Bon, j'ai attendu la suite, et.. À la hauteur de mes espérances. Merci de l'avoir laissé dérouler le fil de sa pensée sans interruption. J'imagine que vous aviez pleins de questions. Merci à vous !
Le pipotage des dossiers pour avoir une subvention, cf. Les conférences gesticulées de Franck Lepage (Incultures) L’art qui divise, cf Bourdieu (la distinction) Magnifique final.
"Ces femmes hystériques!" Merci François de faire preuve de plus d'intelligence que votre interlocuteur et d'avoir pris le temps de décortiquer la situation, même chose pour les questions sur les minorités...Mon dieu durant un instant j'ai eu un relent Ligue du LoL-Inrockuptibles
Chère Linda Clément, l'interlocuteur en question se permet de vous rappeler que les guillemets délimitent ordinairement une citation. Partant, deux options s'offrent à vous : 1) les enlever, 2) écrire "une foule hystérique".
@@simplicius_stages_meisner Cher Romain Marie, j'ai fait usage de guillemets et c'est effectivement une bévue puisque ces proropos sont tenus non pas par vous, mais par François Bégaudeau qui pensait reprendre vos propos , 39'54 (mon dieu que de redondance dans cette phrase). Mille excuses Milady
Merci de nous éclairer sur cette notion de l'art pour l'art et ensuite de nous montrer un des aspect nouveau dans le rapport dominant-dominé je poserai simplement la question: qui orchestre et amplifie ces manifestations des dominés sinon les dominants et alors pourquoi à ce moment précis? Cela dit comment échanger avec François Bégaudeau ?
21:00 le sketch de l'africain 25:00 l'art devient étrangement un sujet de discussion pour ceux qui de base n'y trouvait aucun intérêt. 47:00 "Jusqu'à quel point pouvons nous politiser nos névroses?"
Je trouve Bégaudeau bien timoré sur les revendications minoritaires, lui qui pourtant aime convoquer le réel pour parler des choses, le réel étant que les "12 aboyeurs" auxquels il fait référence sont bien parvenus à empêcher la première représentation d'Eschyle à la Sorbonne.
Prétendre que l’art contemporain n’est pas un art de commande me semble totalement infondé. Il ne reste actuellement qu’un art d’état produit par des gens subventionnés voire gratifiés d’une rosette. Ces fonctionnaires sont au mieux transgressifs mais jamais subversifs. Ils sont les véhicules de la morale dominante.
et est-ce parce qu'il y a de plus en plus de ministres et autres postes officiels tenus par des homosexuels justifierait en partie le désintéressement ( voire rejet ) à la politique ?
à combien d'années de prison quenta a -t- il été condamné pour meurtre ? et un enfant violé a perdu son âme, son corps à jamais....et un pédocriminel ( ou une) continuera comme les meurtriers en série et tant qu'on ne les sort pas de la société.....à jamais....ils/elles recommenceront jusqu'à leur dernier souffle
Je ne suis pas d'accord avec Bégaudeau, lorsque j'entends le mot "chien", mon univers de référent me fait plutôt penser à un flic. Pour le féminisme, il se rattrape plutôt bien et te rattrape plutôt bien aussi Simplicius (attention avec le mot hystérie). Par contre, je suis désolé hein mais qu'un mouvement social ce doit d'être sympathique, c'est un peu une idée très stupide. Que les femmes devant les concerts de Bertrand donne une mauvaise image du féminisme... ouais pourquoi pas. Mais c'est surtout cette image que les dominants ont décidés de montrer pour décrédibiliser l'ensemble des féministes et le problème il est là. C'est le même soucis qu'avec les mouvements sociaux. Dans tout les mouvements militants, même les plus nobles et les plus beaux, il y aura toujours des individus investis pensant bien faire mais qui "décrédibilisent" le mouvement. C'est comme ça. Les dominants utiliserons toujours ces individus pour décrédibiliser l'ensemble. Pour les femmes, c'est les militantes montrés comme hystérique. Pour les mouvements sociaux, c'est les prolo qui parlent pas bien français, qui ne savent pas super bien s'exprimer ou ceux qui "cassent" (moi je dis, vive les casseurs). Bref. Un mouvement militant ou un mouvement social n'a pas à être "sexy" pour la majorité des gens. C'est un écueil vieux comme les sociétés humaines, utilisé par les dominants pour discréditer les dominés. C'était quoi, 70% de soutient aux GJ au début ? Puis selon les sondages c'est arrivé à 50% à la fin ? Ça n'a pourtant absolument rien changé. Les GJ aurait pu avoir 1% comme 100% du soutient moral de la population française, que ça aurait été pareil.
François Bégaudeau dit "filles" quand il me reprend sur l'emploi du terme "hystérique", mais personnellement c'est "une foule" que je qualifiais ainsi (il y avait des hommes dans le lot). Alors je veux bien - je le concède d'ailleurs aussitôt, comprenant tout de suite de quoi il est question - qu'on lui préfère un autre adjectif compte tenu du thème de l'entretien, mais n'en faites pas trop là-dessus ; ne faites pas comme si j'avais parlé de "filles hystériques".
@@simplicius_stages_meisner Promis, je n'en fait pas trop. C'était très maladroit à mon sens, mais j'ai bien compris qu'il n'y avait pas un jugement machiste/sexiste derrière.
@@Viantesque "Très maladroit" si vous y tenez (apparemment vous y tenez). Focalisons-nous donc sur l'emploi d'un terme - dans une phrase non écrite, improvisée - dont l'acception correspond pourtant à ce qu'il est censé décrire (chacun peut vérifier, les images [et des dictionnaires] sont accessibles en ligne) et laissons tout le reste de ces trois heures d'entretien de côté. Il est clair que ça sera véritablement rendre justice au travail proposé. Ceci étant dit, si le mot "chien" vous fait penser à un flic, faut-il être surpris que la sémantique nous sépare ?
@@simplicius_stages_meisner C'est drôle que vous ne puissiez pas penser la chose à l'envers. Justement, si je ne dis rien du reste de l'entretien, ne vous a-t-il pas semblé que c'était parce que sur le reste il n'y a rien à redire ? Devrai-je commenter l'ensemble dès trois heures d'entretien pour rendre justice à votre travail ? Ou bien une heure ou trente minutes ? Dites-moi, je suis bien curieux, que dois-je commenter de votre travail pour lui rendre justice ? C'est que j'oublie souvent de me rependre en commentaires dithyrambique pour soigner l'ego vacillant et le besoin de reconnaissance des producteurs de certains travaux. Alors soit. Félicitations. Les questions étaient intéressantes et bien posées, le son est super et j'ai apprécié vous écouter pendant trois heures échanger avec Begaudeau. À la limite, je regrette (beaucoup plus que votre maladresse, j'y tiens, sur l’hystérie) le survol des contenues de flux (sur les séries) sur lequel vous n'avez pas eu le temps ou l'occasion de revenir (mais plutôt que de signaler ce qui manque ou ce qui aurait pu être, j'aime bien discuter de ce qui est.... c'est mon côté matérialiste voyez-vous). Que voulez-vous entendre ? Que votre "maladresse" est anecdotique . Elle l'est, principalement parce que immédiatement nuancé par Begaudeau (d'ailleurs, la place dans l'ensemble de mon commentaire de votre "maladresse" est à son image : anecdotique, mais nous y reviendrons). Je ne sais pas si la sémantique nous sépare sur ce qui est une simple blague, que vous semblez - piqué - faire exprès de mal comprendre. Je tiens néanmoins à préciser que vous faire remarquer en une phrase sur l'ensemble de la totalité de mon commentaire qu'avoir qualifié cette foule de façon générique, mais aussi cette femme avec un enfant dans les bras de façon bien plus spécifique "d'hystérique" est plutôt maladroit (ce que vous fait aussi remarquer de façon très pertinente votre interlocuteur), suffit pour que vous ne reteniez que ça. À votre maladresse, comprise comme telle (dans la spontanéité de l’exercice) et souligné sans aucune animosité de ma part qui ne prend qu'une phrase (preuve que je n'y attache pas vraiment d'importance, du moins pas autant que vous), c'est surtout la réponse que vous fait Begaudeau sur ces féministes qui font selon lui une "erreur stratégique" qui occupe l'ensemble de mon commentaire. Pour le reste, vous pouvez persister et signer en continuant à décrire une action du militantisme féministe comme étant une expression "hystérique" en vous cachant derrière tous les dictionnaires du monde, ça vous regarde. Pour le coup la réponse que vous a faite Begaudeau me satisfait pleinement et il ne me semble pas vraiment utile de m’épancher plus qu'il ne l'a fait sur la charge ou la connotation que certains mots peuvent avoir, indépendamment de leur sémantique propre.
« La communauté noire »… la définition de « noire » aurait mérité de sortir de la bouche de Begaudeau qui a finalement plus de liens avec Michel Leeb qu’il n’y parait.
Concernant l'indignation facile et outrée des blancs face à l'interdiction du black facing au nom de la démocratie culturelle, une question : prendriez vous un acteur blanc maquillé pour évoquer la vie de Martin Luther King ou Omar Sy dans le rôle de Napoléon ? Non ? Fin du débat.
Les féministes qui parlent des chorégraphes pour les accuser alors que le reste du temps elles se foutent de l'art sont agaçantes ?!!! D'abord qu'est ce qui vous dit que elles se foutent de l'art ? est-ce à dire qu'il faudrait être "spécialiste" soi même pour avoir un avis ? alors je renvoi M. Bégaudeau à une interview qu'il avait eu avec De Bézieux qui lui faisait la même remarque du fait qu'il n'était ni ouvrier ni patron. Quand une profession se féminise elle se paupérise ? tant mieux pour le cinéma on y verra peut-être un peu moins de bourgeois et d'histoires de bourgeois, non ? vite faisons en sorte qu'il y ait de plus en plus de femmes ministres ou sénatrices ça nous coutera moins cher ! J'adore écouter Bégaudeau mais son argumentaire concernant les féministes et le cinéma m'a paru médiocre. Les féministes se battent sur tous les fronts et les symboles doivent être questionnés aussi Lolita comme Polanski, dont vous minimisez le crime. Je rappelle qu'il a violé une gamine de 13 ans (pas "peut-être violé des jeunes femmes")...
Si vous pensez qu'on verra moins de bourgeois et d'histoires de bourgeois au cinéma si celui-ci se paupérise, vous faites la même erreur que ceux qui croyaient, au début des années 2000, que télécharger les albums des majors de l’industrie musicale ne nuisait pas aux labels indépendants... Lolita n'est pas un symbole, c'est un œuvre de fiction, vous pouvez la "questionner" tout votre soûl, mais si l'art ne peut plus rendre compte des pulsions humaines - fussent-elles perverses - alors celles-ci se trouveront un autre exutoire, précisément parce qu'elles sont... humaines (trop humaines, ajouterait Nietzsche).
@@simplicius_stages_meisner C'était une boutade, je n'arrive pas à adhérer (ou comprendre peut-être) à l'argument de Bégaudeau. Je crois que si il y a moins d'enseignants masculins que quand il était petit c'est peut-être parce qu'il y a eu de plus en plus de femmes sur le marché du travail et qu'elles étaient peut-être juste plus nombreuses (et meilleures) que les hommes à tenter le concours ! Quand à Lolita je n'y vois pas une interdiction d'y rendre compte des pulsions humaines, ce n'est pas ce que j'ai compris en regardant l'interview d'Adel Haenel, mais plutôt une façon de les regarder différemment à la lumière de l'évolution de notre société. Pendant longtemps nous avons crû qu'il fallait taper sur les gamins pour les faire obéir, le bagne de Belle-île a fermé en 1977 seulement...les mentalités changent.
@@clandessemi-croustillants6906 Bonjour, sur la féminisation du travail vous inversez la causalité. Ce n'est pas qu'un métier qui se féminise donc est dévalorisé et se précarise, c'est parce qu'un métier est moins valorisé et se précarise que les femmes, subissant plus que les hommes la domination économique (moins diplômée ou mère seule), sont contraintes à l'exercer. Je vous renvoie à un article d'Emilie Dionne pour la revue Ballast sur le sujet : www.cairn.info/revue-ballast-2016-1-page-96.htm
@@AuVivarium Oui c'est vrai, j'ai peut-être mal interprété ses propos à ce sujet mais j'ai quand même l'impression que dans le monde du cinéma et de l'art en général la vision des hommes est encore dominante, mais je me plante peut-être. En tous les cas je ne suis pas d'accord avec ce qu'ils ont dit sur Adel Haenel. Par contre il faut absolument que je lise "la devise"
Ouais alors déjà sur le téléchargement "illégal" vous n'avez RIEN compris. Si la licence globale avait été mise en place, on n'en serait pas là. Quant au cinéma français, ce qui le tue c'est cet entre-soi grotesque bien illustré par votre dialogue de types bien blancs, bien machos et bien contents d'eux, regardant tout le monde de haut et attribuant à toute personne qui aurait le culot de vous contredire une maladie mentale quelconque. Vous n'avez aucune légitimité à parler de thérapie, ressentiment et je ne sais quoi encore. Et en plus, vous êtes ridicules et moins drôles que Finkie, Onfray et Bruckner.
Je ne suis pas d'accord avec l'autorisation de blâmer le harcèlement sexuel exercé par un artiste si et seulement si on est consommateur d'art : j'espère qu'un végétarien n'aura pas le droit de blâmer le harcèlement sexuel d'un boucher que s'il accepte de goûter une entrecôte avant. Je ne vois pas le rapport. Lier l'art à la prédation ne me paraît pas philosophiquement rigoureux. J'écoute encore un peu, et c'est encore pire, de la part de l'auteur d"Histoire de ta bêtise" (que j'avais bcp aimé), c'est inattendu : en fait, il vaut mieux, selon lui, écrire des fictions pour dénoncer, à la rigueur, dénoncer à travers le mouvement MeToo, quand il ne met en cause que des gens dans lesquels il ne risque pas de se heurter dans un cocktail ou autre pince-fesse culturel, c'est très bien, sinon, c'est signe que tu es juste une névrosée qui essaie d'exister ? Que tu ferais mieux de rester planquée chez toi pendant que les prédateurs vont chercher leurs Césars ?... Horreur.
Ce n'est pas François Bégaudeau qui lie l'art à la prédation, ce sont les mouvements de luttes eux-mêmes, dans les exemples cités. Pour ce qui est de la deuxième partie de votre commentaire, ce que vous qualifiez d'"horreur" n'a trait qu'à votre interprétation fautive de ce qui est dit (pourtant clairement). Que n'appliquez-vous à votre écoute cette belle rigueur dont vous déplorez le manque, Dona Swann ?
@@simplicius_stages_meisner C'est vraiment un double contresens, que vous faites, et même un triple. Je vous laisse à votre adoration béate, mais même Bégaudeau vous dirait qu'il mérite mieux que ça.
@@donaswann5669 "l'autorisation de blâmer le harcèlement sexuel exercé par un artiste si et seulement si on est consommateur d'art". Là t'as vraiment trop simplifié ce qu'il dit. Je pense plutôt qu'il regrette qu'on se focalise autant sur les stars alors que tous les jours des violences sexistes s'exercent de manière ordinaire. Il questionne simplement, je pense, l'énergie qu'on dépense à ce genre de débat qui sont peu productifs. "quand il ne met en cause que des gens dans lesquels il ne risque pas de se heurter dans un cocktail ou autre pince-fesse culturel". Là tu fais vraiment un procès d'intention je trouve. Tu cites même pas une phrase qu'il a dite qui permettrait d'appuyer cette affirmation. En plus, je pense vraiment pas que tout ce que raconte ce gars soit à la mode dans les "cocktails" et les "pince-fesse culturels", il ne fait que déconstruire les ordres dominants et établis et je ne pense pas que les bourgeois apprécient beaucoup cela. "c'est signe que tu es juste une névrosée qui essaie d'exister ?" Il a vraiment pas défendu ce genre d'idée je trouve. Il dit bien que c'est simplement "une erreur tactique" qui désert le mouvement. A aucun moment il méprise d'une telle manière, il reprend même l'interviewer qui parle d'"hystérique" à un moment donné.
Ahahah quel golmon, « vous aurez le droit de critiquer un violeur que quand vous aurez vu tous ses films et que vous serez allé à la médiathèque », François Bonisseur de la Begude
Pitain.... Je suis venu parce que j'ai vu l'extrait de cet entretien sur Branco qui m'a pas mal fait bondir de ma chaise... Je me disais "Allez quoi, faut voir le contexte aussi, c'est facile d'isoler un extrait où Bégaudeau dit de la merde mais il se rattrape sans doute sur le reste". Que dalle ! Alors pour protéger le droit individuel d'une foutue bourgeoise à ne pas se voir caricaturée dans un roman, y'a du monde, mais quand il s'agit de peindre la société, là, l'auteur a tous les droits ?! Le racisme systémique, c'est moins important que la liberté de faire des blagues pourries ?! Lorsqu'il s'agit de se défendre contre des pédophiles, il faudrait commencer par être critique de cinéma ?! Et du coup, les prolos n'ont pas à se défendre collectivement puisque de toute façon Monsieur Bégaudeau sait qu'ils ont autre chose à faire (travailler et crever, je suppose). Et ça se dit anarchiste / gauche radical / mon cul sur la commode. Va t'acheter de la compassion mec...
"Lorsqu'il s'agit de se défendre contre des pédophiles, il faudrait commencer par être critique de cinéma ?!" À l'évidence vous avez parfaitement compris le propos, c'est très exactement ce qui est dit. Et je suppose que vous êtes abonné aux chaînes RUclips de Fakir et de François Ruffin pour y traquer les compromissions auxquelles ce dernier ne manquera pas de se livrer encore avec Emmanuel Macron, ainsi que Juan Branco l'a déjà (héroïquement) exposé au grand jour en novembre ?
@@simplicius_stages_meisner Je vous pris de m'excuser, monsieur "la-moitié-des-commentaires-ont-mal-compris-ces-cons" Simplicius. C'est exactement ce que Bégaudeau dit, oui. Vous reprochez à des militantes anti-pédophiles de s'attaquer à un personnage public sans s'intéresser à "l'art" qu'il y aurait derrière (j'imagine que si Ruggia caressait la poitrine d'une enfant, c'était pour les besoins de son film). On s'en fout de l'art ou de l'absence d'art. Ce sont des criminels célébrés et dont les actes ne sont pas réprimés par les pouvoirs en place. C'est une raison suffisante pour gueuler. C'est condescendant de croire que les militants et militantes qui s'intéressent à ces sujets de longue date ne raisonnent que par leurs affects tandis que Bégaudeau, du haut de la confusion qu'il revendique, raisonne avec sa tête. "Les prolos ont autre chose à foutre que de s'occuper de ce qui se passe à la Sorbonne." Ouais ben c'est pas à vous d'en décider. Restez donc bien ancrés dans votre vision incohérente du monde dans lequel l'art n'aurait pas de compte à rendre à la société mais lui serait tout de même essentiel pour avancer. Mais si vous attaquez publiquement ces combats, n'allez pas prétendre ensuite parler au nom de la défense des opprimés. « Tout ce qui est fait pour moi, sans moi, est fait contre moi. » Quant aux fantasmes que votre génial cerveau parvient à décliner sur moi à partir d'une liste des chaînes que je suis, je suis au regret de vous annoncer qu'ils n'ont de réalité que dans ce cerveau-là.
@@LeLuiOuUnAutre Vous reprochez à des militantes anti-pédophiles de s'attaquer à un personnage public sans s'intéresser à "l'art" qu'il y aurait derrière" Cette phrase est fausse de bout en bout. "C'est condescendant de croire que les militants et militantes qui s'intéressent à ces sujets de longue date ne raisonnent que par leurs affects" À aucun moment une telle idée n'est exprimée dans la vidéo. Alors en effet, cher LeLuiOuUnAutre, que relever d'autre ici que l'incompréhension crasse qui fonde tout le reste de votre discours ? Vous en venez même, un peu plus loin, à formuler littéralement le contraire de ce qui est dit ("votre vision incohérente du monde dans lequel l'art n'aurait pas de compte à rendre à la société"). À défaut d'un minimum de sérieux, je vous en prie, contentez-vous du pouce en bas et allez votre chemin.
27:10 (la séquence est sur Christophe Ruggia et Adèle Haenel) 32:33 (la séquence est sur le blackface à la Sorbonne, mais la même remarque a été faite juste avant sur les cinémathèques) 41:32 et 43:24 (la séquence est sur Bertrand Cantat) 1:29:54 Une phrase avec laquelle je suis en complet accord et qui rend tout l'entretien caduque
Je l'entends de manière plus générale, en tant que hiérarchie des valeurs. Par axiologie morale j'entends primauté de la valeur morale, par opposition, dans le contexte de l'entretien, à une primauté de la valeur esthétique.
@@simplicius_stages_meisner je trouve quand même ça bizarre 🧐🤓. En tout cas ça m'a l'air d'être un entretien bien intéressant, je regarderai ça sûrement très prochainement.
Bonjour, J'aime beaucoup comment il justifie la violence de la femme blanche contre Cantat et comment il enfonce le combat contre la negrophobie... Il y avait beaucoup de noir(e)s dans le public? ;0)
À chacune de ses conférences je me dit que ce mec est vraiment brillant
Il est brillant.
Bon, j'ai attendu la suite, et.. À la hauteur de mes espérances. Merci de l'avoir laissé dérouler le fil de sa pensée sans interruption. J'imagine que vous aviez pleins de questions.
Merci à vous !
@@brycedenninger3666 tu as encore bu ?
Le pipotage des dossiers pour avoir une subvention, cf. Les conférences gesticulées de Franck Lepage (Incultures)
L’art qui divise, cf Bourdieu (la distinction)
Magnifique final.
Ces échanges valent de l'or
Non.
Bah si.
Aaaah la suuuuite ! Merci Beaucoup a toute l'équipe !!
Avec plaisir, cher Axel. On espère que ça va vous plaire.
@@simplicius_stages_meisner génial... encore une fois !
@@axelck424 Merci !
+1 merci ! Un régal
Merci !! J’adore ce mec.
"Ces femmes hystériques!" Merci François de faire preuve de plus d'intelligence que votre interlocuteur et d'avoir pris le temps de décortiquer la situation, même chose pour les questions sur les minorités...Mon dieu durant un instant j'ai eu un relent Ligue du LoL-Inrockuptibles
Chère Linda Clément, l'interlocuteur en question se permet de vous rappeler que les guillemets délimitent ordinairement une citation. Partant, deux options s'offrent à vous : 1) les enlever, 2) écrire "une foule hystérique".
@@simplicius_stages_meisner Cher Romain Marie, j'ai fait usage de guillemets et c'est effectivement une bévue puisque ces proropos sont tenus non pas par vous, mais par François Bégaudeau qui pensait reprendre vos propos , 39'54 (mon dieu que de redondance dans cette phrase). Mille excuses Milady
"vouloir la révolution prolétarienne, c'est vouloir que les prolos sauvent le monde" F. Begaudeau 2020
Merci de nous éclairer sur cette notion de l'art pour l'art et ensuite de nous montrer un des aspect nouveau dans le rapport dominant-dominé je poserai simplement la question: qui orchestre et amplifie ces manifestations des dominés sinon les dominants et alors pourquoi à ce moment précis? Cela dit comment échanger avec François Bégaudeau ?
Avec plaisir, Serge. Pour échanger avec François Bégaudeau vous pouvez tenter votre chance ici : begaudeau.info/dis-moi/
Vive l anarchie et bravo Begaudeau. Je t envoie de l amour.
21:00 le sketch de l'africain
25:00 l'art devient étrangement un sujet de discussion pour ceux qui de base n'y trouvait aucun intérêt.
47:00 "Jusqu'à quel point pouvons nous politiser nos névroses?"
tres bon ce garçon, merci pour tout ce qu'il dit!
J'aimz beaucoup Bégaudeau sauf sur Polanski @ co : Je ne connaissais pas Francis Heaulme avant son oeuvre non plus donc je n'ai pas d'avis.
Je rêve ou le mec il parle d'hystérie à propos de femmes qui manifestent contre Cantat ???????????
J'ai dit "une foule hystérique".
sublime il est
Merci !
Je trouve Bégaudeau bien timoré sur les revendications minoritaires, lui qui pourtant aime convoquer le réel pour parler des choses, le réel étant que les "12 aboyeurs" auxquels il fait référence sont bien parvenus à empêcher la première représentation d'Eschyle à la Sorbonne.
va falloir refaire le théâtre de rue comme avant molière de cour ou du théâtre du soleil
Prétendre que l’art contemporain n’est pas un art de commande me semble totalement infondé. Il ne reste actuellement qu’un art d’état produit par des gens subventionnés voire gratifiés d’une rosette.
Ces fonctionnaires sont au mieux transgressifs mais jamais subversifs. Ils sont les véhicules de la morale dominante.
et est-ce parce qu'il y a de plus en plus de ministres et autres postes officiels tenus par des homosexuels justifierait en partie le désintéressement ( voire rejet ) à la politique ?
37:38 Hashtag CarolineFourest
Hahaha. Bien vu.
à combien d'années de prison quenta a -t- il été condamné pour meurtre ? et un enfant violé a perdu son âme, son corps à jamais....et un pédocriminel ( ou une) continuera comme les meurtriers en série et tant qu'on ne les sort pas de la société.....à jamais....ils/elles recommenceront jusqu'à leur dernier souffle
La vox populi plaçant une tribune dans Libé pourrait être une blague s’il elle ne trahissait un aspect totalement hors sol de la pensée de Begaudeau.
Je ne suis pas d'accord avec Bégaudeau, lorsque j'entends le mot "chien", mon univers de référent me fait plutôt penser à un flic.
Pour le féminisme, il se rattrape plutôt bien et te rattrape plutôt bien aussi
Simplicius (attention avec le mot hystérie). Par contre, je suis désolé hein mais qu'un mouvement social ce doit d'être sympathique, c'est un peu une idée très stupide. Que les femmes devant les concerts de Bertrand donne une mauvaise image du féminisme... ouais pourquoi pas. Mais c'est surtout cette image que les dominants ont décidés de montrer pour décrédibiliser l'ensemble des féministes et le problème il est là. C'est le même soucis qu'avec les mouvements sociaux. Dans tout les mouvements militants, même les plus nobles et les plus beaux, il y aura toujours des individus investis pensant bien faire mais qui "décrédibilisent" le mouvement. C'est comme ça. Les dominants utiliserons toujours ces individus pour décrédibiliser l'ensemble. Pour les femmes, c'est les militantes montrés comme hystérique. Pour les mouvements sociaux, c'est les prolo qui parlent pas bien français, qui ne savent pas super bien s'exprimer ou ceux qui "cassent" (moi je dis, vive les casseurs). Bref. Un mouvement militant ou un mouvement social n'a pas à être "sexy" pour la majorité des gens. C'est un écueil vieux comme les sociétés humaines, utilisé par les dominants pour discréditer les dominés. C'était quoi, 70% de soutient aux GJ au début ? Puis selon les sondages c'est arrivé à 50% à la fin ? Ça n'a pourtant absolument rien changé. Les GJ aurait pu avoir 1% comme 100% du soutient moral de la population française, que ça aurait été pareil.
François Bégaudeau dit "filles" quand il me reprend sur l'emploi du terme "hystérique", mais personnellement c'est "une foule" que je qualifiais ainsi (il y avait des hommes dans le lot). Alors je veux bien - je le concède d'ailleurs aussitôt, comprenant tout de suite de quoi il est question - qu'on lui préfère un autre adjectif compte tenu du thème de l'entretien, mais n'en faites pas trop là-dessus ; ne faites pas comme si j'avais parlé de "filles hystériques".
@@simplicius_stages_meisner Promis, je n'en fait pas trop. C'était très maladroit à mon sens, mais j'ai bien compris qu'il n'y avait pas un jugement machiste/sexiste derrière.
@@Viantesque "Très maladroit" si vous y tenez (apparemment vous y tenez). Focalisons-nous donc sur l'emploi d'un terme - dans une phrase non écrite, improvisée - dont l'acception correspond pourtant à ce qu'il est censé décrire (chacun peut vérifier, les images [et des dictionnaires] sont accessibles en ligne) et laissons tout le reste de ces trois heures d'entretien de côté. Il est clair que ça sera véritablement rendre justice au travail proposé.
Ceci étant dit, si le mot "chien" vous fait penser à un flic, faut-il être surpris que la sémantique nous sépare ?
@@simplicius_stages_meisner C'est drôle que vous ne puissiez pas penser la chose à l'envers. Justement, si je ne dis rien du reste de l'entretien, ne vous a-t-il pas semblé que c'était parce que sur le reste il n'y a rien à redire ? Devrai-je commenter l'ensemble dès trois heures d'entretien pour rendre justice à votre travail ? Ou bien une heure ou trente minutes ? Dites-moi, je suis bien curieux, que dois-je commenter de votre travail pour lui rendre justice ? C'est que j'oublie souvent de me rependre en commentaires dithyrambique pour soigner l'ego vacillant et le besoin de reconnaissance des producteurs de certains travaux. Alors soit. Félicitations. Les questions étaient intéressantes et bien posées, le son est super et j'ai apprécié vous écouter pendant trois heures échanger avec Begaudeau. À la limite, je regrette (beaucoup plus que votre maladresse, j'y tiens, sur l’hystérie) le survol des contenues de flux (sur les séries) sur lequel vous n'avez pas eu le temps ou l'occasion de revenir (mais plutôt que de signaler ce qui manque ou ce qui aurait pu être, j'aime bien discuter de ce qui est.... c'est mon côté matérialiste voyez-vous). Que voulez-vous entendre ? Que votre "maladresse" est anecdotique . Elle l'est, principalement parce que immédiatement nuancé par Begaudeau (d'ailleurs, la place dans l'ensemble de mon commentaire de votre "maladresse" est à son image : anecdotique, mais nous y reviendrons).
Je ne sais pas si la sémantique nous sépare sur ce qui est une simple blague, que vous semblez - piqué - faire exprès de mal comprendre. Je tiens néanmoins à préciser que vous faire remarquer en une phrase sur l'ensemble de la totalité de mon commentaire qu'avoir qualifié cette foule de façon générique, mais aussi cette femme avec un enfant dans les bras de façon bien plus spécifique "d'hystérique" est plutôt maladroit (ce que vous fait aussi remarquer de façon très pertinente votre interlocuteur), suffit pour que vous ne reteniez que ça. À votre maladresse, comprise comme telle (dans la spontanéité de l’exercice) et souligné sans aucune animosité de ma part qui ne prend qu'une phrase (preuve que je n'y attache pas vraiment d'importance, du moins pas autant que vous), c'est surtout la réponse que vous fait Begaudeau sur ces féministes qui font selon lui une "erreur stratégique" qui occupe l'ensemble de mon commentaire.
Pour le reste, vous pouvez persister et signer en continuant à décrire une action du militantisme féministe comme étant une expression "hystérique" en vous cachant derrière tous les dictionnaires du monde, ça vous regarde. Pour le coup la réponse que vous a faite Begaudeau me satisfait pleinement et il ne me semble pas vraiment utile de m’épancher plus qu'il ne l'a fait sur la charge ou la connotation que certains mots peuvent avoir, indépendamment de leur sémantique propre.
"preuve que je n'y attache pas vraiment d'importance, du moins pas autant que vous"
On était à deux doigts de se méprendre.
L art est une respiration, l oxygène nécessaire, il est donc impossible de le juger
« La communauté noire »… la définition de « noire » aurait mérité de sortir de la bouche de Begaudeau qui a finalement plus de liens avec Michel Leeb qu’il n’y parait.
J'adore entendre des hommes parler de féminisme, c'est comique...
Concernant l'indignation facile et outrée des blancs face à l'interdiction du black facing au nom de la démocratie culturelle, une question : prendriez vous un acteur blanc maquillé pour évoquer la vie de Martin Luther King ou Omar Sy dans le rôle de Napoléon ? Non ? Fin du débat.
Masques pour une tragédie d'Eschyle au théâtre = maquillage pour un biopic au cinéma ? Fin du débat ouais, c'est mieux.
Les féministes qui parlent des chorégraphes pour les accuser alors que le reste du temps elles se foutent de l'art sont agaçantes ?!!! D'abord qu'est ce qui vous dit que elles se foutent de l'art ? est-ce à dire qu'il faudrait être "spécialiste" soi même pour avoir un avis ? alors je renvoi M. Bégaudeau à une interview qu'il avait eu avec De Bézieux qui lui faisait la même remarque du fait qu'il n'était ni ouvrier ni patron. Quand une profession se féminise elle se paupérise ? tant mieux pour le cinéma on y verra peut-être un peu moins de bourgeois et d'histoires de bourgeois, non ? vite faisons en sorte qu'il y ait de plus en plus de femmes ministres ou sénatrices ça nous coutera moins cher ! J'adore écouter Bégaudeau mais son argumentaire concernant les féministes et le cinéma m'a paru médiocre. Les féministes se battent sur tous les fronts et les symboles doivent être questionnés aussi Lolita comme Polanski, dont vous minimisez le crime. Je rappelle qu'il a violé une gamine de 13 ans (pas "peut-être violé des jeunes femmes")...
Si vous pensez qu'on verra moins de bourgeois et d'histoires de bourgeois au cinéma si celui-ci se paupérise, vous faites la même erreur que ceux qui croyaient, au début des années 2000, que télécharger les albums des majors de l’industrie musicale ne nuisait pas aux labels indépendants...
Lolita n'est pas un symbole, c'est un œuvre de fiction, vous pouvez la "questionner" tout votre soûl, mais si l'art ne peut plus rendre compte des pulsions humaines - fussent-elles perverses - alors celles-ci se trouveront un autre exutoire, précisément parce qu'elles sont... humaines (trop humaines, ajouterait Nietzsche).
@@simplicius_stages_meisner C'était une boutade, je n'arrive pas à adhérer (ou comprendre peut-être) à l'argument de Bégaudeau. Je crois que si il y a moins d'enseignants masculins que quand il était petit c'est peut-être parce qu'il y a eu de plus en plus de femmes sur le marché du travail et qu'elles étaient peut-être juste plus nombreuses (et meilleures) que les hommes à tenter le concours ! Quand à Lolita je n'y vois pas une interdiction d'y rendre compte des pulsions humaines, ce n'est pas ce que j'ai compris en regardant l'interview d'Adel Haenel, mais plutôt une façon de les regarder différemment à la lumière de l'évolution de notre société. Pendant longtemps nous avons crû qu'il fallait taper sur les gamins pour les faire obéir, le bagne de Belle-île a fermé en 1977 seulement...les mentalités changent.
@@clandessemi-croustillants6906 Bonjour, sur la féminisation du travail vous inversez la causalité. Ce n'est pas qu'un métier qui se féminise donc est dévalorisé et se précarise, c'est parce qu'un métier est moins valorisé et se précarise que les femmes, subissant plus que les hommes la domination économique (moins diplômée ou mère seule), sont contraintes à l'exercer. Je vous renvoie à un article d'Emilie Dionne pour la revue Ballast sur le sujet : www.cairn.info/revue-ballast-2016-1-page-96.htm
@@AuVivarium Oui c'est vrai, j'ai peut-être mal interprété ses propos à ce sujet mais j'ai quand même l'impression que dans le monde du cinéma et de l'art en général la vision des hommes est encore dominante, mais je me plante peut-être. En tous les cas je ne suis pas d'accord avec ce qu'ils ont dit sur Adel Haenel. Par contre il faut absolument que je lise "la devise"
Ouais alors déjà sur le téléchargement "illégal" vous n'avez RIEN compris. Si la licence globale avait été mise en place, on n'en serait pas là. Quant au cinéma français, ce qui le tue c'est cet entre-soi grotesque bien illustré par votre dialogue de types bien blancs, bien machos et bien contents d'eux, regardant tout le monde de haut et attribuant à toute personne qui aurait le culot de vous contredire une maladie mentale quelconque. Vous n'avez aucune légitimité à parler de thérapie, ressentiment et je ne sais quoi encore. Et en plus, vous êtes ridicules et moins drôles que Finkie, Onfray et Bruckner.
Je ne suis pas d'accord avec l'autorisation de blâmer le harcèlement sexuel exercé par un artiste si et seulement si on est consommateur d'art : j'espère qu'un végétarien n'aura pas le droit de blâmer le harcèlement sexuel d'un boucher que s'il accepte de goûter une entrecôte avant. Je ne vois pas le rapport. Lier l'art à la prédation ne me paraît pas philosophiquement rigoureux. J'écoute encore un peu, et c'est encore pire, de la part de l'auteur d"Histoire de ta bêtise" (que j'avais bcp aimé), c'est inattendu : en fait, il vaut mieux, selon lui, écrire des fictions pour dénoncer, à la rigueur, dénoncer à travers le mouvement MeToo, quand il ne met en cause que des gens dans lesquels il ne risque pas de se heurter dans un cocktail ou autre pince-fesse culturel, c'est très bien, sinon, c'est signe que tu es juste une névrosée qui essaie d'exister ? Que tu ferais mieux de rester planquée chez toi pendant que les prédateurs vont chercher leurs Césars ?... Horreur.
Ce n'est pas François Bégaudeau qui lie l'art à la prédation, ce sont les mouvements de luttes eux-mêmes, dans les exemples cités. Pour ce qui est de la deuxième partie de votre commentaire, ce que vous qualifiez d'"horreur" n'a trait qu'à votre interprétation fautive de ce qui est dit (pourtant clairement). Que n'appliquez-vous à votre écoute cette belle rigueur dont vous déplorez le manque, Dona Swann ?
@@simplicius_stages_meisner C'est vraiment un double contresens, que vous faites, et même un triple. Je vous laisse à votre adoration béate, mais même Bégaudeau vous dirait qu'il mérite mieux que ça.
@@donaswann5669 "l'autorisation de blâmer le harcèlement sexuel exercé par un artiste si et seulement si on est consommateur d'art". Là t'as vraiment trop simplifié ce qu'il dit. Je pense plutôt qu'il regrette qu'on se focalise autant sur les stars alors que tous les jours des violences sexistes s'exercent de manière ordinaire. Il questionne simplement, je pense, l'énergie qu'on dépense à ce genre de débat qui sont peu productifs.
"quand il ne met en cause que des gens dans lesquels il ne risque pas de se heurter dans un cocktail ou autre pince-fesse culturel". Là tu fais vraiment un procès d'intention je trouve. Tu cites même pas une phrase qu'il a dite qui permettrait d'appuyer cette affirmation. En plus, je pense vraiment pas que tout ce que raconte ce gars soit à la mode dans les "cocktails" et les "pince-fesse culturels", il ne fait que déconstruire les ordres dominants et établis et je ne pense pas que les bourgeois apprécient beaucoup cela.
"c'est signe que tu es juste une névrosée qui essaie d'exister ?" Il a vraiment pas défendu ce genre d'idée je trouve. Il dit bien que c'est simplement "une erreur tactique" qui désert le mouvement. A aucun moment il méprise d'une telle manière, il reprend même l'interviewer qui parle d'"hystérique" à un moment donné.
Ahahah quel golmon, « vous aurez le droit de critiquer un violeur que quand vous aurez vu tous ses films et que vous serez allé à la médiathèque », François Bonisseur de la Begude
C'est marrant, le bonhomme de gauche immite les mimiques de FB.
Pitain....
Je suis venu parce que j'ai vu l'extrait de cet entretien sur Branco qui m'a pas mal fait bondir de ma chaise... Je me disais "Allez quoi, faut voir le contexte aussi, c'est facile d'isoler un extrait où Bégaudeau dit de la merde mais il se rattrape sans doute sur le reste".
Que dalle !
Alors pour protéger le droit individuel d'une foutue bourgeoise à ne pas se voir caricaturée dans un roman, y'a du monde, mais quand il s'agit de peindre la société, là, l'auteur a tous les droits ?! Le racisme systémique, c'est moins important que la liberté de faire des blagues pourries ?! Lorsqu'il s'agit de se défendre contre des pédophiles, il faudrait commencer par être critique de cinéma ?! Et du coup, les prolos n'ont pas à se défendre collectivement puisque de toute façon Monsieur Bégaudeau sait qu'ils ont autre chose à faire (travailler et crever, je suppose).
Et ça se dit anarchiste / gauche radical / mon cul sur la commode.
Va t'acheter de la compassion mec...
"Lorsqu'il s'agit de se défendre contre des pédophiles, il faudrait commencer par être critique de cinéma ?!"
À l'évidence vous avez parfaitement compris le propos, c'est très exactement ce qui est dit.
Et je suppose que vous êtes abonné aux chaînes RUclips de Fakir et de François Ruffin pour y traquer les compromissions auxquelles ce dernier ne manquera pas de se livrer encore avec Emmanuel Macron, ainsi que Juan Branco l'a déjà (héroïquement) exposé au grand jour en novembre ?
@@simplicius_stages_meisner
Je vous pris de m'excuser, monsieur "la-moitié-des-commentaires-ont-mal-compris-ces-cons" Simplicius. C'est exactement ce que Bégaudeau dit, oui. Vous reprochez à des militantes anti-pédophiles de s'attaquer à un personnage public sans s'intéresser à "l'art" qu'il y aurait derrière (j'imagine que si Ruggia caressait la poitrine d'une enfant, c'était pour les besoins de son film).
On s'en fout de l'art ou de l'absence d'art.
Ce sont des criminels célébrés et dont les actes ne sont pas réprimés par les pouvoirs en place.
C'est une raison suffisante pour gueuler.
C'est condescendant de croire que les militants et militantes qui s'intéressent à ces sujets de longue date ne raisonnent que par leurs affects tandis que Bégaudeau, du haut de la confusion qu'il revendique, raisonne avec sa tête.
"Les prolos ont autre chose à foutre que de s'occuper de ce qui se passe à la Sorbonne."
Ouais ben c'est pas à vous d'en décider. Restez donc bien ancrés dans votre vision incohérente du monde dans lequel l'art n'aurait pas de compte à rendre à la société mais lui serait tout de même essentiel pour avancer. Mais si vous attaquez publiquement ces combats, n'allez pas prétendre ensuite parler au nom de la défense des opprimés.
« Tout ce qui est fait pour moi, sans moi, est fait contre moi. »
Quant aux fantasmes que votre génial cerveau parvient à décliner sur moi à partir d'une liste des chaînes que je suis, je suis au regret de vous annoncer qu'ils n'ont de réalité que dans ce cerveau-là.
@@LeLuiOuUnAutre Vous reprochez à des militantes anti-pédophiles de s'attaquer à un personnage public sans s'intéresser à "l'art" qu'il y aurait derrière"
Cette phrase est fausse de bout en bout.
"C'est condescendant de croire que les militants et militantes qui s'intéressent à ces sujets de longue date ne raisonnent que par leurs affects"
À aucun moment une telle idée n'est exprimée dans la vidéo.
Alors en effet, cher LeLuiOuUnAutre, que relever d'autre ici que l'incompréhension crasse qui fonde tout le reste de votre discours ? Vous en venez même, un peu plus loin, à formuler littéralement le contraire de ce qui est dit ("votre vision incohérente du monde dans lequel l'art n'aurait pas de compte à rendre à la société").
À défaut d'un minimum de sérieux, je vous en prie, contentez-vous du pouce en bas et allez votre chemin.
27:10 (la séquence est sur Christophe Ruggia et Adèle Haenel)
32:33 (la séquence est sur le blackface à la Sorbonne, mais la même remarque a été faite juste avant sur les cinémathèques)
41:32 et 43:24 (la séquence est sur Bertrand Cantat)
1:29:54 Une phrase avec laquelle je suis en complet accord et qui rend tout l'entretien caduque
Grands esprits, toussa. Et des abrazos, compañero.
1:17:00 et arrivent les thématiques chiantes à mourir d'ennui ...
Tellement précieux. Merci Patricia.
Axiologie morale est un pléonasme.
Je l'entends de manière plus générale, en tant que hiérarchie des valeurs. Par axiologie morale j'entends primauté de la valeur morale, par opposition, dans le contexte de l'entretien, à une primauté de la valeur esthétique.
@@simplicius_stages_meisner
je trouve quand même ça bizarre 🧐🤓. En tout cas ça m'a l'air d'être un entretien bien intéressant, je regarderai ça sûrement très prochainement.
Bonjour,
J'aime beaucoup comment il justifie la violence de la femme blanche contre Cantat et comment il enfonce le combat contre la negrophobie...
Il y avait beaucoup de noir(e)s dans le public?
;0)
Pouvez-vous citer la phrase exacte où "il enfonce le combat contre la negrophobie" ?