Comment ça se fait qu'il y ait 51 vues qu'il n'y ait aucune mention j'aime avec si peu d'abonnés! Un tel plaisir à vous écouter rendre des notions aussi difficiles beaucoup moins ambiguës. Merci
Bonjour et merci de cet eclairage.Ce matin, je me suis reveille tot avec un sentiment de culpabillite..Ma vie est faite de conflits, de séparations . Enfant, jetais asthmatique. Cela m'a complètement passe. Je me suis pris en main, fait confiance..Et puis, le cours de l'existence m'a conduit dans des pièges. Expérimenté des choses que je ne maitrisait pas. ayant eu comme solution salvatrice, la séparation..Il me semble chercher jour après jour le juste équilibre dans les relations pour ne pas me faire "bouffer"?? Alors j'oscille entre le trop et le pas assez..Voir couper complètement, mettre des barrières dans l'affect. .Me mettre a l'abri du danger que peut représenter une relation. Aussi je me juge comme je juge autrui...durement..Au fond de moi, je ne fais pas toujours confiance, surtout quand mon avis diverge des autres..Je culpabilise de ma différence,cela me faisant vivre une séparation. IEt de l'autre, je suis très indépendant dans ma façon de vivre. En fait, j'ai du mal a assumer qui je suis. Beaucoup de chemin a été fait mais je cherche encore la paix intérieure..et extérieure..Pourtant je me suis autorise à la quête du bonheur, ce qui justement ne confronte a l'hostilité...Comme cela a dérangé les autres, je m'en suis rendu coupanle.Sans doute s'accepter est ce la solution? Cordialement
Tout d’abord merci pour ces explications clairement exprimées. Pensez vous que lorsque la maturation s’est inclinée devant la force du symptôme,il est possible de l’atténuer ? Pour ma part après de longues années d’analyse l’angoisse ressurgit à chaque fois que je ressens une menace sur les liens que j’ai tissé . Encore merci 🙏
Merci de votre message. A votre question, je réponds oui, heureusement ! Pour quelques analysants, il est vrai que le résultat ne réside que dans l'éclairage des sources ontologiques de l'angoisse, la compréhension de la chose. Alors que pour la majorité, une atténuation notable aura lieu. Comment pourrait-on être habité par la même angoisse qu'avant l'analyse lorsque l'on a compris combien nous sommes impuissants à faire quoi que ce soit ? Bien à vous.
Waw merci pour cette super vidéo ! Il y a juste quelque chose que je ne saisis pas. Si les symptômes ont pour but de mettre à distance l'angoisse, qu'en est-il des personnes qui font des crises de panique par exemple ? Car dans ce cas le symptôme serait l'angoisse elle-même ?
Ce n'est pas tout à fait cela. Dans les crises de panique, il y a souvent ce que je nomme un portemanteau, c'est-à-dire une raison qui déclenche la crise. Ce peut être prendre l'autoroute (alors qu'on l'a prise pendant des années), prendre le volant (alors qu'un routier a plusieurs centaines de milliers de kilomètres au compteur), passer à un certain endroit... ce peut être n'importe quoi qui nécessite une "traduction" du message par le patient. Là encore, le symptôme est un prétexte "opportun" pour de pas regarder l'angoisse dans les yeux, un portemanteau certes handicapant mais certainement moins handicapant que le fait d'affronter l'angoisse.
L'angoisse est lié au désir, enfin pour moi, si les traumatismes les plus marquants sont les plus précoce alors la naissance serait LE traumatisme engendrant également Le désir, qui expliquerez que pour certain de revenir dans le ventre de la mère, ce qui est interdit, d'où l'angoisse. Le désir d'être sujet serait de pouvoir accepter toute sa vie les séparations successives avec L'angoisse ET le désir de régresser a la mère, bref de ne pas accepter la séparation, ce qui l'angoisse du même coup de ne plus être sujet. Enfin a mon avis.
Mon toc de focalisation sur la respiration est revenu après beaucoup d'angoisses (examens médicaux et angoisses de ma mère) je fais de l'epr que j'ai appris en Tcc en général le symptôme disparaît assez vite mais ce coup ci non mais mon analyste se fiche de mon symptôme qui me fait souffrir... Il me dit que je dois avoir le courage de choisir ma liberté en mettant à distance ma "moman".
@@JeanCharlesBettan Je pense qu'il a raison mais j'ai du mal à mettre de la distance car j'ai peur qu'elle pense que je suis ingrat (elle le pense déjà et me le dit souvent car je n'arrive pas à être réellement '"gentil"' avec elle, comme si cela me gênait) pourtant je pense qu'il le faut, car pour mon analyste pour le moment et depuis toujours mon désir est assujetti au sien. Je dois me déprendre de cette relation malsaine "mère/petit-enfant fragile", il serait temps à mon âge...Merci.
Si je puis me permettre (ne sommes nous pas dans le partage en commentant cette vidéo !), écrire "moman" est déjà une prise de distance (amusante) avec sa-la "maman" ; ressemblant phonétiquement au "moment" ou au "mot-ment" ! Freud a travaillé sur "le mot d'esprit et ses rapports avec l'inconscient" (qu'il me faudrait relire, soit dit en passant !) ...Cela dit " moman", pour ma part, est avant tout affectueux, comme une façon de "désacraliser" le statut idéal que l'on peut assigner à sa mère, et qui pour elle est sans nul doute un lourd fardeau ! Bien à vous
Comment ça se fait qu'il y ait 51 vues qu'il n'y ait aucune mention j'aime avec si peu d'abonnés! Un tel plaisir à vous écouter rendre des notions aussi difficiles beaucoup moins ambiguës. Merci
Merci ;)
Bonjour et merci de cet eclairage.Ce matin, je me suis reveille tot avec un sentiment de culpabillite..Ma vie est faite de conflits, de séparations . Enfant, jetais asthmatique. Cela m'a complètement passe. Je me suis pris en main, fait confiance..Et puis, le cours de l'existence m'a conduit dans des pièges. Expérimenté des choses que je ne maitrisait pas. ayant eu comme solution salvatrice, la séparation..Il me semble chercher jour après jour le juste équilibre dans les relations pour ne pas me faire "bouffer"?? Alors j'oscille entre le trop et le pas assez..Voir couper complètement, mettre des barrières dans l'affect. .Me mettre a l'abri du danger que peut représenter une relation. Aussi je me juge comme je juge autrui...durement..Au fond de moi, je ne fais pas toujours confiance, surtout quand mon avis diverge des autres..Je culpabilise de ma différence,cela me faisant vivre une séparation. IEt de l'autre, je suis très indépendant dans ma façon de vivre. En fait, j'ai du mal a assumer qui je suis. Beaucoup de chemin a été fait mais je cherche encore la paix intérieure..et extérieure..Pourtant je me suis autorise à la quête du bonheur, ce qui justement ne confronte a l'hostilité...Comme cela a dérangé les autres, je m'en suis rendu coupanle.Sans doute s'accepter est ce la solution? Cordialement
Merci de votre travail et de ce partage !
Merci beaucoup pour votre générosité et votre travail ❤
Superbe exposé - merci ❤
Tout d’abord merci pour ces explications clairement exprimées.
Pensez vous que lorsque la maturation s’est inclinée devant la force du symptôme,il est possible de l’atténuer ?
Pour ma part après de longues années d’analyse l’angoisse ressurgit à chaque fois que je ressens une menace sur les liens que j’ai tissé .
Encore merci 🙏
Merci de votre message. A votre question, je réponds oui, heureusement ! Pour quelques analysants, il est vrai que le résultat ne réside que dans l'éclairage des sources ontologiques de l'angoisse, la compréhension de la chose. Alors que pour la majorité, une atténuation notable aura lieu. Comment pourrait-on être habité par la même angoisse qu'avant l'analyse lorsque l'on a compris combien nous sommes impuissants à faire quoi que ce soit ?
Bien à vous.
MERCI JEAN CHARLES C'EST LIMPIDE
Merci pour cette vidéo très éclairante !
Merci à vous de me suivre.
Waw merci pour cette super vidéo ! Il y a juste quelque chose que je ne saisis pas. Si les symptômes ont pour but de mettre à distance l'angoisse, qu'en est-il des personnes qui font des crises de panique par exemple ? Car dans ce cas le symptôme serait l'angoisse elle-même ?
Ce n'est pas tout à fait cela. Dans les crises de panique, il y a souvent ce que je nomme un portemanteau, c'est-à-dire une raison qui déclenche la crise. Ce peut être prendre l'autoroute (alors qu'on l'a prise pendant des années), prendre le volant (alors qu'un routier a plusieurs centaines de milliers de kilomètres au compteur), passer à un certain endroit... ce peut être n'importe quoi qui nécessite une "traduction" du message par le patient. Là encore, le symptôme est un prétexte "opportun" pour de pas regarder l'angoisse dans les yeux, un portemanteau certes handicapant mais certainement moins handicapant que le fait d'affronter l'angoisse.
@@JeanCharlesBettan Ah d'accord, merci pour votre réponse !!
Merci beaucoup je fais in Master 2 psychanalytique sur ma voix. Ca m'aide bien.
Merci de votre message. J'espère continuer à vous aider. A bientôt.
Cf. Lacan, L'angoisse, séminaire 10, 1962-1963.
L'angoisse est lié au désir, enfin pour moi, si les traumatismes les plus marquants sont les plus précoce alors la naissance serait LE traumatisme engendrant également Le désir, qui expliquerez que pour certain de revenir dans le ventre de la mère, ce qui est interdit, d'où l'angoisse. Le désir d'être sujet serait de pouvoir accepter toute sa vie les séparations successives avec L'angoisse ET le désir de régresser a la mère, bref de ne pas accepter la séparation, ce qui l'angoisse du même coup de ne plus être sujet. Enfin a mon avis.
Mon toc de focalisation sur la respiration est revenu après beaucoup d'angoisses (examens médicaux et angoisses de ma mère) je fais de l'epr que j'ai appris en Tcc en général le symptôme disparaît assez vite mais ce coup ci non mais mon analyste se fiche de mon symptôme qui me fait souffrir... Il me dit que je dois avoir le courage de choisir ma liberté en mettant à distance ma "moman".
Qu'en pensez-vous ?
@@JeanCharlesBettan Je pense qu'il a raison mais j'ai du mal à mettre de la distance car j'ai peur qu'elle pense que je suis ingrat (elle le pense déjà et me le dit souvent car je n'arrive pas à être réellement '"gentil"' avec elle, comme si cela me gênait) pourtant je pense qu'il le faut, car pour mon analyste pour le moment et depuis toujours mon désir est assujetti au sien. Je dois me déprendre de cette relation malsaine "mère/petit-enfant fragile", il serait temps à mon âge...Merci.
Si je puis me permettre (ne sommes nous pas dans le partage en commentant cette vidéo !), écrire "moman" est déjà une prise de distance (amusante) avec sa-la "maman" ; ressemblant phonétiquement au "moment" ou au "mot-ment" ! Freud a travaillé sur "le mot d'esprit et ses rapports avec l'inconscient" (qu'il me faudrait relire, soit dit en passant !) ...Cela dit " moman", pour ma part, est avant tout affectueux, comme une façon de "désacraliser" le statut idéal que l'on peut assigner à sa mère, et qui pour elle est sans nul doute un lourd fardeau ! Bien à vous