Uchronie consistant à faire remporter la rébellion de 1837 au Bas-Canada par les patriotes de 1837, ainsi que les conséquences à terme sur la géopolitique en Amérique du Nord.
Vive les Patriotes ! Pierre-Martial Bardy a animé, un moment dans sa carrière politique, un courant annexionniste, justement en 1849. Aujourd'hui nous sommes indépendantistes absolus. La Société Saint-Jean-Baptiste de Québec (SSJBQ) considère que le Québec émane historiquement des Premières Nations et de la Nouvelle-France. Elle constate que le Québec forme une société ouverte de tradition catholique. Elle fera tous ses efforts pour que le Québec recouvre son indépendance, soit sous la forme d'une République, soit sous la forme d'un Dominion indépendant de celui du Canada. Monseigneur le comte de Paris (Philippe d'Orléans, Philippe VII) a visité la ville de Québec en 1891 et participé à la guerre de Sécession du côté de l'Union, à partir de 1860.
Merci monsieur Laporte pour cette vidéo! Elle est à la fois emballante et d'une certaine façon déprimante. Je dis cela car j'ai vraiment l'impression, à vous entendre, que les Patriotes auraient pu "facilement" (bien que vous précisez que ça ne l'aurait sans doute pas été) l'emporter. Les deux premiers points de divergence que vous présentez, la lettre qui n'aurait pas été perdue et les blocus au sud et au nord, relèvent quasiment du hasard dans le premier cas et d'une meilleure organisation du côté patriote dans le second. C'est presque frustrant de se dire qu'avec ces petites différences qui semblent peu, on aurait pu aboutir avec notre pays, au moins 150 ans avant la réalité! Par contre, je me dis bien que le troisième point aurait été beaucoup plus difficile à gagner et aurait nécessité certainement une campagne de lobbying intense auprès des politiciens américains. Mais bon, on ne peut refaire le passé! Je me dis que nous l'aurons bien, un jour, notre pays. Comme disais Miron, ça ne pourra pas toujours ne pas arriver!
Merci. En fait l'exercice mérite d'être approfondi: j'ai toujours du mal à faire accepter la défaite par la Grande-Bretagne alors au faîte de sa puissance. Je ne crois pas cependant que la 3e divergence soit plus difficile. Au début de 1838, les E-U et la GB sont aux portes de la guerre à cause de l'attentat contre le Caroline et des bêtises des volontaires d'Allan McNab le long de la frontière. Dans les États du nord on parle alors de prendre sa revanche sur 1812-1814. Voir là-dessus l'excellent Les États-Unis et le monde au XIXe siècle de Aïssatou Sy-Wonyu (Armand Colin, 2017)
Juste une question est-ce que la République du Canada la première est programmée en 1838 où est-ce que ça reste sur le contrôle des Britanniques avant l'annexion aux États-Unis et l'indépendance du Canada des États-Unis avant la guerre de Sécession d'ailleurs ton scénario se passe avant la guerre du Mexique ou après
Vive les Patriotes ! Pierre-Martial Bardy a animé, un moment dans sa carrière politique, un courant annexionniste, justement en 1849. Aujourd'hui nous sommes indépendantistes absolus. La Société Saint-Jean-Baptiste de Québec (SSJBQ) considère que le Québec émane historiquement des Premières Nations et de la Nouvelle-France. Elle constate que le Québec forme une société ouverte de tradition catholique. Elle fera tous ses efforts pour que le Québec recouvre son indépendance, soit sous la forme d'une République, soit sous la forme d'un Dominion indépendant de celui du Canada.
Monseigneur le comte de Paris (Philippe d'Orléans, Philippe VII) a visité la ville de Québec en 1891 et participé à la guerre de Sécession du côté de l'Union, à partir de 1860.
Merci monsieur Laporte pour cette vidéo!
Elle est à la fois emballante et d'une certaine façon déprimante.
Je dis cela car j'ai vraiment l'impression, à vous entendre, que les Patriotes auraient pu "facilement" (bien que vous précisez que ça ne l'aurait sans doute pas été) l'emporter. Les deux premiers points de divergence que vous présentez, la lettre qui n'aurait pas été perdue et les blocus au sud et au nord, relèvent quasiment du hasard dans le premier cas et d'une meilleure organisation du côté patriote dans le second. C'est presque frustrant de se dire qu'avec ces petites différences qui semblent peu, on aurait pu aboutir avec notre pays, au moins 150 ans avant la réalité! Par contre, je me dis bien que le troisième point aurait été beaucoup plus difficile à gagner et aurait nécessité certainement une campagne de lobbying intense auprès des politiciens américains.
Mais bon, on ne peut refaire le passé! Je me dis que nous l'aurons bien, un jour, notre pays. Comme disais Miron, ça ne pourra pas toujours ne pas arriver!
Merci. En fait l'exercice mérite d'être approfondi: j'ai toujours du mal à faire accepter la défaite par la Grande-Bretagne alors au faîte de sa puissance. Je ne crois pas cependant que la 3e divergence soit plus difficile. Au début de 1838, les E-U et la GB sont aux portes de la guerre à cause de l'attentat contre le Caroline et des bêtises des volontaires d'Allan McNab le long de la frontière. Dans les États du nord on parle alors de prendre sa revanche sur 1812-1814. Voir là-dessus l'excellent Les États-Unis et le monde au XIXe siècle de Aïssatou Sy-Wonyu (Armand Colin, 2017)
Juste une question est-ce que la République du Canada la première est programmée en 1838 où est-ce que ça reste sur le contrôle des Britanniques avant l'annexion aux États-Unis et l'indépendance du Canada des États-Unis avant la guerre de Sécession d'ailleurs ton scénario se passe avant la guerre du Mexique ou après