Frère Antoine merci pour vos éclaircissements: le drame de la Messe "Paul VI" est qu'elle a été défigurée par ceux qui étaient chargé de la mettre en place et en cela ils ont failli à leur charge: il s'agit simplement de respecter la constitution Sacrosanctum consilium qui en précise les formes: langue latine ou pas, chant grégorien, orientation possible vers le tabernacle ou vers le peuple, mise à disposition de tables de communion. Cette Messe aurait certainement pu faire l'unanimité et être mieux acceptée. Voir en cela les livres de Denis Crouan grand spécialiste de la liturgie.
Merci pour ce topo très riche et très intéressant ! Je suis allé relire le passage du Concile sur "l'unité substantielle du rite romain" (Cf la question à la toute fin) : SC n°38 : "Pourvu que soit sauvegardée l'unité substantielle du rite romain, on admettra des différences légitimes et des adaptations à la diversité des assemblées, des régions, des peuples, surtout dans les missions, même lorsqu'on révisera les livres liturgiques; et il sera bon d'avoir ce principe devant les yeux pour aménager la structure des rites et établir les rubriques". Il ne s'agit donc pas de l'unité de la liturgie catholique dans son ensemble, ni de l'unité théologique de la messe, mais de l'unité d'un rite particulier, le rite romain, qui, malgré son hégémonie dans les faits, n'est qu'un rite parmi tant d'autres (au moins 10, selon la façon de compter). La question est donc : qu'est ce qui, au moment du Concile, fait l'unité de ce rite, tout en le différenciant des rites byzantin, chaldéen, arménien, copte, guèze, maronite, mozarabe, ambrosien... ?
Franchement, n'y a-t-il pas aujourd'hui, dans ce monde de plus en plus instable et de plus en plus dangereux ou nous vivons, des choses infiniment plus importantes que ces vétilles sur lesquelles certains semblent prendre plaisir à ergoter sans cesse ?
Frère Antoine merci pour vos éclaircissements: le drame de la Messe "Paul VI" est qu'elle a été défigurée par ceux qui étaient chargé de la mettre en place et en cela ils ont failli à leur charge: il s'agit simplement de respecter la constitution Sacrosanctum consilium qui en précise les formes: langue latine ou pas, chant grégorien, orientation possible vers le tabernacle ou vers le peuple, mise à disposition de tables de communion. Cette Messe aurait certainement pu faire l'unanimité et être mieux acceptée. Voir en cela les livres de Denis Crouan grand spécialiste de la liturgie.
Lumineux, merci stephane !
Avec plaisir Stéphane !
Merci beaucoup pour la conférence !
Avec plaisir !
Très clair, Fr. Antoine, merci !
Vous avez une petite bibliographie sur le sujet à disposition ?
Merci.
Très bon exposé sur la liturgie. Merci beaucoup.
Merci à vous
Excellent ! je vous conseille le livre "La Tradition mère de Vatican II" de Jérôme Ferrier
Encore une masterclass du fr. Odendall 🙌🏻
Bonjour, je suis évangélique calviniste depuis 28ans mais je suis à deux doigts d'adhérer à la foi catholique, pouvez-vous m'aider svp? Merci
Merci pour ce topo très riche et très intéressant !
Je suis allé relire le passage du Concile sur "l'unité substantielle du rite romain" (Cf la question à la toute fin) :
SC n°38 : "Pourvu que soit sauvegardée l'unité substantielle du rite romain, on admettra des différences légitimes et des adaptations à la diversité des assemblées, des régions, des peuples, surtout dans les missions, même lorsqu'on révisera les livres liturgiques; et il sera bon d'avoir ce principe devant les yeux pour aménager la structure des rites et établir les rubriques".
Il ne s'agit donc pas de l'unité de la liturgie catholique dans son ensemble, ni de l'unité théologique de la messe, mais de l'unité d'un rite particulier, le rite romain, qui, malgré son hégémonie dans les faits, n'est qu'un rite parmi tant d'autres (au moins 10, selon la façon de compter).
La question est donc : qu'est ce qui, au moment du Concile, fait l'unité de ce rite, tout en le différenciant des rites byzantin, chaldéen, arménien, copte, guèze, maronite, mozarabe, ambrosien... ?
Merci mon Frère pour ce topo plein de justesse !
Je comprends pourquoi dans le couvent Dominicain de Marseille, les hosties sont dans une chapelle latérale, ça m'a toujours étonné^^
Le son est très faible
Franchement, n'y a-t-il pas aujourd'hui, dans ce monde de plus en plus instable et de plus en plus dangereux ou nous vivons, des choses infiniment plus importantes que ces vétilles sur lesquelles certains semblent prendre plaisir à ergoter sans cesse ?
Voici un sujet sûrement plus fondamental : ruclips.net/video/TSHXF41mjQk/видео.html
Qui y a-t-il de plus important que l'eucharistie ?