Ce qui me semble faire la synthèse de façon très lapidaire, de ces 4 solutions "bizarres", c'est ce qu'on a qualifié depuis les années 70 (au moins, si ce n'est plus ancien) de " Méthode paradoxale " prônée par Palo Alto. Rien de bizarre. C'est en fait prendre à contre pied certaines situations délicates. Dans l'Antiquité, une ville subissait un long siège de l'ennemi. Plus rien ou presque à manger. Le Roi écoute alors un de ses conseillers qui recommande de rassembler toutes les victuailles restantes, y compris moutons vivants, et de les lancer ostensiblement à l’extérieur des remparts. A cette vue, l'ennemi, épuisé aussi par les mois écoulés, en déduit que les assiégés ont encore plein de vivres, puisqu'ils en jettent ! Découragé, l'ennemi lève le siège.
Il est aussi correct de constater que parfois la source du problème peut-être le manager lui-même. Et que son comportement bien que direct peut aussi créer un sentiment d'insécurité ou d'injustice. Or être subbordoner ne veut pas dire qu'il faille forcément une soumission. Et faire passer les employés pour des personnes stupides et immatures n'arrangera guère les choses.
Ces différentes stratégies entrant toutes, in fine, dans celle de la "prescription du symptôme" dont je peux attester l'ébouriffante efficacité, tant en clinique qu'en organisation. Et TRÈS au delà de la seule gestion du conflit (essayez en marketing... vous m'en direz des nouvelles* !). Mais SOUS RÉSERVE de la créativité du/des"sorcier/ère/s". Car c'est bien de "sorcellerie" (magie, manipulation, détournement d'attention...) qu'il s'agit. En effet, l'efficacité exigeant que la "pichenette systémique" ne soit pas prévisible, idéalement même pas perçue, par le système (personne ou organisation), elle repose sur la capacité de celui qui l'initie, loin d'appliquer des "recettes", de toujours en inventer ou au moins adapter à chaque situation. N"empêche que les exemples donnés ici constituent de solides bases d'inspiration. Que je suggère vivement de compléter par la lecture de "Milton Erickson un thérapeute hors du commun". Il avait beau ne pas être passé par Palo Alto, il n'en n'était pas moins un génial praticien des stratégies paradoxales. * J'en avais fait un gagne pain en me rémunérant sur résultats des stratégies anti-vente que je mettais en place pour faire... exploser les CA ! 😂
La solution 3 pue... On peut me le faire, c'est trop tard je dis au revoir tout fort a tout le monde... Parce que des heures sups impayées j'en ai fais des "mois homme" si mise bout a bout, sans qu'un branleur de manager n'ai besoin de me le demander... Et si c'est pas ma faute le retard, et qu'encore plus fort: on n'est pas payé, je ne vais pas rester "punis" une deuxième fois pour les autres. Et si le patron est pas content, qu'il me vire, j'ai des compétences pas remplaçables facilement, dont celle d’être consciencieux et loyal a mon PROJET et pas a un Homme(/Femme) qui fait son plan de carrière personnelle en croyant pouvoir avoir un ascendant social. Je fais mon boulot par professionnalisme, pas parce que mon manager "le mérite"... Autant d'autres vidéos m'ont plus, autant ce point la me pose un gros problème de Valeurs, oui la majuscule et le pluriel, mais surtout le sens des mots.
Que les rh tiennent compte, des remarques des gueux qui on les mains dans la merde, ferais avancer beaucoup les choses. Mais non à chaque fois c'est plus de bâton, galères au quotidien ? 🤔 Par contre quand le risque devient réel et éminent de décès du '' particulier'' la ils ecoutes les gueux ! Qui on les mains dans la merde. Commencer par écouter et tenir compte des remarques, au lieu que les rh se croient supérieur aux autres ! Celas s' appel le respect. Et BEAUCOUP d'entre vous en manque.
Oh grand Dieu, dans quoi sombre le management ? - le solution 1 est un remake du ring (salle de la photocopieuse) ou le plus fort sortira vainqueur (pas forcément pour la bien de l'organisation) - la solution 2 présuppose qu'il existe une solution (salle de repos) et qu'elle viendra d'elle-même si tout se dégrade ... En réalité on teste qui craquera le premier et fera pour les autres ! - la solution 3 présuppose que tout salarié (non cadre ou cadre) est malléable et disponible au niveau horaire ...belle notion du salariat ! - la solution 4 : le N va montrer son utilité au collaborateur N-1 : soit le N-1 c'est rendu compte que son N bloque ou est inutile alors la solution 4 est inopérationnelle, ou le N est compétent et apporte de la VA au travail du N-1 c'est alors le N+1 qui doit recadrer !! Le management n'est pas une émission de tele-réalité ... Du moins je l'espérais jusqu'à aujourd'hui !
J'ai bien aimé la salle de la photocopieuse. Souvent les embrouilles n'ont plus de sens sans les temoins. Mais après je me suis rendu compte que les parties ne manqueraient pas de faire le compte rendu de l'embrouille aux autres. Et puis souvent les embrouilles répétitives sont le signe qu' il y a au moins un connard et deux grandes gueules. Donc bon... A voir.
Super super védio bonne continuation... Svp faites arrêt sur le management comparatif enpiochantdans les cultures manageramiales dans toutes les cultures en vue de tirer de super enseignements ...merci beaucoup...
Merci c'est très intéressant
Ce qui me semble faire la synthèse de façon très lapidaire, de ces 4 solutions "bizarres", c'est ce qu'on a qualifié depuis les années 70 (au moins, si ce n'est plus ancien) de " Méthode paradoxale " prônée par Palo Alto.
Rien de bizarre. C'est en fait prendre à contre pied certaines situations délicates.
Dans l'Antiquité, une ville subissait un long siège de l'ennemi. Plus rien ou presque à manger.
Le Roi écoute alors un de ses conseillers qui recommande de rassembler toutes les victuailles restantes, y compris moutons vivants, et de les lancer ostensiblement à l’extérieur des remparts. A cette vue, l'ennemi, épuisé aussi par les mois écoulés, en déduit que les assiégés ont encore plein de vivres, puisqu'ils en jettent ! Découragé, l'ennemi lève le siège.
Il est aussi correct de constater que parfois la source du problème peut-être le manager lui-même. Et que son comportement bien que direct peut aussi créer un sentiment d'insécurité ou d'injustice. Or être subbordoner ne veut pas dire qu'il faille forcément une soumission. Et faire passer les employés pour des personnes stupides et immatures n'arrangera guère les choses.
Ces différentes stratégies entrant toutes, in fine, dans celle de la "prescription du symptôme" dont je peux attester l'ébouriffante efficacité, tant en clinique qu'en organisation.
Et TRÈS au delà de la seule gestion du conflit (essayez en marketing... vous m'en direz des nouvelles* !).
Mais SOUS RÉSERVE de la créativité du/des"sorcier/ère/s".
Car c'est bien de "sorcellerie" (magie, manipulation, détournement d'attention...) qu'il s'agit.
En effet, l'efficacité exigeant que la "pichenette systémique" ne soit pas prévisible, idéalement même pas perçue, par le système (personne ou organisation), elle repose sur la capacité de celui qui l'initie, loin d'appliquer des "recettes", de toujours en inventer ou au moins adapter à chaque situation.
N"empêche que les exemples donnés ici constituent de solides bases d'inspiration. Que je suggère vivement de compléter par la lecture de "Milton Erickson un thérapeute hors du commun". Il avait beau ne pas être passé par Palo Alto, il n'en n'était pas moins un génial praticien des stratégies paradoxales.
* J'en avais fait un gagne pain en me rémunérant sur résultats des stratégies anti-vente que je mettais en place pour faire... exploser les CA ! 😂
La solution 3 pue... On peut me le faire, c'est trop tard je dis au revoir tout fort a tout le monde...
Parce que des heures sups impayées j'en ai fais des "mois homme" si mise bout a bout, sans qu'un branleur de manager n'ai besoin de me le demander... Et si c'est pas ma faute le retard, et qu'encore plus fort: on n'est pas payé, je ne vais pas rester "punis" une deuxième fois pour les autres. Et si le patron est pas content, qu'il me vire, j'ai des compétences pas remplaçables facilement, dont celle d’être consciencieux et loyal a mon PROJET et pas a un Homme(/Femme) qui fait son plan de carrière personnelle en croyant pouvoir avoir un ascendant social. Je fais mon boulot par professionnalisme, pas parce que mon manager "le mérite"...
Autant d'autres vidéos m'ont plus, autant ce point la me pose un gros problème de Valeurs, oui la majuscule et le pluriel, mais surtout le sens des mots.
aucune de ces 4 techniques fonctionnent sur les gens qui ont du caractère ou qui ne sont pas carriériste
Que les rh tiennent compte, des remarques des gueux qui on les mains dans la merde, ferais avancer beaucoup les choses. Mais non à chaque fois c'est plus de bâton, galères au quotidien ? 🤔 Par contre quand le risque devient réel et éminent de décès du '' particulier'' la ils ecoutes les gueux ! Qui on les mains dans la merde. Commencer par écouter et tenir compte des remarques, au lieu que les rh se croient supérieur aux autres ! Celas s' appel le respect. Et BEAUCOUP d'entre vous en manque.
Jouez les parents commerciaux 😀 Blague a part d'une future RH
Avez-vous des vidéos pour montrer au chef comment sortir de la bouteille?
Oh grand Dieu, dans quoi sombre le management ?
- le solution 1 est un remake du ring (salle de la photocopieuse) ou le plus fort sortira vainqueur (pas forcément pour la bien de l'organisation)
- la solution 2 présuppose qu'il existe une solution (salle de repos) et qu'elle viendra d'elle-même si tout se dégrade ... En réalité on teste qui craquera le premier et fera pour les autres !
- la solution 3 présuppose que tout salarié (non cadre ou cadre) est malléable et disponible au niveau horaire ...belle notion du salariat !
- la solution 4 : le N va montrer son utilité au collaborateur N-1 : soit le N-1 c'est rendu compte que son N bloque ou est inutile alors la solution 4 est inopérationnelle, ou le N est compétent et apporte de la VA au travail du N-1 c'est alors le N+1 qui doit recadrer !!
Le management n'est pas une émission de tele-réalité ... Du moins je l'espérais jusqu'à aujourd'hui !
J'ai bien aimé la salle de la photocopieuse. Souvent les embrouilles n'ont plus de sens sans les temoins. Mais après je me suis rendu compte que les parties ne manqueraient pas de faire le compte rendu de l'embrouille aux autres. Et puis souvent les embrouilles répétitives sont le signe qu' il y a au moins un connard et deux grandes gueules. Donc bon... A voir.
la table est plus nette devant les mains de la dame.
à force de brasser de l'air, on ne rencontre que le vent ....
Super super védio bonne continuation... Svp faites arrêt sur le management comparatif enpiochantdans les cultures manageramiales dans toutes les cultures en vue de tirer de super enseignements ...merci beaucoup...
Collaborateur qui ne collabore pas.