LES BIENFAITS DE LA MUSIQUE SUR LA DYSLEXIE - Michel Habib - Colloque Européen International
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- Опубликовано: 10 фев 2025
- SOMMAIRE
00:30 - Introduction et présentation globale
00:50 - 3 idées fondamentales sur la musique, le cerveau et la dyslexie
1ère PARTIE - Pourquoi les enfants dyslexiques ont du mal à apprendre à lire
02:18 - La théorie classique du déficit phonologique ou pourquoi les enfants dyslexiques n’arrivent pas à apprendre à lire
04:25 - Une nouvelle piste d’exploration : l’enfant dyslexique manque d’une fonction intégrative entre le visuel et le son
05:59 - L’IRM de diffusion pour montrer les connexions cérébrales et la différence entre dyslexique et non dyslexique
09:18 - Résumé de la 1ère partie
2ème PARTIE : l’influence de la musique sur le cerveau
09:54 - Similarité entre musique et langage et différence entre cerveau musicien et non musicien
12:53 - Ce qui change le cerveau, c’est pratiquer la musique et non juste l’écouter
15:50 - Exemple d’exercice pratique avec les enfants mêlant le visuel et l’auditif
16:59 - L’influence de la danse sur le cerveau comparé à la musique
17:45 - Bénéfice de la danse sur le vieillissement et le cerveau
19:40 - Effets de certaines activités de danse sur la cognition sociale et notamment l’empathie
20:37 - Résumé de la 2ème partie
21:31 - Exercice pratique de danse dans une classe expérimentale à l’école Sacré-Cœur
22:20 - Les messages essentiels à retenir pour aider les enfants dyslexiques
MUSIQUE, PLASTICITÉ DU CERVEAU & APPRENTISSAGES
Le programme « Erasmus+ » de l’Union Européenne a décidé en 2016 de financer pour trois ans une initiative franco-hispano-belge autour de la question de l’Art à l’Ecole, question dont un thème majeur, celui des liens entre musique et apprentissages, a été confié, pour la France, à deux associations locales : Résodys (Marseille), et Mélodys (Nice). Parallèlement, plusieurs laboratoires universitaires de recherche marseillais, se sont spécialisés dans l’analyse de l’effet de la musique sur le cerveau de l’enfant, fournissant ainsi une aide technique et un appui théorique de choix, à l’initiative européenne. Arrivés à mi-parcours de son travail, le groupe européen a choisi Marseille pour son colloque transnational qui fera le point de l’avancée de ses travaux. Au centre de la problématique traitée : la plasticité du cerveau de l’enfant, c’est-à-dire sa capacité à modifier son fonctionnement et sa structure-même, sous l’effet de l’apprentissage musical. Avec pour constatation de base : apprendre la musique améliore singulièrement les capacités cognitives des enfants, et tout particulièrement chez ceux qui souffrent de difficultés d’apprentissage. Autour de cette constatation, témoignages d’adultes et d’enfants, descriptions d’expériences pédagogiques et résultats scientifiques se succéderont tout au long de cette journée. Un éclairage nouveau issu de l’avancée des travaux des équipes impliquées dans ce projet européen mettra en lumière trois thèmes principaux : • La présentation des politiques européennes en matière d’éducation artistique et d’organisation des cursus et des lieux d’exercice des enseignants. • Un point d’actualité sur les données scientifiques les plus récentes relatives à l’effet de la musique et des arts sur le cerveau. • L’ouverture de nouvelles perspectives en matière de soins et de prévention autour de la problématique des troubles d’apprentissages. Au final, cette manifestation devrait contribuer significativement à : • Diffuser l’idée que l’apprentissage artistique en général, et celui de la musique en particulier, a des effets bénéfiques sur le développement cognitif de l’enfant mais aussi celui de l’adulte. • Appuyer les actions visant à utiliser la musique comme un puissant outil de prévention et de remédiation des troubles de type dyslexie, dyspraxie, trouble déficitaire d’attention, voire certaines formes d’autisme. • Participer ainsi à la promotion d’une utilisation à la fois artistique, pédagogique et théra- peutique de l’apprentissage musical dans nos écoles.