Retrouvez d'autres émissions sur Arthur Schopenhauer ici : bit.ly/2nidN6T. Et d'autres épisodes des "nouveaux" ou "anciens" chemins de la "connaissance" ou de la "philosophie" ici : bit.ly/2Eau0mx.
J'ai une façon de penser, une philosophie de vie du haut de mes 17 ans et demi que fort peu de gens dans mon entourage acceptent, elle est jugée et incomprise... Je découvre avec surprise qu'elle ressemble en de nombreux points à celle de ce philosophe ;) Belle découverte, c'est agréable ^^
Ne vous souciez de rien, allé e droit chemin en tout et partout, mais surtout pas avec des voyous et blesse tout, incompris se c'est le fort de la supériorité des esprits, ect ne vous faites pas remarquer au risque d'être découragé e et ... on ne sait pas vraiment mieux être discret et éguisé cette esprit sans jamais être pris où surpris ☆☆☆☆☆ J'ai eu dix sept, et j'en aurais toujours souffert, presque à toucher l'enfer À 49 ans, certains sont dans les cimetières et peut-être les autres ont reculés en arrière, quasiment par terre !!! J'aurai espéré qu'il en soit autrement, mais on merra mis dans un tel ... e n f e r .❤. Ils sont poussière... Mais, selon c'est pardonné bien entendu ☆
🤣 Dommage qu'Arthur Shopy 🥰 ne soit plus de ce Monde pour donner son avis sur son "confrère", le grand Raphaël Enthoven. (Je ne sais qui est le second personnage qui s'exprime dans ce "podcast" en dénigrant Shopy de la sorte, mais il aurait certainement également eu droit à sa réponse.)
J'adore la philosophie de Schopenhauer , il était le plus sincère des humains en revanche il faut être vulgaire , grossier et quelconque , maladivement sociable pour ne pas l'aimer ni le comprendre
Certains commentateurs ont une façon très élégante de remercier les acteurs de l émission, qui n existerait pas sans leur investigation, et même si eux sont payés, les insultes sont souvent gratuites (celles des commantateurs)
C’est plus fort que moi, cela me dépasse mais je ne peux pas prendre véritablement au sérieux un auteur antisemite. Il est dénué de tout charisme, de tout charme et de toute légitimité !
Rien ne veut rien dire, revient encore à dire et redire chaque chose à chacune et chacun... parfois le silence nous met hors sens, mais l'examen nous vos nous tendre la main
En ramenant la volonté de vie à sa dimension banalement individuelle, Nietzsche vide en fait de toute substance la conception originale du "vouloir vivre" comme Volonté universelle et "chose en soi" kantienne, que Schopenhauer pense avoir identifiée comme principe de toutes les apparences sensibles, de tout ce qui n'est que "phénomène". Les "phénomènes" ne sont pour Schopenhauer que simple apparence, pour les humains et autres êtres vivants plus ou moins conscients, par le biais de l'objectivation, de cette réalité première, essentielle, qu'est la Volonté, au-delà du temps, de l'espace et de la causalité, lesquels ne relèvent eux-mêmes que de cette même objectivation phénoménale, telle que la perçoivent et appréhendent, par leurs sens (perceptions) et, pour les humains, leur prolongement obtenu grâce à leur intelligence, mais seulement empirique et donc phénoménal aussi, leur prolongement que permet l'outillage scientifique - dont on pourrait se risquer d'ailleurs de nos jours à dire que les limites sont "dévoilées" à l'échelle quantique -... Quoi qu'il en soi, c'est seulement à partir de cette réduction de la multiplicité des phénomènes, dont les êtres vivant en tant qu'individus, à une réalité unique que Schopenhauer appelle "Volonté", que sa métaphysique a un sens et une portée qui lui sont propres, et qui recoupent en partie certaines conceptions orientales comme celles de Upanishads d'un côté, le bouddhisme de l'autre. Par contre, voir dans la volonté de vie une pulsion, une énergie propres à l'individu en tant que tel, c'est à la fois méconnaître, trahir et donc s'interdire de lui adresser quelque "reproche" que ce soit, la pensée de Schopenhauer; je suis très surpris que Nietzsche n'ait pas saisi cela, ou qu'il ait feint de ne pas le comprendre; mauvaise foi de sa part? Je ne connais pas assez son oeuvre et sa pensée, qu'elle soit cohérente ou qu'elle comporte un manque de rigueur logique, et des contradictions, pour en juger: il faudrait voir cela de plus près pour en avoir le coeur net!.... Quoi qu'il en soit, et même si la réduction par Schopenhauer de l'amour au pur instinct sexuel me paraît fausse (mais c'est là une autre question), tout comme sa misogynie est absurde, l'attitude et les jugements à l'emporte pièce de Nietzsche, de leur côté, et pas seulement sur ce point précis, me paraissent un peu trop souvent dénoter des impostures de poseur bravache; cela dit, cette impression est peut-être... trompeuse elle aussi, et due à une connaissance trop superficielle de ma part; j'avoue cependant qu'à l'inverse du style toujours limpide, fluide, élégant et précis de Schopenhauer (une fois surmontée la difficulté que comportent les reprises inévitables d'un certain lexique kantien et de ses concepts parfois tarabiscotés), j'ai littéralement horreur du style de Nietzsche, prétentieusement métaphorique, emphatique, boursouflé, pénible et lourd dans ses essais d'envolées lyriques, pour ne pas dire amphigourique, ou alors sentencieux et obscur aussi, bien que d'une autre manière, dans ses aphorismes elliptiques, et de son ton trop volontiers pontifiant et péremptoire, notamment dans "Ainsi parlait Zarathoustra"... Ce qui n'est guère encourageant pour se plonger dans la lecture attentive de ses livres...
Critique légitime et compréhensible, néanmoins certaines précisions à propos du regard que portait Nietzsche sur la philosophie de Schopenhauer et sur Schopenhauer lui-même permettra sans doute une meilleure compréhension de ce que Nietzsche appelle "Volonté". Pour Schopenhauer, donc, il existe une chose en soi, dont la partie connaissable est la Volonté, et qui s'objective dans les phénomènes. Pour Schopenhauer, cette Volonté détermine les êtres dans le phénomène, le plus souvent sous *la* modalité du Vouloir-Vivre, mais parfois, en cas de présence du "génie" (une sorte d'excroissance de l'intellect, qui n'est à la base qu'un outil de la Volonté une fois objectivée dans un corps), l'humain peut nier le Vouloir-Vivre. Pour Schopenhauer donc, l'affirmation du Vouloir-vivre n'est qu'une forme d'ignorance ou de faiblesse de la raison, et le sage se pose forcément en négateur de la Volonté. Nietzsche, de son côté, voit *autant* *de* *modalités* *d'objectivations* *de* *la* *Volonté* *qu'il* *y* *a* *d'individus* . Certains individus sont des objectivations de la Volonté répondant à un Vouloir-vivre fort: les volontés fortes, les autres sont des objectivations de la Volonté répondant à un Vouloir-vivre faible, voir maladif s'il se nie lui même: les volontés faibles ou encore les volontés de mort. Ainsi, les thèses Schopenhauriennes représentent ce que Nietzsche appelle une Volonté de vivre faible, comme la plupart des thèses métaphysiques. C'est d'ailleurs pour cela que Nietzsche n'utilise pas le terme de chose en soi ou d'objectivation de la Volonté, car cela donnerait du poids à quelque chose qui se trouverait hors du phénomène (Or, pour Nietzsche, une Volonté forte ne désire que le phénomène, et n'a pas besoin de dichotomie de l'être ou d'arrière-mondes). Ainsi, ce que Schopenhauer appelle "le génie" ,et qui aboutit à la négation du Vouloir-Vivre, représente pour Nietzsche un type d'intellect issu d'un corps maladif, une objectivation maladive de la Volonté. De la même façon, si Schopenhauer voit dans l'affirmation du Vouloir-Vivre une forme de bêtise, Nietzsche y voit au contraire une forme de santé. La Volonté de puissance chez Nietzsche n'est pas une pulsion propre à l'individu, *mais* *bien* *quelque* *chose* *d'antérieur* *à* *l'individu* , et qui le détermine dans son corps (et donc dans son esprit, dans son intellect et ses jugements de valeur chez Nietzsche). A mon avis, Nietzsche est l'aboutissement de la thèse de Schopenhauer à propos du "Primat de la Volonté" (dans Le monde comme Volonté et comme représentation). En effet, pour Schopenhauer, il y a primat de la Volonté, donc du désir de vivre qui dirige les corps vivants partout, sauf dans le cas du génie -il existe donc une liberté possible, une sortie de cette Volonté déterministe en cas de génie. Nietzsche voit au contraire un primat de la Volonté PARTOUT, y compris en cas de génie. Ainsi, même la critique schopenhauerienne du Vouloir-Vivre EST une forme de vouloir-vivre déterminé. Pour conclure, je tiens à préciser qu'il est possible de critiquer ce que je viens d'exposer en disant que Nietzsche voulait abolir la métaphysique (tandis que j'expose ici Nietzsche comme un métaphysicien de la Volonté). Je répondrai à une telle critique que Nietzsche ne veut pas tant abolir la métaphysique que trouver une métaphysique saine et forte. Et au vu du projet de Nietzsche dans son livre inachevé "La Volonté de Puissance", l'interprétation que je viens d'exposer me parait juste. Les conséquences de l'objectivation multiple de la Volonté chez Nietzsche permettent de comprendre son perspectivisme: chaque objectivation de la Volonté (chaque corps) interprète le monde d'une manière différente, ce qui fait que la réalité est bien la somme des perspectives des individus (autrement dit la somme des mondes individuels compris comme représentations interprétées). Ceci n'est pas en contradiction avec ce qu'expose Schopenhauer puisque le phénomène existe parce qu'un corps le projette d'après lui. Schopenhauer oublie juste de rappeler que les corps (et donc les esprits qui en sont issus) projettent forcément des réalités différentes, puisque aucun corps n'est identique. Puisque la réalité phénoménale est donc une superposition de projections phénoménales individuelles, et qu'il existe pour Nietzsche quelque chose d'antérieur à l'individu et qui le détermine dans la forme que prendra sa projection phénoménale (son interprétation pour faire plus simple), il existe forcément quelque chose au delà-du phénomène, que Nietzsche appelle "La Volonté de Puissance". Cette dernière n'est rien d'autre que la Volonté schopenhaurienne, à ceci près qu'on ne peut rien en dire puisqu'elle s'objective toujours dans des interprétations subjective. Finalement, puisqu'il n'existe qu'un monde fait de représentations individuelles, parler d'une volonté de puissance antérieure à l'individu et qui le détermine pour chaque individus (donc *des* volontés de puissances plurielles) ou d' *une* Volonté unique mais qui s'objective de manière plurielle ne change rien, à ceci près que Nietzsche verrait dans le désir de parler "d'une Volonté unique" une lâcheté, une incapacité à assumer sa propre perspective, une envie de se fondre dans un universalisme.
La comparaison entre le Bouddhisme et la philosophie de Schopenhauer est périeuse, aborder le Bouddhisme sous l'angle d'une école de pensée n'est guère plus valable que de l'aborder en tant que religion. Le Bouddhisme est une pratique uniquement basée sur la présence a l'instant présent et cela grace a la méditation. Le seul véritable maître du pratiquant et le silence couplé a l'attention au corps-esprit dans son ensemble et cela grace au vecteur qu'est la respiration. La pratique de la voie n'a pas de but en soi et c'est cela même qui permet de se délivrer de l'emprise de l'égo sur notre quotidien. Les préceptes, les enseignements ainsi que la forme tres diverse que peut adopter la liturgie ne sont que des aides... Une fois la rivière traversée, pourquoi continuer de porter la barque?
Le boudhisme est loin d'être une pratique c'est même le contraire c'estest même pas un effacement mais une extinction de soi la voie moyenne est un équilibre permanent ou une acceptation de limitation de l'humain
Sa misogynie s'explique par la superficialite de sa mère et le fait que les femmes portent les enfants donc prolongent la douleur de l'existence, pour l'antisémitisme il n'en est rien, il reproche au judaïsme d'avoir fait des animaux des êtres que l'homme peut sacrifier et tuer comme il lui plaît, ce qui le choque profondément, il n'a rien contre les juifs et ne croyait pas aux races, il méprisait les humains sans distinction de races.
Retrouvez d'autres émissions sur Arthur Schopenhauer ici : bit.ly/2nidN6T.
Et d'autres épisodes des "nouveaux" ou "anciens" chemins de la "connaissance" ou de la "philosophie" ici : bit.ly/2Eau0mx.
magnifique
J'ai une façon de penser, une philosophie de vie du haut de mes 17 ans et demi que fort peu de gens dans mon entourage acceptent, elle est jugée et incomprise... Je découvre avec surprise qu'elle ressemble en de nombreux points à celle de ce philosophe ;)
Belle découverte, c'est agréable ^^
Continue de penser ainsi , le Stoïcisme est l'arme absolue pour aller bien
dans un monde médiocre et métastasé!
Commentaire sans contenu, frustrant
Ne vous souciez de rien, allé e droit chemin en tout et partout, mais surtout pas avec des voyous et blesse tout, incompris se c'est le fort de la supériorité des esprits, ect ne vous faites pas remarquer au risque d'être découragé e et ... on ne sait pas vraiment mieux être discret et éguisé cette esprit sans jamais être pris où surpris ☆☆☆☆☆
J'ai eu dix sept, et j'en aurais toujours souffert, presque à toucher l'enfer
À 49 ans, certains sont dans les cimetières et peut-être les autres ont reculés en arrière, quasiment par terre !!!
J'aurai espéré qu'il en soit autrement, mais on merra mis dans un tel ... e n f e r .❤.
Ils sont poussière...
Mais, selon c'est pardonné bien entendu ☆
Bravo, le mépris ne paye pas où presque rien
Je sais pas comment on peut penser autrement que ce monsieur
Toi tu dois être un gars marrant mdr...
Subir Raphaël Enthoven sur n'importe quel sujet, est une vraie épreuve, digne des plus endurcis des stoïciens.
ya personne qui vous force à radoter comme de l'écouter M.Boudin !
Ah mince quand j'ai capté que c'était lui (2 minutes) en scrollant et voyant ton commentaire, j'ai coupé la vidéo. Merci pour ton commentaire
Il est vraiment pénible à entendre une quasi torture pour les oreilles ce philosophe autoproclamé
🤣 Dommage qu'Arthur Shopy 🥰 ne soit plus de ce Monde pour donner son avis sur son "confrère", le grand Raphaël Enthoven.
(Je ne sais qui est le second personnage qui s'exprime dans ce "podcast" en dénigrant Shopy de la sorte, mais il aurait certainement également eu droit à sa réponse.)
C'est un génie tout court.
J'adore la philosophie de Schopenhauer , il était le plus sincère des humains en revanche il faut être vulgaire , grossier et quelconque , maladivement sociable pour ne pas l'aimer ni le comprendre
Votre vérité subjective, n'engage toujours que VOTRE vérité, :) et nullement la réallité des autres gens ...
Siham Siham je partage totalement votre profession de foi.
Mon philosophe préféré. Schopenhauer 👏🏾
vraiment u homme doué d intelligence en plus c est un philosophe contemporain juste auteur de la lumière
Certains commentateurs ont une façon très élégante de remercier les acteurs de l émission, qui n existerait pas sans leur investigation, et même si eux sont payés, les insultes sont souvent gratuites (celles des commantateurs)
C’est plus fort que moi, cela me dépasse mais je ne peux pas prendre véritablement au sérieux un auteur antisemite. Il est dénué de tout charisme, de tout charme et de toute légitimité !
Bordel à vous dégoûter de Schopenhauer ! Lisez le et c'est tout ! Arrêtez moi ces conneries
Le présentateur de l'émission est insupportable, tant par son vocabulaire que par sa façon systématique de couper la parole.
Assurément pédant !
Ahh ça c'est du typique Raphaël Enthoven ! On s'y habitue mais au début ça saoul
Je suis un grand fan de cette Homme ;)
Pour quelles raisons?
Parce que tt simplement c'est grand penseur
@@faridsadoun4851 1m74 .
Belle introduction ❤️❤️❤️❤️❤️🇺🇸🇺🇸🇺🇸🇺🇸🇺🇸🇺🇸🇺🇸🇺🇸🇺🇸
Dommage qu'il n'y ai pas toutes les références aux passages lus ! Ce serait génial !
Rien ne veut rien dire, revient encore à dire et redire chaque chose à chacune et chacun... parfois le silence nous met hors sens, mais l'examen nous vos nous tendre la main
Bonjour..question.....sur le Web vous c est qu elle Radio ???
En ramenant la volonté de vie à sa dimension banalement individuelle, Nietzsche vide en fait de toute substance la conception originale du "vouloir vivre" comme Volonté universelle et "chose en soi" kantienne, que Schopenhauer pense avoir identifiée comme principe de toutes les apparences sensibles, de tout ce qui n'est que "phénomène".
Les "phénomènes" ne sont pour Schopenhauer que simple apparence, pour les humains et autres êtres vivants plus ou moins conscients, par le biais de l'objectivation, de cette réalité première, essentielle, qu'est la Volonté, au-delà du temps, de l'espace et de la causalité, lesquels ne relèvent eux-mêmes que de cette même objectivation phénoménale, telle que la perçoivent et appréhendent, par leurs sens (perceptions) et, pour les humains, leur prolongement obtenu grâce à leur intelligence, mais seulement empirique et donc phénoménal aussi, leur prolongement que permet l'outillage scientifique - dont on pourrait se risquer d'ailleurs de nos jours à dire que les limites sont "dévoilées" à l'échelle quantique -...
Quoi qu'il en soi, c'est seulement à partir de cette réduction de la multiplicité des phénomènes, dont les êtres vivant en tant qu'individus, à une réalité unique que Schopenhauer appelle "Volonté", que sa métaphysique a un sens et une portée qui lui sont propres, et qui recoupent en partie certaines conceptions orientales comme celles de Upanishads d'un côté, le bouddhisme de l'autre.
Par contre, voir dans la volonté de vie une pulsion, une énergie propres à l'individu en tant que tel, c'est à la fois méconnaître, trahir et donc s'interdire de lui adresser quelque "reproche" que ce soit, la pensée de Schopenhauer;
je suis très surpris que Nietzsche n'ait pas saisi cela, ou qu'il ait feint de ne pas le comprendre; mauvaise foi de sa part?
Je ne connais pas assez son oeuvre et sa pensée, qu'elle soit cohérente ou qu'elle comporte un manque de rigueur logique, et des contradictions, pour en juger: il faudrait voir cela de plus près pour en avoir le coeur net!....
Quoi qu'il en soit, et même si la réduction par Schopenhauer de l'amour au pur instinct sexuel me paraît fausse (mais c'est là une autre question), tout comme sa misogynie est absurde, l'attitude et les jugements à l'emporte pièce de Nietzsche, de leur côté, et pas seulement sur ce point précis, me paraissent un peu trop souvent dénoter des impostures de poseur bravache; cela dit, cette impression est peut-être... trompeuse elle aussi, et due à une connaissance trop superficielle de ma part;
j'avoue cependant qu'à l'inverse du style toujours limpide, fluide, élégant et précis de Schopenhauer (une fois surmontée la difficulté que comportent les reprises inévitables d'un certain lexique kantien et de ses concepts parfois tarabiscotés), j'ai littéralement horreur du style de Nietzsche, prétentieusement métaphorique, emphatique, boursouflé, pénible et lourd dans ses essais d'envolées lyriques, pour ne pas dire amphigourique, ou alors sentencieux et obscur aussi, bien que d'une autre manière, dans ses aphorismes elliptiques, et de son ton trop volontiers pontifiant et péremptoire, notamment dans "Ainsi parlait Zarathoustra"... Ce qui n'est guère encourageant pour se plonger dans la lecture attentive de ses livres...
logorrhée
Critique légitime et compréhensible, néanmoins certaines précisions à propos du regard que portait Nietzsche sur la philosophie de Schopenhauer et sur Schopenhauer lui-même permettra sans doute une meilleure compréhension de ce que Nietzsche appelle "Volonté". Pour Schopenhauer, donc, il existe une chose en soi, dont la partie connaissable est la Volonté, et qui s'objective dans les phénomènes. Pour Schopenhauer, cette Volonté détermine les êtres dans le phénomène, le plus souvent sous *la* modalité du Vouloir-Vivre, mais parfois, en cas de présence du "génie" (une sorte d'excroissance de l'intellect, qui n'est à la base qu'un outil de la Volonté une fois objectivée dans un corps), l'humain peut nier le Vouloir-Vivre. Pour Schopenhauer donc, l'affirmation du Vouloir-vivre n'est qu'une forme d'ignorance ou de faiblesse de la raison, et le sage se pose forcément en négateur de la Volonté.
Nietzsche, de son côté, voit *autant* *de* *modalités* *d'objectivations* *de* *la* *Volonté* *qu'il* *y* *a* *d'individus* . Certains individus sont des objectivations de la Volonté répondant à un Vouloir-vivre fort: les volontés fortes, les autres sont des objectivations de la Volonté répondant à un Vouloir-vivre faible, voir maladif s'il se nie lui même: les volontés faibles ou encore les volontés de mort. Ainsi, les thèses Schopenhauriennes représentent ce que Nietzsche appelle une Volonté de vivre faible, comme la plupart des thèses métaphysiques. C'est d'ailleurs pour cela que Nietzsche n'utilise pas le terme de chose en soi ou d'objectivation de la Volonté, car cela donnerait du poids à quelque chose qui se trouverait hors du phénomène (Or, pour Nietzsche, une Volonté forte ne désire que le phénomène, et n'a pas besoin de dichotomie de l'être ou d'arrière-mondes). Ainsi, ce que Schopenhauer appelle "le génie" ,et qui aboutit à la négation du Vouloir-Vivre, représente pour Nietzsche un type d'intellect issu d'un corps maladif, une objectivation maladive de la Volonté. De la même façon, si Schopenhauer voit dans l'affirmation du Vouloir-Vivre une forme de bêtise, Nietzsche y voit au contraire une forme de santé.
La Volonté de puissance chez Nietzsche n'est pas une pulsion propre à l'individu, *mais* *bien* *quelque* *chose* *d'antérieur* *à* *l'individu* , et qui le détermine dans son corps (et donc dans son esprit, dans son intellect et ses jugements de valeur chez Nietzsche). A mon avis, Nietzsche est l'aboutissement de la thèse de Schopenhauer à propos du "Primat de la Volonté" (dans Le monde comme Volonté et comme représentation). En effet, pour Schopenhauer, il y a primat de la Volonté, donc du désir de vivre qui dirige les corps vivants partout, sauf dans le cas du génie -il existe donc une liberté possible, une sortie de cette Volonté déterministe en cas de génie. Nietzsche voit au contraire un primat de la Volonté PARTOUT, y compris en cas de génie. Ainsi, même la critique schopenhauerienne du Vouloir-Vivre EST une forme de vouloir-vivre déterminé.
Pour conclure, je tiens à préciser qu'il est possible de critiquer ce que je viens d'exposer en disant que Nietzsche voulait abolir la métaphysique (tandis que j'expose ici Nietzsche comme un métaphysicien de la Volonté). Je répondrai à une telle critique que Nietzsche ne veut pas tant abolir la métaphysique que trouver une métaphysique saine et forte. Et au vu du projet de Nietzsche dans son livre inachevé "La Volonté de Puissance", l'interprétation que je viens d'exposer me parait juste. Les conséquences de l'objectivation multiple de la Volonté chez Nietzsche permettent de comprendre son perspectivisme: chaque objectivation de la Volonté (chaque corps) interprète le monde d'une manière différente, ce qui fait que la réalité est bien la somme des perspectives des individus (autrement dit la somme des mondes individuels compris comme représentations interprétées). Ceci n'est pas en contradiction avec ce qu'expose Schopenhauer puisque le phénomène existe parce qu'un corps le projette d'après lui. Schopenhauer oublie juste de rappeler que les corps (et donc les esprits qui en sont issus) projettent forcément des réalités différentes, puisque aucun corps n'est identique. Puisque la réalité phénoménale est donc une superposition de projections phénoménales individuelles, et qu'il existe pour Nietzsche quelque chose d'antérieur à l'individu et qui le détermine dans la forme que prendra sa projection phénoménale (son interprétation pour faire plus simple), il existe forcément quelque chose au delà-du phénomène, que Nietzsche appelle "La Volonté de Puissance". Cette dernière n'est rien d'autre que la Volonté schopenhaurienne, à ceci près qu'on ne peut rien en dire puisqu'elle s'objective toujours dans des interprétations subjective.
Finalement, puisqu'il n'existe qu'un monde fait de représentations individuelles, parler d'une volonté de puissance antérieure à l'individu et qui le détermine pour chaque individus (donc *des* volontés de puissances plurielles) ou d' *une* Volonté unique mais qui s'objective de manière plurielle ne change rien, à ceci près que Nietzsche verrait dans le désir de parler "d'une Volonté unique" une lâcheté, une incapacité à assumer sa propre perspective, une envie de se fondre dans un universalisme.
intéressant
L'opéra au début, comment s'appele-t-il?
Je pense à rossini, mais ne vois pas quel titre d opéra(Mozart et rossini étaient ses préférés)
C'est quoi le bon son au debult
ruclips.net/video/EZy_kZjM0GQ/видео.html
Moins de musique, un phrasé plus lent, ça me plairait.
Bravo
La comparaison entre le Bouddhisme et la philosophie de Schopenhauer est périeuse, aborder le Bouddhisme sous l'angle d'une école de pensée n'est guère plus valable que de l'aborder en tant que religion. Le Bouddhisme est une pratique uniquement basée sur la présence a l'instant présent et cela grace a la méditation. Le seul véritable maître du pratiquant et le silence couplé a l'attention au corps-esprit dans son ensemble et cela grace au vecteur qu'est la respiration. La pratique de la voie n'a pas de but en soi et c'est cela même qui permet de se délivrer de l'emprise de l'égo sur notre quotidien. Les préceptes, les enseignements ainsi que la forme tres diverse que peut adopter la liturgie ne sont que des aides... Une fois la rivière traversée, pourquoi continuer de porter la barque?
Le boudhisme est loin d'être une pratique c'est même le contraire c'estest même pas un effacement mais une extinction de soi
la voie moyenne est un équilibre permanent ou une acceptation de limitation de l'humain
Il y a tout une philosophie derrière le bouddhisme c'est pas simplement des pratiques concrètes, la doctrine est précédée de présupposés métaphysiques
24:00
Merci
Raphaël 😍
tu l'aimes .
Ça va faire des ptits c't'histoire, déjà qu'il a déjà dix gosses 😂😂
@@nolanr140010 c'est une blague j'espère
Un.peu théâtral quand interviewe
24:00
42:00
antisémite veut dire quoi??? criminel? il est libre
TOUT veut TOUT dire
Le nom de cette chaîne peut en effet être lu de cette manière.
nasro
"Malgré son antisémite" comme ça d'emblée. Jugement faux, hop je zappe.
Réduire en rôle de bouffon
babos
Comment quelqu'un de si réfléchi peut être antisémite et misogyne... Il doit y avoir une raison non? Quelqu'un sait?
@@Cogito_ergo_sum- pas tout, j'ai déjà regardé une vidéo sur ses livre seulement
La vérité dépasse peut-être encore la première lecture de son œuvre. Ainsi...
Ainsi, peut-être que la France a portée plus que l’Allemagne une synthèse de la connaissance.
Seul la France peut nous sauver de la tragédie
Sa misogynie s'explique par la superficialite de sa mère et le fait que les femmes portent les enfants donc prolongent la douleur de l'existence, pour l'antisémitisme il n'en est rien, il reproche au judaïsme d'avoir fait des animaux des êtres que l'homme peut sacrifier et tuer comme il lui plaît, ce qui le choque profondément, il n'a rien contre les juifs et ne croyait pas aux races, il méprisait les humains sans distinction de races.
Quelle voix de putaine