J'aimerais revenir un instant sur cette notion de frein à l'innovation. Il faut bien comprendre que le principe de précaution n'est pas en soi le refus du progrès ou le désir d'immobilisme, c'est, comme son nom l'indique, placer une valeur de prudence au-dessus de toutes les autres. Concrètement, les pays anglo-saxons sont plus prompts à favoriser l'innovation. Elles sont plus rapidement mises sur le marché et touchent en peu de temps un large public. Le problème avec cette approche, c'est qu'elle prend peu en compte, dès son lancement, les problèmes qui peuvent découler d'un manque de réflexion sur les impacts générés. Forcément, ceux-ci arrivent et il faut les régler sans troubler l'utilisation quotidienne de l'innovation. Alors certes, puisque la techno est déjà commercialisée, on bénéficie dès lors d'un large pool de retours, bien plus grand que si des tests étaient menés en interne. C'est forcément moins cher (le consommateur devient testeur par défaut), la variété des retours est plus grande (plus de situations différentes générant de potentiels problèmes se déroulent en même temps) et les correctifs sont testés également en temps réel. Donc l'un dans l'autre on peut se dire que c'est une excellente façon de faire. À l'inverse, en Europe notamment, on préfère le principe de précaution. L'idée n'est pas d'avoir un produit parfait à sa sortie, c'est impossible, mais d'évaluer les conséquences bonnes et mauvaises dans un environnement fermé pour éviter qu'un problème grave ne touche un maximum de personnes en peu de temps. La procédure est plus lente, forcément incomplète puisque les moyens sont limités et les évalutations des correctifs prennent aussi du temps. Présentée ainsi, c'est une approche rebutante, obsolète et inefficace. Oui mais voilà, le principe de précaution a un but principal : régler en amont les potentiels dysfonctionnements et conséquences les plus graves pour ne pas devoir gérer une crise. De mon point de vue, les deux approches sont utiles, complémentaires même. Mais il me semble appréciable, dans le contexte actuel, que nous gardions en Europe ce principe. Alors ce que je vais dire va paraitre immoral, si le monde entier raisonnait de la même façon, il faudrait trouver un juste équilibre entre les deux. Mais ce n'est pas le cas ; la sphère anglo-saxonne est plutôt tournée vers l'innovation rapide et la sphère européenne vers l'innovation lente. J'ai envie de dire, tant mieux, cela sert notre principe de précaution du mieux possible puisque ce n'est pas à nous d'essuyer les plâtres. L'erreur à ne pas commettre serait de se contenter d'imiter ce qui se fait aux USA en plus lent, ce qui reviendrait effectivement à se contenter de prendre le train en marche, mais toujours à la dernière voiture. Non, il est préférable de continuer à innover de notre côté tout en prenant en compte les effets de l'innovation anglo-saxonne, mais en s'imposant des critères de fiabilité et de sécurité plus solides. Évidemment, ce n'est pas vraiment le meilleur moyen d'être tout le temps premier, certes. Mais il faut aussi savoir ce que l'on veut, être reconnu pour innover constamment sans prendre le temps de réfléchir aux effets, ou proposer un standard de qualité mûrement réfléchi avec des protocoles de sécurité efficaces ? Je vois fort bien la répugnance de Hardisk pour le principe de précaution, mais je ne suis pas sûr que lâcher dans la nature une nouvelle techno sans l'avoir testée en se disant que plus vite elle touchera le plus grand nombre de personnes, plus vite on règlera les problèmes soit la façon de faire la plus sécurisée… En outre, il serait bon de rappeler que l'Europe n'est pas le Moyen Âge parce qu'elle n'avait pas Netflix ; le progrès, c'est un peu plus large que de regarder un film sur son téléphone… Faudrait voir à sortir de sa bulle parfois, demandez donc à Boeing comment était codés les systèmes d'aide à la navigation sur les 337 MAX puis comparez donc aux systèmes EADS, c'est pas la même planète.
Mon honnêtete opinion c'est bizarre sans plus, j'ai l'impression que les entreprises de tech n'ont aucune idée de comment utiliser l'IA pour fair du profit et éventuellement pouvoir obtenir un monopole sur ça, et maintenant on a fini avec des chat bots ultra creepy qui veulent te faire croire que tu parle avec une vraie personne
Moi je trouvent que ça peut avoir des intérêts notamment ci y’a un business mais les désavantages c’est que les du coup qu’elle sera l’intérêt de parler en DM ba plus vraiment donc je c’est pas ça vas supprimer le côté humain après y’a déjà ça sur Insta avec les messages pré fait mais moi jsp
Ba après le truc OF ça existe déjà c’est un business peut frauduleux mais azi je suis pas là pour dire c’est mauvais ou quoi mais azi en vrai c’est la suite logique
La notification " Basti Sans MS à mis en ligne Des clones de vos influenceurs " 💀
Mdrr
😂😂😂
J'aimerais revenir un instant sur cette notion de frein à l'innovation. Il faut bien comprendre que le principe de précaution n'est pas en soi le refus du progrès ou le désir d'immobilisme, c'est, comme son nom l'indique, placer une valeur de prudence au-dessus de toutes les autres.
Concrètement, les pays anglo-saxons sont plus prompts à favoriser l'innovation. Elles sont plus rapidement mises sur le marché et touchent en peu de temps un large public. Le problème avec cette approche, c'est qu'elle prend peu en compte, dès son lancement, les problèmes qui peuvent découler d'un manque de réflexion sur les impacts générés. Forcément, ceux-ci arrivent et il faut les régler sans troubler l'utilisation quotidienne de l'innovation. Alors certes, puisque la techno est déjà commercialisée, on bénéficie dès lors d'un large pool de retours, bien plus grand que si des tests étaient menés en interne. C'est forcément moins cher (le consommateur devient testeur par défaut), la variété des retours est plus grande (plus de situations différentes générant de potentiels problèmes se déroulent en même temps) et les correctifs sont testés également en temps réel. Donc l'un dans l'autre on peut se dire que c'est une excellente façon de faire.
À l'inverse, en Europe notamment, on préfère le principe de précaution. L'idée n'est pas d'avoir un produit parfait à sa sortie, c'est impossible, mais d'évaluer les conséquences bonnes et mauvaises dans un environnement fermé pour éviter qu'un problème grave ne touche un maximum de personnes en peu de temps. La procédure est plus lente, forcément incomplète puisque les moyens sont limités et les évalutations des correctifs prennent aussi du temps. Présentée ainsi, c'est une approche rebutante, obsolète et inefficace. Oui mais voilà, le principe de précaution a un but principal : régler en amont les potentiels dysfonctionnements et conséquences les plus graves pour ne pas devoir gérer une crise.
De mon point de vue, les deux approches sont utiles, complémentaires même. Mais il me semble appréciable, dans le contexte actuel, que nous gardions en Europe ce principe. Alors ce que je vais dire va paraitre immoral, si le monde entier raisonnait de la même façon, il faudrait trouver un juste équilibre entre les deux. Mais ce n'est pas le cas ; la sphère anglo-saxonne est plutôt tournée vers l'innovation rapide et la sphère européenne vers l'innovation lente. J'ai envie de dire, tant mieux, cela sert notre principe de précaution du mieux possible puisque ce n'est pas à nous d'essuyer les plâtres. L'erreur à ne pas commettre serait de se contenter d'imiter ce qui se fait aux USA en plus lent, ce qui reviendrait effectivement à se contenter de prendre le train en marche, mais toujours à la dernière voiture. Non, il est préférable de continuer à innover de notre côté tout en prenant en compte les effets de l'innovation anglo-saxonne, mais en s'imposant des critères de fiabilité et de sécurité plus solides.
Évidemment, ce n'est pas vraiment le meilleur moyen d'être tout le temps premier, certes. Mais il faut aussi savoir ce que l'on veut, être reconnu pour innover constamment sans prendre le temps de réfléchir aux effets, ou proposer un standard de qualité mûrement réfléchi avec des protocoles de sécurité efficaces ? Je vois fort bien la répugnance de Hardisk pour le principe de précaution, mais je ne suis pas sûr que lâcher dans la nature une nouvelle techno sans l'avoir testée en se disant que plus vite elle touchera le plus grand nombre de personnes, plus vite on règlera les problèmes soit la façon de faire la plus sécurisée… En outre, il serait bon de rappeler que l'Europe n'est pas le Moyen Âge parce qu'elle n'avait pas Netflix ; le progrès, c'est un peu plus large que de regarder un film sur son téléphone… Faudrait voir à sortir de sa bulle parfois, demandez donc à Boeing comment était codés les systèmes d'aide à la navigation sur les 337 MAX puis comparez donc aux systèmes EADS, c'est pas la même planète.
hardisk le golem
Mon honnêtete opinion c'est bizarre sans plus, j'ai l'impression que les entreprises de tech n'ont aucune idée de comment utiliser l'IA pour fair du profit et éventuellement pouvoir obtenir un monopole sur ça, et maintenant on a fini avec des chat bots ultra creepy qui veulent te faire croire que tu parle avec une vraie personne
carré la vidéo là
Moi je trouvent que ça peut avoir des intérêts notamment ci y’a un business mais les désavantages c’est que les du coup qu’elle sera l’intérêt de parler en DM ba plus vraiment donc je c’est pas ça vas supprimer le côté humain après y’a déjà ça sur Insta avec les messages pré fait mais moi jsp
Ba après le truc OF ça existe déjà c’est un business peut frauduleux mais azi je suis pas là pour dire c’est mauvais ou quoi mais azi en vrai c’est la suite logique
Barrière Anti First
Third