Magique , Monsieur Raux , merci de m'avoir mis des étoiles pleins les yeux à travers vos fantastiques photos , quel beau voyage , quel Bonheur visuel. Merci aussi à toute l'équipe pour cette vidéo
J’adore cette rencontre. Nous avons parlé de tellement de choses avant l’enregistrement de cette émission. Jean-Francois fait partie de ces personnages incroyables du monde de la photo. Une personne incroyable !! D’une générosité exceptionnelle ! Merci merci et merci !!!
Merci Monsieur Raux d’être venu partager votre art. C’est très intéressant et enrichissant. Magnifique et merci à Lovelight d’avoir organisé cette rencontre.
Très intéressant partage de la vie en photographie (expérience, pratique, technique) d'un authentique photographe. Un grand merci donc. 2 notes : 1-Le Zone system ne peut s'appliquer qu'à la photo argentique car il lie l'exposition au développent chimique du film pour arriver à l'image "visualisée" dans son étape ultime, le tiragep, ar le photographe. Rappelons que la plupart du temps les photographes d'alors tiraient leur négatifs 20 x 25 cm par contact (donc limitant les interventions en chambre noire). La visualisation comme JF Raux l'a bien expliquée, elle, est toujours valable bien sûr (mais évidemment cela implique de bien connaitre ses outils, leurs possibilités et leurs limites). 2-la sur-exposition d1 1,33 IL est devenue totalement caduque de nos jours avec la plage dynamique des capteurs et l'amélioration des logiciels de traitement y compris ceux embarqués sur les appareils. Je m'explique : la surex à droite (+ 1,33 IL) jouait sur le fait qu'avec le filtre de Bayer (RGB) placé sur le capteur pour pouvoir obtenir des images en couleur, les bleus laissaient passer beaucoup moins de lumière + sans doute aussi une moindre sensibilité du silicone au bleu (l'inverse des sels d'argent) que le filtre rouge, quant au vert leur nombre est deux fois plus important sur le filtre de Bayer, paliant le manque de sensibilité. Donc le canal bleu est était toujours souss-exposé par comparaison avec le rouge et le vert et quand ces deux derniers étaient sur-exposés ("cramés") il y avait encore des informations dans le canal bleu (mais cela modifie le rendu des couleurs dans ces détails de hautes lumières évidemment). Un autre intérêt de cette sur-exposition était que les zones de basses lumières (ombres) qui auraient pu être sous-exposées et donc avec un bruit numérique important (et donc aussi des point R, V et B là où on aurait dû avoir du noir) se retrouve "exposées" (et non sous-exposées) donc avec moins de bruit. L'extension de la plage dynamique des capteurs, le traitement des filtres composants le filtre de Bayer, et les logiciels d'aujourd'hui ont rendu cette procédure pratiquement caduque : on peut à présent récupérer une tonne d'information des ombres sans pour cela avoir les inconvénients d'avant, ce qui me conduit aujourd'hui à systématiquement exposer pour les hautes lumières (et à surtout, surtout, ne pas les sur-exposer), pour être sûr que je conserve tous. les détails ainsi que leurs vraies couleurs. Donc on peut considérer que le + 1,33, s'il a jamais été une bonne idée (que je n'ai d'ailleurs jamais appliqué car l'œil du spectateur va d'abord à la lumière donc c'est que l'information doit être et surtout pas sur-exposée), est devenu d'une autre époque.
@@lovelight_tv J'ai commencé en photo noir et blanc (labo inclus) à 14 ans avec un Lubitel (6x6). Puis premier prix d'encouragement (jeunes) à un festival international à 17 ans et complément de formation dans un atelier photo dans un centre culturel de Limoges. Premier Nikon (Nikkormat d'occase) avec mon bac. A 21 ans je deviens responsables de ces ateliers (LimOges) et 4 ans plus tard je commence à travailler comme photo-journaliste (ce que je fais toujours de temps en temps) et deviens secrétaire du comité départemental de la photographie de la Haute-Vienne. Nombreuses expos en solo et en groupe, commissaire d'exposition de plusieurs expo aussi. 1986 premier Leica et photo de théâtre, jazz et de danse contemporaine. 1990, premiers travaux en NB en chambre 4x5, 3 expos et deux publications. 1991 : cofondateur de la galerie photo "L'œil écoute" à Limoges. 1994 départ pour les US où je travaille pour un gros studio portrait/mariage, un peu de photo d'archi aussi. 1996 premier Hasselblad. Début d'une thèse de doctorat en études américaines (Lyon 2) sur la photographie de paysage aux États-Unis de 1960 à 1990 (soutenue en 2019) qui m'amène à une maitrise beaux-arts option photo à l'Université de Buffalo (NY). Différentes expos dont Spectrum/Light Impressions et le musée international de la photographie à la Maison George Eastman. Enseignement de la photo en facs américaines et 2002-2005 rédacteur en chef du magazine "Afterimage" (Rochester, NY). Depuis lecteur de portfolio dans divers festivals (USA, France, Canada et Royaume Uni) dont Les Rencontres d'Arles, Fotofest (Houston TX), le Mois de la Photo à Montréal. Maitre de stage aux Rencontres d'Arles (2003-2006) et Community Darkroom (1994-présent à Rochester NY). Directeur de la galerie Spectrum (2013-2016) à Rochester NY. Présent : photographe, critique et historien de la photo free-lance, secrétaire de la Photographic Historical Society (USA). Passage définitif au numérique avec le Nikon D3, depuis Leica et Hasselblad numériques. Voilà, voilà pour le parcours photographique..
Magique , Monsieur Raux , merci de m'avoir mis des étoiles pleins les yeux à travers vos fantastiques photos , quel beau voyage , quel Bonheur visuel.
Merci aussi à toute l'équipe pour cette vidéo
J’adore cette rencontre. Nous avons parlé de tellement de choses avant l’enregistrement de cette émission. Jean-Francois fait partie de ces personnages incroyables du monde de la photo. Une personne incroyable !! D’une générosité exceptionnelle ! Merci merci et merci !!!
à refaire au plus vite... quel bonheur merci l'équipe
Merci Monsieur Raux d’être venu partager votre art.
C’est très intéressant et enrichissant. Magnifique et merci à Lovelight d’avoir organisé cette rencontre.
Magnifique témoignage, merci !
Un régal. Encore
Merci pour cette vidéo, Jean-François, cela m'a fait plaisir d'avoir de tes nouvelles de façon fortuite.
Belle découverte ! Merci.
Superbe moment en compagnie du photographe et que LOVELIGHT continue de vivre
Superbes clichés M Raux bravo, merci pour votre émission.
Super monsieur Raux belle prestation
Votre émission mériterait une diffusion nationale. Un plaisir. Je me régale.
Un grand merci de la part de toute l’équipe
Merci pour cette vidéo
Vidéo magnifique !! Jadore ton sound design
Magnifique entretien. Bravo.
Un grand merci !
très très intéressant ! Bel invité
Très intéressant partage de la vie en photographie (expérience, pratique, technique) d'un authentique photographe. Un grand merci donc.
2 notes :
1-Le Zone system ne peut s'appliquer qu'à la photo argentique car il lie l'exposition au développent chimique du film pour arriver à l'image "visualisée" dans son étape ultime, le tiragep, ar le photographe. Rappelons que la plupart du temps les photographes d'alors tiraient leur négatifs 20 x 25 cm par contact (donc limitant les interventions en chambre noire). La visualisation comme JF Raux l'a bien expliquée, elle, est toujours valable bien sûr (mais évidemment cela implique de bien connaitre ses outils, leurs possibilités et leurs limites).
2-la sur-exposition d1 1,33 IL est devenue totalement caduque de nos jours avec la plage dynamique des capteurs et l'amélioration des logiciels de traitement y compris ceux embarqués sur les appareils. Je m'explique : la surex à droite (+ 1,33 IL) jouait sur le fait qu'avec le filtre de Bayer (RGB) placé sur le capteur pour pouvoir obtenir des images en couleur, les bleus laissaient passer beaucoup moins de lumière + sans doute aussi une moindre sensibilité du silicone au bleu (l'inverse des sels d'argent) que le filtre rouge, quant au vert leur nombre est deux fois plus important sur le filtre de Bayer, paliant le manque de sensibilité. Donc le canal bleu est était toujours souss-exposé par comparaison avec le rouge et le vert et quand ces deux derniers étaient sur-exposés ("cramés") il y avait encore des informations dans le canal bleu (mais cela modifie le rendu des couleurs dans ces détails de hautes lumières évidemment). Un autre intérêt de cette sur-exposition était que les zones de basses lumières (ombres) qui auraient pu être sous-exposées et donc avec un bruit numérique important (et donc aussi des point R, V et B là où on aurait dû avoir du noir) se retrouve "exposées" (et non sous-exposées) donc avec moins de bruit. L'extension de la plage dynamique des capteurs, le traitement des filtres composants le filtre de Bayer, et les logiciels d'aujourd'hui ont rendu cette procédure pratiquement caduque : on peut à présent récupérer une tonne d'information des ombres sans pour cela avoir les inconvénients d'avant, ce qui me conduit aujourd'hui à systématiquement exposer pour les hautes lumières (et à surtout, surtout, ne pas les sur-exposer), pour être sûr que je conserve tous. les détails ainsi que leurs vraies couleurs.
Donc on peut considérer que le + 1,33, s'il a jamais été une bonne idée (que je n'ai d'ailleurs jamais appliqué car l'œil du spectateur va d'abord à la lumière donc c'est que l'information doit être et surtout pas sur-exposée), est devenu d'une autre époque.
Merci pour vos précieuses explications. Quel est votre parcours photographique ?
@@lovelight_tv J'ai commencé en photo noir et blanc (labo inclus) à 14 ans avec un Lubitel (6x6). Puis premier prix d'encouragement (jeunes) à un festival international à 17 ans et complément de formation dans un atelier photo dans un centre culturel de Limoges. Premier Nikon (Nikkormat d'occase) avec mon bac. A 21 ans je deviens responsables de ces ateliers (LimOges) et 4 ans plus tard je commence à travailler comme photo-journaliste (ce que je fais toujours de temps en temps) et deviens secrétaire du comité départemental de la photographie de la Haute-Vienne. Nombreuses expos en solo et en groupe, commissaire d'exposition de plusieurs expo aussi. 1986 premier Leica et photo de théâtre, jazz et de danse contemporaine. 1990, premiers travaux en NB en chambre 4x5, 3 expos et deux publications. 1991 : cofondateur de la galerie photo "L'œil écoute" à Limoges. 1994 départ pour les US où je travaille pour un gros studio portrait/mariage, un peu de photo d'archi aussi. 1996 premier Hasselblad. Début d'une thèse de doctorat en études américaines (Lyon 2) sur la photographie de paysage aux États-Unis de 1960 à 1990 (soutenue en 2019) qui m'amène à une maitrise beaux-arts option photo à l'Université de Buffalo (NY). Différentes expos dont Spectrum/Light Impressions et le musée international de la photographie à la Maison George Eastman. Enseignement de la photo en facs américaines et 2002-2005 rédacteur en chef du magazine "Afterimage" (Rochester, NY). Depuis lecteur de portfolio dans divers festivals (USA, France, Canada et Royaume Uni) dont Les Rencontres d'Arles, Fotofest (Houston TX), le Mois de la Photo à Montréal. Maitre de stage aux Rencontres d'Arles (2003-2006) et Community Darkroom (1994-présent à Rochester NY). Directeur de la galerie Spectrum (2013-2016) à Rochester NY. Présent : photographe, critique et historien de la photo free-lance, secrétaire de la Photographic Historical Society (USA). Passage définitif au numérique avec le Nikon D3, depuis Leica et Hasselblad numériques. Voilà, voilà pour le parcours photographique..
Cette capsule n’a qu’un défaut, on aimerait qu’elle dure des heures tant elle est passionnante.
Quand verra t’on Lovelight, diffusée sur la tnt ? 😉
Un grand merci Fabien !
TriNitroToluène ? Z’avez le cœur qui fait boum-boum 😂