Les précisions de Jean Markale ne rentraient pas dans la description (elle est limitée à 5000 caractères) La Messe du revenant Le thème de ce conte, recueilli vers 1880, est très répandu en Bretagne armoricaine. Dans la croyance populaire, un être humain qui n'a pas accompli un vœu ou un engagement, qui n'a pas tenu sa promesse ou qui n'a pas réparé une injustice qu'il a causé, est condamné soit au purgatoire, soit à errer par tous les chemins. Il ne sera pas délivré avant d'avoir rétabli l'équilibre cosmique qu'il a perturbé par son action ou son absence d'action. La plupart du temps, il ne peut y parvenir que s'il est aidé par un humain charitable. Mais celui qui intervint dans ce processus est exposé à périr, parce qu’il a été en contact intime avec l'Autre Monde : il est donc déjà virtuellement passé de l'autre coté du miroir. Histoire de Jopig des Ronces : Ce contes terrifiant, recueilli au début de ce siècle [XXe], est dans la même tonalité que le célèbre récit ann offeren drantel recueillli par Anatole Le Braz aux environs de Méné Bré, et qui a pour personnage principal l'énigmatique Tad Coz, prêtre exorciste légendaire mais néanmoins caractéristique de la croyance selon laquelle les marais du Yeun Ellez, près de Botmeur et de Brennilis, sont une des portes de l'enfer. Ici, comme dans le conte de Le Braz, l'exorcisme ne peut s'accomplir que par une sorte de pèlerinage à travers une série de paroisses, pèlerinage qui est une épreuve d'endurance contre les forces maléfiques et sataniques. La morale chrétienne n'est pas absente non plus : il est déconseillé de passer ses nuits en jouant au cartes ! Le Roi des Korrigans Ce conte, recueilli au début de ce siècle dans la partie bretonnante du Morbihan, appartient à toute une série de récits très succincts qui concernent la présence des ozéganned dans les sous-sol du pays. La plupart du temps, ces ozégans se montrent des justiciers intransigeants et récompensent largement ceux qui leur viennent en aide. Les carrières de Saint-Juvat Ce conte, recueilli vers 1880, fait partie d'une longue série de récits que tentent d'expliquer l'origine des mines et des carrières, série commune à tous les pays, où l'on voit les trésors souterrains gardés soit par le diable, soit par des puissances surnaturelles. Le schéma de base remonte très loin dans le temps, et aussi dans la mythologie : chez les Grecs, Pluton-Hadès, maître des Enfers, était le « riche », celui qui dispose des trésors de l'Autre Monde. Chez les anciens Celtes, la croyance est bien établie à propos des palais souterrains des dieux qui recèlent d'incroyable richesses. Le mythe est ici lié a une réalité : la présence dans les tertres mégalithiques d'objets précieux qu'on disposait auprès des défunts, et que traquaient sans scrupule les paysans des siècles passés. Mais l'intention moralisatrice n'est pas absente, puisque la découverte d'une carrière ou d'une mine à exploiter est une richesse bien matérielle et bien réelle. Le Bassin d'Or Cet étrange conte, recueilli vers 1850, contient bien des archaïsmes qui le rattachent à la fois à la tradition populaire paysanne et à une mémoire ancestrale remontant bien avant le christianisme. On y retrouvera des éléments mythologiques qui ne sont pas sans évoquer la quête du Graal, Alanig était un sorte de Perceval, ou plutôt de Lancelot du Lac, allant conquérir la femme aimée par l'intermédiaire d'un objet magique ou sacré, ce Bassin d'Or, qui est conforme au Chaudron magique de la tradition galloise, « qui ne donne pas de nourriture à ceux qui n'en sont pas dignes » Le Champs maudit Ce conte, aux intentions moralisatrices, n'en est pas moins révélateur des croyances populaires à la fin du XIXe dans un pays maintenant complètement urbanisé - et où pullulent néanmoins les « jeteurs de sorts » et autres « marabouts » de bas étages. Il n'est jamais recommandé d'invoquer l'Ennemi, car celui-ci se manifeste immanquablement, faisant payer très cher son intervention. Le Cheval du diable Ce conte, recueilli au début de ce siècle, témoigne d'une peur permanente du diable dans les campagnes, celui-ci pouvant prendre une apparence humaine, mais avec des caractéristiques animales. Et, dans ce milieu chrétien où une morale plutôt austère était en vigueur ; le conte populaire met toujours en garde contre les trop longues soirées à l'auberge, les jeux de hasard et les rencontres d'inconnus. Le Tourbillon de la Fauconnière Deux thèmes bien connus se rejoignent dans ce conte recueilli à la fin du XIXe siècle et qui témoigne de la méfiance qu'on avait vis-à-vis de la « femme fatale », donc la fée du paganisme ancien devenir créature de Satan. Ce thème est abondamment traité dans la tradition irlandaise, mais sans connotation moralisatrice. Ici, dans un contexte chrétien, on met en garde les jeunes gens contre les dangers représentés par la femme, descendantes directe d’Ève, la pécheresse. L'autre thème, traité ici de façon secondaire, est une des nombreuses légendes qui expliquent pourquoi la mer est salée. La Princesse aux cheveux d'or Différents thèmes se croisent dans ce conte recueilli en 1860. On y reconnaît celui de «la Belle et la Bête », celui du « Château dans les airs », celui des « Trois Objets magiques », et bien entendu celui de la femme enlevée par un dieu de l'Autre Monde, qui constitue la trame du Lancelot ou le Chevalier à la charrette, de Chrétien de Troyes. Mais l'ensemble du conte baigne dans une étrange atmosphère de sorcellerie qui n'est pas sans évoquer les anciens récits irlandais à propos des pouvoirs extraordinaires des druides. Le vernis chrétien qu'on attendrait ici, en plein XIXe siècle, est presque totalement absent, redonnant toute leur place aux traditions païennes les plus archaïques. Bonne écoute à tous ! :)
Je commente jamais les vidéos d'asmr d'habitude (j'avoue j'ai globalement un peu honte haha) mais là ! Le concept est top et vous avez une voix douuuuce ! Merci beaucoup 🙏
Bonjour, je découvre ta chaîne sûrement grâce à un de tes abonner qui a laissé ton lien dans une autre chaîne Asmr. Ta voix est douce et c'est agréable de t'entendre lire, surtout ce genre d'histoire😊. As-tu déjà essayé une lecture plus décomposée, plus lente avec de très léger bruits dans les silences...🤫 ex:frottement de main, respiration?? En tous cas, ça change des autres chaînes, je m'abonne 👌
Merci beaucoup ! :) Je t'invite à regarder cette vidéo pour ne pas être trop surprise ou déçue par les prochaines sorties ;) ruclips.net/video/pk1UTRrK_GA/видео.html
Bonsoir, oui merci, tout va bien :) Je ne veux rien vous promettre, mais oui, il est fort probable que je reprenne les lectures, certainement après la rentrée, et à un rythme moins soutenu ;)
Les précisions de Jean Markale ne rentraient pas dans la description (elle est limitée à 5000 caractères)
La Messe du revenant
Le thème de ce conte, recueilli vers 1880, est très répandu en Bretagne armoricaine. Dans la croyance populaire, un être humain qui n'a pas accompli un vœu ou un engagement, qui n'a pas tenu sa promesse ou qui n'a pas réparé une injustice qu'il a causé, est condamné soit au purgatoire, soit à errer par tous les chemins. Il ne sera pas délivré avant d'avoir rétabli l'équilibre cosmique qu'il a perturbé par son action ou son absence d'action. La plupart du temps, il ne peut y parvenir que s'il est aidé par un humain charitable. Mais celui qui intervint dans ce processus est exposé à périr, parce qu’il a été en contact intime avec l'Autre Monde : il est donc déjà virtuellement passé de l'autre coté du miroir.
Histoire de Jopig des Ronces :
Ce contes terrifiant, recueilli au début de ce siècle [XXe], est dans la même tonalité que le célèbre récit ann offeren drantel recueillli par Anatole Le Braz aux environs de Méné Bré, et qui a pour personnage principal l'énigmatique Tad Coz, prêtre exorciste légendaire mais néanmoins caractéristique de la croyance selon laquelle les marais du Yeun Ellez, près de Botmeur et de Brennilis, sont une des portes de l'enfer. Ici, comme dans le conte de Le Braz, l'exorcisme ne peut s'accomplir que par une sorte de pèlerinage à travers une série de paroisses, pèlerinage qui est une épreuve d'endurance contre les forces maléfiques et sataniques. La morale chrétienne n'est pas absente non plus : il est déconseillé de passer ses nuits en jouant au cartes !
Le Roi des Korrigans
Ce conte, recueilli au début de ce siècle dans la partie bretonnante du Morbihan, appartient à toute une série de récits très succincts qui concernent la présence des ozéganned dans les sous-sol du pays. La plupart du temps, ces ozégans se montrent des justiciers intransigeants et récompensent largement ceux qui leur viennent en aide.
Les carrières de Saint-Juvat
Ce conte, recueilli vers 1880, fait partie d'une longue série de récits que tentent d'expliquer l'origine des mines et des carrières, série commune à tous les pays, où l'on voit les trésors souterrains gardés soit par le diable, soit par des puissances surnaturelles. Le schéma de base remonte très loin dans le temps, et aussi dans la mythologie : chez les Grecs, Pluton-Hadès, maître des Enfers, était le « riche », celui qui dispose des trésors de l'Autre Monde. Chez les anciens Celtes, la croyance est bien établie à propos des palais souterrains des dieux qui recèlent d'incroyable richesses. Le mythe est ici lié a une réalité : la présence dans les tertres mégalithiques d'objets précieux qu'on disposait auprès des défunts, et que traquaient sans scrupule les paysans des siècles passés. Mais l'intention moralisatrice n'est pas absente, puisque la découverte d'une carrière ou d'une mine à exploiter est une richesse bien matérielle et bien réelle.
Le Bassin d'Or
Cet étrange conte, recueilli vers 1850, contient bien des archaïsmes qui le rattachent à la fois à la tradition populaire paysanne et à une mémoire ancestrale remontant bien avant le christianisme. On y retrouvera des éléments mythologiques qui ne sont pas sans évoquer la quête du Graal, Alanig était un sorte de Perceval, ou plutôt de Lancelot du Lac, allant conquérir la femme aimée par l'intermédiaire d'un objet magique ou sacré, ce Bassin d'Or, qui est conforme au Chaudron magique de la tradition galloise, « qui ne donne pas de nourriture à ceux qui n'en sont pas dignes »
Le Champs maudit
Ce conte, aux intentions moralisatrices, n'en est pas moins révélateur des croyances populaires à la fin du XIXe dans un pays maintenant complètement urbanisé - et où pullulent néanmoins les « jeteurs de sorts » et autres « marabouts » de bas étages. Il n'est jamais recommandé d'invoquer l'Ennemi, car celui-ci se manifeste immanquablement, faisant payer très cher son intervention.
Le Cheval du diable
Ce conte, recueilli au début de ce siècle, témoigne d'une peur permanente du diable dans les campagnes, celui-ci pouvant prendre une apparence humaine, mais avec des caractéristiques animales. Et, dans ce milieu chrétien où une morale plutôt austère était en vigueur ; le conte populaire met toujours en garde contre les trop longues soirées à l'auberge, les jeux de hasard et les rencontres d'inconnus.
Le Tourbillon de la Fauconnière
Deux thèmes bien connus se rejoignent dans ce conte recueilli à la fin du XIXe siècle et qui témoigne de la méfiance qu'on avait vis-à-vis de la « femme fatale », donc la fée du paganisme ancien devenir créature de Satan. Ce thème est abondamment traité dans la tradition irlandaise, mais sans connotation moralisatrice. Ici, dans un contexte chrétien, on met en garde les jeunes gens contre les dangers représentés par la femme, descendantes directe d’Ève, la pécheresse. L'autre thème, traité ici de façon secondaire, est une des nombreuses légendes qui expliquent pourquoi la mer est salée.
La Princesse aux cheveux d'or
Différents thèmes se croisent dans ce conte recueilli en 1860. On y reconnaît celui de «la Belle et la Bête », celui du « Château dans les airs », celui des « Trois Objets magiques », et bien entendu celui de la femme enlevée par un dieu de l'Autre Monde, qui constitue la trame du Lancelot ou le Chevalier à la charrette, de Chrétien de Troyes. Mais l'ensemble du conte baigne dans une étrange atmosphère de sorcellerie qui n'est pas sans évoquer les anciens récits irlandais à propos des pouvoirs extraordinaires des druides. Le vernis chrétien qu'on attendrait ici, en plein XIXe siècle, est presque totalement absent, redonnant toute leur place aux traditions païennes les plus archaïques.
Bonne écoute à tous ! :)
Merrcciiii
OH HALLELUJAH MERCI depuis le temps que je cherche ça !
Vive la Bretagne et merci
Tu pourras nous raconter les contes irlandais et gallois stp? ❤
Je commente jamais les vidéos d'asmr d'habitude (j'avoue j'ai globalement un peu honte haha) mais là ! Le concept est top et vous avez une voix douuuuce ! Merci beaucoup 🙏
Excellent 😌🙏🏼📚📚✒😉👌🏼
j'adore le concept, merci Muyssement! j'aimerai beaucoup que vous lisiez plus lentement pour encore plus de relaxation :)
Merci, oui je me fais la même remarque en montant les lectures haha
Je suis de votre avis alors j'ai cliqué sur le bouton paramètres en bas de l'écran puis sur vitesse de lecture j'ai choisi 0.75 et c'est parfait !
YEAAHH une nouvelle vidéo :)
Juste pour information, le « s » de Plougasnou ne se prononce pas, parole de bretonne. Merci pour ces lectures
Ah... je m’étonnais de cette prononciation! Merci
J’ai apprécié cette lecture
Bonjour, je découvre ta chaîne sûrement grâce à un de tes abonner qui a laissé ton lien dans une autre chaîne Asmr. Ta voix est douce et c'est agréable de t'entendre lire, surtout ce genre d'histoire😊. As-tu déjà essayé une lecture plus décomposée, plus lente avec de très léger bruits dans les silences...🤫 ex:frottement de main, respiration?? En tous cas, ça change des autres chaînes, je m'abonne 👌
Merci beaucoup ! :)
Je t'invite à regarder cette vidéo pour ne pas être trop surprise ou déçue par les prochaines sorties ;)
ruclips.net/video/pk1UTRrK_GA/видео.html
hehehe je suis un filou
Oups je l’avais pas vue cette vidéo allez zou où est mon casque audio ?! c’est parti de suite ! youpi 🥳 bonne journée 😴
Sinistre
Bonsoir ! Vous ne reprenez pas vos vidéos ? Quel dommage 😞 j’espère que vous allez bien ?
Bonsoir, oui merci, tout va bien :)
Je ne veux rien vous promettre, mais oui, il est fort probable que je reprenne les lectures, certainement après la rentrée, et à un rythme moins soutenu ;)
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Excusez moi mais je trouve que la lecture est trop rapide. Il manque du suspens ,des moments de silence etc...