Le principal c'est qu'on en parle et qu'on admette cette différence (c'est le mot clé de cette particularité d'esprit) qui fait qu'on apprend pas et qu'on applique pas les choses comme les autres. Dans mon cas, j'ai 69 ans, je suis dans une lignée familiale de surdoués, et je ne cesse d'activer mes neurones. Simplement qu'il me faut toujours trouver des centres d'intérêt motivants. Ma pensée peut parfois paraître complexe, désordonnée ou trop rapide pour les autres, mais j'en ressors toujours avec un esprit de synthèse à la clé. C'est vrai aussi que je fonctionne souvent par analogie. D'où l'intérêt particulier que j'ai eu pour l'Astrologie qui est une discipline symbolique ou tout y est analogue. Je me suis souvent orienté vers des domaines originaux, normalement réservés à des initiés, et en les appréhendant seul, par moi-même, jusqu'à les comprendre pleinement. Souvent, mon cerveau semble pour les autres comme étant en ébullition, avec la capacité d'avoir réponse à tout. Ce qui étonne toujours, et dérange parfois. Je fonctionne souvent en logique pure. Non, je ne supporte pas l'injustice et je hais la trop fréquente médiocrité de nos tribunaux. Cette hyperlucidité est souvent très difficile à vivre quand on est confronté à des gens de pouvoir médiocres mais titrés, et qui ne font qu'aligner des copier-coller de belles paroles bien écrites, a des Imposteurs, à des charlatans... qu'on détecte immédiatement. René Char disait à son propos que c'est la blessure qui rapproche le plus du soleil. La faculté de réponse à un problème est telle que souvent j'ai la réponse avant d'avoir fini de me poser la question (ou l'équation). Ça surprend toujours autour de moi car cela relève quasiment de l'art de la prédiction, d'autres parleront de forte intuition, mais de manière incontrôlée, voire incontrôlable. Et parfois, ça énerve... Alors, dans l'incapacité d'expliquer à un cercle ce qu'est une sphère, que ce phénomène irrationnel est en moi, soit je prends un air moqueur, soit je m'éloigne en silence. Tout est question de circonstances. Suis-je heureux ? Pas vraiment dans la mesure où je suis confronté trop souvent à de la défiance, parfois de la jalousie... Mais qu'y faire ? Et puis je vois si clair dans leurs mensonges, leurs turpitudes et leurs manipulations parfois... Aujourd'hui, je suis encore très fier de cette génétique particulière qui fait que l'aîné de mes petits fils fasse à son tour péter les compteurs lors d'examens (il est en deuxième année de médecine).Examen d'entrée réussi 27eme sur 850. Et aussi qu'il est suivi de près par ses plus jeunes frères. Le côté le plus négatif, dans mon cas, aura été souvent de me laisser glisser au plus près du néant avant de revenir en force et jusqu'aux premières places. Ce que personne ne peut comprendre autour de moi. Voilà ce que je pouvais dire de moi comme surdoué... Je précise enfin que je déteste ce terme de zèbre. Les psychanalystes auraient pu trouver mieux pour nous définir...
Pas plus que pour l'autisme, je ne crois pas que l'approche psychanalytique soit adaptée à la douance (mais pour quoi est-elle adaptée de toute façon?). Plusieurs erreurs de jugement de la part de cette femme: -Il n'y a pas de "surinvestissement intellectuel" chez les surdoués: cela laisserait penser qu'il y a un choix et un effort volontaires en ce sens de la part du sujet alors que c'est un fonctionnement inné. -Le thérapeute ne doit pas forcément surdoué lui-même pour proposer une aide psychologique mais simplement prendre en compte cette singularité et avoir une vraie connaissance et un vrai point de vue sur la question. Le tout saupoudré de ce qu'il faut bien qualifier de lieux communs sur le sujet.
Je ne suis pas pour le pass moi non plus, mais sait-on pourquoi il était pour? Quelle a été sa réflexion pour arriver à cette conclusion? Et si, en dépit de nos convictions, l'erreur avait été de notre côté? Le propre des "HP" est de toujours accepter le débat contradictoire, quiite à se laisser convaincre sur des bases rationnelles.
C'est la question contraire qu'on devrait poser mais vu que l'argent est mieux perçu que l'intelligence, ça explique l'incompréhension du phénomène. PS : En anglais on dit "gifted", les comiques.
Bonjour, je pense être un HPI , j’ai heureusement réussi à faire des études ds lesquelles je me suis éclaté. plus la pression était forte plus mes performances étaient élevées. Par chance j ai choisi un métier manuel ( je suis ostéopathe ) et j ai donc canalisé mon hypersensibilité au profit de mon métier. La peur de la mort m a force à chercher au delà du tangible et j ai découvert la spiritualité ainsi que ma médiumnité. Le plus difficile à gérer c est d être en décalage permanent avec mes interlocuteurs...je suis d une naïveté confondante car j ai l impression que tout le monde est authentique spontané et raisonne comme moi...
Bien sûr que si c'est beaucoup plus simple !! Ne pas avoir de doutes, pas d'anxiété, prendre les choses comme elles viennent, ne rien analyser etc... être ignorant est bien plus simple en ce moment sinon ça vire au complotisme dès qu'on se pose des questions
Le discours de cette psychanalyste laisse songeur. Elle est également coach pour dirigeants. Anime des teams buildings. Je pense que c'est plutôt là sa compétence. Elle sait raconter des histoires mais pas forcément les écouter 👂 C'est le réel d'une époque. Dire plutôt qu'écouter. Être expert plutôt que de partager ses expériences. Amis HPI, renseignez vous bien à propos de la dépression avant de vous lancer dans la chasse (lucrative) aux zèbres.
Qu'est ce qui prouve qu'elle n'écoute pas? Et le fait d'être coach et d'en vivre est-ce un souci? Ou alors mieux vaut travailler gratuitement et vivre d'air et d'eau pure?
@@denisriche2913 le coaching est une réponse à une "demande" de confort de vie, de réflexion sur un fonctionnement général. Tout à fait louable d'ailleurs. Ce n'est pas un soin. La question du haut potentiel "heureux" est celle d'un marché discutable. Être haut potentiel, c'est être diagnostiqué. Ce Marché est tenu par de piètres cliniciens qui profitent de la zone grise des prise en charge thérapeutique. Celle qui sépare le soignant du gourou. Il y a quelque chose d'antinomique à être psychanalyste et coach.
@@julienbgt3393 j'entends. Mais la question de la pertinence de son regard sur le sujet est-elle disqualifiée? Son ouvrage permet de comprendre pas mal de points, d'apporter des éclaircissements. Lqe parti pris psychanalytique est le sien, je ne le partage pas forcément, et l'activité de coaching lui appartient et ne retire rien à l'intérêt de son livre, de mon point de vue en tout cas. J'admets de bonne grâce que l'antinomie évoquée est pertinente.
@@denisriche2913 Pardon mais l'hypothèse psychanalytique est quand même un brin surfacturée ici. On entend pas bien la question de la place de l'inconscient au travers de ces explications forts descriptives. Le discours est profus, certes. Donc, pour le dire autrement. Madame parle d'une catégorie de gens en émettant un diagnostic contestable : le H.P.I. On n'entend en rien un discours autour de la psyché et de l'histoire des patients qui ont reçu cet estampillage. Il y a beaucoup à dire pourtant. Les surdoués malheureux...(Oh surprise) , luttent contre une forme dépressive. Entre lien précoces mals ajustés ou pression sociale d'un environnement où l'obsession de la performance est angoissante... Oui les angoisses de mort existent. Et il ne s'agit pas de passer la dessus comme on décrit des symptômes intestinaux... L'erreur de Madame et des gourous zebrologues est manifeste. Peut on être dépressif et heureux ? Là, serait une question plus en rapport avec la question de fond.
Non, je peux vous le confirmer, je ne suis pas heureux!!!!! Mais je ne suis pas surdoué non plus!!!!! Mieux vaut être riche et en bonne santé ou pauvre et malade?????
Un gros QI ne veut pas dire que tu es fort en math... Einstein était hpi mais c'était une bouse en algèbre. Son genie se déclinais dans l'élaboration de théorie. et chacun met son intelligence au service de choses differentes... Les relation sociales, l'aspect artistique, l'abstraction mathématique etc...
merci infiniment pour pour cette émission et ainsi qu à la dame grand grand bravo à elle mes respects
Le principal c'est qu'on en parle et qu'on admette cette différence (c'est le mot clé de cette particularité d'esprit) qui fait qu'on apprend pas et qu'on applique pas les choses comme les autres.
Dans mon cas, j'ai 69 ans, je suis dans une lignée familiale de surdoués, et je ne cesse d'activer mes neurones. Simplement qu'il me faut toujours trouver des centres d'intérêt motivants. Ma pensée peut parfois paraître complexe, désordonnée ou trop rapide pour les autres, mais j'en ressors toujours avec un esprit de synthèse à la clé. C'est vrai aussi que je fonctionne souvent par analogie. D'où l'intérêt particulier que j'ai eu pour l'Astrologie qui est une discipline symbolique ou tout y est analogue.
Je me suis souvent orienté vers des domaines originaux, normalement réservés à des initiés, et en les appréhendant seul, par moi-même, jusqu'à les comprendre pleinement.
Souvent, mon cerveau semble pour les autres comme étant en ébullition, avec la capacité d'avoir réponse à tout. Ce qui étonne toujours, et dérange parfois. Je fonctionne souvent en logique pure.
Non, je ne supporte pas l'injustice et je hais la trop fréquente médiocrité de nos tribunaux. Cette hyperlucidité est souvent très difficile à vivre quand on est confronté à des gens de pouvoir médiocres mais titrés, et qui ne font qu'aligner des copier-coller de belles paroles bien écrites, a des Imposteurs, à des charlatans... qu'on détecte immédiatement.
René Char disait à son propos que c'est la blessure qui rapproche le plus du soleil.
La faculté de réponse à un problème est telle que souvent j'ai la réponse avant d'avoir fini de me poser la question (ou l'équation). Ça surprend toujours autour de moi car cela relève quasiment de l'art de la prédiction, d'autres parleront de forte intuition, mais de manière incontrôlée, voire incontrôlable. Et parfois, ça énerve... Alors, dans l'incapacité d'expliquer à un cercle ce qu'est une sphère, que ce phénomène irrationnel est en moi, soit je prends un air moqueur, soit je m'éloigne en silence. Tout est question de circonstances.
Suis-je heureux ? Pas vraiment dans la mesure où je suis confronté trop souvent à de la défiance, parfois de la jalousie... Mais qu'y faire ? Et puis je vois si clair dans leurs mensonges, leurs turpitudes et leurs manipulations parfois...
Aujourd'hui, je suis encore très fier de cette génétique particulière qui fait que l'aîné de mes petits fils fasse à son tour péter les compteurs lors d'examens (il est en deuxième année de médecine).Examen d'entrée réussi 27eme sur 850. Et aussi qu'il est suivi de près par ses plus jeunes frères.
Le côté le plus négatif, dans mon cas, aura été souvent de me laisser glisser au plus près du néant avant de revenir en force et jusqu'aux premières places. Ce que personne ne peut comprendre autour de moi.
Voilà ce que je pouvais dire de moi comme surdoué...
Je précise enfin que je déteste ce terme de zèbre. Les psychanalystes auraient pu trouver mieux pour nous définir...
Suis hpi (membre de mensa) et très heureux. Merci.
Pas plus que pour l'autisme, je ne crois pas que l'approche psychanalytique soit adaptée à la douance (mais pour quoi est-elle adaptée de toute façon?).
Plusieurs erreurs de jugement de la part de cette femme:
-Il n'y a pas de "surinvestissement intellectuel" chez les surdoués: cela laisserait penser qu'il y a un choix et un effort volontaires en ce sens de la part du sujet alors que c'est un fonctionnement inné.
-Le thérapeute ne doit pas forcément surdoué lui-même pour proposer une aide psychologique mais simplement prendre en compte cette singularité et avoir une vraie connaissance et un vrai point de vue sur la question.
Le tout saupoudré de ce qu'il faut bien qualifier de lieux communs sur le sujet.
Être surdoué n’évite pas les erreurs.. Villani est pour le pass 😅
Je ne suis pas pour le pass moi non plus, mais sait-on pourquoi il était pour? Quelle a été sa réflexion pour arriver à cette conclusion? Et si, en dépit de nos convictions, l'erreur avait été de notre côté? Le propre des "HP" est de toujours accepter le débat contradictoire, quiite à se laisser convaincre sur des bases rationnelles.
@@denisriche2913 je ne pense pas qu'un hp se fasse convaincre par des bases irrationnelles.
C'est bien pour cela qu'il serait intéressant de connaître ses arguments.
@@denisriche2913 tu as raison, tjs intéressant de connaitre les arguments pour comprendre les déviances.
Je dirais 'désaccords' plutôt que " déviances"... La nuance est importante...
La surdouance précisé lol 😮
on peut même être un psy sous doué et heureux
C'est la question contraire qu'on devrait poser mais vu que l'argent est mieux perçu que l'intelligence, ça explique l'incompréhension du phénomène.
PS : En anglais on dit "gifted", les comiques.
Bonjour, je pense être un HPI , j’ai heureusement réussi à faire des études ds lesquelles je me suis éclaté. plus la pression était forte plus mes performances étaient élevées. Par chance j ai choisi un métier manuel ( je suis ostéopathe ) et j ai donc canalisé mon hypersensibilité au profit de mon métier. La peur de la mort m a force à chercher au delà du tangible et j ai découvert la spiritualité ainsi que ma médiumnité. Le plus difficile à gérer c est d être en décalage permanent avec mes interlocuteurs...je suis d une naïveté confondante car j ai l impression que tout le monde est authentique spontané et raisonne comme moi...
Peut-on être imbécile et heureux? C'est pas sûr.
Bien sûr que si c'est beaucoup plus simple !! Ne pas avoir de doutes, pas d'anxiété, prendre les choses comme elles viennent, ne rien analyser etc... être ignorant est bien plus simple en ce moment sinon ça vire au complotisme dès qu'on se pose des questions
Le discours de cette psychanalyste laisse songeur.
Elle est également coach pour dirigeants. Anime des teams buildings.
Je pense que c'est plutôt là sa compétence.
Elle sait raconter des histoires mais pas forcément les écouter 👂
C'est le réel d'une époque.
Dire plutôt qu'écouter.
Être expert plutôt que de partager ses expériences.
Amis HPI, renseignez vous bien à propos de la dépression avant de vous lancer dans la chasse (lucrative) aux zèbres.
Qu'est ce qui prouve qu'elle n'écoute pas? Et le fait d'être coach et d'en vivre est-ce un souci? Ou alors mieux vaut travailler gratuitement et vivre d'air et d'eau pure?
@@denisriche2913 le coaching est une réponse à une "demande" de confort de vie, de réflexion sur un fonctionnement général. Tout à fait louable d'ailleurs.
Ce n'est pas un soin.
La question du haut potentiel "heureux" est celle d'un marché discutable.
Être haut potentiel, c'est être diagnostiqué.
Ce Marché est tenu par de piètres cliniciens qui profitent de la zone grise des prise en charge thérapeutique.
Celle qui sépare le soignant du gourou.
Il y a quelque chose d'antinomique à être psychanalyste et coach.
@@julienbgt3393 j'entends. Mais la question de la pertinence de son regard sur le sujet est-elle disqualifiée? Son ouvrage permet de comprendre pas mal de points, d'apporter des éclaircissements. Lqe parti pris psychanalytique est le sien, je ne le partage pas forcément, et l'activité de coaching lui appartient et ne retire rien à l'intérêt de son livre, de mon point de vue en tout cas. J'admets de bonne grâce que l'antinomie évoquée est pertinente.
@@denisriche2913 Pardon mais l'hypothèse psychanalytique est quand même un brin surfacturée ici.
On entend pas bien la question de la place de l'inconscient au travers de ces explications forts descriptives.
Le discours est profus, certes.
Donc, pour le dire autrement.
Madame parle d'une catégorie de gens en émettant un diagnostic contestable : le H.P.I.
On n'entend en rien un discours autour de la psyché et de l'histoire des patients qui ont reçu cet estampillage. Il y a beaucoup à dire pourtant.
Les surdoués malheureux...(Oh surprise) , luttent contre une forme dépressive.
Entre lien précoces mals ajustés ou pression sociale d'un environnement où l'obsession de la performance est angoissante... Oui les angoisses de mort existent. Et il ne s'agit pas de passer la dessus comme on décrit des symptômes intestinaux...
L'erreur de Madame et des gourous zebrologues est manifeste.
Peut on être dépressif et heureux ? Là, serait une question plus en rapport avec la question de fond.
Pour écrire le titre, c'est pas du HP 🙂Peut-on être surdoué et heureux
J'aimerais connaître la raison de classer de Cédric Villani de "surdoué" ...
Non, je peux vous le confirmer, je ne suis pas heureux!!!!! Mais je ne suis pas surdoué non plus!!!!!
Mieux vaut être riche et en bonne santé ou pauvre et malade?????
on peut etre surdoué en math et ne rien connaitre de la vie .. donc oui ... merci suivant
Sinon t'as une utilité dans la vie non aucune suivant
@@phylhyanndynnichaer9215 poses toi la question
Un gros QI ne veut pas dire que tu es fort en math...
Einstein était hpi mais c'était une bouse en algèbre. Son genie se déclinais dans l'élaboration de théorie.
et chacun met son intelligence au service de choses differentes... Les relation sociales, l'aspect artistique, l'abstraction mathématique etc...
Peut-on être jaloux et heureux?