Jean-Luc Nancy - Quel est le sujet de la révélation ?

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  • Опубликовано: 30 окт 2024

Комментарии • 1

  • @Oscar7468
    @Oscar7468 2 года назад

    6:22: ".... le sujet... à partir de Hegel..à partir de Hegel, parce qu'il n'y a de sujet qu'à partir de Hegel, philosophiquement..":
    un tel dire ne demanderait-il pas de justifier pourquoi, dès lors, d'un point de vue chronologique, le sujet cartésien ("Ego"), puis celui de Kant ("transcendantal" ou non), sont laissés de côté, en tout cas situés implicitement dans la "préhistoire" du concept philosophique de sujet?
    12:03: ".. je suis ton Dieu, fais ce que je te dis parce que je suis ton Dieu et que c'est "moi" qui te le dis.."
    Là, il me semble, à tort ou à raison, voir dans la révélation plutôt une "DISSIMULATION":
    celle de l'identité d'un donneur d'ordres et prescripteur de normes, qui pourraient bien émaner d'humains, et pas du tout d'un "Dieu", quel qu'il soit...
    16:20: "..(pour Hegel) "le sujet n'est pas la substance"; de fait, on peut penser n effet que le "réel" a trop souvent pensé comme "substance" ("res" extensa, "res" cogitans, etc..); alors que ce qu'on appelle le Réel" serait peut-être un pu moins impensable en termes de relations, donc VERBALES. Pas de verbe sans sujet? Voire..
    La notion de substance (en rapport donc avec le "substantif") semble en tout cas à reconsidérer de près.
    18:06: "l'idole, c'est ce qui ne répond pas"; en effet; mais a-t-on besoin d'un Dieu transcendant, pour recevoir une réponse? Car si Jean-Luc Nancy précisera que JE, c'est avant tout quelqu'un qui s'adresse à un autre ( 19:21),
    quid de la "toute simple" (faussement simple?) intersubjectivité, par exemple?
    18:24: "..l'unité qui se rapporte à elle parce qu'elle dit "je".. ( 18:24)..
    Et pourtant, Plotin, qui insiste tant sur la notion de l'UN, n' a-t-il pas été en forte opposition avec les Chrétiens?...
    21:34: "Je" employé comme embrayeur (linguistique), qui n'ajoute rien à la phrase, qui indique simplement qu'elle est prononcée par quelqu'UN"...
    22:10: référence à l'analyse du langage par la pensée occidentale:
    22:24: "il n'y a aucun privilège d'aucun des monothéismes dans ce rapport d'interrogation au langage.."
    En effet; Jean-Luc Nancy lui-même parle ici, soit dit sans jeu de mots, dans le cadre d'un conférence consacrée au thème du monothéisme, et c'est pourquoi sans doute, il ne fait pas mention à ce propos du "LOGOS" tel que Platon puis Aristote déjà l'avaient conçu; donc dans la sphère culturelle grecque, et non "judéo-chrétienne"...
    23:00 - 23:53: le "dévoilement" n'est pas en cause; il s'agit plutôt du dialogue entre un "Je" et un autre ("tu")
    25:00: "Le Dieu de la révélation est le Dieu qui ne veut plus du sacrifice".
    Vraiment? pas du sacrifice humain peut-être, depuis le "contre-ordre " au dernier moment donné à Abraham;
    mais il me semble qu'il en veut malgré tout bien d'autres, qu'ils s'expriment dans les dix "COMMANDEMENTS" ou à travers bien d'autres INJONCTIONS;
    et cet aspect prescriptif, d'imposition autoritaire de normes sous peine de "châtiment", j'ai comme l'impression que jean-Luc Nancy a une certaine tendance à l'éluder dans son discours par ailleurs très riche en information philosophique...
    26:00: "Je veux un coeur pur"; deux problèmes pour moi dans cette formule pourtant si laconique:
    1: "je veux" (de ta part): puisque cela demanderait avant tout, selon jean-Luc Drancy, une REPONSE, ne pourrait-elle être par exemple:
    "et à quel titre "veux"-tu quoi que ce soit de moi? Qu'ai-j à faire de ta "VOLONTE"?
    2: "un coeur "pur"": qu'est-ce que la pureté?
    26:50: (relativement à l'Islam): il faut être "pervers" pour ne pas voir la clarté; mais: quelle clarté là où ne règne que l'obscurité, pour ne pas dire l'absurdité et l'obscurantisme?
    27:25: si, par rapport cette fois à la pensée de Descartes, la philosophie repose sur la clarté de l'EVIDENCE, alors je comprends mal la persistance tout au long des siècles des disputes métaphysiques comme éthiques entre philosophes, aussi virulentes qu'entre.. théologiens, disputes dont Voltaire déjà se moquait avec son habituel art souverain de l'ironie.
    Il me semble pour ma part que c'est tant que questionnement voué à ne jamais déboucher sur une réponse , mais questionnement, de la part des humains, irrépressible et donc légitime tout de même, que vaut la philosophie. Et non en tant que pouvant déboucher sur des réponses.
    Quant aux réponses toutes faites et définitives des DOGMES religieux, celles que formule le "droit canon" aussi bien que les textes dits "sacrés" de façon plus générale... disons que je dois être trop "pervers" pour ne serait-ce que les prendre au sérieux...
    Nul besoin d'elles en tout cas pour avoir la révélation, que ce soit du "je" ou de
    l'intersubjectivité...