Tiré d'un roman écrit par Joseph Conrad en 1923, ce film réalisé par Terence Young et produit par Arco Films affiche Anthony Quinn, Rosanna Schiaffino, Richard Johnson et Rita Hayworth dans les principaux rôles. Le scénario se passe en 1797 et narre le conflit entre la flotte napoléonienne basée à Toulon et la flotte britannique. Un boucanier (Anthony Quinn) nommé Peyrol, doit forcer le passage pour apporter un message à l'amiral français. En 1967, Ennio Morricone signait quinze partitions dont un film documentaire intitulé 'Italia Vista Dal Cielo' en co-composition avec Piero Picioni et Francesco de Masi. Jusqu’ alors, le compositeur n'avait qu'à deux reprises abordé une période du passé avec 'El Greco' en 1964, et 'La Bibbia' en 1966 qui fut rejetée. E. Morricone a abordé cette oeuvre dans un style d'écriture bien loin de ses partitions destinées aux westerns qui faisaient sa renommée et sa signature mondialement connue et surtout reconnue. L'introduction écrite pour les cordes nous baigne dans une atmosphère raffinée et un thème en forme de romance s'harmonise avec cette époque de fin XVIII ème. Mais le contraste surgit et la partition nous entraîne dans une suite d'harmonies et de couleurs orchestrales modernes parfois presque dissonantes s'opposant à celles enchanteresses, méditatives. Le maestro, à travers cette oeuvre, s'adresse certes à un autre auditoire mais qu'elle réussite ! C'est Bruno Nicolai qui dirige l'orchestre.
One of Morricone's most underrated works
Tiré d'un roman écrit par Joseph Conrad en 1923, ce film réalisé par Terence Young et produit par Arco Films affiche Anthony Quinn, Rosanna Schiaffino, Richard Johnson et Rita Hayworth dans les principaux rôles.
Le scénario se passe en 1797 et narre le conflit entre la flotte napoléonienne basée à Toulon et la flotte britannique. Un boucanier (Anthony Quinn) nommé Peyrol, doit forcer le passage pour apporter un message à l'amiral français.
En 1967, Ennio Morricone signait quinze partitions dont un film documentaire intitulé 'Italia Vista Dal Cielo' en co-composition avec Piero Picioni et Francesco de Masi.
Jusqu’ alors, le compositeur n'avait qu'à deux reprises abordé une période du passé avec 'El Greco' en 1964, et 'La Bibbia' en 1966 qui fut rejetée.
E. Morricone a abordé cette oeuvre dans un style d'écriture bien loin de ses partitions destinées aux westerns qui faisaient sa renommée et sa signature mondialement connue et surtout reconnue. L'introduction écrite pour les cordes nous baigne dans une atmosphère raffinée et un thème en forme de romance s'harmonise avec cette époque de fin XVIII ème.
Mais le contraste surgit et la partition nous entraîne dans une suite d'harmonies et de couleurs orchestrales modernes parfois presque dissonantes s'opposant à celles enchanteresses, méditatives. Le maestro, à travers cette oeuvre, s'adresse certes à un autre auditoire mais qu'elle réussite ! C'est Bruno Nicolai qui dirige l'orchestre.
Nice Eric. These are lovely tributes to Ennio.
Stay safe.
Talk later.
Alan