La race Charolaise : la nutrition fait la différence, avec Romain Henry

Поделиться
HTML-код
  • Опубликовано: 28 сен 2021
  • Gaétan Martin intervient comme nutritionniste-conseil sur plusieurs exploitations. Ses compétences pointues lui permettent d’offrir une réelle plus-value aux éleveurs.
    Au-delà de la dimension alimentaire, le bien-être et le confort des animaux sont ancrés au cœur de son activité. On a donc affaire ici à l’approche globale d’un système. La prévention joue un rôle prépondérant dans cette perspective. «Nos réflexions portent autant sur la qualité des fourrages que sur l’agencement des bâtiments. Il s’agit d’un tout qui nous permet d’atteindre de bons résultats», confirme Gaétan Martin.
    Après avoir suivi un cycle complet de formation en tant que nutritionniste, ce conseiller spécialisé a enrichi (et continue à enrichir) sa pratique grâce aux échanges avec ses clients, les éleveurs. La définition et la mise en application des actions requises s’opèrent en effet en collaboration directe avec ceux-ci. Au final, l’atténuation (et même la disparition) de certaines pathologies représente la plus grande des récompenses à ses yeux.
    Du sur mesure
    Les besoins des vaches varient en fonction des différentes périodes de leur vie. Lorsqu’elles sont portantes, leurs demandes alimentaires sont bien particulières. Puis vient le stade du vêlage qui précède une phase où elles sont dites «en production», étape où elles doivent produire davantage de lait afin de nourrir leur veau.
    En amont, le choix des fourrages et leurs zones d’implantation est étudié avec soin. Les modes de récolte et de conditionnement jouent également un rôle non négligeable. «On sait que l’après-midi, le taux de sucre est plus important dans les fourrages. Cette donnée fait qu’on va déterminer l’heure de la fauche en fonction de ce paramètre», commente Gaétan Martin.
    L’affourragement varie selon chaque animal et selon le profil qui est le sien (production de viande ou de lait, reproduction). Il est évidemment nécessaire de s’assurer de disposer de quantités suffisantes de fourrages pour les nourrir toute l’année. Là encore, la rigueur et l’implication représentent les conditions de base du succès, que ce soit du côté des éleveurs comme de celui du nutritionniste.
    Un exemple de réussite
    Basé à Damphreux (JU), Romain Henry, qui a repris l’exploitation de sa famille en 2012, le confirme. Son cheptel de Charolaises est dû au coup de cœur qu’avaient eu ses parents pour cette race, il y a près de 25 ans. Lui-même s’est depuis inscrit dans la continuité et l’amélioration de cet héritage.
    «Nous sommes affiliés à Vache mère Suisse. Nous détenons des animaux pour les labels Natura-Beef et SwissPrimBeef. Nous respectons un cahier des charges très complet, en particulier en matière de bien-être animal. L’été, nos vaches bénéficient d’une sortie quotidienne aux pâturages. L’hiver, elles peuvent aller s’aérer. Par ailleurs, les espaces réservés aux bêtes à l’intérieur de la crèche sont conçus en fonction de leur taille», précise Romain Henry qui travaille avec son épouse sur leur exploitation.
    La sollicitation d’un nutritionniste lui apporte un recul bienvenu. Ce regard extérieur lui permet d’affiner certains détails. Depuis plusieurs années, la préparation du vêlage s’est trouvée améliorée grâce à l’expertise de Gaétan Martin. En dernier lieu, pour Romain Henry, il n’y a pas de plus grande satisfaction que d’admirer les veaux évoluer librement et en pleine santé dans ses champs.
    Vidéo & propos recueillis par Fabienne Bruttin, directrice Agence AGIR.
    Pour en savoir plus et approfondir le sujet :
    www.vachemere.ch

Комментарии • 1

  • @babacarsagne
    @babacarsagne 7 месяцев назад

    comment puisse travailler là-bas