Khouya, Khouyates, Quelques infos sur cette belle Qsida : Elle est l’œuvre du grand poète Kaddour El alami, un des piliers du Malhoun Marocain né à Meknès (1742-1850). El Alami fut le disciple de grands noms du Malhoun de Meknes du 18ème (Cheikh Amiri et El Baqali). Plusieurs phases aussi dans la vie de ce poète : Jeune romantique, puis moraliste et en fin mystique et pieux. Les 2 grandes écoles du Malhoun Marocain (Fes et Meknes) entretiennent une légère et légendaire concurrence depuis plusieurs siècles. Un arbitrage devant le représentant du sultan de Fes fut l’occasion pour un Kadi fassi de délivrer un réquisitoire percutant et populaire sur les concurrents Meknassi qui marqua les esprits. On dit que El Alami s’y basa pour composer son poème. D’autres disent qu’il était lui-même présent à l’audience. Le poème fut chanté un siècle durant sous son format de malhoun traditionnel Marocain avant qu’il arrive aux oreilles de El Haj En Anka lors de son premier voyage au Maroc (1932) et chanté sous son format Moghrabi/Chaabi actuel quelques années après. Le format original est resté présent dans le répertoire du malhoun au Maroc jusqu’aux années 1970. El Alami fut le poète de dizaines de Qsida très belles comme Ya Man Blitni, Rah e lil w ban el jfar, Ya lotf allah et Ya krim et Kourama, … Allah Yarahmou ainsi que lhaj el enka qui a su donner une continuité à cette œuvre majeure du Malhoun. Coucou du Maroc Bye
On connaît tous ça frère car on ne chante pas à l l'aveuglette mais nos chyoukha nous ont tous raconté sur kedour el 3alami sans copier coller sur Google
@@juba7074 merci khouya pour votre réponse. C’est important par les temps qui courent de rappeler aux uns et aux autres qu’ils partagent le même héritage du malhoun marocain. Google n’a rien inventé. L’homme se copie depuis la nuit des temps avant même Google : la preuve les paroles du malhoun. Bye amitié et paix à nos frères algériens
@kais ram Bien sur, nous demandons la rahma à chaque instant à el enka, qui en reprenant plus de 110 chansons marocaines a installer l'art du malhoun marocain dans le cœur culturel algérien. Et nous demandons la rahma à tous les autres artistes algériens qui ont copié cet bel art : Garwabi, kobbi, el enkiss, el haj nador, chaou, ... tu ne le sais pas car tu n'as pas travaillé le texte marocain du 15ème au 19ème, mais toute l'algérie chante marocain excepté la rai dont la grande poésie littéraire est purement algérienne. Pour Msayeb, issu d'une famille de grenade, qui a fait toutes les villes marocaines en plus de 100 ans avant d'arriver à Tlemcen. Mssayeb, quand uil a été condamné par le colonisateur turc à la peine de mort est venu se cacher au Maroc à Fes pendant plus de 15 ans. Il a demandé la grâce au bay turc de tlemcen qui le lui a accodé et est rentré à Tlemcen. Msayeb s'est caché au Maroc (comme ben bella, boumediane, boudiaf, bouteflika, ...) car pendant la colonisation turque de l'algérie, le maroc est resté libre. Msayeb a fait le pèlerinage est est devenu sage avec des poèmes plus proches du soufisme que celles d'avant qui étaient orientées sur l'amour des femmes. J'ai lu l'année dernière la vie de cet andalou. Très intéressant. Je dis ca en guise de rappel à nos frères algériens. Vraiment ravi que les algériens apprécient ces 290 chansons marocaines. Nous sommes vraiment frères.
@kais ram Quelques Textes Marocains, j'ai envie de rigoler. En enka, tout seul a chanté 110 chansons marocaines. Souhaites-tu la liste ? J'ai l'impression que par nationalisme basique tu souhaites minimiser ce fait historique. En enka a fait 12 voyages au Maroc et à chaque voyage de 3/4 mois qu'il faisait au Maroc, rentrait avec 10/15 chansons. Tu ne connais pas l'histoire. Et en face de Ben Makhlouf, seul algérien (avec Mosayeb qui était un algéro-maocain), il y'a plus de 60 poetes Marocains qui ont composé 1500 textes dont 290 repris en algérie Khouya. Tout ce que je te dis, c'est avec des écris, des preuves. dans les 110 chansons de el enka copiées au Maroc, il y'a des mots qui ne se disent qu'au Maroc (Fes, Meknes, Rabat). Les algériens ne le savent pas, mais ils chantent du Marocain toute la journée. Voila hbibi, écoutes et dégustes mais la parole est marocaine et ce n'est pas par ce que el enka a introduit 4 nouveaux instruments qu'il a inventé des chansons qui existant 300 ans avant se venue au Monde.
@kais ram Moi dans le chaabi algérois, j'aime les chansons marocaines anciennes (1500/1930) reprises par el enka et d'autres : Lahmam, Ya dif allah, El meknassiya, Youm el jamma, Habiba, Ychali, Ya saki, el kaoui, mohamed Ya sidi, ya ltif, Ma ychali youm el harb, El haraz, Goulou l laymi, marsoul fatma, Ya saki, Hajou lefkar, Zanouba, Fatouma, Maryama, Nar el houwa, ... toutes ces chansons des marocains el alami, el marakchi, maghouwari, ... et les 50 autres poetes qui raisonnent à alger ...
Merci!
Khouya, Khouyates,
Quelques infos sur cette belle Qsida : Elle est l’œuvre du grand poète Kaddour El alami, un des piliers du Malhoun Marocain né à Meknès (1742-1850). El Alami fut le disciple de grands noms du Malhoun de Meknes du 18ème (Cheikh Amiri et El Baqali). Plusieurs phases aussi dans la vie de ce poète : Jeune romantique, puis moraliste et en fin mystique et pieux. Les 2 grandes écoles du Malhoun Marocain (Fes et Meknes) entretiennent une légère et légendaire concurrence depuis plusieurs siècles. Un arbitrage devant le représentant du sultan de Fes fut l’occasion pour un Kadi fassi de délivrer un réquisitoire percutant et populaire sur les concurrents Meknassi qui marqua les esprits. On dit que El Alami s’y basa pour composer son poème. D’autres disent qu’il était lui-même présent à l’audience.
Le poème fut chanté un siècle durant sous son format de malhoun traditionnel Marocain avant qu’il arrive aux oreilles de El Haj En Anka lors de son premier voyage au Maroc (1932) et chanté sous son format Moghrabi/Chaabi actuel quelques années après. Le format original est resté présent dans le répertoire du malhoun au Maroc jusqu’aux années 1970.
El Alami fut le poète de dizaines de Qsida très belles comme Ya Man Blitni, Rah e lil w ban el jfar, Ya lotf allah et Ya krim et Kourama, …
Allah Yarahmou ainsi que lhaj el enka qui a su donner une continuité à cette œuvre majeure du Malhoun.
Coucou du Maroc
Bye
On connaît tous ça frère car on ne chante pas à l l'aveuglette mais nos chyoukha nous ont tous raconté sur kedour el 3alami sans copier coller sur Google
@@juba7074 merci khouya pour votre réponse. C’est important par les temps qui courent de rappeler aux uns et aux autres qu’ils partagent le même héritage du malhoun marocain. Google n’a rien inventé. L’homme se copie depuis la nuit des temps avant même Google : la preuve les paroles du malhoun. Bye amitié et paix à nos frères algériens
@kais ram Bien sur, nous demandons la rahma à chaque instant à el enka, qui en reprenant plus de 110 chansons marocaines a installer l'art du malhoun marocain dans le cœur culturel algérien. Et nous demandons la rahma à tous les autres artistes algériens qui ont copié cet bel art : Garwabi, kobbi, el enkiss, el haj nador, chaou, ... tu ne le sais pas car tu n'as pas travaillé le texte marocain du 15ème au 19ème, mais toute l'algérie chante marocain excepté la rai dont la grande poésie littéraire est purement algérienne.
Pour Msayeb, issu d'une famille de grenade, qui a fait toutes les villes marocaines en plus de 100 ans avant d'arriver à Tlemcen. Mssayeb, quand uil a été condamné par le colonisateur turc à la peine de mort est venu se cacher au Maroc à Fes pendant plus de 15 ans. Il a demandé la grâce au bay turc de tlemcen qui le lui a accodé et est rentré à Tlemcen. Msayeb s'est caché au Maroc (comme ben bella, boumediane, boudiaf, bouteflika, ...) car pendant la colonisation turque de l'algérie, le maroc est resté libre. Msayeb a fait le pèlerinage est est devenu sage avec des poèmes plus proches du soufisme que celles d'avant qui étaient orientées sur l'amour des femmes.
J'ai lu l'année dernière la vie de cet andalou. Très intéressant.
Je dis ca en guise de rappel à nos frères algériens. Vraiment ravi que les algériens apprécient ces 290 chansons marocaines. Nous sommes vraiment frères.
@kais ram Quelques Textes Marocains, j'ai envie de rigoler. En enka, tout seul a chanté 110 chansons marocaines. Souhaites-tu la liste ? J'ai l'impression que par nationalisme basique tu souhaites minimiser ce fait historique. En enka a fait 12 voyages au Maroc et à chaque voyage de 3/4 mois qu'il faisait au Maroc, rentrait avec 10/15 chansons. Tu ne connais pas l'histoire. Et en face de Ben Makhlouf, seul algérien (avec Mosayeb qui était un algéro-maocain), il y'a plus de 60 poetes Marocains qui ont composé 1500 textes dont 290 repris en algérie Khouya. Tout ce que je te dis, c'est avec des écris, des preuves. dans les 110 chansons de el enka copiées au Maroc, il y'a des mots qui ne se disent qu'au Maroc (Fes, Meknes, Rabat). Les algériens ne le savent pas, mais ils chantent du Marocain toute la journée.
Voila hbibi, écoutes et dégustes mais la parole est marocaine et ce n'est pas par ce que el enka a introduit 4 nouveaux instruments qu'il a inventé des chansons qui existant 300 ans avant se venue au Monde.
@kais ram Moi dans le chaabi algérois, j'aime les chansons marocaines anciennes (1500/1930) reprises par el enka et d'autres : Lahmam, Ya dif allah, El meknassiya, Youm el jamma, Habiba, Ychali, Ya saki, el kaoui, mohamed Ya sidi, ya ltif, Ma ychali youm el harb, El haraz, Goulou l laymi, marsoul fatma, Ya saki, Hajou lefkar, Zanouba, Fatouma, Maryama, Nar el houwa, ... toutes ces chansons des marocains el alami, el marakchi, maghouwari, ... et les 50 autres poetes qui raisonnent à alger ...
ربي يحفض شيخنا
UVB’s. Uhh