Bonjour, Très interessant ! Pour ma part, je dirais que les gammes sont essentielles pour le travail de justesse, ce qui permet de bétonner un max, bien sentir les intervalles, les attractions, etc.. Le travail de la justesse en répertoire est je dirais plus délcat, par la plus grande complexité tonale, ce qui fait qu'on peut jouer juste "mais on ne sait pas pourquoi". APrès bien sûr, ne nombreuses personnes à avoir une intonation excellente sans gammes, mais pour ma part, c'est ce qui m'a fait progresser
Je pense que,si l on travaille tres largement et profondement le repertoire,on finit par acquerir naturellement ces mouvements melodiques réguliers que sont,au fond ,les gammes.Toutefois,en travaillant d une maniere inventive ces gammes,ou plutot en essayant de chercher de nouveaux motifs ,un peu comme dans le jazz,avec l approche modale,on peut se surprendre,se griser de decouvertes peut etre plus personnelles ,et ainsi,s affranchir d une demarche trop conventionnellement systématique ,rébarbative et donc artistiquement sterile.Jouer de la musique autant que jouer avec la musique.
c'est marrant moi j'ai connu le chemin inverse, sans faire de gammes j'étais bloqué dans l'écoute/la justesse/les aigus. Les gammes ont permis de débloquer ces limites qui s'étaient installées petit à petit. Les gammes m'ont aussi débloquées pour les doubles cordes. Peut être en revanche que votre conseil s'applique à ceux qui ont déjà un bon bagage technique?
Bonjour Rémi, oui je suis d'accord avec sur presque tous les points, mais bizarrement j'aime bien malgré faire des petites gammes, mais je ne les fais pas du tout comme il faudrait, mais à ma manière, comme j'ai envie, d'une manière très fantaisiste, et changeante selon les jours, je ne prévois rien, c'est selon ce qui me passe par la tête, et je m'amuse davantage peut-être plutôt que je ne travaille, mais tant pis, car jouer pour moi n'est pas un but professionnel, juste avoir le bonheur d'arriver à jouer un morceau. En ce moment par exemple je joue une petite gamme à partir de chaque note, mais sur une seule octave, do maj puis do min, j'enchaîne avec ré maj puis rem, idem pour moi, fa, sol, la si, et ce matin j'ai essayé en plus si b, mi b, fa dièse, j'en suis là, je crois que cela m'aide quand-même et qu'elle joie quand j'y arrive ! Mais vous avez raison, je refuse le rabachage imposé, je plains les élèves auxquels on l'impose, et ne suis pas surprise si on me dit "j'arrête trop dur"
Merci pour votre message. Tant que vous y trouvez du plaisir c'est une bonne chose. Personnellement je n'y trouvais aucun plaisir, c'est pourquoi je perdais mon temps.
@@RemiBurrowes oui, personne ne me l'impose ; j'ai essayé un temps aussi les arpèges mais cela ne m'amusait pas du tout, trop difficile je pense, alors je ne les joue plus, comme vous l'expliquez si bien j'avais l'impression de perdre du temps alors j'ai préféré arrêter
Cette réflexion est peut-être adapté uniquement au violon, n'est-ce pas ? Mais si on travaille les gammes et les arpèges de côté, on intègre des habitudes sur les doigtés. Donc avant de jouer des morceaux complexes, est-ce que ça n'aide pas au préalable ?
Les gammes sont la base… mais faut-il les extraire du répertoire ? Les gammes sont pourtant incluses dans le répertoire, alors pourquoi les sortir de leur contexte ? Pourquoi dissocier notre pensée technique et artistique, elles sont cependant intimement liées !
Bonsoir Rémi, Vous nallez pas que vous faire des amis, notamment chez les tauliers de conservatoire. Pour ma part j'aime faire les gammes et arpèges en ionien et aéolien mais sans pousser le bouchons avec les variations en liaison et intervalles (genre les 10èmes chères à Heifetz). J'y trouve pour ma part une utilité pour mettre le manche dans l'oreille. J'ai apprécié aussi que vous abordiez le fait que vous avez frôlé la "correctionnelle" avec vos blessures. Ça m'est arrivé en bourrinant sur la corde de sol et j'ai une tendinite épaule droite (je joue en gaucher) et suis limité dans ma pratique et ma progression pour un moment. Portez vous bien cher Rémi et à bientôt
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Bonjour,
Très interessant !
Pour ma part, je dirais que les gammes sont essentielles pour le travail de justesse, ce qui permet de bétonner un max, bien sentir les intervalles, les attractions, etc..
Le travail de la justesse en répertoire est je dirais plus délcat, par la plus grande complexité tonale, ce qui fait qu'on peut jouer juste "mais on ne sait pas pourquoi".
APrès bien sûr, ne nombreuses personnes à avoir une intonation excellente sans gammes, mais pour ma part, c'est ce qui m'a fait progresser
Je pense que,si l on travaille tres largement et profondement le repertoire,on finit par acquerir naturellement ces mouvements melodiques réguliers que sont,au fond ,les gammes.Toutefois,en travaillant d une maniere inventive ces gammes,ou plutot en essayant de chercher de nouveaux motifs ,un peu comme dans le jazz,avec l approche modale,on peut se surprendre,se griser de decouvertes peut etre plus personnelles ,et ainsi,s affranchir d une demarche trop conventionnellement systématique ,rébarbative et donc artistiquement sterile.Jouer de la musique autant que jouer avec la musique.
c'est marrant moi j'ai connu le chemin inverse, sans faire de gammes j'étais bloqué dans l'écoute/la justesse/les aigus. Les gammes ont permis de débloquer ces limites qui s'étaient installées petit à petit. Les gammes m'ont aussi débloquées pour les doubles cordes. Peut être en revanche que votre conseil s'applique à ceux qui ont déjà un bon bagage technique?
Bonjour Rémi, oui je suis d'accord avec sur presque tous les points, mais bizarrement j'aime bien malgré faire des petites gammes, mais je ne les fais pas du tout comme il faudrait, mais à ma manière, comme j'ai envie, d'une manière très fantaisiste, et changeante selon les jours, je ne prévois rien, c'est selon ce qui me passe par la tête, et je m'amuse davantage peut-être plutôt que je ne travaille, mais tant pis, car jouer pour moi n'est pas un but professionnel, juste avoir le bonheur d'arriver à jouer un morceau. En ce moment par exemple je joue une petite gamme à partir de chaque note, mais sur une seule octave, do maj puis do min, j'enchaîne avec ré maj puis rem, idem pour moi, fa, sol, la si, et ce matin j'ai essayé en plus si b, mi b, fa dièse, j'en suis là, je crois que cela m'aide quand-même et qu'elle joie quand j'y arrive ! Mais vous avez raison, je refuse le rabachage imposé, je plains les élèves auxquels on l'impose, et ne suis pas surprise si on me dit "j'arrête trop dur"
Merci pour votre message. Tant que vous y trouvez du plaisir c'est une bonne chose. Personnellement je n'y trouvais aucun plaisir, c'est pourquoi je perdais mon temps.
@@RemiBurrowes oui, personne ne me l'impose ; j'ai essayé un temps aussi les arpèges mais cela ne m'amusait pas du tout, trop difficile je pense, alors je ne les joue plus, comme vous l'expliquez si bien j'avais l'impression de perdre du temps alors j'ai préféré arrêter
Cette réflexion est peut-être adapté uniquement au violon, n'est-ce pas ?
Mais si on travaille les gammes et les arpèges de côté, on intègre des habitudes sur les doigtés. Donc avant de jouer des morceaux complexes, est-ce que ça n'aide pas au préalable ?
De nombreux pianistes ont la même opinion concernant le travail des gammes et des arpèges.
Les gammes sont la base… mais faut-il les extraire du répertoire ? Les gammes sont pourtant incluses dans le répertoire, alors pourquoi les sortir de leur contexte ? Pourquoi dissocier notre pensée technique et artistique, elles sont cependant intimement liées !
Bonsoir Rémi,
Vous nallez pas que vous faire des amis, notamment chez les tauliers de conservatoire. Pour ma part j'aime faire les gammes et arpèges en ionien et aéolien mais sans pousser le bouchons avec les variations en liaison et intervalles (genre les 10èmes chères à Heifetz). J'y trouve pour ma part une utilité pour mettre le manche dans l'oreille. J'ai apprécié aussi que vous abordiez le fait que vous avez frôlé la "correctionnelle" avec vos blessures. Ça m'est arrivé en bourrinant sur la corde de sol et j'ai une tendinite épaule droite (je joue en gaucher) et suis limité dans ma pratique et ma progression pour un moment.
Portez vous bien cher Rémi et à bientôt
Parce que votre grand frère va vous briser votre violon sur le crâne si vous en faites trop!!!!!😭😭😭😭😭😭