Comment juge-t-on un viol ? - C Ce soir du 26 mars 2024
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- Опубликовано: 7 окт 2024
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soirée spéciale sur France 5 avec la diffusion d’un documentaire exceptionnel : VIOL, DÉFI DE JUSTICE, une plongée inédite au coeur d’un procès pour viol, pour répondre à cette question : Comment juge-t-on un viol, ce crime souvent sans preuves, souvent “parole contre parole” et donc si difficile à démontrer ? Plaignante, accusé, avocats, magistrats, enquêteurs de la gendarmerie, tous ont accepté la présence des caméras pendant toute la durée du procès… Le documentaire dans un instant et on en débat juste après dans C CE SOIR, avec nos invités :
INVITÉS
Victoire TUAILLON, Journaliste, productrice du podcast « Les Couilles sur la Table », autrice de « Le Coeur sur la table » aux éditions Points (06/10/2023)
Anne BOUILLON, Avocate pénaliste
Giulia FOÏS, Journaliste spécialiste des questions de genre, productrice de l’émission « En marge » sur France Inter, autrice de « Ce que le féminisme m'a fait » aux éditions Flammarion (13/03/2024)
Christian SAINT PALAIS, Avocat pénaliste du barreau de Paris
Laurent METTERIE, Réalisateur du documentaire « Les petits mâles » (29.11.23)
Laetitia DHERVILLY, Haute fonctionnaire à l’égalité femmes-hommes
Il dit qu'on prend en considération la parole des plaignants, il ne voit même pas les plaignantes
Tout dans son langage montre sa culture patriarcale très prononcée.
En Belgique, la réforme du droit pénal sexuel est entrée en vigueur en juin 2022. Le code pénal définit le viol (art.417/11) comme "tout acte qui consiste en ou se compose d'une pénétration sexuelle de quelque nature et par quelque moyen que ce soit, commis sur une personne ou avec l'aide d'une personne qui n'y consent pas" et indique, à propos du consentement (417/5) qu'il "suppose que celui-ci a été donné librement. Ceci est apprécié au regard des circonstances de l'affaire. Le consentement ne peut pas être déduit de la simple absence de résistance de la victime". Au quotidien, en ce qui concerne les dossiers de moeurs "majeurs" (c'est-à-dire qui concernent un auteur et une victime âgés de plus de 18 ans), cela n'a pas "révolutionné" la Justice car l'écueil reste toujours la difficulté de démontrer l'absence de consentement. Et il faut pouvoir entendre qu'un même rapport sexuel peut parfaitement avoir été vécu comme un viol par une personne alors que le "qualifié" violeur peut n'avoir à aucun moment perçu l 'absence de consentement de la victime. Les faits sont rarement "figés" et, comme pour l'appréciation de la légitime défense, il faut pouvoir remettre les faits dans leur contexte précis, avec toutes ses composantes (à cet égard, la consommation d'alcool n'aide pas à clarifier les choses). J'ose prétendre que l'éducation doit être la pierre angulaire de la prévention, que la parole, à présent libérée, doit être entretenue et occuper l'espace public, "faire du bruit", que les services de police et la Justice doivent se former et oeuvrer à recueillir avec rigueur et respect la parole des uns et des autres (plaignante, témoins, suspect) sans parti-pris, sans à priori, en gardant à l'esprit que le doute raisonnable doit toujours profiter à l'accusé, mais doivent également recevoir plus de moyens, qu'ils soient humains ou financiers. Et j'ajouterais qu'il s'agirait pour les gens qui passent leur vie sur internet, à juger, commenter, le tout de façon péremptoire quelque soit leur point de vue, d'aller VOIR les audiences (qui sont publiques, en Belgique en tout cas), d'aller assister au débat judiciaire afin d'en percevoir toute la complexité et toute la difficulté. La pédagogie n'a pas d'âge.
Si vous faites Un reportage sur le viol au Maroc vous serez étonné de voir comment sont traitées les femmes 😢et ce sont elles qui sont incroyables incriminés
vous auriez des vidéos ou documentaire sur le sujet à recommander??
Les associations féminine
Et j'ajouterais que j'ai lu un livre intéressant il y a peu, qui aborde le sujet des stéréotypes masculinistes dont sont victimes, d'une part les hommes eux-mêmes et, d'autre part, les femmes. Il s'agit de "Les hommes hétéros le sont-ils tous vraiment?" de Léane Alestra.
Christian Saint-Palais était nécessaire à ce débat qui autrement aurait complètement négligé certaines contraintes techniques pour assurer aux deux parties une parfaites égalité face au droit.
L’argument de la fin qui sous entendait que la multiplicité des accusations serait la preuve que le présumé couple serait effectivement coupable, a des contre exemple qui nous appellent à le pondérer. Les cas de complots où des femmes sont payées pour accuser une personne sont aussi des réalités qui n’appellent certes pas à mettre systématiquement en doute la parole des femmes qui se plaignent, mais plutôt à toujours se référer à des principes et procédure de droit plus rigoureux que nos positions idéologiques et émotionnelle. Positions qui par ailleurs ont aussi leur place, mais certainement pas dans la situation des responsabilités dans une affaire de viol.
la justice est sexiste . La justice ne considère pas grand chose comme preuve et s'accroche au parole contre parole comme une moule à un rocher
Christian Saint-Palais s'écoute parler, pérore et finalement n'apporte rien au débat.
Tous les garçons ont une mère... Qui a à minima 50 % de regard sur l'éducation de ses fils... 🤔🤔🤔
pourquoi un violeur beneficie de circonstances attenuantes parcequ il a un casier judiciaire vierge?
Vas y mémé Adler on est tous avec toi 😂
@@lylewhile3427 si vous le dites