Enfin un youtubeur qui donne la parole à des gens qui ont des choses intéressantes et profondes à dire ! Entre les gens qui se filment en train de bouffer du tacos et ceux qui se filment leurs réactions à des vidéos insolites, sur cette plateforme, il est de plus en plus difficile de trouver des choses intéressantes à voir quand on a plus de 20/25 ans.
Oui, pour un youtubeur, il fait des choses fort intéressantes...Ceci exprimé, Il y a énormément, de choses visibles, sur le net, comme des conférences de spécialistes sur différents sujets, qui sont fort passionnantes !
@Scribouillart Administrateur Si tu apprécies ce genre de contenu je peux te recommander Méta de Choc, La Tronche en Biais, sur le funéraire: Boneless Archéologie, le Bizarreum, Temps Mort... il y a plein de trésors sur RUclips, il faut savoir chercher!
Avant même de commencer je remercie les intervenants pour ces partages précieux . J'ai moi-même accompagné pendant 2 ans ma maman en fin de vie. J'ai passe également 2 mois 24/24 à l'hôpital. C'est l'épreuve la plus terrible et la plus belle de ma vie. J'ai eu une force étonnante que je n explique que par l'amour. Mon but était de l'amener à bon port dans les meilleurs conditions. Par contre, quand l'être aimé n'est plus là, c'est un vide immense puis une fêlure à vie.
@@audreyfrancx8050 tellement d'accord. On apprend à vivre sans l'être aimé et avec la mort. J'ai eu beaucoup de chance car j'ai été insouciante longtemps. Et c'est bien . Mes bonheurs et joies sont toujours teintés de cette réalité maintenant. Je suis contente d'avoir connu avant des bonheurs sans nuage. Par contre je n'en aurais plus. C'est la vie ....
@@KIWI7707 il faut apprendre malgré tout a vivre de tout les beau les beaux moments de la vie et de les voir comme peut être le dernier Je dis tous ça en connaissance de cause car je n'ai pas eu une petite enfance facile j'ai perdu quelqu'un, mon grand-père que j'ai perdu très jeune et pour qui je ressens beaucoup de vide aujourd'hui (il est mort alors que j'avais six moi mais j'ai vécu un choc émotionnel qui me permet de me souvenir de lui comme il était) Perdre quelqu'un est comme un combat de tout les jours.
Je comprends beaucoup de choses dans ce reportage. J'ai aussi un gros rapport avec la mort. Ma mère est décédée quand j'avais 14ans, suite à un cancer. J'ai été à son chevet pendant des mois. Je l'ai vu dépérir petit à petit. J'ai dû grandir plus vite, apprendre à tout faire par moi même, à occuper d'elle.... Et je comprends la personne qui témoigne. Ma mère n'a pas voulu de soin ou d'acharnement médical. Elle voulait laisser la maladie la consumer sans tenter de l'en empêcher. (son père avait lutte contre le cancer et elle ne voulait pas subir cela.) je lui en ai voulu aussi a l'époque. Mais j'étais une gosse débile et un peu égoïste. C'est normal de ne pas avoir envie de voir sa mère mourir... Mais j'ai mis plusieurs années à lui pardonner et à comprendre son choix. Maintenant je m'en veux de lui en avoir voulu. Mon père a failli mourir également il y a quelques années et il n'est pas encore tiré d'affaire. Mon petit ami est cardiaque, la peur, le fait de tousser, de faire l'amour etc peut être fatal pour lui. J'ai été pendant de nombreuses années dépressive, à vouloir mourir. Je sais ce que c'est d'être au chevet d'un mourant. C'est dur. Très dur. Merci pour tes reportages. Je découvre ta série entière avec l'épisode 3, je vais donc de ce pas aller regarder les autres qui n'étaient pas apparu dans mon fil d'actualité. En tout cas le si peu du que j'ai vu de cette série pour l'instant et de qualité, et le travail est présent comme toujours mon cher Absol. Bravo à toi et merci
Merci Absol de laisser des gens s'exprimer le temps qu'il faut sur un sujet tel que celui-là. Et merci à eux de nous offrir de tels témoignages. Tu oses sur tout, le format, le sujet et c'est un réel plaisir de pouvoir se poser devant tes vidéos en sachant qu'on sera face à un travail de qualité, fait par conviction et non pour engendrer du clic. Continue.
"N'attendez pas la mort pour commencer à vivre" , je crois que ça résume parfaitement les deux témoignages. Merci de nous proposer du contenu de ce type, de laisser la parole à des personnes trop longtemps ignorées et oubliées de la société.
J'ai regardé cette série de vidéo il y a moins d'un an... et ce mardi 9 novembre 2021, ma mère est décédée à 49 ans d'un arrêt cardiaque. Je suis actuellement en plein enfer de douleur, de larmes et de regrets. Et c'est pour cela que je reviens vers cette série de vidéos. Pour comprendre. Pour essayer de me sentir mieux. Pour pouvoir encaisser. Pour exprimer ma tristesse. Et puis pour pouvoir avancer ensuite et ne pas m'enfermer dans une spirale négative. Je ne pourrais jamais assez remercier Absol et toutes les personnes ayant participé à ces vidéos qui devraient être d'utilité publique... Merci du fond du coeur.
4 года назад+2
Je ne découvre que cette nuit, et avec beaucoup de retard, cette série de vidéos sur la mort, et en plus même pas avec la première... Je sais qu'en début de vidéo c'est écrit que c'est déconseillé aux personnes sensibles, et je savais que je finirais par écrire un commentaire des larmes coulant sur mon visage et risquant de me brouiller la vue, mais je cherche souvent des personnes parlant de ce sujet, car moi-même ayant deux proches décédés, avec des souvenirs "clairs" seulement d'un seul de ces décès, je n'ai personne avec qui en parler, et ce silence souvent m'oppresse, alors j'aimerais déjà te remercier Absol dès le début de ce commentaire, pour cette série de vidéos que je vais terminer de regarder quand j'aurais repris quelques forces (ep 1 et 2 compris) car elles sont vraiment très bien réalisées et très touchantes ! Quand j'ai entendu le témoignage de Camille, je me suis pas mal reconnue dedans, je n'étais pas dans les mêmes conditions qu'elles mais le décès de ma grand-mère dont j'ai toujours été très proche (parfois + que ma propre mère toujours de ce monde) m'a énormément touché, et c'est aussi ça qui me pousse à écrire ce commentaire. Camille a raison, les funérailles sont faites pour aider les vivants, j'avais fait le choix 10 ans et demi plus tôt de ne pas aller a celles de mon parrain (j'avais 9 ans et demi quand il est mort d'un accident, et mes parents m'avaient laissé le choix de venir ou non) et j'ai eu du mal à accepter son décès, alors quand à 20 ans, 10 ans plus tard, elle est partie de vieillesse, avec la "maturité" que j'avais acquise, j'ai voulu accompagner ce dernier au revoir, qui sera toujours le + fort souvenir que je peux ressentir et revivre juste en y pensant, ces funérailles m’ont réellement permis de la voir une dernière fois superbement préparée comme si elle avait été prendre le soleil en été, avec ses petites affaires à la main comme toujours, et quand j'ai vu tous ces gens réunis aux funérailles, après l'avoir vu elle une dernière fois, je réalisais pas encore. Au moment où je les ai entendu chanter un dernier hommage, là j'ai compris, 5 jours après son décès que je ne la reverrais plus. Ça a pas été facile de l'accepter, ça ne l'est toujours pas entièrement, mais un grand merci à toi pour cette série de vidéos, qui je le sens, vont m'aider à continuer sur ce chemin, et à peut-être m'aider aussi à trouver les mots pour en parler mieux, et essayer de faire en sorte à ma petite échelle de petite être humaine de rendre la mort moins taboue. Je m'excuse par ailleurs des possibles fautes orthographes de ce long commentaire, mais j'ai peut-être pas tout vu, entre les larmes et l'émotion de... "joie" de trouver un contenu aussi bien réalisé sur le sujet, à un moment ou je ne soupçonnais pas forcément en avoir besoin. Pour revenir sur le témoignage de Margaux, entièrement d'accord sur le fait qu'un enfant ni personne ne soit obligé d'aller ni au funérarium voir le corps du défunt, ni à l'enterrement, tant qu'il y a une autre manière possible de faire son deuil. J'aurais pu ne pas aller au funérarium la voir avant l'enterrement, et j'aurais pu aller aux obsèques de mon parrain, mais je pense réellement que laisser le choix aux enfants leur permet d'appréhender le mieux possible ce qu'il se passe... Je me souviens pour les funérailles de min parrain, on avait été gardés mon petit frère et moi par une amie à ma mère du même village et même si on avait refusé d'aller aux obsèques on voulait être dehors pour entendre les cloches sonner et ainsi lui dire au revoir une dernière fois, à notre manière. J'avais 9 ans et demi, il devait en avoir 5 ou en être pas loin. Et on ne l'a pas obligé à venir aux funérailles de Mamie, ni venir au funérarium, et je suis sure qu'il continue à faire son deuil à sa manière, ne pas le forcer, est une des meilleures décisions à prendre dans ce genre de situations je pense, pour ne pas ajouter un traumatisme, à celui de la mort du proche déjà présent. Encore une fois bravo Absol pour le travail derrière ces vidéos, c'est un contenu que j'ai pris un grand plaisir à regarder !
Merci pour ce témoignage ça permet de ce préparer à certaines situations. Pour moi mon père est malade, sont cancer avance à son rythme, on pense à la mort mais chacun de son côté. On en a jamais parlé réellement entre nous. C'est encore trop tabou dans ma famille donc vraiment merci pour ce témoignage car il m'a fait beaucoup de bien
Absol, que dire à part te remercier de nous faire partager autant d’humanité. Je suis admirative du courage de toutes ces personnes et de ton courage à toi aussi de proposer du contenu bien éloigné des attentes du grand public. Tout le monde a côtoyé ou côtoiera la mort un jour ou l’autre et laisser ce sujet de côté ne rend service à personne. Apprenons à montrer nos angoisses, à accompagner nos malades dans la meilleure des dignités, à savourer les doux moments de la vie lorsqu’il se présentent à nous, et pour cela il faut exorciser nos peurs et en parler tout simplement. MERCI 🙏🏼
C'est extrêmement touchant. Merci beaucoup à ces personnes d'avoir partagé leurs expériences, qui étaient sans aucun doute très très dures à vivre. Le témoignage de Camille m'a vraiment émue. Ca nous rappelle que chaque moment de notre vie compte mais qu'on ne le remarque, généralement, que bien trop tard. Tout ce que Camille nous a raconté, le fait que sa mère ait attendu que son frère (celui de Camille) arrive pour partir, les moments d'absence que cette dernière avait, l'ambiance de la chambre qui avait changé après son départ, cette impression (qui n'en n'est pas une) que sa mère et elle pouvaient communiquer sans un mot... ça me parait totalement naturel et normal. Je sais que certains ne le comprennent pas et/ou ne veulent pas l'accepter mais il faut le voir sur le plan éthérique et non physique, c'est sur le plan subtil que tout se joue. Quand sa mère avait des moments d'absence, ça devait certainement être les moments où son corps éthérique sortait de son corps physique. Le fait que Camille ne se souvienne pas de sa maman avant que cette dernière tombe malade s'explique, selon moi, par le fait que rien n'avait vraiment d'importance pour elle avant ça et ce n'est que quand elle a su que le temps auprès d'elle était compté qu'elle a commencé à se reconnecter avec sa mère. C'est tout à fait normal mais c'est aussi malheureux car à peu près tout le monde est dans le même cas. Ca m'a d'ailleurs absolument pas étonnée lorsqu'elle nous a confié qu'elle revoyait sans cesse le moment où la vie quittait le corps de sa mère. Non seulement pour la raison précédente mais aussi, et surtout, car c'est un instant chargé d'un bagage émotionnel énorme. Vous savez, on dit qu'une photo garde à chaque fois une petite partie de notre âme. Je pense qu'avoir pris ce cliché à profondément marqué l'esprit et le corps énergétique de Camille pour ces raisons. (Si quelqu'un n'est pas d'accord avec ce que je dis, ne venez pas le faire savoir en insultant et en clamant que vous avez raison, svp. Il n'y a aucun intérêt à être agressif.) En tout cas, ça fait beaucoup réfléchir. "Comment vais-je supporter le départ de mes grands-parents ou de ma mère ?" et "est-ce que je pourrais continuer à vivre après ça ?" sont des questions que je me pose depuis longtemps et je n'ose pas penser à ce moment-là car... j'ai peur. Pourtant, la mort est un sujet qui n'est pas tabou chez nous. On en parle souvent avec mes grands-parents, ma mère, mon père... et toujours avec légèreté sur un fond d'humour noir. Ca permet de relativiser. Et selon moi, avoir peur de mourir, c'est avoir peur de vivre. En fait, j'ai surtout peur du vide qui se créera à ce moment-là. Je n'ai pas peur de ma mort mais j'ai peur de celle des autres. Je suis enfant unique, je n'ai ni cousin ni cousine, ni nièce ni neveu... et je ne veux pas d'enfant donc à un moment donné, je me retrouverai seule. La seule chose qui me réconforte, c'est d'imaginer ce que je pourrais faire après leur départ, afin d'éviter d'être prise au dépourvu car oui, Camille a raison : le fait de savoir que c'est bientôt la fin rend tout beaucoup plus léger. La vie a un goût plus agréable et la mort ne nous effraie plus car on s'y attend. Ca nous tombe pas dessus comme une punition divine et on ne se met pas à maudire la vie pour nous avoir pris nos proches de manière totalement injuste. De même, je suis pour le suicide assisté. Pouvoir choisir la façon et le moment de partir est, selon moi, la plus belle chose dont on puisse rêver dans un monde aussi froid que le notre. Toute notre vie, on nous dicte ce que l'on doit faire, on nous force à aller contre notre volonté... Il arrive même que l'on vive seul, dans une solitude complète, avec pour seule compagnie des émotions négatives et des pensées noires, sans personne vers qui se tourner. Et même arrivé à la toute fin, on ne nous permet même pas de mourir. Non, on nous force à une agonie longue et douloureuse en attendant que la vie nous quitte. Et cette agonie, nos proches la ressentent aussi. Je ne trouve ça ni normal, ni humain. Comme le dit Camille : avant d'être un sujet philosophique, c'est un sujet que l'on doit aborder avec humanité ; avec le coeur pas avec l'esprit. Alors partir sereinement, entouré de paix et d'amour dans un environnement sécurisant et bien encadré est quelque chose auquel tout le monde devrait avoir droit.
J'ai eu du mal à écouter. J'ai accompagné mon fils de 13 ans vers la mort à cause dun cancer en récidives. On l a aidé à mourir quand il était prêt, quand nous parents étions prêts. Mais c'est indicible le moment où la vie quitte le corps. Je croyais que j'allais mourir aussi. C'était il y a huit ans. Depuis on essaie de profiter de chaque instant. Mais profiter quand il manque son enfant c'est impossible. C'est avant qu'il faut profiter Oui, avant.
Salut Absol, Pfiouu décidément ces vidéos ne sont pas facile à regarder ! Cela nous rappel l'urgence de profiter alors que les charges et responsabilités nous en empêchent ! Heureusement que nous avons encore le droit de dire à notre famille et notre entourage combien ils comptent pour nous ! Tes vidéos me font de plus en plus penser à ce que je fais de ma vie, les priorités que j'ai choisies et voir pour les redéfinir ! Merci à toi pour tout ce boulot et merci aux personnes que tu nous présentes pour leurs témoignages Prends soin de toi !
Un sujet difficile qui théoriquement n'a pas ça place sur cette plateforme et pourtant il y est très bien. Je suis assez anxieux par apport a la mort tellement ce sujet est tabou dans notre société, j'ai la chance d'avoir toutes les personnes proche de moi encore présentes et en plutôt bonne santé mais mon esprit ce fige a l'idée de les perdre... Un grand merci a vous tous, vos témoignages a cœur ouvert sont d'une telle rareté mais tellement enrichissant malgré qu'il soit pas facile de vous écouter... Un grand merci a Absol pour ce travail unique qui même en sachant qu'il ne sera probablement pas monétisé la fait quand même, aujourd’hui c'est rare et ça mérite d'être souligné.
Je te remercie infiniment Absol pour cette série de vidéos autour de la mort. Merci pour ton travail et ton investissement. Merci également aux participants pour ces témoignages précieux et authentiques. On est tous confronter à la mort à un moment ou un autre et c'est d'autant plus compliqué à vivre quand on voit que le sujet est si tabout. Alors en parler, comme avec cette série de vidéos, est une très bonne initiative. J'espère que ça a pu aider d'autres personnes tout comme ça m'a aidé à me sentir moins seule.
Bsr .. te comprend complètement j ai accompagné mon père jusqu a la fin .. il se savait condamné... comme toi j ai tout pauser... présent pour lui ...sur que je suis fier d avoir été la famille si tu veut en parler n hésite pas
Cette histoire me parle !! Jai perdu ma maman d'un cancer ! Dans cette épreuve je me suis retrouvé à m'occuper d'elle, jai jouer l'infirmier, le psy , l'assistante sociale etc ... je me suis surpris moi-même dailleur !! A une stade de la maladie faut savoir que defois les malades rentre dans un délire !! Un jour ma mère mavais super mal parlé, est je lui est répondu sèchement " la c trop je fait tout ça pour toi , mais tu me parle mal jen est marre dc c bon stop j'abandonne " !! Je men suis voulu 10min après car jai compris que cetais pas elle 😥!!! Vers la fin des fin je lui est chuchoté "maman part ne t'inquiète pas pour nous ont est grand maintenant " je lui est fait un bisou sur le front est je suis partit me couché ! Est à 7h l'infirmière est venu est maman été parti 😢 je lui est fait son bibi vers 5h dc elle a du partir juste après ma phrase ... j'espère quelle c que je l'aime plus que tout ma mamoune !!! Jtm maman ooh oui .. milles merci pour ce témoignage
J'ai beaucoup aimé et j'approuve entièrement les avis sur le fait de ne pas forcer les enfants à assister aux enterrements. A ce jour je n'ai perdu que deux personnes assez proches, il s'agit de deux de mes grands parents. Les deux sont partis de maladies. Mon grand père de la sla et ma grand mère de dépression (je compte son suicide comme un départ à cause de cette maladie). Pour mon grand père paternel ça faisait des mois qu'on savait que ça allait arriver, il dépérissait lentement mais sûrement. J'étais petite mais je le voyais et son entourage en grande souffrance. Je n'ai pas été très triste quand il est parti, j'ai plus vécu cela comme un "soulagement". Je n'ai pas voulu aller à son enterrement, j'avais à peu près 9 ans et j'ai dû insister pour rester seule chez ma grand-mère, mes oncles et tantes pensaient à un manque de respect. J'ai clairement expliqué à mes parents que je ne voulais pas d'un corps vide comme dernier souvenir de lui, lui qui s'était battu pour sa motricité jusqu'au bout, c'était un comble. Même jeunes les enfants sont bien souvent assez matures pour faire des choix personnels, surtout quand c'est aussi personnel qu'un deuil. Pareillement pour ma grand-mère maternelle. J'avais 13 ans. Quand je me suis levée pour boire de l'eau dans la nuit j'ai senti que quelque chose n'allait pas, elle avait les yeux boursouflés et tenait une feuille de papier qu'elle a placé dans la corbeille de ses nombreux médicaments, j'ai pensé à une ordonnance mais il s'agissait en fait de sa lettre de suicide, on me l'a dit bien plus tard. Malgré son air triste elle m'a souri et m'a souhaité bonne nuit en partant, elle m'a dit qu'elle m'aimait. J'ai mis des années à réaliser que j'étais sûrement une des dernières personne à l'avoir vu en vie. Quand on m'a dit le lendemain que ma mamie adorée était "partie au ciel", j'étais triste mais ça n'a duré que quelques heures. J'avais surtout de la peine pour ma mère. Moi je savais que maintenant ma mamie n'était plus triste. Là encore je n'ai pas voulu assister à son enterrement, et je pense avoir bien fait pour moi-même.
J'ai trouvé ce reportage extrêmement enrichissant et je souhaiterais apporter mon témoignage. Dans le cas de ma maman, elle a été "récupérée" suite à un AVC (rupture d'anévrisme avec hémorragie cérébrale) comme l'a si bien dit la première intervenante, au prix d'une lourde aphasie (elle ne peut plus communiquer avec des mots, et sa compréhension reste confuse) et d'une hémiplégie la rendant complètement dépendante. Personne n'est préparé à un événement pareil. Son pronostic vital était engagé, il y avait peu de chances qu'elle survive, et pourtant, la société s'accroche, s'il y a une chance de survie, on vous récupère, même si les services médicaux savent que ce ne sera plus jamais pareil. La question de l'euthanasie est vraiment essentielle aujourd'hui dans un monde où il existe une violence et un acharnement médical. Chacun devrait être en droit de décider, dans l'anticipation d'un potentiel événement tragique, si l'on souhaiterait être maintenu en vie, ou si l'on souhaiterait partir. La mort restant un sujet tabou, c'est quelque chose que très peu de gens envisagent à l'avance. La médecine est magnifique et permet de sauver tellement de vies et d'améliorer le quotidien de tellement d'individus, mais quand elle devient une injonction et une pression sociale, elle perd son essence même. Je me permets d'employer le terme de violence car ce genre d'événements médicaux vous plongent dans une situation extrêmement violente qu'on est tous amenés à vivre d'une façon différente. Que va t-il advenir de la personne si elle survit ? Comment va t-on devoir s'organiser ? Et dans le cas de ma mère qui n'est plus en mesure de prendre de décisions, comment penser au mieux pour elle, dans son intérêt, comme elle l'aurait souhaité, et pas pour satisfaire les choix que la société aimerait qu'on prenne ? Nous avons nous aussi, et sommes toujours confrontés, à cette terrible question de la structure de vie. Les services administratifs d'aides aux personnes handicapées ont jugé bon un retour à domicile, malgré l'état de ma mère, ce qui implique qu'un proche se dédie 100% à un accompagnement, les services d'aides à domicile restant encore aujourd'hui un luxe. C'est une décision qui nous a été imposée. Il existe des structures d'accueil médicalisées, oui, mais il faut, comme cela a bien été dit dans la vidéo "un bon dossier"' qui sera validé en amont par de l'administratif, et en rien par du médical. Et, après plus de 6 mois de galères, si le dossier est enfin accepté par l'administration, il faut que vous ayez bien réservé une place en centre, dont le séjour est, encore une fois, très onéreux. Ce sont des questions que personne ne veut évoquer : que faire de nos malades et/ou mourants quand leur état ne demande plus de soin constant en hôpital ? En tous les cas, aujourd'hui, la réponse de l'état est de vous laisser vous débrouiller avec toute la charge émotionnelle que cela représente et sans que cela soit votre métier de vous occuper de personne dépendante. Il est donc primordial d'ouvrir le débat sur le suicide assisté, afin que chacun puisse décider ce qui est bon pour lui même, bien avant qu'un accident/maladie ne survienne.
Je valide ce que vous dites, il existe des situations aberrantes où des personnes sont plongées dans des souffrances inhumaines sous prétexte de vivre quelques heures de plus. Je me souviens de quelqu'un dont le père à été obligé de mourir dans la souffrance alors que son chien à été euthanasié pour lui éviter des souffrance inutiles, la personne a alors expliqué que son père n'avait même pas eut le droit de mourir comme un chien..
Salutation Absol, magnifique ces entretiens en aparté qui sont sobres , remplie de souvenirs et d'émotions mais serein, je trouve intéressant de la façon que ces entretiens sont construit, la parole est laissé à l'entièreté des intervenants, ce qui rend l'instant partagé plus intense et intimiste. Merci à Camille & Margot pour leurs interventions et un grand merci à toi pour le travail effectué et ce partage. Nous avons tous eu des moments où on a du faire face au départ de proche ou très proche. Acceptons la vie comme nous devons accepter d'en partir.
De superbes vidéos. Concernant cette parie la. Je ne savais pas qu on pouvait aller jusqu a forcer des enfants à embrasser une personnes décédée. Forcément ça peut laisser un souvenir marquant... Un enfant ne pensera peut être pas à demander à venir à la ceremonie mais une invitation sans aucune pression me semble approprié. (quand j étais trop jeune je n ai pas assisté aux abseque d un de mes proches mais aux alentours de 9/10 ans j y suis allépour un autre)
Aah moi jamais je n'ai assisté, impossible, je n'y arrive pas. Et je trouve que 10 ans c'est très jeune ! Je constate que beaucoup de gens sont bien plus forts que moi. Moi même à 24-25 ans, je n'y arrive pas. Même rentrer dans un cimetière est très dur pour moi...
C'est un sujet très intéressant et tout au long de ces entretiens, il est emmené avec clarté, simplicité, neutralité, sans misérabilisme ni fatalisme... Petite critique sur cette partie 3 : autant je comprends le sens du titre de la vidéo avec Camille, autant je ne vois pas le rapport avec ce que dit Margaux. Cette dernière raconte son rapport à la mort, mais nulle part elle raconte qu'elle a accompagné les derniers moments de quelqu'un. Ce qu'elle raconte sur la mort, (bien que ce soit très intéressant !) c'est assez général, elle ne raconte rien qu'elle a vécu personnellement concernant le sujet, contrairement à tous les autres intervenants.
Elle n'a pas souhaité parler du "pourquoi" elle a côtoyé la mort, et a préféré répondre à des questions plus générales, mais pour connaître son histoire, je t'assure qu'elle a sa place dans cette vidéo centrée (en partie) sur le deuil. Mais c'est vrai que d'un point de vue extérieur ça peut laisser perplexe.
@@AbsolVideos En effet bien que ce qu'elle sode est intéressant je me demandai pourquoi elle était dans l'interview. Merci de préciser qu'en réalité elle ne souhaite pas évoquer son histoire personnelle à la mort.
@@AbsolVideos Errata : je vois ta réponse un peu après avoir écrit mon commentaire : je te met ça là si t'intéresse d'avoir le ressenti d'une personne ne connaissant pas son histoire : -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Avant toute chose je partage l'avis de la majorité sur la qualité de ces entretiens et des informations apportées. Un grand bravo a toi Absol ! La première partie de cette vidéo de Camille va d'ailleurs dans ce sens et relate une expérience/histoire riche en émotions/informations/explications. On peut être ou ne pas être d'accord sur certains avis personnels de cette dame (euthanasie par exemple), mais on ne peut nier son vécu et cela peut aider à mieux aborder ces épreuves. Par contre, la 2ème partie me laisse perplexe. Déjà il existe un doute sur sa participation : as-t'elle vraiment été interviewé par rapport au sujet initial : "Au chevet d'un mourant pendant 6 mois". ? Peut être ne souhaite-t'elle pas partager son histoire, mais du coup j'ai l'impression qu'elle y perd en légitimité. Surtout qu'elle ne fais référence à aucun vécu ... on a juste l'impression qu'elle donne son avis sur la mort sans raison. Et là où je tique c'est qu'en plus c'est pour dire des banalités sans réel remise en question. En gros, jusqu'a elle, tout tes interlocuteurs faisaient un parallèle entre l'histoire qu'ils ont vécu et les enseignement qu'ils ont tiré. Alors que pour Margaux on a juste l'impression qu'elle avait envie de raconter des poncifs sans grand intérêt (la vie serait moins belle sans la mort, vivre sans regret, si on était immortel / amortel la vie n'aurai pas de sens, la vie est courte ...). Voila, ça laisse un goût de blog d'ado sans trop de prise de recul. En tout cas bonne continuation et bon boulot !
Je termine cette troisième vidéo à l’instant et pourtant je n’en suis pas tout à fait sortie... C’est dur de trouver les mots là... Ces deux témoignages m’ont vraiment touchée. Merci à toi Absol
Le 22 février 2020, ça fera 7 ans que ma mère est décédée. Seulement 52 ans et aux soins intensifs 1 mois (au Québec c'est généralement quelques jours). Tu me manques tellement... Enfant unique et sa maladie, c'est sur 30 ans. J'avais 4 ans et je m'ennuie tellement. J'ai passé 1 mois 24h/24 à l'hôpital et j'ai encore des flash même si je regrette pas. Tu as bien fait. (Premier témoignage)
Pour ma part je ne souhaiterais pas d' acharnement thérapeutique . C'est pourtant ce qu'a fait mon père pendant des mois en soins palliatifs pour un cancer du pancréas. j'ai souhaité sa mort les derniers mois pour qu'il arrête de souffrir , lui qui n'arrivait même plus à manger mais ma mère et ma sœur faisaient un déni total .''mais non, tu ne vas pas mourir, tu vas te rétablir, on a besoin de toi et tu vas reprendre une vie normale .'' Je pense que c'est la raison pour laquelle il s'est interdit de mourir et à lutter jusqu'au bout pour finalement partir pendant son sommeil à bout de souffle. Trop de gens font un déni de la mort au lieu d'accompagner et d'autoriser les mourant à partir en paix. Et bien sûr qu'il faut se pencher sur la question de l'euthanasie pour que chacun puisse partir dignement
Après cette suite de vidéo sur la mort, je pense que ça pourrait être intéressant de faire quelques interviews de personnes transhumanistes et de faire un comparatif ensuite entre les réalités médicales d'aujourd'hui et les objectifs amortels de demain.
Il faut parler de ses sujets là. J'ai accompagné ma tante qui était médecin, et atteinte d'un cancer pendant 9mois, Dans ses cas là on accompagne le malade, mais les proches aussi...
Je me reconnais dans quelques pensées, chose gardé, etc La seule différence, c'est que moi je fais partie des personnes qui ont perdu leur mère du jour au lendemain ( mon père décédé y a + 25 ans ). Et j'ai encore beaucoup d'objets/souvenir, vêtements. C'est très dur. Ça fait 4 ans... Il y a encore peu de personnes sauvée des AVC. Je connais les gestes qui sauvent, mais je n'étais pas présente auprès d'elle ce jour-là ( oui je m'en veux, mais on ne peut retourner en arrière et une sœur peu d'années avant ). Oui, c'est une souffrance. Je suis toujours marquer surtout aux dates "anniversaire". Tout est éphémère.
La mort fait partie de la vie qd on l'à côtoyé de près on se rend compte des choses essentiel comme profitez du moment présent, de vos proches les biens matériels n'ont aucune importance n'ayez aucun regret faites ce que vous désirez et non pas ce que les gens attendent de vous. Mon fils de 3 ans est décédé en 2016 brutalement d'une pneumopathie et mon père est décédé en avril 2019 leur mort m'à bcp appris en terme de spiritualité et d'évolution personnel je ne suis plus la même ds le bon sens malgré le manque de mon fils mais sachez que la mort n'existe pas tant qu'il y a de l'amour il y a de la vie je parle tt les jours de mon fils et c'est une manière de le faire vivre
Je me retrouve un peu dans ce que cette femme raconte, mais moi c'était avec ma grand-mère. En 2005, mon grand-père est partit pour l'hôpital, pour une simple petite opération. Seul problème, l'aiguille qu'ils ont utilisé n'avait sûrement pas été nettoyée, et il est mort d'un streptocoque. Le choc dû à sa mort à été vraiment brutal, et je pense que ça à conduit ma grand-mère, où tout du moins accéléré, à avoir l'alzheimer. Et pour cause: elle vivait désormais seule dans une maison trop grande pour elle, coupée un peu du monde (elle ne voyait pratiquement plus personne, hormis nous quand nous allions la voir). Elle habitait en campagne (en Aveyron si vous voyez où s'est), et malheureusement pour elle, son état s'est aggravé très rapidement. Nous avons du l'amener un maison de retraite, où elle a passée deux ans avec d'autres résidents. Mais malheureusement, sa maladie avait déjà avancée, et l'avait rendu méconnaissable. Je te remercie Absol pour cette série de vidéo très humaines. Rendre le sujet de la mort moins tabou est un très bel objectif, et j'espère que ces vidéos en auront aidé certains. Merci de m'avoir lu.
@@mylenazvezta8486 J'ai envie de te répondre qu'on s'y fait, que le chagrin est moins intense au fil des mois et des années, même si, quand je repense à ce que j'ai vécu avec elle, ça me rend triste. Mais je suis content de ces moments, et je les chérirai probablement toute ma vie. On ne guérit pas de la perte d'un proche, mais on essaie de vivre avec, en repensant aux bons moments qu'on à vécu ensembles.
C'est exactement pareil pour moi. Mon grand père est mort d'un cancer et après sa mort ma grand mère est passée par des phases étranges y compris de déni. Ses voisins et ses amis trouvaient ses réactions bizarres et la traitait de folle. Elle vivait toute seule dans une grande maison et se retrouvait isolée aussi. Elle est actuellement en maison de retraite et on voit son état se dégrader depuis des années. A l'heure actuelle elle est incapable de parler ou de reconnaître qui que ce soit. Ni même de deglutir. Elle devient toute affaiblie. Le choc c'est par exemple à Noël, l'absence de ces personnes qui étaient des piliers de la famille se fait ressentir. De repenser à ces personnes quand elles étaient encore debout et que tout allait bien. C'est comme si c'était il y a une éternité. On se sent vraiment impuissants par rapport à tout ça.
"Everyone dies alone. But if you mean something to someone, if you helped someone or loved someone, if even a single person remembers you... then maybe you never really die. And maybe... this isn't the end at all."
La nounou de mon fils est décédée en allant le chercher à l'école il avait 5 ans (2018) et je ne voulais pas qu'il aille à ses funérailles et finalement tout les médecins et psy m'ont fortement conseillé de l'y accompagner afin qu'il comprenne..
Salut ! 3 vidéos sur 3 pour un 10/10 ! Sujet et contenu jusqu'ici très bon. Comme beaucoup d'autres commentaires, je trouve que c'est très bien de parler de ce sujet en diversifiant les récits d'expériences, même les plus difficiles. A ce propos, as-tu parcouru le livre de Stéphane Allix "Le Test." ? C'est peut-être un sujet que tu as étudié et que tu aborderas... Merci et continue ce bon boulot !
Merci pour ces très belles interviews. J'admire la sérénité apparente avec laquelle ces personnes parlent d'un sujet aussi difficile. J'ai une petite question de vocabulaire: quelle différence faites vous entre amortel et immortel? Google n'a pas su me renseigner et je ne connais pas le terme amortel.
J'ai été confronté à la maladie d'une collègue proche. J'ai trouvé que le plus n'était pas la mort mais de voir la personne dépérir, de continuer à aller la voir et lui mentir en lui disant qu elle va s'en sortir alors que tu sais très bien que c'est pas le cas. Les gens qui fuient comme des lapins et qui donnent aucun soutient également c'est dur. Les accompagnants aussi ont besoin de soutient, qu'on leur envoie un petit mot ou qu'on mes invite à boire un verre pour décompresser.
Bonjour, je viens de découvrir ta chaine. Est-ce que tous les épisodes de cette série sont sortis où tu vas encore en publier? Merci et super travail, j'adore :)
J’avais une tante du côté de mon père qui avait un cancer du foie pendant 5 ans et c’était vraiment au début de la maladie ça allait "bien" mais 4 ans plus tard tous c’est dégradé d’un coup ! Elle ne pouvait marcher et avait moins d’appétit. Et puis un cancer du cerveau s’est dévoilé....c’était horrible pour mon père car certain jour elle perdait sa mémoire et ne reconnaissait pas mon père et quelques fois les souvenirs revenaient. Et puis elle est finalement décédé 8 mois précédant ce commentaire. C’était horrible de se dire que peut-être aujourd’hui elle ne sait pas qui je suis ou qui est elle.
Bonjour, c'est peut-être moi qui ai mal suivi, mais quand Margaux apparaît on commence avec des questions générales et j'ai l'impression qu'elle n'a pas été introduite sur son histoire personnelle par rapport au sujet. Alors que Camille a longuement parlé de son vécu et de son histoire avec le décès de sa mère essentiellement. Désolé si c'est moi qui ai raté un épisode et merci d'avance de m'éclairer ma lanterne.
Hey, sache que j'aime bcp cette série de vidéos sur la mort, ça m'aide à accepter et savoir ce que je veux vraiment. Pourrai tu donner le lien de la petite instru de fin ?
Hello, merci pour toutes ces vidéos. Vraiment poignant Par contre je dois avouer ne pas avoir compris aussi clairement que dans les deux premières vidéos ces témoignages. Est ce que c’est deux personnes travailles avec des personnes mourantes ou autre :s ?! Désolé de la question un peu glauque mais ça m’aiderais a contextualiser
Merci mec pour ce reportage qui est génial, je me permets de te donner mon témoignage ici dans les commentaires, on m'a failli diagnostiquer un cancer du pancréas as-tu la moindre petite idée de ce que ça fait ça fait au niveau psychologique de se dire ça y est tu es mort? Dieu merci ça n'est pas le cas depuis j'essaie de réaliser mes rêves coûte que coûte.
La question sur les enfants et la mort me rappelle ma sœur qui, suite à la mort de notre grand-père, et alors qu'elle avait juste 6 ans, avait demandé à ma mère de prendre une photo du corps défunt. Il se trouve qu'à côté elle n'a pas d'aïeul côté de son père et que du coup on lui avait expliqué le concept de mort.
@R A Je pense que ce qu'il a voulu dire c'est que ce genre de sujet le rends triste. Ecrire ce genre de chose lui permet de passer au dessus de la tristesse. C'était pas forcément pour décrire les personnes qui sont sur cette vidéo, si c'est le cas c'est effectivement, très inapproprié.
@@taniax8944 non pas du tout c'est juste que c'est un thème qui touche la tristesse des gens et c'était pour dédramatisé car c'est assez difficile a voir cependant je n'aime pas les commentaires de la personne au dessus qui se permet de juger sans connaitre les véritables intentions derrière ce qui en effet est inapproprié
@R A c'est justement pour dédramatiser que jai écrit cela je ne pense pas que c'est en abordant toujours les thèmes avec tristesse et effroi que la gestion des émotions est plus efficace honnêtement
@R A je pense au contraire que on le peux si tu regardes bien la personne de la dernière vidéo il ne parle pas avec un ton triste il parle avec un ton un peu léger sa manière de parler serait donc pas très appropriée ?
hello , un petit mot pour vous dire chimio rayon = fric acharnement thérapeutique en belgique l' euthanaasie est accepter et je suis d' accord avec çà ma mère en a beneficié bien avant la loi , 24 h en palliatif et la pompe a morphine a été !!!!!! changer et 1/2 h après elle etait partie ,,, et c'était bien
Je ne trouve pas que ce soit tordu de prendre des photos et vidéos de ses parents dans ce moments-là. Je ne comprends pas comment on a pu la juger ainsi. Elle le dit et moi-même je me suis dit que c'était sûrement important pour elle. On ne fait pas les choses sans raison. Je crois aussi que tout le monde désire une mort sereine, non violente, mourir dans son sommeil. Mais comme elle le dit, la réalité est tout autre et beaucoup de facteurs (aussi direct qu'indirect) impacteront sur notre propre mort. Ça ne sert à rien de garder les affaires des défunts. Que l'on garde quelques souvenirs, ça je peux le comprendre. Je considère que si c'est important, on garde tel quel. Mais conserver trop de choses, pour quoi faire ? À part éterniser la douleur, je n'en vois pas la raison. Beaucoup de gens disent aussi que si c'est pour vivre jusque 100 ans ou plus mais dans un état déplorable, cela ne sert à rien de rester et ils préfèrent partir. Je suis également de cet avis. C'est très compliqué de garder une personne en fin de vie chez soi. En effet, nous ne sommes pas tous des infirmiers et l'aide à domicile n'est pas toujours au top (manque de personnel). Quelqu'un qui tombe, c'est très difficile de la relever, surtout si on est menu. Cette personne n'ont plus la force de se relever elle-même alors c'est un poids que l'autre soulève. Je ne comprends pas pourquoi la mort est un sujet tabou. Le pire c'est qu'on nous apprend, indirectement et peut-être inconsciemment, à en avoir peur ou à la redouter. Alors comment voulez-vous qu'on s'en sorte ? Heureusement il n'y a pas que cet aspect de la mort, il y a également l'aspect libérateur mais on ne le met pas suffisamment en avant. C'est comme déséquilibré. Obligé un enfant à assister à des obsèques alors qu'il ne le souhaite pas est vraiment cruel. On a contraint ma mère à voir son frère à la morgue alors qu'elle n'avait à peine 15 ans. Elle m'a dit que ça l'avait traumatisé et c'est cette image affreuse qu'elle garde de son frère alors qu'elle aurait voulu conserver de meilleurs souvenirs.
J'ai 35 ans. J'ai perdu ma grande soeur il y'a maintenant quelques années (j'etait jeune), et mon papa il y'a un an, en les accompagnants tout les deux jusqu'au bout, dans des circonstances relativement penible (grave maladie)... Ca fait du bien de se retrouver dans ces témoignages. Parce qu'on peut se sentir coupable de certaines choses aprés la disparition d'un proche. Ce sont des choix, que l'on accepte, ou regrette. Mais quoi qu'il en soit, ce reste des moments trés difficiles, qui reviennent trés souvent. J'ai aidé (avec mon frere) à faire partir ma soeur, en demandant aux aides soignantes, ce qu'il etait possible de faire. On nous a compris, on nous a demandé de sortir de la chambre, 30min apres a peine, ma soeur nous a quitter en paix et de facon calme (contrairement a tout le reste). C'est une demande difficile a faire, mais je pense que c'est un dernier acte d'amour ultime envers un etre cher. On le vit trés mal au debut, et puis on accepte de se dire qu'on demande une "delivrance" (et le mot est faible) pour nous et pour notre proche. C'est un sujet trés tabou en france, mais tellement important... Ca fait du bien d'entendre, qu'on est pas seul a ressentir ca. Et que finalement la seule chose qui importe c'est avancer, sans oublier, mais avancer. Pour nous et pour ceux qui nous succéderont. Merci pour cette vidéo. J'ai 2 filles, ma plus grande, à lépoque du décés de mon papa, avait 3 ans. Et c'est là ou je ne suis pas d'accord avec les commentaires, elle a assisté aux funerailles de mon papa. ellle a prit conscience a ce moment du départ de son papi. Et je prefere tellement ca, aux images de l'hopitale. Encore aujourd'hui elle me parle de son papi dans sa boite, et de son départ dans les etoiles, regulierement, mais sans aucune tristesse. Elle garde le souvenir de son papi de son vivant et concretise son -depart- dans une "boite" pour partir dans le "ciel". je pense qu'il ne faut pas cacher aux enfant ce qu'est la mort, il faut juste savoir comment l'expliquer. Je trouve ca plus saint de dire les choses plutot que d'inventer des -histoires-, qui ne sont pas la realité, il suffit d'avoir du tacte.
Salut Absol d un cote je n ai pas été épargné par mes ex ex qui mon trompé frappé et ruiné de kasi de 200 000 euros mais j ai un charmante fille de 24 ans et de plus ex humanitaire de 67 ans j ai pris l avion 1000 x et travaillé et voyagé dans 68 pays sans ce c19 ne me bloquait j avais achetè un dernier long voyage Pérou Bolivie pour ce 1 er octobre seul continent inconnu de moi je loue dormais un 65 M2 avec un jardin je pensais depuis 15 a 20 ans mourir a 69 ans mais ma bonne santé actuel me fait hésiter enfin mon type de pension ( grapa) en Belgique me condamne a la solitude que je supporte assez bien
Je ne comprends pas pourquoi l l'euthanasie existerait uniquement pour les animaux mais pas pour les humains. Comme si on est d accord d abréger les souffrances des animaux mais pas des hommes. Je suis tellement contente de vivre en Belgique sachant que l enthanasie est légalisée et que je ne serai jamais forcé à vivre dans une cage de douleurs et de maladies...
Aurais-tu un mexicain à interviewer ? Je sais qu’ils fêtent la mort de leurs proches alors qu’on a tendance à la pleurer et à la taboooo’izer’. C’est fou comme la culture du pays dans lequel on naît influence notre pensée.
je vois le titre. je vois la durée de la video je vois certains commentaires... Je m'installe sur mon canapé. Gros plaid en fourrure. Gros coussin. Gros chat... Et Grosse B.. euh. Ceinture de sécurité 👼⚰
Je comprends vraiment pas ce désir de ne pas être "amortel". Je les ai bien écouté(e)s mais la majorité de leurs opinions sont fondées sur "les gens seront X" "Les gens ne vont plus Y", et pour la plupart c'est just complètement faux. C'est vraiment étrange.
Enfin un youtubeur qui donne la parole à des gens qui ont des choses intéressantes et profondes à dire ! Entre les gens qui se filment en train de bouffer du tacos et ceux qui se filment leurs réactions à des vidéos insolites, sur cette plateforme, il est de plus en plus difficile de trouver des choses intéressantes à voir quand on a plus de 20/25 ans.
Oui, pour un youtubeur, il fait des choses fort intéressantes...Ceci exprimé, Il y a énormément, de choses visibles, sur le net, comme des conférences de spécialistes sur différents sujets, qui sont fort passionnantes !
Si tu cherches des interviews avec des personnes intéressantes je te conseil de jeter un coup d’œil à la chaine Thinkerview.
@Scribouillart Administrateur Si tu apprécies ce genre de contenu je peux te recommander Méta de Choc, La Tronche en Biais, sur le funéraire: Boneless Archéologie, le Bizarreum, Temps Mort... il y a plein de trésors sur RUclips, il faut savoir chercher!
si tu souhaites t'intéresser à sujets plus politiques, regarde Thinkerview si tu ne connais pas ;)
Je te rassure dès que j'ai commencé youtube vers 12 ans (18 aujourd'hui 😁) la plupart des contenus me désespère. Des vidéos comme ça ça fait plaisir
Avant même de commencer je remercie les intervenants pour ces partages précieux . J'ai moi-même accompagné pendant 2 ans ma maman en fin de vie. J'ai passe également 2 mois 24/24 à l'hôpital. C'est l'épreuve la plus terrible et la plus belle de ma vie. J'ai eu une force étonnante que je n explique que par l'amour. Mon but était de l'amener à bon port dans les meilleurs conditions. Par contre, quand l'être aimé n'est plus là, c'est un vide immense puis une fêlure à vie.
De plus d'être confrontée à la mort tu ne peux faire que vivre avec ensuite. Tu n'apprend qu'a vivre avec jusqu'à la fin
@@audreyfrancx8050 tellement d'accord. On apprend à vivre sans l'être aimé et avec la mort. J'ai eu beaucoup de chance car j'ai été insouciante longtemps. Et c'est bien . Mes bonheurs et joies sont toujours teintés de cette réalité maintenant. Je suis contente d'avoir connu avant des bonheurs sans nuage. Par contre je n'en aurais plus. C'est la vie ....
@@KIWI7707 il faut apprendre malgré tout a vivre de tout les beau les beaux moments de la vie et de les voir comme peut être le dernier
Je dis tous ça en connaissance de cause car je n'ai pas eu une petite enfance facile j'ai perdu quelqu'un, mon grand-père que j'ai perdu très jeune et pour qui je ressens beaucoup de vide aujourd'hui (il est mort alors que j'avais six moi mais j'ai vécu un choc émotionnel qui me permet de me souvenir de lui comme il était)
Perdre quelqu'un est comme un combat de tout les jours.
Je comprends beaucoup de choses dans ce reportage. J'ai aussi un gros rapport avec la mort. Ma mère est décédée quand j'avais 14ans, suite à un cancer. J'ai été à son chevet pendant des mois. Je l'ai vu dépérir petit à petit. J'ai dû grandir plus vite, apprendre à tout faire par moi même, à occuper d'elle.... Et je comprends la personne qui témoigne. Ma mère n'a pas voulu de soin ou d'acharnement médical. Elle voulait laisser la maladie la consumer sans tenter de l'en empêcher. (son père avait lutte contre le cancer et elle ne voulait pas subir cela.) je lui en ai voulu aussi a l'époque. Mais j'étais une gosse débile et un peu égoïste. C'est normal de ne pas avoir envie de voir sa mère mourir... Mais j'ai mis plusieurs années à lui pardonner et à comprendre son choix. Maintenant je m'en veux de lui en avoir voulu.
Mon père a failli mourir également il y a quelques années et il n'est pas encore tiré d'affaire.
Mon petit ami est cardiaque, la peur, le fait de tousser, de faire l'amour etc peut être fatal pour lui. J'ai été pendant de nombreuses années dépressive, à vouloir mourir.
Je sais ce que c'est d'être au chevet d'un mourant. C'est dur. Très dur. Merci pour tes reportages. Je découvre ta série entière avec l'épisode 3, je vais donc de ce pas aller regarder les autres qui n'étaient pas apparu dans mon fil d'actualité.
En tout cas le si peu du que j'ai vu de cette série pour l'instant et de qualité, et le travail est présent comme toujours mon cher Absol.
Bravo à toi et merci
Courage à toi ainsi qu'à ton entourage !
Merci Absol de laisser des gens s'exprimer le temps qu'il faut sur un sujet tel que celui-là. Et merci à eux de nous offrir de tels témoignages.
Tu oses sur tout, le format, le sujet et c'est un réel plaisir de pouvoir se poser devant tes vidéos en sachant qu'on sera face à un travail de qualité, fait par conviction et non pour engendrer du clic.
Continue.
C'est clairement difficile a regarder, mais enfin du contenu digne de ce nom sur youtube. Merci Absol.
"N'attendez pas la mort pour commencer à vivre" , je crois que ça résume parfaitement les deux témoignages. Merci de nous proposer du contenu de ce type, de laisser la parole à des personnes trop longtemps ignorées et oubliées de la société.
J'ai regardé cette série de vidéo il y a moins d'un an... et ce mardi 9 novembre 2021, ma mère est décédée à 49 ans d'un arrêt cardiaque.
Je suis actuellement en plein enfer de douleur, de larmes et de regrets. Et c'est pour cela que je reviens vers cette série de vidéos. Pour comprendre. Pour essayer de me sentir mieux. Pour pouvoir encaisser. Pour exprimer ma tristesse. Et puis pour pouvoir avancer ensuite et ne pas m'enfermer dans une spirale négative.
Je ne pourrais jamais assez remercier Absol et toutes les personnes ayant participé à ces vidéos qui devraient être d'utilité publique...
Merci du fond du coeur.
Je ne découvre que cette nuit, et avec beaucoup de retard, cette série de vidéos sur la mort, et en plus même pas avec la première... Je sais qu'en début de vidéo c'est écrit que c'est déconseillé aux personnes sensibles, et je savais que je finirais par écrire un commentaire des larmes coulant sur mon visage et risquant de me brouiller la vue, mais je cherche souvent des personnes parlant de ce sujet, car moi-même ayant deux proches décédés, avec des souvenirs "clairs" seulement d'un seul de ces décès, je n'ai personne avec qui en parler, et ce silence souvent m'oppresse, alors j'aimerais déjà te remercier Absol dès le début de ce commentaire, pour cette série de vidéos que je vais terminer de regarder quand j'aurais repris quelques forces (ep 1 et 2 compris) car elles sont vraiment très bien réalisées et très touchantes !
Quand j'ai entendu le témoignage de Camille, je me suis pas mal reconnue dedans, je n'étais pas dans les mêmes conditions qu'elles mais le décès de ma grand-mère dont j'ai toujours été très proche (parfois + que ma propre mère toujours de ce monde) m'a énormément touché, et c'est aussi ça qui me pousse à écrire ce commentaire. Camille a raison, les funérailles sont faites pour aider les vivants, j'avais fait le choix 10 ans et demi plus tôt de ne pas aller a celles de mon parrain (j'avais 9 ans et demi quand il est mort d'un accident, et mes parents m'avaient laissé le choix de venir ou non) et j'ai eu du mal à accepter son décès, alors quand à 20 ans, 10 ans plus tard, elle est partie de vieillesse, avec la "maturité" que j'avais acquise, j'ai voulu accompagner ce dernier au revoir, qui sera toujours le + fort souvenir que je peux ressentir et revivre juste en y pensant, ces funérailles m’ont réellement permis de la voir une dernière fois superbement préparée comme si elle avait été prendre le soleil en été, avec ses petites affaires à la main comme toujours, et quand j'ai vu tous ces gens réunis aux funérailles, après l'avoir vu elle une dernière fois, je réalisais pas encore. Au moment où je les ai entendu chanter un dernier hommage, là j'ai compris, 5 jours après son décès que je ne la reverrais plus. Ça a pas été facile de l'accepter, ça ne l'est toujours pas entièrement, mais un grand merci à toi pour cette série de vidéos, qui je le sens, vont m'aider à continuer sur ce chemin, et à peut-être m'aider aussi à trouver les mots pour en parler mieux, et essayer de faire en sorte à ma petite échelle de petite être humaine de rendre la mort moins taboue.
Je m'excuse par ailleurs des possibles fautes orthographes de ce long commentaire, mais j'ai peut-être pas tout vu, entre les larmes et l'émotion de... "joie" de trouver un contenu aussi bien réalisé sur le sujet, à un moment ou je ne soupçonnais pas forcément en avoir besoin.
Pour revenir sur le témoignage de Margaux, entièrement d'accord sur le fait qu'un enfant ni personne ne soit obligé d'aller ni au funérarium voir le corps du défunt, ni à l'enterrement, tant qu'il y a une autre manière possible de faire son deuil. J'aurais pu ne pas aller au funérarium la voir avant l'enterrement, et j'aurais pu aller aux obsèques de mon parrain, mais je pense réellement que laisser le choix aux enfants leur permet d'appréhender le mieux possible ce qu'il se passe... Je me souviens pour les funérailles de min parrain, on avait été gardés mon petit frère et moi par une amie à ma mère du même village et même si on avait refusé d'aller aux obsèques on voulait être dehors pour entendre les cloches sonner et ainsi lui dire au revoir une dernière fois, à notre manière. J'avais 9 ans et demi, il devait en avoir 5 ou en être pas loin. Et on ne l'a pas obligé à venir aux funérailles de Mamie, ni venir au funérarium, et je suis sure qu'il continue à faire son deuil à sa manière, ne pas le forcer, est une des meilleures décisions à prendre dans ce genre de situations je pense, pour ne pas ajouter un traumatisme, à celui de la mort du proche déjà présent.
Encore une fois bravo Absol pour le travail derrière ces vidéos, c'est un contenu que j'ai pris un grand plaisir à regarder !
Merci pour ce témoignage ça permet de ce préparer à certaines situations.
Pour moi mon père est malade, sont cancer avance à son rythme, on pense à la mort mais chacun de son côté. On en a jamais parlé réellement entre nous. C'est encore trop tabou dans ma famille donc vraiment merci pour ce témoignage car il m'a fait beaucoup de bien
Moi, outre Absol, j'aimerais remercier les gens dans les commentaires qui sont tous bienveillants et sincères, c'est vraiment beau 🥰
Absol, que dire à part te remercier de nous faire partager autant d’humanité. Je suis admirative du courage de toutes ces personnes et de ton courage à toi aussi de proposer du contenu bien éloigné des attentes du grand public. Tout le monde a côtoyé ou côtoiera la mort un jour ou l’autre et laisser ce sujet de côté ne rend service à personne. Apprenons à montrer nos angoisses, à accompagner nos malades dans la meilleure des dignités, à savourer les doux moments de la vie lorsqu’il se présentent à nous, et pour cela il faut exorciser nos peurs et en parler tout simplement. MERCI 🙏🏼
C'est extrêmement touchant. Merci beaucoup à ces personnes d'avoir partagé leurs expériences, qui étaient sans aucun doute très très dures à vivre. Le témoignage de Camille m'a vraiment émue. Ca nous rappelle que chaque moment de notre vie compte mais qu'on ne le remarque, généralement, que bien trop tard.
Tout ce que Camille nous a raconté, le fait que sa mère ait attendu que son frère (celui de Camille) arrive pour partir, les moments d'absence que cette dernière avait, l'ambiance de la chambre qui avait changé après son départ, cette impression (qui n'en n'est pas une) que sa mère et elle pouvaient communiquer sans un mot... ça me parait totalement naturel et normal.
Je sais que certains ne le comprennent pas et/ou ne veulent pas l'accepter mais il faut le voir sur le plan éthérique et non physique, c'est sur le plan subtil que tout se joue. Quand sa mère avait des moments d'absence, ça devait certainement être les moments où son corps éthérique sortait de son corps physique.
Le fait que Camille ne se souvienne pas de sa maman avant que cette dernière tombe malade s'explique, selon moi, par le fait que rien n'avait vraiment d'importance pour elle avant ça et ce n'est que quand elle a su que le temps auprès d'elle était compté qu'elle a commencé à se reconnecter avec sa mère. C'est tout à fait normal mais c'est aussi malheureux car à peu près tout le monde est dans le même cas.
Ca m'a d'ailleurs absolument pas étonnée lorsqu'elle nous a confié qu'elle revoyait sans cesse le moment où la vie quittait le corps de sa mère. Non seulement pour la raison précédente mais aussi, et surtout, car c'est un instant chargé d'un bagage émotionnel énorme. Vous savez, on dit qu'une photo garde à chaque fois une petite partie de notre âme. Je pense qu'avoir pris ce cliché à profondément marqué l'esprit et le corps énergétique de Camille pour ces raisons.
(Si quelqu'un n'est pas d'accord avec ce que je dis, ne venez pas le faire savoir en insultant et en clamant que vous avez raison, svp. Il n'y a aucun intérêt à être agressif.)
En tout cas, ça fait beaucoup réfléchir. "Comment vais-je supporter le départ de mes grands-parents ou de ma mère ?" et "est-ce que je pourrais continuer à vivre après ça ?" sont des questions que je me pose depuis longtemps et je n'ose pas penser à ce moment-là car... j'ai peur. Pourtant, la mort est un sujet qui n'est pas tabou chez nous. On en parle souvent avec mes grands-parents, ma mère, mon père... et toujours avec légèreté sur un fond d'humour noir. Ca permet de relativiser. Et selon moi, avoir peur de mourir, c'est avoir peur de vivre.
En fait, j'ai surtout peur du vide qui se créera à ce moment-là. Je n'ai pas peur de ma mort mais j'ai peur de celle des autres. Je suis enfant unique, je n'ai ni cousin ni cousine, ni nièce ni neveu... et je ne veux pas d'enfant donc à un moment donné, je me retrouverai seule.
La seule chose qui me réconforte, c'est d'imaginer ce que je pourrais faire après leur départ, afin d'éviter d'être prise au dépourvu car oui, Camille a raison : le fait de savoir que c'est bientôt la fin rend tout beaucoup plus léger. La vie a un goût plus agréable et la mort ne nous effraie plus car on s'y attend. Ca nous tombe pas dessus comme une punition divine et on ne se met pas à maudire la vie pour nous avoir pris nos proches de manière totalement injuste.
De même, je suis pour le suicide assisté. Pouvoir choisir la façon et le moment de partir est, selon moi, la plus belle chose dont on puisse rêver dans un monde aussi froid que le notre. Toute notre vie, on nous dicte ce que l'on doit faire, on nous force à aller contre notre volonté... Il arrive même que l'on vive seul, dans une solitude complète, avec pour seule compagnie des émotions négatives et des pensées noires, sans personne vers qui se tourner. Et même arrivé à la toute fin, on ne nous permet même pas de mourir. Non, on nous force à une agonie longue et douloureuse en attendant que la vie nous quitte. Et cette agonie, nos proches la ressentent aussi. Je ne trouve ça ni normal, ni humain. Comme le dit Camille : avant d'être un sujet philosophique, c'est un sujet que l'on doit aborder avec humanité ; avec le coeur pas avec l'esprit.
Alors partir sereinement, entouré de paix et d'amour dans un environnement sécurisant et bien encadré est quelque chose auquel tout le monde devrait avoir droit.
J'ai eu du mal à écouter. J'ai accompagné mon fils de 13 ans vers la mort à cause dun cancer en récidives. On l a aidé à mourir quand il était prêt, quand nous parents étions prêts. Mais c'est indicible le moment où la vie quitte le corps. Je croyais que j'allais mourir aussi.
C'était il y a huit ans. Depuis on essaie de profiter de chaque instant. Mais profiter quand il manque son enfant c'est impossible. C'est avant qu'il faut profiter
Oui, avant.
Salut Absol,
Pfiouu décidément ces vidéos ne sont pas facile à regarder !
Cela nous rappel l'urgence de profiter alors que les charges et responsabilités nous en empêchent !
Heureusement que nous avons encore le droit de dire à notre famille et notre entourage combien ils comptent pour nous !
Tes vidéos me font de plus en plus penser à ce que je fais de ma vie, les priorités que j'ai choisies et voir pour les redéfinir !
Merci à toi pour tout ce boulot et merci aux personnes que tu nous présentes pour leurs témoignages
Prends soin de toi !
Un sujet difficile qui théoriquement n'a pas ça place sur cette plateforme et pourtant il y est très bien. Je suis assez anxieux par apport a la mort tellement ce sujet est tabou dans notre société, j'ai la chance d'avoir toutes les personnes proche de moi encore présentes et en plutôt bonne santé mais mon esprit ce fige a l'idée de les perdre...
Un grand merci a vous tous, vos témoignages a cœur ouvert sont d'une telle rareté mais tellement enrichissant malgré qu'il soit pas facile de vous écouter...
Un grand merci a Absol pour ce travail unique qui même en sachant qu'il ne sera probablement pas monétisé la fait quand même, aujourd’hui c'est rare et ça mérite d'être souligné.
Je te remercie infiniment Absol pour cette série de vidéos autour de la mort. Merci pour ton travail et ton investissement. Merci également aux participants pour ces témoignages précieux et authentiques.
On est tous confronter à la mort à un moment ou un autre et c'est d'autant plus compliqué à vivre quand on voit que le sujet est si tabout. Alors en parler, comme avec cette série de vidéos, est une très bonne initiative. J'espère que ça a pu aider d'autres personnes tout comme ça m'a aidé à me sentir moins seule.
Omg merci pour cette série de vidéos. Elles sont géniales !!!!
Encore une fois des témoignages émouvant et inspirant. Merci pour ce partage, en toute bienveillance !
Bsr .. te comprend complètement j ai accompagné mon père jusqu a la fin .. il se savait condamné... comme toi j ai tout pauser... présent pour lui ...sur que je suis fier d avoir été la famille si tu veut en parler n hésite pas
Cette histoire me parle !! Jai perdu ma maman d'un cancer ! Dans cette épreuve je me suis retrouvé à m'occuper d'elle, jai jouer l'infirmier, le psy , l'assistante sociale etc ... je me suis surpris moi-même dailleur !! A une stade de la maladie faut savoir que defois les malades rentre dans un délire !! Un jour ma mère mavais super mal parlé, est je lui est répondu sèchement " la c trop je fait tout ça pour toi , mais tu me parle mal jen est marre dc c bon stop j'abandonne " !! Je men suis voulu 10min après car jai compris que cetais pas elle 😥!!! Vers la fin des fin je lui est chuchoté "maman part ne t'inquiète pas pour nous ont est grand maintenant " je lui est fait un bisou sur le front est je suis partit me couché ! Est à 7h l'infirmière est venu est maman été parti 😢 je lui est fait son bibi vers 5h dc elle a du partir juste après ma phrase ... j'espère quelle c que je l'aime plus que tout ma mamoune !!! Jtm maman ooh oui .. milles merci pour ce témoignage
J'ai beaucoup aimé et j'approuve entièrement les avis sur le fait de ne pas forcer les enfants à assister aux enterrements. A ce jour je n'ai perdu que deux personnes assez proches, il s'agit de deux de mes grands parents. Les deux sont partis de maladies. Mon grand père de la sla et ma grand mère de dépression (je compte son suicide comme un départ à cause de cette maladie). Pour mon grand père paternel ça faisait des mois qu'on savait que ça allait arriver, il dépérissait lentement mais sûrement. J'étais petite mais je le voyais et son entourage en grande souffrance. Je n'ai pas été très triste quand il est parti, j'ai plus vécu cela comme un "soulagement". Je n'ai pas voulu aller à son enterrement, j'avais à peu près 9 ans et j'ai dû insister pour rester seule chez ma grand-mère, mes oncles et tantes pensaient à un manque de respect. J'ai clairement expliqué à mes parents que je ne voulais pas d'un corps vide comme dernier souvenir de lui, lui qui s'était battu pour sa motricité jusqu'au bout, c'était un comble. Même jeunes les enfants sont bien souvent assez matures pour faire des choix personnels, surtout quand c'est aussi personnel qu'un deuil.
Pareillement pour ma grand-mère maternelle. J'avais 13 ans. Quand je me suis levée pour boire de l'eau dans la nuit j'ai senti que quelque chose n'allait pas, elle avait les yeux boursouflés et tenait une feuille de papier qu'elle a placé dans la corbeille de ses nombreux médicaments, j'ai pensé à une ordonnance mais il s'agissait en fait de sa lettre de suicide, on me l'a dit bien plus tard. Malgré son air triste elle m'a souri et m'a souhaité bonne nuit en partant, elle m'a dit qu'elle m'aimait. J'ai mis des années à réaliser que j'étais sûrement une des dernières personne à l'avoir vu en vie. Quand on m'a dit le lendemain que ma mamie adorée était "partie au ciel", j'étais triste mais ça n'a duré que quelques heures. J'avais surtout de la peine pour ma mère. Moi je savais que maintenant ma mamie n'était plus triste. Là encore je n'ai pas voulu assister à son enterrement, et je pense avoir bien fait pour moi-même.
J'ai trouvé ce reportage extrêmement enrichissant et je souhaiterais apporter mon témoignage.
Dans le cas de ma maman, elle a été "récupérée" suite à un AVC (rupture d'anévrisme avec hémorragie cérébrale) comme l'a si bien dit la première intervenante, au prix d'une lourde aphasie (elle ne peut plus communiquer avec des mots, et sa compréhension reste confuse) et d'une hémiplégie la rendant complètement dépendante.
Personne n'est préparé à un événement pareil. Son pronostic vital était engagé, il y avait peu de chances qu'elle survive, et pourtant, la société s'accroche, s'il y a une chance de survie, on vous récupère, même si les services médicaux savent que ce ne sera plus jamais pareil.
La question de l'euthanasie est vraiment essentielle aujourd'hui dans un monde où il existe une violence et un acharnement médical. Chacun devrait être en droit de décider, dans l'anticipation d'un potentiel événement tragique, si l'on souhaiterait être maintenu en vie, ou si l'on souhaiterait partir. La mort restant un sujet tabou, c'est quelque chose que très peu de gens envisagent à l'avance.
La médecine est magnifique et permet de sauver tellement de vies et d'améliorer le quotidien de tellement d'individus, mais quand elle devient une injonction et une pression sociale, elle perd son essence même. Je me permets d'employer le terme de violence car ce genre d'événements médicaux vous plongent dans une situation extrêmement violente qu'on est tous amenés à vivre d'une façon différente. Que va t-il advenir de la personne si elle survit ? Comment va t-on devoir s'organiser ? Et dans le cas de ma mère qui n'est plus en mesure de prendre de décisions, comment penser au mieux pour elle, dans son intérêt, comme elle l'aurait souhaité, et pas pour satisfaire les choix que la société aimerait qu'on prenne ?
Nous avons nous aussi, et sommes toujours confrontés, à cette terrible question de la structure de vie. Les services administratifs d'aides aux personnes handicapées ont jugé bon un retour à domicile, malgré l'état de ma mère, ce qui implique qu'un proche se dédie 100% à un accompagnement, les services d'aides à domicile restant encore aujourd'hui un luxe. C'est une décision qui nous a été imposée.
Il existe des structures d'accueil médicalisées, oui, mais il faut, comme cela a bien été dit dans la vidéo "un bon dossier"' qui sera validé en amont par de l'administratif, et en rien par du médical. Et, après plus de 6 mois de galères, si le dossier est enfin accepté par l'administration, il faut que vous ayez bien réservé une place en centre, dont le séjour est, encore une fois, très onéreux.
Ce sont des questions que personne ne veut évoquer : que faire de nos malades et/ou mourants quand leur état ne demande plus de soin constant en hôpital ? En tous les cas, aujourd'hui, la réponse de l'état est de vous laisser vous débrouiller avec toute la charge émotionnelle que cela représente et sans que cela soit votre métier de vous occuper de personne dépendante. Il est donc primordial d'ouvrir le débat sur le suicide assisté, afin que chacun puisse décider ce qui est bon pour lui même, bien avant qu'un accident/maladie ne survienne.
Je valide ce que vous dites, il existe des situations aberrantes où des personnes sont plongées dans des souffrances inhumaines sous prétexte de vivre quelques heures de plus.
Je me souviens de quelqu'un dont le père à été obligé de mourir dans la souffrance alors que son chien à été euthanasié pour lui éviter des souffrance inutiles, la personne a alors expliqué que son père n'avait même pas eut le droit de mourir comme un chien..
C'est ouuuf. Vraiment merci pour ces séries de vidéos ! Un sujet autant mystérieux qu'intéressant
Salutation Absol, magnifique ces entretiens en aparté qui sont sobres , remplie de souvenirs et d'émotions mais serein, je trouve intéressant de la façon que ces entretiens sont construit, la parole est laissé à l'entièreté des intervenants, ce qui rend l'instant partagé plus intense et intimiste. Merci à Camille & Margot pour leurs interventions et un grand merci à toi pour le travail effectué et ce partage. Nous avons tous eu des moments où on a du faire face au départ de proche ou très proche. Acceptons la vie comme nous devons accepter d'en partir.
Ce témoignage donne vachement envie de vivre ...
Merci à ces jeunes femmes. Je trouve Camille très touchante...
De superbes vidéos.
Concernant cette parie la. Je ne savais pas qu on pouvait aller jusqu a forcer des enfants à embrasser une personnes décédée. Forcément ça peut laisser un souvenir marquant...
Un enfant ne pensera peut être pas à demander à venir à la ceremonie mais une invitation sans aucune pression me semble approprié.
(quand j étais trop jeune je n ai pas assisté aux abseque d un de mes proches mais aux alentours de 9/10 ans j y suis allépour un autre)
Aah moi jamais je n'ai assisté, impossible, je n'y arrive pas. Et je trouve que 10 ans c'est très jeune ! Je constate que beaucoup de gens sont bien plus forts que moi.
Moi même à 24-25 ans, je n'y arrive pas. Même rentrer dans un cimetière est très dur pour moi...
MERCI pour ces vidéos !
Cette vidéo est encore et comme toujours avec tes concepts, très intéressante. Je remercie les intervenants pour leur partage !
Encore une magnifique vidéo, je n'ai rien à en dire sauf que ta voix me manque énormément
C'est un sujet très intéressant et tout au long de ces entretiens, il est emmené avec clarté, simplicité, neutralité, sans misérabilisme ni fatalisme...
Petite critique sur cette partie 3 : autant je comprends le sens du titre de la vidéo avec Camille, autant je ne vois pas le rapport avec ce que dit Margaux. Cette dernière raconte son rapport à la mort, mais nulle part elle raconte qu'elle a accompagné les derniers moments de quelqu'un. Ce qu'elle raconte sur la mort, (bien que ce soit très intéressant !) c'est assez général, elle ne raconte rien qu'elle a vécu personnellement concernant le sujet, contrairement à tous les autres intervenants.
Elle n'a pas souhaité parler du "pourquoi" elle a côtoyé la mort, et a préféré répondre à des questions plus générales, mais pour connaître son histoire, je t'assure qu'elle a sa place dans cette vidéo centrée (en partie) sur le deuil. Mais c'est vrai que d'un point de vue extérieur ça peut laisser perplexe.
@@AbsolVideos En effet bien que ce qu'elle sode est intéressant je me demandai pourquoi elle était dans l'interview.
Merci de préciser qu'en réalité elle ne souhaite pas évoquer son histoire personnelle à la mort.
@@AbsolVideos
Errata : je vois ta réponse un peu après avoir écrit mon commentaire : je te met ça là si t'intéresse d'avoir le ressenti d'une personne ne connaissant pas son histoire :
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Avant toute chose je partage l'avis de la majorité sur la qualité de ces entretiens et des informations apportées.
Un grand bravo a toi Absol !
La première partie de cette vidéo de Camille va d'ailleurs dans ce sens et relate une expérience/histoire riche en émotions/informations/explications.
On peut être ou ne pas être d'accord sur certains avis personnels de cette dame (euthanasie par exemple), mais on ne peut nier son vécu et cela peut aider à mieux aborder ces épreuves.
Par contre, la 2ème partie me laisse perplexe. Déjà il existe un doute sur sa participation : as-t'elle vraiment été interviewé par rapport au sujet initial : "Au chevet d'un mourant pendant 6 mois". ? Peut être ne souhaite-t'elle pas partager son histoire, mais du coup j'ai l'impression qu'elle y perd en légitimité.
Surtout qu'elle ne fais référence à aucun vécu ... on a juste l'impression qu'elle donne son avis sur la mort sans raison. Et là où je tique c'est qu'en plus c'est pour dire des banalités sans réel remise en question.
En gros, jusqu'a elle, tout tes interlocuteurs faisaient un parallèle entre l'histoire qu'ils ont vécu et les enseignement qu'ils ont tiré. Alors que pour Margaux on a juste l'impression qu'elle avait envie de raconter des poncifs sans grand intérêt (la vie serait moins belle sans la mort, vivre sans regret, si on était immortel / amortel la vie n'aurai pas de sens, la vie est courte ...). Voila, ça laisse un goût de blog d'ado sans trop de prise de recul.
En tout cas bonne continuation et bon boulot !
Je termine cette troisième vidéo à l’instant et pourtant je n’en suis pas tout à fait sortie... C’est dur de trouver les mots là... Ces deux témoignages m’ont vraiment touchée. Merci à toi Absol
Merci, c'était très beau et très touchant
Le 22 février 2020, ça fera 7 ans que ma mère est décédée. Seulement 52 ans et aux soins intensifs 1 mois (au Québec c'est généralement quelques jours). Tu me manques tellement...
Enfant unique et sa maladie, c'est sur 30 ans. J'avais 4 ans et je m'ennuie tellement.
J'ai passé 1 mois 24h/24 à l'hôpital et j'ai encore des flash même si je regrette pas. Tu as bien fait. (Premier témoignage)
Pour ma part je ne souhaiterais pas d' acharnement thérapeutique . C'est pourtant ce qu'a fait mon père pendant des mois en soins palliatifs pour un cancer du pancréas. j'ai souhaité sa mort les derniers mois pour qu'il arrête de souffrir , lui qui n'arrivait même plus à manger mais ma mère et ma sœur faisaient un déni total .''mais non, tu ne vas pas mourir, tu vas te rétablir, on a besoin de toi et tu vas reprendre une vie normale .''
Je pense que c'est la raison pour laquelle il s'est interdit de mourir et à lutter jusqu'au bout pour finalement partir pendant son sommeil à bout de souffle.
Trop de gens font un déni de la mort au lieu d'accompagner et d'autoriser les mourant à partir en paix.
Et bien sûr qu'il faut se pencher sur la question de l'euthanasie pour que chacun puisse partir dignement
merci pour cette série de vids qui aident beaucoup
Après cette suite de vidéo sur la mort, je pense que ça pourrait être intéressant de faire quelques interviews de personnes transhumanistes et de faire un comparatif ensuite entre les réalités médicales d'aujourd'hui et les objectifs amortels de demain.
Tu risques d'être agréablement surpris après cette série alors ;)
Il faut parler de ses sujets là. J'ai accompagné ma tante qui était médecin, et atteinte d'un cancer pendant 9mois,
Dans ses cas là on accompagne le malade, mais les proches aussi...
Je me reconnais dans quelques pensées, chose gardé, etc
La seule différence, c'est que moi je fais partie des personnes qui ont perdu leur mère du jour au lendemain ( mon père décédé y a + 25 ans ). Et j'ai encore beaucoup d'objets/souvenir, vêtements. C'est très dur. Ça fait 4 ans...
Il y a encore peu de personnes sauvée des AVC. Je connais les gestes qui sauvent, mais je n'étais pas présente auprès d'elle ce jour-là ( oui je m'en veux, mais on ne peut retourner en arrière et une sœur peu d'années avant ).
Oui, c'est une souffrance. Je suis toujours marquer surtout aux dates "anniversaire".
Tout est éphémère.
sujet difficile, content que tu l'aborde
Cette vidéo fait vachement réfléchir sur notre quotidien de vie. Merci à toi Absol de cette vidéo de qualité.
Waw deja rien que la 1ère minute en dit long. Plein d’amour, everyone ❤️
La mort fait partie de la vie qd on l'à côtoyé de près on se rend compte des choses essentiel comme profitez du moment présent, de vos proches les biens matériels n'ont aucune importance n'ayez aucun regret faites ce que vous désirez et non pas ce que les gens attendent de vous. Mon fils de 3 ans est décédé en 2016 brutalement d'une pneumopathie et mon père est décédé en avril 2019 leur mort m'à bcp appris en terme de spiritualité et d'évolution personnel je ne suis plus la même ds le bon sens malgré le manque de mon fils mais sachez que la mort n'existe pas tant qu'il y a de l'amour il y a de la vie je parle tt les jours de mon fils et c'est une manière de le faire vivre
Je me retrouve un peu dans ce que cette femme raconte, mais moi c'était avec ma grand-mère. En 2005, mon grand-père est partit pour l'hôpital, pour une simple petite opération. Seul problème, l'aiguille qu'ils ont utilisé n'avait sûrement pas été nettoyée, et il est mort d'un streptocoque. Le choc dû à sa mort à été vraiment brutal, et je pense que ça à conduit ma grand-mère, où tout du moins accéléré, à avoir l'alzheimer. Et pour cause: elle vivait désormais seule dans une maison trop grande pour elle, coupée un peu du monde (elle ne voyait pratiquement plus personne, hormis nous quand nous allions la voir). Elle habitait en campagne (en Aveyron si vous voyez où s'est), et malheureusement pour elle, son état s'est aggravé très rapidement. Nous avons du l'amener un maison de retraite, où elle a passée deux ans avec d'autres résidents. Mais malheureusement, sa maladie avait déjà avancée, et l'avait rendu méconnaissable. Je te remercie Absol pour cette série de vidéo très humaines. Rendre le sujet de la mort moins tabou est un très bel objectif, et j'espère que ces vidéos en auront aidé certains. Merci de m'avoir lu.
Je sais pas comment tu survie...quel courage. Moi je suis pas assez forte pour ça.
@@mylenazvezta8486 J'ai envie de te répondre qu'on s'y fait, que le chagrin est moins intense au fil des mois et des années, même si, quand je repense à ce que j'ai vécu avec elle, ça me rend triste. Mais je suis content de ces moments, et je les chérirai probablement toute ma vie. On ne guérit pas de la perte d'un proche, mais on essaie de vivre avec, en repensant aux bons moments qu'on à vécu ensembles.
C'est exactement pareil pour moi. Mon grand père est mort d'un cancer et après sa mort ma grand mère est passée par des phases étranges y compris de déni. Ses voisins et ses amis trouvaient ses réactions bizarres et la traitait de folle. Elle vivait toute seule dans une grande maison et se retrouvait isolée aussi. Elle est actuellement en maison de retraite et on voit son état se dégrader depuis des années. A l'heure actuelle elle est incapable de parler ou de reconnaître qui que ce soit. Ni même de deglutir. Elle devient toute affaiblie. Le choc c'est par exemple à Noël, l'absence de ces personnes qui étaient des piliers de la famille se fait ressentir. De repenser à ces personnes quand elles étaient encore debout et que tout allait bien. C'est comme si c'était il y a une éternité. On se sent vraiment impuissants par rapport à tout ça.
@@kdms.3377 Je vous souhaite beaucoup de courage, car ça doit être une situation très difficile.
Merci. Quelle force...
Très intéressant ! Merci
"Everyone dies alone.
But if you mean something to someone,
if you helped someone or loved someone,
if even a single person remembers you...
then maybe you never really die.
And maybe... this isn't the end at all."
You can say that again!
La nounou de mon fils est décédée en allant le chercher à l'école il avait 5 ans (2018) et je ne voulais pas qu'il aille à ses funérailles et finalement tout les médecins et psy m'ont fortement conseillé de l'y accompagner afin qu'il comprenne..
Fort intéressant, merci !
Merci encore.
Salut ! 3 vidéos sur 3 pour un 10/10 ! Sujet et contenu jusqu'ici très bon. Comme beaucoup d'autres commentaires, je trouve que c'est très bien de parler de ce sujet en diversifiant les récits d'expériences, même les plus difficiles.
A ce propos, as-tu parcouru le livre de Stéphane Allix "Le Test." ? C'est peut-être un sujet que tu as étudié et que tu aborderas...
Merci et continue ce bon boulot !
Merci, la quatrième arrive bientôt :)
Je l'ai vécu et je trouve cela important de le partager.
Merci !
audacieux
merci aux intervenants
bravo
Génial.
J'ai pas la capacité émotionelle de regarder ça ces prochains mois, mais un ti pouce et un com' pour le référencement.
Merci pour ces très belles interviews. J'admire la sérénité apparente avec laquelle ces personnes parlent d'un sujet aussi difficile. J'ai une petite question de vocabulaire: quelle différence faites vous entre amortel et immortel? Google n'a pas su me renseigner et je ne connais pas le terme amortel.
Comme disait Gandhi-"Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre toujours."
J'ai été confronté à la maladie d'une collègue proche. J'ai trouvé que le plus n'était pas la mort mais de voir la personne dépérir, de continuer à aller la voir et lui mentir en lui disant qu elle va s'en sortir alors que tu sais très bien que c'est pas le cas.
Les gens qui fuient comme des lapins et qui donnent aucun soutient également c'est dur. Les accompagnants aussi ont besoin de soutient, qu'on leur envoie un petit mot ou qu'on mes invite à boire un verre pour décompresser.
Moi aussi je t'aime margaux pour ce fabuleux message de fin !
Bonjour, je viens de découvrir ta chaine. Est-ce que tous les épisodes de cette série sont sortis où tu vas encore en publier? Merci et super travail, j'adore :)
Il en reste encore pas mal à sortir :)
J’avais une tante du côté de mon père qui avait un cancer du foie pendant 5 ans et c’était vraiment au début de la maladie ça allait "bien" mais 4 ans plus tard tous c’est dégradé d’un coup ! Elle ne pouvait marcher et avait moins d’appétit. Et puis un cancer du cerveau s’est dévoilé....c’était horrible pour mon père car certain jour elle perdait sa mémoire et ne reconnaissait pas mon père et quelques fois les souvenirs revenaient. Et puis elle est finalement décédé 8 mois précédant ce commentaire. C’était horrible de se dire que peut-être aujourd’hui elle ne sait pas qui je suis ou qui est elle.
Bonjour, c'est peut-être moi qui ai mal suivi, mais quand Margaux apparaît on commence avec des questions générales et j'ai l'impression qu'elle n'a pas été introduite sur son histoire personnelle par rapport au sujet. Alors que Camille a longuement parlé de son vécu et de son histoire avec le décès de sa mère essentiellement. Désolé si c'est moi qui ai raté un épisode et merci d'avance de m'éclairer ma lanterne.
Je crains tellement la mort de mes proches
Merci aux intervenants, merci Absol
Ça concorde à peu près avec de nombreux témoignages que je recherche et trouve sur internet
Parce qu'elle ment d'après toi ?
@@solene1392 Absolument pas, pourquoi ?
"N'attendez pas la mort pour commencer à vivre" je n'aurais pas mieux dit !
Aussi excellente que les deux précédentes
Hey, sache que j'aime bcp cette série de vidéos sur la mort, ça m'aide à accepter et savoir ce que je veux vraiment. Pourrai tu donner le lien de la petite instru de fin ?
Hello, merci pour toutes ces vidéos. Vraiment poignant
Par contre je dois avouer ne pas avoir compris aussi clairement que dans les deux premières vidéos ces témoignages.
Est ce que c’est deux personnes travailles avec des personnes mourantes ou autre :s ?!
Désolé de la question un peu glauque mais ça m’aiderais a contextualiser
Respect
Merci mec pour ce reportage qui est génial, je me permets de te donner mon témoignage ici dans les commentaires, on m'a failli diagnostiquer un cancer du pancréas as-tu la moindre petite idée de ce que ça fait ça fait au niveau psychologique de se dire ça y est tu es mort? Dieu merci ça n'est pas le cas depuis j'essaie de réaliser mes rêves coûte que coûte.
J'adore la musique de fin
La question sur les enfants et la mort me rappelle ma sœur qui, suite à la mort de notre grand-père, et alors qu'elle avait juste 6 ans, avait demandé à ma mère de prendre une photo du corps défunt. Il se trouve qu'à côté elle n'a pas d'aïeul côté de son père et que du coup on lui avait expliqué le concept de mort.
Tres bon Absol
Merci
#TeamDepression on est là
@R A Je pense que ce qu'il a voulu dire c'est que ce genre de sujet le rends triste.
Ecrire ce genre de chose lui permet de passer au dessus de la tristesse.
C'était pas forcément pour décrire les personnes qui sont sur cette vidéo, si c'est le cas c'est effectivement, très inapproprié.
@@taniax8944 non pas du tout c'est juste que c'est un thème qui touche la tristesse des gens et c'était pour dédramatisé car c'est assez difficile a voir cependant je n'aime pas les commentaires de la personne au dessus qui se permet de juger sans connaitre les véritables intentions derrière ce qui en effet est inapproprié
@R A c'est justement pour dédramatiser que jai écrit cela je ne pense pas que c'est en abordant toujours les thèmes avec tristesse et effroi que la gestion des émotions est plus efficace honnêtement
@R A je pense au contraire que on le peux si tu regardes bien la personne de la dernière vidéo il ne parle pas avec un ton triste il parle avec un ton un peu léger sa manière de parler serait donc pas très appropriée ?
Une bonne heure sur ce sujet sa fais plaiz
hello , un petit mot pour vous dire chimio rayon = fric acharnement thérapeutique en belgique l' euthanaasie est accepter et je suis d' accord avec çà ma mère en a beneficié bien avant la loi , 24 h en palliatif et la pompe a morphine a été !!!!!! changer et 1/2 h après elle etait partie ,,, et c'était bien
Ça me fait paniquer cette série. Je n'arrive pas a regarder les épisodes. Je te jure j'essaie j'y arrive pas, je comprends pas pourquoi
Jaques Brel à la fin ❤
Le montage au début est assez perturbant au vu du sujet mais intéressant
C'est quelque chose que j'ai pensé aussi mais le reste de la vidéo reste très sobre et donc totalement approprié.
Camille est touchante
Cest a la fois gloque et passionnant
VerDeTerreTaquin t’a même pas vu la vidéo insecte insignifiant
@@arman_6248 je suis en train de la regarder .... petit random
VerDeTerreTaquin
C’est gleaucques
@@Figue- c'est "glauque" : se dit d'une couleur verte tirant sur le bleu !
rene lefebvre
Non ça c’est « glôk »
Je sais pas comment la 1ere femme peut se débarrasser comme ça des affaires de ses proches disparus...Je pourrai pas, c'est horriblement dur !
Chaque moment peut être le dernier. Il faudrai pouvoir vivre chaque seconde comme la dernière...
Exellente série sur un sujet encore trop tabou
🙏
Je ne trouve pas que ce soit tordu de prendre des photos et vidéos de ses parents dans ce moments-là. Je ne comprends pas comment on a pu la juger ainsi. Elle le dit et moi-même je me suis dit que c'était sûrement important pour elle. On ne fait pas les choses sans raison. Je crois aussi que tout le monde désire une mort sereine, non violente, mourir dans son sommeil. Mais comme elle le dit, la réalité est tout autre et beaucoup de facteurs (aussi direct qu'indirect) impacteront sur notre propre mort.
Ça ne sert à rien de garder les affaires des défunts. Que l'on garde quelques souvenirs, ça je peux le comprendre. Je considère que si c'est important, on garde tel quel. Mais conserver trop de choses, pour quoi faire ? À part éterniser la douleur, je n'en vois pas la raison. Beaucoup de gens disent aussi que si c'est pour vivre jusque 100 ans ou plus mais dans un état déplorable, cela ne sert à rien de rester et ils préfèrent partir. Je suis également de cet avis.
C'est très compliqué de garder une personne en fin de vie chez soi. En effet, nous ne sommes pas tous des infirmiers et l'aide à domicile n'est pas toujours au top (manque de personnel). Quelqu'un qui tombe, c'est très difficile de la relever, surtout si on est menu. Cette personne n'ont plus la force de se relever elle-même alors c'est un poids que l'autre soulève.
Je ne comprends pas pourquoi la mort est un sujet tabou. Le pire c'est qu'on nous apprend, indirectement et peut-être inconsciemment, à en avoir peur ou à la redouter. Alors comment voulez-vous qu'on s'en sorte ? Heureusement il n'y a pas que cet aspect de la mort, il y a également l'aspect libérateur mais on ne le met pas suffisamment en avant. C'est comme déséquilibré. Obligé un enfant à assister à des obsèques alors qu'il ne le souhaite pas est vraiment cruel. On a contraint ma mère à voir son frère à la morgue alors qu'elle n'avait à peine 15 ans. Elle m'a dit que ça l'avait traumatisé et c'est cette image affreuse qu'elle garde de son frère alors qu'elle aurait voulu conserver de meilleurs souvenirs.
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J'ai 35 ans. J'ai perdu ma grande soeur il y'a maintenant quelques années (j'etait jeune), et mon papa il y'a un an, en les accompagnants tout les deux jusqu'au bout, dans des circonstances relativement penible (grave maladie)...
Ca fait du bien de se retrouver dans ces témoignages. Parce qu'on peut se sentir coupable de certaines choses aprés la disparition d'un proche. Ce sont des choix, que l'on accepte, ou regrette. Mais quoi qu'il en soit, ce reste des moments trés difficiles, qui reviennent trés souvent. J'ai aidé (avec mon frere) à faire partir ma soeur, en demandant aux aides soignantes, ce qu'il etait possible de faire. On nous a compris, on nous a demandé de sortir de la chambre, 30min apres a peine, ma soeur nous a quitter en paix et de facon calme (contrairement a tout le reste). C'est une demande difficile a faire, mais je pense que c'est un dernier acte d'amour ultime envers un etre cher. On le vit trés mal au debut, et puis on accepte de se dire qu'on demande une "delivrance" (et le mot est faible) pour nous et pour notre proche. C'est un sujet trés tabou en france, mais tellement important... Ca fait du bien d'entendre, qu'on est pas seul a ressentir ca. Et que finalement la seule chose qui importe c'est avancer, sans oublier, mais avancer. Pour nous et pour ceux qui nous succéderont.
Merci pour cette vidéo.
J'ai 2 filles, ma plus grande, à lépoque du décés de mon papa, avait 3 ans. Et c'est là ou je ne suis pas d'accord avec les commentaires, elle a assisté aux funerailles de mon papa. ellle a prit conscience a ce moment du départ de son papi. Et je prefere tellement ca, aux images de l'hopitale. Encore aujourd'hui elle me parle de son papi dans sa boite, et de son départ dans les etoiles, regulierement, mais sans aucune tristesse. Elle garde le souvenir de son papi de son vivant et concretise son -depart- dans une "boite" pour partir dans le "ciel". je pense qu'il ne faut pas cacher aux enfant ce qu'est la mort, il faut juste savoir comment l'expliquer. Je trouve ca plus saint de dire les choses plutot que d'inventer des -histoires-, qui ne sont pas la realité, il suffit d'avoir du tacte.
Salut Absol d un cote je n ai pas été épargné par mes ex ex qui mon trompé frappé et ruiné de kasi de 200 000 euros mais j ai un charmante fille de 24 ans et de plus ex humanitaire de 67 ans j ai pris l avion 1000 x et travaillé et voyagé dans 68 pays sans ce c19 ne me bloquait j avais achetè un dernier long voyage Pérou Bolivie pour ce 1 er octobre seul continent inconnu de moi je loue dormais un 65 M2 avec un jardin je pensais depuis 15 a 20 ans mourir a 69 ans mais ma bonne santé actuel me fait hésiter enfin mon type de pension ( grapa) en Belgique me condamne a la solitude que je supporte assez bien
Je ne comprends pas pourquoi l l'euthanasie existerait uniquement pour les animaux mais pas pour les humains. Comme si on est d accord d abréger les souffrances des animaux mais pas des hommes. Je suis tellement contente de vivre en Belgique sachant que l enthanasie est légalisée et que je ne serai jamais forcé à vivre dans une cage de douleurs et de maladies...
Aurais-tu un mexicain à interviewer ?
Je sais qu’ils fêtent la mort de leurs proches alors qu’on a tendance à la pleurer et à la taboooo’izer’.
C’est fou comme la culture du pays dans lequel on naît influence notre pensée.
Quel différence est faite entre euthanasie et suicide assisté, est la volonté de la personne concerné ?
Je ne partage pas le point de vue selon lequel l' amortalité porterait préjudice à la magie de la vie.
Sympa :)
Je lance ma 1ere chaine RUclips, n'hésite pas à jeter un œil et me dire ce que tu penses du concept :)
Majeur !
je vois le titre.
je vois la durée de la video
je vois certains commentaires...
Je m'installe sur mon canapé. Gros plaid en fourrure. Gros coussin. Gros chat... Et Grosse B.. euh. Ceinture de sécurité 👼⚰
Je comprends vraiment pas ce désir de ne pas être "amortel". Je les ai bien écouté(e)s mais la majorité de leurs opinions sont fondées sur "les gens seront X" "Les gens ne vont plus Y", et pour la plupart c'est just complètement faux. C'est vraiment étrange.
La mort me fais si peurrrr
J'aurais adoré voir Manon Bril dans cette série