Peut-être irai-je un jour le voir Géo Cédille la plume au bout des doigts que chaque vers habille ce bâtisseur d'amis pour eux joyeux compère qui fut un professeur pour moi dans mon repaire.
En écoutant sa voix ce dès mes treize piges ne suivant pas la voie que la jeunesse oblige j'ai suivi le chemin, nom d'un petit bonhomme, sain du libre-penseur ne menant pas à Rome.
Entonnant sans façon le refrain du gorille franchissant le fossé me séparant des filles faisant fi de tout juge ou bien de mainte vieille fonçant tête baissée Ô je fis des merveilles.
Adepte des bons mots qui vous donne licence je conjugue à la fois l'ardeur et le silence mes cris venant du cœur font un bruit de tempête comme le grondement de cent mille trompettes.
J'écoute infiniment ainsi depuis des lustres devant mon chevalet les vers d'un homme illustre tous ces alexandrins sont comme un chant d'étoiles des papillons d'argent se posant sur mes toiles.
Bravo Raphaël, belle interprétation !!!
Excellente version comme d'habitude !
Merci beaucoup !
Géo Cédille
Peut-être irai-je un jour le voir Géo Cédille
la plume au bout des doigts que chaque vers habille
ce bâtisseur d'amis pour eux joyeux compère
qui fut un professeur pour moi dans mon repaire.
En écoutant sa voix ce dès mes treize piges
ne suivant pas la voie que la jeunesse oblige
j'ai suivi le chemin, nom d'un petit bonhomme,
sain du libre-penseur ne menant pas à Rome.
Entonnant sans façon le refrain du gorille
franchissant le fossé me séparant des filles
faisant fi de tout juge ou bien de mainte vieille
fonçant tête baissée Ô je fis des merveilles.
Adepte des bons mots qui vous donne licence
je conjugue à la fois l'ardeur et le silence
mes cris venant du cœur font un bruit de tempête
comme le grondement de cent mille trompettes.
J'écoute infiniment ainsi depuis des lustres
devant mon chevalet les vers d'un homme illustre
tous ces alexandrins sont comme un chant d'étoiles
des papillons d'argent se posant sur mes toiles.
M D.