade. L’absence de bois dans la construction lui paraît en outre comme une mesure préventive contre les risques d’incendie. Seignelay acquiesce et la totalité du rez-de-chaussée se trouvera voûtée, tandis que seule une partie de l’étage le sera.
Un peu plus tard, l’approvisionnement en pierres de Fontvieille se trouve contrarié par le chômage périodique des canaux d’Arles et les difficultés à pratiquer l’embouchure capricieuse du Rhône. L’entrepreneur en vient à rechercher une nouvelle carrière, plus économique que celles de Fontvieille ou Calissane et mieux desservie. Un filon intéressant est mis au jour en 1688 à Saint martin près de Couronne, que l’entrepreneur exploite en créant notamment un petit port pour y embarquer les pierres à destination de Toulon. Il faudra toutefois renoncer à cette source en 1690, lorsque l’on s’aperçoit que le cœur du filon est de médiocre qualité, la pierre s’avérant « venteuse et sujette à la lune ». On doit se résoudre à rebuter plus de quinze mille quartiers de pierre, déjà livrés dans l’arsenal et l’entrepreneur éprouve une perte considérable. »
J'ai aussi trouver ce texte :
« En 1686 est commencée la construction d’un édifice remarquable de l’arsenal, destiné à abrite l’étuve et divers ateliers. Il est formé, sur deux niveaux, de deux pavillons encadrant un corps de logis dont une façade est en retrait. Cette dissymétrie s’explique par le fait que cet édifice doit avoir en vis-à-vis une construction semblable, placée « en miroir » et destinée à abriter le magasin au cordage blanc (non goudronné). Une cour sera donc délimitée entre les deux corps de logis. La façade est rythmée par des pilastres d’ordre dorique en applique. Tous les éléments constituant la modénature du bâtiment, tels que piliers et pilastres, arcades et entablements, lucarnes, etc. sont en pierre de taille blanche des carrières de Fontvieille. Les encoignures et marches d’escalier, initialement prévues d’une seule pièce en pierre de taille de Calissane, seront également en pierre de Fontvieille, par souci d’économie. Le pavillon de l’étuve est voûté sur toute sa hauteur, procurant au volume intérieur un élancement spectaculaire. La qualité du terrain étant inégale, le pavillon de l’étuve (à l’est) est fondé sur des pieux en bois et le logis central sur des « racinaux » ou pieux courts. Seule l’étuve conservera sa destination initiale ; le deuxième pavillon et le corps de logis seront utilisés comme magasin général. Le magasin général d’un arsenal de marine est le lieu par où transitent (administrativement, et physiquement pour les seules matières de taille modérée) les matières approvisionnées par la Marine. Le bâtiment prévu pour le magasin au cordage blanc ne sera pas construit. Le bâtiment de l’étuve et magasin général, construit sous la conduite de l’ingénieur Cauchy de Chaumont, est terminé en 169138 . « ( Toisé général du 31 décembre 1691, SHDT 1L 238 f° 7. )
J'ai aussi celui-ci :
« C’est également en 1686 que débute la construction de l’édifice le plus monumental du projet de Vauban. Implantée en limite nord de l’arsenal, la corderie doit constituer le maillon central de la chaîne de confection des cordages, telle que Vauban l’a si bien décrite dans son mémoire. L’édification de la corderie se heurtera à des difficultés d’ordre technique qui en ralentiront la marche et entraîneront la modification de certaines dispositions constructives initiales. La construction est d’une ampleur remarquable ; longue de 400 mètres, large de 20 et comportant trois niveaux dont un en comble, la corderie de Toulon sera la plus volumineuse du royaume. Ces dimensions résultent de la capacité manufacturière qui lui est attribuée. Sa largeur permet d’y installer trois ateliers de filage et trois autres de commettage. Sa longueur est définie par la longueur du plus grand câble en service à bord des vaisseaux. Elle est formée d’une longue aile centrale (les ateliers) encadrée par deux pavillons symétriques (locaux de réception et stockage du chanvre à l’est, locaux de stockage de fil de caret et câble à l’autre bout). Les quantités de matériaux nécessaires à sa construction seront considérables. Plusieurs types de pierres de taille sont prévus : pierre dure pour les assises, pierre de Fontvieille pour les piliers et encadrements d’ouvertures, pierre fine de Calissane -la plus onéreuse- pour les chaînes d’angles et les marches d’escaliers, pierre de La Couronne pour les piliers intérieurs, naissances de voûtes et baies intérieures. L’approvisionnement des pierres de Fontvieille s’avère problématique, car la navigation sur les canaux d’Arles est rendue aléatoire par le bas niveau de l’eau. Le transport par voie fluviale n’est pas davantage envisagé car l’embouchure du Rhône se montre capricieuse et peu sûre. Les ingénieurs et l’entrepreneur se mettent en quête d’autres carrières, François Gombert passe dix journées en déplacement dans les carrières de Calissane, La Couronne et Saint Martin au troisième trimestre 1688. On renonce à employer de la pierre dure des environs de Toulon, car son extraction se fait à lamine, ce qui en renchérit le coût sans pour autant raccourcir les délais. La généralisation de l’emploi de pierre de Calissane est exclue, car son coût est de 35 livres contre 25 pour celle de Fontvieille. Quant à celle de La Couronne, son usage en extérieur est écarté car « elle se mange plus [à Toulon] où l’air est plus dévorant qu’à Marseille ». La description peut faire sourire, mais elle est conforme aux théories de l’époque. Dans « La science des ingénieurs » publiée en 1729, Bélidor écrit : « Ce n’est pas seulement la gelée qui détruit la pierre ; on croit que la Lune l’altère, ce qui peut arriver pour les pierres d’une certaine espèce, dont les rayons de la Lune peuvent dissoudre les parties les moins compactes ». Devant les déconvenues rencontrées, Boyer écrira plus tard que la pierre s’est révélée « venteuse et sujette à la Lune ». Au terme de visites conduites dans toute la région, Niquet approuve en janvier 1688 la proposition d’exploiter un gisement qui semble convenable à Saint-Martin près de La Couronne. Une carrière est aménagée aux frais de l’entrepreneur, qui construit un chemin d’exploitation pour le transport des matériaux jusqu’à des installations maritimes pour l’embarquement des pierres. Des rotations maritimes sont assurées vers l’arsenal, où les pierres commencent à 30 s’entasser avant mise en œuvre sur le chantier de construction de la corderie. Malheureusement, on réalise en 1690 que cette pierre est de « méchante qualité ». Le gisement avait été reconnu sur son toit, mais le cœur était de piètre qualité. Une importante quantité de pierres -1 500 quartiers selon le directeur général des fortifications- se trouve ainsi en dépôt sans utilité dans l’arsenal. Il est alors décidé d’en revenir aux types de pierres initialement prévus, ce qui explique le long délai que prendra la construction de l’édifice. « (Mémoire sur les ouvrages du port et arsenal de Toulon, mai et août 1692, AN 3JJ 203 )
@@toulonnostalgie Ces réponses m'ont beaucoup aidé merci !
Celle de Rochefort ça sœur jumelle . À vraiment été restaurée dans les règles de l'art . Pour le plaisir de tout les visiteurs .
La Corderie de Rochefort n'a pas seulement été restaurée, elle a même été reconstruite. Elle était en ruine comme on peut le voir sur des photos. Celle de Toulon a gardé beaucoup de parties intactes et d'origines. Celle de Toulon est donc plus authentique. Malgré un incendie et une partie manquante.
Celle de Rochefort et dans son écrin de verdure. Elle est ouverte au public avec beaucoup d'expositions. Celle de Toulon est une frontière naturelle avec l'arsenal qui abrite l'une des plus grosses flottes militaire de la Méditerranée qui assure la défense de notre pays. Il a aussi dans la corderie de Toulon, le conservatoire des uniformes de la marine qui est visitable sur demande, L'académie du Var et le Service Historique de la défense. On est bien content d'avoir encore les deux Corderie. ( Toulon et Rochefort ) 😁
dommage que la corderie royale de Toulon ne soit pas mise en valeur comme celle de Rochefort
Peut-être un jour 😁
Dommage que cette corderie ne soit pas mis en valeur, en avant. Au moins côté rue Toulon .