Ils poursuivent leur scolarité malgré leur handicap 4/5 - Le Magazine de la Santé
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- Опубликовано: 20 окт 2021
- A la cité scolaire Elie Vignal près de Lyon, il n’y pas que les élèves qui sont extraordinaires. Les professeurs aussi.
Dans cet épisode, nous suivons Fabien, professeur d'anglais. En plus de donner des cours à Elie Vignal, il enseigne la langue de Shakespeare aux patients de l'hôpital Mère Enfant de Bron.
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Наука
Ce que dit Manon force quand même à réfléchir à une époque où on vante l'inclusion à tout bout de champ... A priori, ce n'est pas forcément la meilleure solution. Je suis instit, et quand nous en parlions il y a des années, on nous accusait de vouloir "parquer" les élèves handicapés pour ne pas avoir à nous en occuper -__- Ces reportages font du bien.
Hey! A mon avis, c’est tout le contraire. Manon est tout à fait capable de suivre dans une école normale : comme dit la prof, elle se repose quand elle fait un malaise, et puis c’est bon. Le problème, c’était les autres élèves qui ne comprenaient pas son handicap. C’est justement en incluant le + possible les élèves handicapés qu’on banalise le handicap et que les ados et enfants comme elles ne sont plus pointés du doigt
Ce n'est pas si simple que ça en a l'air à l'écrit.
Elle se repose ? Où ? Sous la surveillance de qui ? Et là, elle a 13 ans... Mes élèves ont 11 ans max.
Les problèmes sont, comme on l'avait prédit, les infrastructures, les personnels ou plutôt leur absence, et la non formation ou plutôt l'impossibilité de former à tout.
Dans mon école de près de 200 élèves (8 classes), on a en CM2 sur deux classes un épileptique auquel on devra peut-être un jour faire une injection anale (autant vous dire que je croise les doigts) et un diabétique pour lequel le cours s'arrête très régulièrement pour différents tests, bolus, "sucrage"... Et l'an dernier on avait aussi une enfant à handicap physique qu'il fallait sonder en l'absence de l'avs. Cette année au collège elle est en ulis, des classes limitées à 12 ET ils ont une infirmière dans l'établissement (certes, pas à temps complet), du personnel encadrant et administratif. Et nous, on n'a rien de ceci, ni le personnel ni les structures, et entre tout ces soins & cie, et bien on fait les fractions et le complément du nom, tout en gérant aussi les dys et les tdh qui, sous le stress de ces situations d'urgence (pour le diabétique surtout), vous retournent la classe pendant que vous vous occupez du petit diabétique.
Mais mon propos n'est pas de dire qu'ils devraient être dans une autre structure, bien sûr qu'ils ont leur place. C'est ce qu'on nous a opposé quand on a prévenu, bien relayé dans les médias pour clore le débat. Seulement je ne suis pas surprise que ça se passe très mal pour certains car l'école n'est pas adaptée. Ces inclusions ne sont faites que pour limiter les dépenses.Un enseignant qui va gérer 25 loulous coute moins cher qu'un éducateur ou enseignant spécialisé ou un infirmier (selon les pathologies) dans une structure adaptée. @@clips_a_la_menthe
edit : et j'oubliais, dans la même classe que l'enfant diabétique, un malentendant appareillé dont les appareils font larsen quand le boitier qui surveille le taux de sucre émet des alertes... Un élément qu'on n'avait pas anticipé au moment des répartitions...
Bravo
courage
Super👌👍
Courage !!
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Je trouve ça bien
💓💓❤️
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