Je ne suis pas Breton mais tout ce que tu dis me parle fortement. Je suis né, ai grandi et je vis encore dans le languedoc, là où, durant les années 2000, l'Occitan au collège ne pouvait être qu'une option. Et bien qu'assez facile pour moi à l'époque car j'entendais cette langue parlée par mon grand père, mon papet comme on dit chez moi, depuis tout petit, il n'en reste pas moins que ne plus l'entendre au fil du temps après qu'il soit parti a fait énormément de mal à mes habitudes de le parler quasiment tous les jours, ne serait-ce que quelques mots. La seule chose qui me rassure c'est que je le comprends encore plutôt bien. Ce que j'essaye de dire c'est que malgré les intentions de certains haut placés depuis des décennies, il est important que nous, Occitans, Basques, Bretons, Corses ect, nous battions pour non seulement préserver mais surtout continuer à faire vivre ces si belles langues.
Je parle portugais, espagnol et italien... L'occitan est bien plus facile que le français ! Cela ressemble à une transition entre les langues ibériques, le catalan, le français et l'italien. La phonétique occitane est bien plus simple !
@@stephanobarbosa5805 Un site ou des ressources pour apprendre l'occitan ? J'ai toujours apprécié cette langue et, via la musique... wow. Nos fameux bardes qui ont légitimé la langue 'française' en Europe, l'associant aux arts etc., pratiquaient leurs arts en occitan! Étrangement on ne nous le dit pas à l'école. Mais la 1ère langue française popularisée n'était pas une langue d'oïl ! Ça devrait être important dans notre histoire. Et ça sonne si bien !
Je parle espagnol et anglais, et apprenne le français, (le portugais est très difficile pour moi parce que mon pays est à côté de Brésil et j’ai l’habitude de les lire avec un drôle d’accent, pardonne-moi, voisins), mais j’ai "découvert" l'occitan récemment et je suis complètement amoureux de votre langue et de votre culture. J’ai commencé un cours d’occitan qui est enseigné en ligne par le gouvernement du Val d’Aran et j’étudie en utilisant beaucoup d’outils que j’ai trouvés en ligne. Je peux déjà comprendre beaucoup de chansons ! Je suis très heureux.
Je suis né au Brésil et j’ai été adopté par une mère bretonne. J’ai donc été élevé dans la culture bretonne même si cela se réduisait à l’art culinaire avec les crêpes et les galettes jusqu’à ce que je déménage à Saint Malo ou j’ai étudié l’histoire et la culture bretonne de mon propre chef. Grâce au RUclipsur @altherhis et si la Bretagne était restée indépendante j’ai pu développer mon propre univers littéraire autour de cette question. Dans les premiers romans que je compte publier je compte mettre des dialogues en breton et ça sera une initiative autant culturelle que politique car il s’agit de l’identité de la Bretagne que je souhaite sauvegarder aux côtés des professeurs et linguistes de la langue bretonne.
L'occitan, quelle langue magnifique ! quel gâchis de la part des gouvernements français successifs d'avoir été incapables de préserver la richesse culturelle du pays !!! d'ailleurs, nos gouvernants sont tellement doués que, parti comme c'est parti, on ne parlera bientôt carrément qu'anglais en France ! incompétence ou sabotage ? allez savoir ! en tout cas, OUI, parler une langue C'EST POLITIQUE ! n'importe quelle langue d'ailleurs...
Kendalc'homp ! Effectivement c'est un choix difficile, mes enfants ont fait toute leur scolarité en breton alors que nous habitions en Loire-Atlantique, il a fallu s'accrocher ! Aujourd'hui ils sont heureux et fiers des efforts qu'ils ont fournis. Ils ont vécu dans d'autres pays et parlent d'autres langues et chaque fois qu'ils entendent ou lisent un mot en breton à l'autre bout du monde, ou qu'ils sentent l'odeur d'une crêpe de sarrasin, "ça fait monter l'eau dans leurs deux yeux". Mersi bras, pokoù.
Excellente Maïlys, comme toujours! Je te rejoins à 100% sur tout ce que tu dis. J'en discutais encore aujourd'hui avec une amie. Il est déjà difficile de défendre nos langues face au manque de soutien étatique, alors si en plus les locuteurs eux-mêmes nous mettent des batons dans les roues... Ils nous critiquent d'apprendre/de parler un breton "chimique", plutôt que de nous aider à améliorer nos compétences linguistiques. C'est tellement contreproductif. Cependant, il faut aussi se dire que des locuteurs natifs, il n'y en aura bientôt plus. Et que restera-t-il alors? Nous. Donc continuons notre chemin malgré les dires des autres. Leurs arguments ne tiennent guère. Toutes les langues ont évolué, ont subi des réformes, des transformations. C'est précisément le signe d'une langue vivante. Une langue qui n'évolue pas est une langue morte.
Mais le breton chimique n'est pas une évolution du breton naturel. Mieux vaut aller voir les anciens et faire comme si on ne savait rien, que d'essayer de leur parler dans un breton auquel ils ne comprendront quasiment rien et qui va les fatiguer rapidement. Il faut être humble : c'est leur langue maternelle, pas la nôtre. Faites commes si vous débutiez et demandez-leur de traduire des mots et des petites phrases et apprenez à parler comme eux, et là ils seront contents de vous recevoir. Pour moi ce qui a du sens, c'est de se placer dans la continuité de cette langue qui s'est transmise de génération en génération, essayer de parler au maximum comme ces anciens. Si le but est de parler une langue artificielle avec d'autres apprenants, perso je vois pas l'intérêt. On peut utiliser certains néologismes (pourvu qu'ils soient bien construits et cohérents avec la langue réelle) tout en parlant comme les anciens. Mais si c'est pour que ça soit copié sur le français à 90%, aussi bien dans la prononciation, dans l'utilisation des mots et la structure des phrases, à quoi bon ? Ce n'est pas comme ça que la langue survivra, c'est juste faire semblant.
C'est un constat assez triste à la fin de la vidéo, mais assez vrai. Je vais parler pour le cas de "la lenga nosta" (je ne vais pas entrer dans les débats qui ont court chez moi entre le béarnais, le gascon ou l'occitan). Il y a certes par chez moi des personnes (souvent des vieux, homme ou femme d'ailleurs) qui voient d'un très mauvais oeil les Calandretas (attention ! L'accentuation ne se fait pas sur la dernière lettre, mais sur l'avant dernière syllabe, et le "a" final se prononce soit en "e" final français ou en "o", bref), d'autres écrivent dans des graphies dites "mistraliennes" qui calquent les graphèmes français pour les faire correspondre aux phonèmes occitans (termes linguistiques complexes pour décrire l'association des sons d'une langue avec une lettre ou un groupe de lettres). Dans le cas de "la lenga nosta", il y a beaucoup de dissentions internes, parce que si de fait, il y a de l'intercompréhension dans l'ensemble de l'espace occitan, la culture, elle, est bien différente entre Béarnais et habitants occitanophones des vallées alpines... Cependant, je remarque (en tout cas en Gascogne) que d'une façon générale, les primolocuteurs, même vieux, qui ont refusé pour les raisons qui sont évoquées dans la vidéo de transmettre leur langue, ils prennent tous un plaisir fou à entendre les jeunes la parler avec eux. J'ai la chance d'être né dans une famille de militants, et donc d'avoir eu une transmission familiale en plus de la Calandreta. Mais combien de fois, j'ai parlé en béarnais (oui attention quand même, les vieux parlent béarnais ou "patois", certainement pas occitan. D'ailleurs leur béarnais est différent de celui du village d'à côté, ce qui est vrai si on joue sur deux accents, une dizaine de mots de vocabulaire proche mais différent, bref) avec des grands-parents d'amis et qui se sont sentis émus ? Alors que leurs fils et filles ne le parlent même pas ! Pas plus tard que la semaine dernière, alors que je faisait une visite patrimoniale en occitan de la ville d'Ortès (Orthez en français), un vieux qui nous a entendu parler est venu nous voir, ému aux larmes de voir des jeunes d'ici (et d'ailleurs, on lui a dit chacun d'où on venait) parler sa langue... Je ne sais pas comment c'est ailleurs, mais pour ce qui est de la "lenga nosta", les bastions qui refusent la transmission via l'éducation en Calandreta, sont voués à disparaître plus vite que la langue (bien que j'espère que les langues et les cultures qui leurs sont associées ne disparaissent pas). Je te souhaite bien du courage pour faire face à ces personnes qui ne comprennent pas la chance qu'ils ont de voir justement des étrangers s'intéresser à leur culture et à leur langue.
Merci pour cette anecdote. C'est beau. C'est ça aussi la France. Le multilinguisme est l'avenue, 'nous nous réapproprions notre pays et nos langues. C'est beau !
La situation est très similaire en Wallonie, où l'on s'écharpe depuis trente ans sur des questions de normalisation et d'orthographe, alors que la situation linguistique est désastreuse. (L'enseignement du wallon n'est pas admis en milieu scolaire et l'offre en cours du soir vise surtout des adultes, voire des personnes déjà âgées. Pire : il n'existe aucune filière digne de ce nom pour former des professeurs de wallon, si bien qu'on fera face à une pénurie de pédagogues capables d'ici quelques années.) On ferait vraiment mieux de se concentrer sur ces vrais problèmes…
Merci Maïlys pour cette vidéo. J’apprends le Breton à Callac et je pense que pour apprendre il serait efficace de parler le Français avec l’accent Breton. Beaucoup de Bretons ont cherché à perdre leur accent qui faisait "plouc". Cet accent n’est que le Français prononcé avec l’accentuation Bretonne, donc pour apprendre plus musicalement Le Breton nous pourrions nous entraîner à parler le Français avec l’accentuation Bretonne ! Au lieu d’en être comme aujourd’hui à parler Le Breton avec l’accent Français 🤔 😚😚
Aaa ça c’est vrai.ai ça ! , comme disait " la mère Denis "" , née à Neulliac ( Bro Gwened, parler de Klegereg) . Et surtout pas : ça c’est ben vrai, comme on lui fait dire quand on l’évoque. Écoutez la.
C'est vrai, on comprend plein de choses sur la prononciation du breton en analysant la façon dont les bretonnants parlent français : accent tonique, longueur des voyelles, liaisons / consonnes finales, diphtongues etc. Tout ce qui n'est pas standard dans leur français, vient du breton.
@@ericdekervarec9824 Vous parlez de qui ? De ceux qui trouvent que c'est mieux de bien parler plutôt que de massacrer la langue ? Dans ces cas-là je suis un ayatollah 😀
@@ericdekervarec9824 Oui, mais quelle attitude avez-vous face à eux ? Comment apaiser la situation pour dialoguer ? Parce que c'est l'objectif, échanger avec courtoisie. Et BIEN SÛR que c'est parfois extrêmement compliqué, mais... nous ne davons pas ce que vous souhaitez dire.
Tu sais c'est dur d'entendre ce que tu dis . J'apprécie ce que tu fait et cela me fou en rogne d'entendre des choses pareilles comme Nantes c'est pas en Bretagne , tu n'est pas Breton si tu n'es pas né en Bretagne alors que toutes ta famille est bretonne , ou dans Finistère Nord c'est pas des breton ..... y'en a marre . Le KLT c'est pas fait pour les cochons et Nantes est bien en Bretagne . Je te soutiens a 100/100 .🎉
Il y a tant de Bretons qui sont nés en Bretagne et qui ne savent rien du tout des langues et des cultures de leur région, et qui sont identiques au Francilien lambda, culturellement parlant. Alors que pas mal de gens de l'extérieur (autres régions ou même autres pays) en savent bien plus et ont appris le breton... Ce mépris n'a aucun sens, il vient le plus souvent de gens dont l'identité est vacillante...
Et pourtant c'est vrai quand on te sors : t'es un "vrai "breton ? par des gens avec un prénom français et qui parlent pas breton. On est breton de souche ou de cœur peu importe du moment qu'on aime la Bretagne et ses cultures. C'est vrai quoi. Moi qui suis du Pays Pagan, Léon, Finistère Nord 🤣
Les personnes de langue maternelle catalane, occitane et corse en France bénéficient d’avantages dans le contexte mondial. En effet, en termes de phonétique, les 3 langues sont les plus proches du portugais, de l'espagnol et de l'italien ! Ces personnes peuvent voyager vers d’autres pays latins avec des barrières linguistiques moindres ! Généralement... les Français monolingues utilisent l'anglais pour voyager en dehors de la Francophonie. La prononciation et la grammaire françaises constituent un obstacle pour la plupart des autres latins. Les personnes qui parlent le flamand, l'alsacien... ont des avantages car elles ont plus de chances d'apprendre l'allemand, l'anglais, le néerlandais, etc. Fait amusant : le gouvernement néerlandais autorise et encourage le papiamento à Aruba. (Le papiamento est un créole basé sur le portugais et l'espagnol. C'est un tremplin vers les principales langues d'Amérique latine) .
@@WazkatyIci, en Amérique Latine, j'en avais marre de voir des Français utiliser l'anglais pour communiquer. S’ils connaissaient ces langues dont j’ai parlé, l’obstacle serait moindre.
Bravo Doc'h , oui le puritanism exacerbe est contre productive, il faut pas se leurer on est en mode survie en ce qui concerne notre belle langue Bretonne alors vive la diversitee, les accents, et les dialectes pour ceux qui s,y interressent . Le KLT a aussi son role a jouer pour les locuteurs de touts horizons et profiles. Aussi a partir du moment que l,etat centrale a tente de detruire notre identite , oui parler Breton ou une autre langue regionale est un acte de resistance , et donc un acte politique ! Breizh O Veva !
Le breton n' est pas un boomer mais un BONHEUR. Je regrette de ne pas le parler et j' ai toujours entendu mon père, ( le parlant couramment), que ça ne servait à rien de le parler et qu'il fallait mieux apprendre l'anglais, ( ce que vous dites dans la vidéo). Je n' ai jamais su quoi répondre à cela... Jusqu'au jour ou j' ai entendu Denez Prigent dire : Toute langue est philosophie. Et c'est tellement vrai. J' ai l'âge d'un boomer, (65ans), mais je vous dis à vous les jeunes : faites vivre et vivez la langue bretonne. Et au delà, faisons vivre les langues minoritaires. L'anglais c'est bien, le breton c'est mieux. (. Enfin je trouve). Vivement que je l'apprenne...
Y a assez de place dans un cerveau pour 2, 3, 4 langues et plus. Ceux qui sont bilingues breton-français sont aussi meilleurs en anglais et dans les autres langues, que ceux qui ne savent que le français. Cette info n'arrive pas rentrer dans le cerveau des ennemis des langues régionales, ça les fait beuguer, ils préfèrent l'ignorer.
6 месяцев назад+1
Trugarez! Excellente vidéo qui pointe du doigt les problèmes rencontrés par les néolocuteurs, et je ne parle même pas quand ils se confrontent à leur famille qui connaît la langue mais qui persiste à la refouler... Il faut juste persévérer : comme le disait le poète Roland Pécout "avèm decidit d'aver rason".
Le breton, l'occitan, le basque, langues populaires et savantes, millénaires...pas le français, local et temporel. Bravo pour votre exposé clair sur le sujet! Bien sûr que c'est politique les langues!!! Votre exposé et génial! Courage!!! Les graines qu'on sème fleuriront, graineront, foisonneront. Les langues de France, c'est pas du "régionalisme", de séparatisme, d'indépandantisme. Elles sont une richesse, un trait d'union, une chance. Ce sont les français-istes qui y voient du localisme, du passéisme, car ils sont ignorants, prétentieux, bornés et incultes. Péiré Goudouli, toulousain au XVI ième siècle le disait déjà, et ma grand-mère paysanne occitane ( à qui on a fait ignorer son occitanité, mais qui en était consciente) disait la même chose, par ses "petits racontes" en limousin.
Personnellement certains d'entre nous de chez moi, on se sent plus italien que français. Et historiquement c'est qu'on est. Si on se retrouve dans l'ensemble français, c'est bien par une annexion. Illégale, d'il ya 160 ans deulement. L'usage de notre langue pour les vrais souverainistes est non seulement une richesse, mais c'est aussi un acte de résistance et de séparatisme, vu que la france n'est pas notre pays, ne l'a jamais étê. Et qui en plus nous a détruit culturellement et qui cherche toujours à le faire, et nous a coupé de notre vrai patrimoine.
@@Nissardpertugiu Me fas espetar de rire que ne'n pòdi pas mai. Coneisses tant mal l'hitòria tiéuna??? ( je te l'a i fait en graphie occitane, mais je pourrais te la faire en graphie "française" patoisante si tu préfères, car je vois que tu aime le pitiresque local et les frontières.
@@loubecarut2192 Cunuissi l'istòria segürament miju. Siem de la ligüria regia IX despi Augustus e eravem Republica endependenta cun la prötession de Pisa e Genua cuòntra l'oltre var. Apres la gherra dei invasion de 1229-1388 eravem ambe lü ducat sabaud, e regnö dòu piemunt pi sardinia. Che es ? Fransa, Belgium ? Ahüra basta, es tu che mi fas ben la blaga. Siem sutta anession despi 160 annada, non part d'achela. Tut en lenga d'ahi. Legges ben " AHI". M'en bati de la grafia dei colon alibert e mistral, non es nuòstra tradission, sun arribat per üna mutilassion per finì lu travaj de l'annession, ne pü ne mancu. Giamai lo siem estat cuma ellü. E se non mi crehes, vas veire sench'eran li vespri nissardi. Nissa Libera INRI.
Comme l'a dit un commentateur, le breton ne survivra pas sans ceux qui font la démarche de l'apprendre, d'où qu'ils viennent, et qui risquent de devenir la majorité. Alors merci et Kalon vat!
C'est à vous de vous donner votre propre reconnaissance et légitimité en opposition de toutes ces personnes qui sont dans ces milieux et qu'ils ne reconnaissent qu'eux même et leur enclosure pitoyable,c'est d'abords à vous que vous devez être reconnaissante de tous vos éfforts et le reste viendra quand vous serez au sommet de la montagne que vous gravissez. Continuez de transmettre ❤
Marrant parce que Gilles Servat n'est pas né en Bretagne, il est pourtant reconnu comme un défenseur et promoteur de la langue bretonne. Comme dit Tri Yann, à chacun, l'age venu la découverte ou l'ignorance. Bon courage à vous en tout cas et merci pour cette vidéo.
Alan stivell n'est pas né en Bretagne non plus , quand tu sais qu'il avait fait un sondage dans la rue avec plusieurs questions dont une " cité un personnage historique qui a marqué la Bretagne " et que tu vois les réponses 1 Nolwenn Leroy , 2 Stéphane guivar'ch ., 3 le driand tu te dis ils leur apprennent quoi a l'école ?
@@breizhbard3091 Malheureusement dans les écoles primaires cela fait 150ans qu'on a dénigré la Bretagne. Des amis d'ascendance bretonne, se sentant bretons, n'ont pas même compris le mépris généré par Bécassine par exemple. C'est tellement intériorisé que le Breton serait 'inférieur' (à tous les niveaux), c'est triste... Pourtant, ces mêmes personnes sont plus vivantes si je puis me permettre, avec des bretons, en Bretagne. Il y a qqch de profondément contradictoire qu'on doit régler. PS: le pays Nantais entre dans l'organisation linguistique bretonne. Il faudrait statuer sur le rôles des langues bretonnes ; qu'en est-il du gallo ? On dit Breizh, donc... le gallo est important. S'il ne l'est pas, il faut fixer des règles. Sans communiquer dans une langue... comment PARTAGER ce lien indéfinissable qui nous unis ?
@@Bretonne Quand j'étais élève en 6éme en 1972/73 mon jeune professeur d'histoire avait fait la même erreur, et je me suis senti obligé de la rectifier (mais je ne me souvenais pas que ses maris étaient Charles VIII et Louis XII, et j'ai eu un peu honte de cette lacune dans ma correction). N'eus den disi er bed !
@@Bretonne Bien le bonjour, Comme quoi il ne faut pas que t'écouter, mais aussi lire les commentaires. car j'allais justement te notifier la même chose. Et pour ajouter à l’anecdote, c'est le nom qu'il fut donné au prunier offert par Soliman le magnifique au roi François premier, en l'honneur de sa femme Claude. Prunier de la reine Claude... Et au delà du sujet historique, j'ai le complexe inverse. J'ai le nom breton, commençant par Ker, et donc on m'a toujours associé à la Bretagne, mais pas né là-bas car famille qui a déménagé pour cause de réquisition pour 1ere guerre et resté sur le lieu de chute et donc pas parlant breton à mon grand malheur. Puisse un jour trouver le temps de l'apprendre et le transmettre. Je vais donc continuer à t'écouter. Trugarez
Je suis à une minutes vingt de la vidéo et j'ai déjà l'impression d'entendre un clone de moi dire exactement la même chose que ce que je ressorts en soirée. Ça commence bien 😂! Ravi de te découvrir !
Mersi bras ! Personne ne conteste l’apprentissage de l’anglais quand bien même on n’a pas d’ancêtres britanniques (pareil pour l’espagnol…). Les professeurs d’anglais non natifs sont légion. Quant au fait que le breton parlé aujourd’hui est différent de celui d’il y a 100 ans, bah de toute façon c’est pareil pour le français ! Il suffit d’écouter les reportages de l’INA
Ca dépend de quel breton d'aujourd'hui on parle. Si on parle de celui qui est pratiqué par les anciens aujourd'hui, il est extrêmement proche de celui qui était parlé il y a 100 ans et qu'on peut entendre sur de très vieux enregistrements. Si on parle du breton de la plupart des néobretonnants, c'est autre chose... Mais ce n'est pas une fatalité, on peut très bien apprendre à parler comme les anciens d'aujourd'hui et donc se placer dans la continuité.
5 месяцев назад
Super de voir cette vidéo décoller. Le sujet passionne. Kalon vat!
Merci pour cette belle vidéo. La punition de mon grand père quand il était surpris à parler breton à l'école était le vol de son argent de poche par l'enseignant. Ceci se passait à Douarnenez.
Kompren a ran mat-tre ar pezh a lârez! Un tamm ar memes "profil" 'meus. Met chañs 'meus bezañ bet ganet ha bezañ bevet e Breizh Izel. Aesoc'h eo gallout lâret eo ar brezhoneg yezh ma zud kozh daoust ma ne 'meus ket klevet kalz ar yezh gant tud kozh pa oan bihan. Desket 'meus tout ivez. Start eo bet deskiñ, kregiñ gant ar c'helenn ha start eo c'hoazh gounit ma zamm bara gant ar brezhoneg. Kalon vat dit! Dalc'h mat war an hent-se!!
Quel coup de gueule magnifique. On finira tous par parler anglais. Même le français ça sert à rien. C'est ce que je réplique à pourquoi parler breton ? Et je renvoie à deux livres : Morvan Lebesque, comment peut-on être breton et St Exupéry : Écrits de guerre, passage : l'homme alimenté en culture standard comme on alimente des boeufs en foin qui dénonce toute forme de dictature et d'uniformisation. Bravo et mersi braz. Demat deus Kemper.
Le catalan, l'occitan et le corse facilitent également l'apprentissage du roumain et du romanche suisse. En fait, je comprends mieux le roumain et le romanche que le français en termes généraux.
Je ne suis pas breton mais m'interesse à cette langue, par amour des langues en général, et des "vrais" Bretons m'ont déjà balancé à la figure des , pour simplifier et résumer, "de quoi je me mèle?", "c'est pas ton pays", etc... c'est bizarre, parce si vous rencontrez un Gallois et vous lui dites quelques phrases en gallois, il va être super content, ou dans une langue/dialecte d'Italie, ou quelques mots de basque... Je ne sais pas trop comment l'analyser...
Les gallois (gall/gallo/gaule) sont un peuple frère des français, tandis que le breton, s'il l'est également, s'est fait colonisé (administrativement parlant c'est le mauvais terme), et la destruction et le mépris profond pour la culture bretonne, a détruit une continuité culturelle ancienne. Plus ancienne que la France. Une langue ancienne qui provient des peuples européens dont nous descendons tous, français, allemands, etc. Toutes les cultures celtes sont mortes, hormis des restes chez les galates dans l'est. Ce sont les français qui ont détruit cela. Nous sommes français, mais... le conflit est là. Dans beaucoup de familles il y a ces débats. C'est un peu l'affaire Dreyfus des familles bretonnes. Du coup les gallois n'ont pas ce passif violent (vis-à-vis de la France). Donc c'est sympa pour eux de se voir respectés par des étrangers (cf les anglais, envers les gallois ont eu la même attitude que les français vis-à-vis des français-bretons). Par pure opposition aux anglais, les gallois ont un capital sympathie pour les français. Et pour la présence de la Bretagne. C'est un sacré bordel ! Idem en Écosse, le passé fait que, dans notre gue-guerre contre un 'ennemi' commun, les peuples se sont rapprochés. C'est plus complexe qu'il n'y paraît ! Le mépris institutionnalisé du nreto' est fort. Et c'est le dernier (en métropole). Connais-tu l'accord économique Kellogg ? Années 30 ? Pilier de l'économie. C'est, en réalité, l'accord Kellogg-Briand. Comme Aristide Briand, Prix Nobel de la Paix. La France parle peu de lui dans ses manuels d'histoire. Pourtant... Bref, c'est complexe !
@@Wazkaty est-ce une raison pour mépriser ou se moquer des gens qui font un effort pour une langue et une culture qui n'est pas la leur ? Je trouve cette jeunes femme hyper courageuse, surtout quand la plupart des autochtones n'en ont rien à battre
@@Wazkaty et le gallois n'était qu'un exemple, dans tous les pays du monde essayer de parler la langue ouvre des portes ( sauf pour les Français qui considèrent que les étrangers DOIVENT parler français). Pourquoi ce mépris des Bretons pour ceux qui essayent de faire quelque chose ? Je ne comprends pas
@@Wazkatyc'est complexe mais tu n'as pas répondu à la question. Pourquoi certains Bretons sont aussi cons que les Français qui les ont subjugués. Quand quelqu'un s'intéresse à ta langue et culture, tu lui dis "de quoi tu te mêles?"
@@charleslinares1 T'as juste pas eu de bol ; je connais plein de gens qui ont appris le breton (à commencer par moi) et je crois n'avoir jamais entendu parler de la réaction que tu décris... Y a des cons partout mais mieux vaut ne pas généraliser...
Chez nous au Pays Basque, les gens fustigeant les non natifs apprenant le basque sont souvent eux même soit des non locuteurs soit des locuteurs n'utilisant jamais le basque.. C'est assez prodigieux. Ensuite, il faut quand même tendre un maximum vers un accent natif et un standard qui pourrait être légitime d'un point de vue littéraire mais également légitime pour les bretonnants natifs. Nous avons le même tableau au Pays Basque avec beaucoup moins de crispations autour du basque unifié qu'autour du breton unifié.
Ca avance ? J'en avais entendu parler vers 2015, et je trouvais ça beau cette unicité linguistique (malgré les soucis d'ordre identitaire, bien sûr...)
Petite correction à 2mn30: il n'y a pas "une" famille de langues amérindiennes, mais bien plusieurs familles complètements distinctes en Guyane. On y trouve des langues de la famille arawak (arawak-lokono, palikur), de la famille tupi (wayampi, teko) et de la famille caribe (wayana). Quant à leur transmission, elle est elle aussi en déclin.
Bonjour, oui, l'anglais est plus utile (angliciste ici), mais le breton, comme toute langue, est un élément de culture, et un que je regrette de ne pas connaître (bon, je préfèrerais étudier l'Irlandais, mais entre langues Celtes, il faut se soutenir)... connaître une langue n'est jamais perdu, même si on ne s'en sert que peu, je suis heureux de ma culture latine et grecque, même si les grecs me regardent bizarrement...
Pour revenir sur le fait qu'il puissent y avoir quelques erreurs notamment dans les prononciations, cest comme ça qu'une langue évolue, et que les personnes qui critiquent ça en font forcement par rapport aux personnes qui parlait cette langue des décennies auparavant
Pas exactement non. Mais le gallois oui, car c'est la même branche. L'irlandais est issu dune autre branche linguistique ! L'Écossais est un mélange vraiment différent, si tu parles anglais et allemand, ça devrait le faire
Je pense que le l'Espagnol est au Français ce que le Gallois est au Breton, en lisant de temps en temps le Gallois, en connaissant le breton, tu reconnaîtras des mots et dans certains cas des phrases sans avoir appris le Gallois, c'est mon cas, mais a l'oral c'est plus difficile.
Je suis au trois quarts breton des cousins parlent breton mes aïeux parlaient breton pour la majorité ou galo pour d'autres. Je ne sais pas parler breton. Mais basque un peu car je vis aussi pays basque depuis près de quarante ans et je connais le pays depuis mes douze ans. Être légitime pour parler.. Nous sommes tous légitimes pour aimer, entretenir un terroir et ses traditions. Sans nous c'est l'enterrement de cette culture, car si vivace soit elle une culture existe par ceux qui la font vivre. Ou j'habite les jeunes qui quittent souvent le pays pour les études, le travail ou forcé car de nos jours les touristes fortunés font exploser le prix du moindre logement. Donc on vend pour vivre mieux ailleurs. La culture se perd et s'oublie.... Ceux qui aiment cette culture et ces traditions sont des bouées de secours.
La politique Jacobine a basiquement creé une situation de génocide culturel peu exploré. La même chose se passe aujourd'hui en differents pays comme l'Indonésie.
J'ai une question qui me travaille, je suis un amoureux des langues et je m'interesse en particulier au breton, mais le breton est un cas particulier. Comme tu l'expliques, tu travailles sur et avec le breton de l'île de Groix, donc, en résumé, et ceci sans aucune méchanceté de ma part, le sous dialecte groisillon du sous dialecte bas-vannetais du dialecte vannetais de la langue bretonne. Je me repete, aucun mépris de ma part, mais je n'arrive pas à comprendre comment on peut essayer de sauver une langue parlée par environ 200.000 dont 80% de personnes agées et essayant d'enseigner un micro-dialecte. Encore une fois, aucun mepris envers le vannetais, qui a le droit de vivre, mais je me place ici d'un point de vue pratique, en essayant de projeter le truc dans l'avenir. Un ami défenseur du bas-vannetais et brillant linguiste accepte presque par avance la mort du "vrai" breton, considerant que le breton standard moderne est une sorte de sabir sans interet. Il a des arguments que je respecte, (et je n'ai pas les connaissances necessaires, ni theoriques ni pratiques pour contester)mais ca ne repond pas à la question fondamentale, quel avenir ? Comment peux-tu expliquer ton choix ? Et le fait de te baser sur le groisillon , autre question, n'expliquerait-il pas aussi le peu de soutien à ton projet ? (c'est juste un truc qui vient de me venir à l'esprit). En toute amitié, je me répete, ce sont des questions "neutres", dans le sens où j'essaie juste de comprendre. Merci d'avance.
Aux États-Unis, il existe de poches qui parlai6t le Français il y a pas si longtemps. Malheureusement, on entendre l'accent anglais. Ça demeure intéressant puisque depuis ce temps, le français de la métropole a évolué. Donc, c'est du vieux français mélangé avec des mots anglais, amérindiens ou créoles. Le Français du Canada a été très influencé par la norme de l'accadémie Française. Ce serait intéressant de faire revivre le patois de nos grands-parents, très dévalorisé.
Apprendre le breton me permet de faire un bout de chemin vers mes ancêtres même si je ne l'utilise pas au quotidien. Ça donne aussi une ouverture d'esprit. J'ai aussi compris certaines réactions de parents en apprenant la culture. Un des freins est l'attitude de puristes qui vous ferment le bec au prétexte que vous ne parlez pas assez bien. Dommage. Trugarez bras 🤗
Ceux, la classe sociale, qui ont dévalorisé les langues et coutumes locales sont les mêmes qui aujourd'hui veulent imposer d'autres choses. Une langue véhiculaire c'est bien ça aide à communiquer, comme le français par exemple mais sa connaissance ne doit pas devenir un marqueur social
Étymologiquement, je vous rejoins ! Ces termes impliquent qu'on a été dépossédé de notre langue, c'est vraiment condescendant vis-à-vis du statut de la langue dite "régionale"
@@Wazkaty Les pays avec une mentalité de colonisateurs sont tous pour la vertu sauf quand ça menace (selon eux) l'unité nationale. Comme si le fait d'avoir plus d'une identité et plus d'une langue "maternelle" allait faire de toi un séparatiste ou créer une menace. (Bon, c'est pas exclu, mais c'est souvent plus une quesiton de souveraineté économique qu'autre chose qui motive ces mouvements :)
l'affiche utilisé est fausse elle a été créer par un groupe d'extreme droite pour amplifier le phenomene et faire toucher qqchose et ça marche quand je la vois j'ai encore de la haine alors que je la sais fausse
La légende noire de la République persécutant les langues régionale est exactement ça : une légende. Elle a été crée par des nationalismes régionaux, perpétuée par une poignée de monarchistes, remise à l'ordre du jour par le régime de Vichy puis déterrée dans les années 1970. Pour appuyer cette thèse absurde, on fait du cherry-picking, c'est à dire qu'on ressort des anecdotes sans valeurs, hors de leur contexte et on les présente comme des preuves. Par exemple dans cette vidéo, on va ressortir une phrase du député Barère sans expliquer qu'il ne représente qu'une petite frange de la pensée révolutionnaire, qu'il sera d'ailleurs condamné plus tard par d'autres révolutionnaires et que cette phrase ne vient pas de nul part mais de la réaction contre les trahisons multiples de la France par les aristocrates, une partie de l'église et les contre-révolutionnaires, avec l'appui des ennemis de la France (Angleterre, Prusse, Autriche, etc.). Cette réaction a été appelée la "Terreur". Résumer la Révolution à la Terreur, ce serait comme si on résumait le quinquennat Hollande à une petite phrase de Marine Le Pen : mensonger jusqu'à l'absurde. Les deux grands mouvements qui ont fait reculer les langues régionales au profit du français sont en premier lieu : - au 19e siècle la volonté des FAMILLES de faire éduquer leurs enfants dans une langue qui leur permettrait une ascension sociale interdite pendant l'ancien régime. Ce mouvement est bien antérieur à Ferry et ses lois. Ainsi l'enseignement des "hussards noirs de la République" ne seront que le reflet de cette volonté populaire d'émancipation qui existaient depuis longtemps. Un instituteur qui n'aurait pas tiré les oreilles à un cancre qui se serait obstiné à parler sa langue régionale aurait été bien mal vu par les parents d'élève qui ne l'enlevaient pas des travaux de la ferme pour qu'il se baguenaude et n'apprenne pas le français! - la guerre de 1914-1918 : en 1914, les régiments étaient faits par régions pour que les soldats puissent se comprendre entre eux dans leur langue régionale. Après l’hécatombe de 1914, ce n'était plus possible et, de gré ou de force, pour survivre, les soldats français se sont mis à massivement apprendre le français et à le ramener chez eux. Vous ajoutez à ces deux phénomènes majeurs l'exode rural et le développement des moyens de transport et de communication, et voilà. Et on fait toujours tout un plat de Villers-Cotterêt alors que cela n'a eu que très peu d'effet : dans le cercle très restreint des gens qui savaient lire et écrire (les gens d'église, quelques rares nobles et quelques rares marchands), on a remplacé une langue que personne ne comprenais (le latin) par une langue que presque personne ne comprenais (le français).
5 месяцев назад
La volonté des familles n'a-t'elle pas été manipulée par les politiques de l'époque? Quand on croit qu'on est un plouc parce qu'on vous le dit à longueur de journée, vous finissez par penser que vous l'êtes. C'est ce qui s'est passé avec mes grands parents et parents natifs de Morlaix. Mes grands parents d'extraction très modeste (ouvrier, femme de ménage) ont voulu une éducation française pour mon père qui était brillant et est rentré en école d'ingénieur à SUPELEC. Il a gravi l'ascenseur social des années 60. Top. Mais il s'est apercu à 70 ans qu'il ne connaissait pas l'histoire de son pays maternel. çà s'appelle un génocide culturel et rien d'autre.
Génocide. Ridicule. "Tout ce qui est excessif est insignifiant" disait Talleyrand. Et au fait, c'est la République qui finance vos écoles Diwan depuis 40 ans.
Nous sommes Lorrain, mais ma grand-mère habite en Bretagne depuis près de 40 ans. Elle a appris le Breton en faisant du théâtre, notamment, avec des natifs, ainsi que son compagnon, breton pur jus. Niveau politique ils votent socialiste et dernièrement Macron, quand en Lorraine on vote RN plein pot. Ils ne comprennent pas. J'ai beau leur dire que trop d'ouverture et d'immigration créé la disparition des cultures et leur remplacement par une nouvelle, ils ne veulent pas l'entendre. Pourtant on sait de quoi on parle en Lorraine. Alors je vous le dit, Bretons, préservez votre culture, pas seulement la langue, et gaffe à l'invasion sub-méditerranéenne. Votez bien Dimanche 9 juin !
C'est le brassage des cultures qui fait leurs enrichissements, sûrement pas l'enfermement identitaire. Si il n'y avait pas eu l'immigration des britons en armorique depuis la grande bretagne, il n'y aurait pas de culture bretonne et celtique dans notre peninsule.
Belle argumentation : pour faire vivre le multilinguisme il faut fermer la porte à l'autre! Pourtant, la logique qui refuse l'étranger pour "protéger" une identité française fantasmée, éternelle, monolithique, est la même qui a fait disparaître en grande partie les langues et cultures régionales, les réduisant au mieux à de gentilles images folkloriques.
Je suis d'origine bretonne et le breton ou le gallo, je m'en tape. Ma fille a dû apprendre l'occitan pendant une année scolaire puisque je vis à Béziers et j'ai trouvé ça scandaleux. Si certains veulent apprendre une langue régionale, qu'ils le fasse en famille. L'éducation nationale, mal en point, n'a pas à payer des gens pour ça.
5 месяцев назад+1
L'éducation nationale est financèe par nos impôts. Si on suit votre logique, passons tout de suite à l'anglais et oublions qui nous sommes
Elle donne son avis, quel est votre problème ? Elle n'a pas le droit ? Il n'y a que vous qui avez ce droit ? Vous n'avez qu'à ne pas l'écouter et aller regarder une autre vidéo. N'importe quoi.
Elles sont enseignées depuis 1951, au moins. J'ai pas vu la nation française s'effondrer à cause de ça. Ce que vous dites est juste le fantasme de personnes qui voudraient que dans un même pays tous les citoyens soient identiques. Même volonté que dans ces grandes démocraties que sont la Chine, la Turquie...
Ah bon ? Pourtant ca n,as pas empeche 1 million de Bretons de perdre la vie pour la Fance en 14-18 et d,autres guerres tandis que la plupart parlais breton a cette epoque .
5 месяцев назад+1
C'"est faux, ne pas le faire est la recette pour décérébrer les français et les rendre inaptes à appréhender le monde complexe dans lequel nous vivons. Nos langues dites "régionales" sont une chance, elles nous permettent de voir le monde sous un angle différent. Plus on parle de langues mieux on comprend ce monde. Je le sais d'autant plus que j'ai déjà bien vécu (59 ans), je parle français, breton, anglais, espagnol et portugais
Bonjour, si tu relis attentivement ce que j'ai écrit tu verra que je n'ai pas dit que parler une langue régionale est une menace. j'ai parlé de l'enseignement des langues régionales. Les structures où cet enseignement se passe sont très souvent infiltrées par des militants indépendantistes qui cherchent à endoctriner les élèves.
🎁Pour soutenir la chaine : fr.tipeee.com/bretonne ♥
Je ne suis pas Breton mais tout ce que tu dis me parle fortement. Je suis né, ai grandi et je vis encore dans le languedoc, là où, durant les années 2000, l'Occitan au collège ne pouvait être qu'une option. Et bien qu'assez facile pour moi à l'époque car j'entendais cette langue parlée par mon grand père, mon papet comme on dit chez moi, depuis tout petit, il n'en reste pas moins que ne plus l'entendre au fil du temps après qu'il soit parti a fait énormément de mal à mes habitudes de le parler quasiment tous les jours, ne serait-ce que quelques mots. La seule chose qui me rassure c'est que je le comprends encore plutôt bien.
Ce que j'essaye de dire c'est que malgré les intentions de certains haut placés depuis des décennies, il est important que nous, Occitans, Basques, Bretons, Corses ect, nous battions pour non seulement préserver mais surtout continuer à faire vivre ces si belles langues.
Je parle portugais, espagnol et italien... L'occitan est bien plus facile que le français ! Cela ressemble à une transition entre les langues ibériques, le catalan, le français et l'italien. La phonétique occitane est bien plus simple !
OUI OUI OUI
@@stephanobarbosa5805 Un site ou des ressources pour apprendre l'occitan ? J'ai toujours apprécié cette langue et, via la musique... wow. Nos fameux bardes qui ont légitimé la langue 'française' en Europe, l'associant aux arts etc., pratiquaient leurs arts en occitan! Étrangement on ne nous le dit pas à l'école. Mais la 1ère langue française popularisée n'était pas une langue d'oïl ! Ça devrait être important dans notre histoire. Et ça sonne si bien !
Je parle espagnol et anglais, et apprenne le français, (le portugais est très difficile pour moi parce que mon pays est à côté de Brésil et j’ai l’habitude de les lire avec un drôle d’accent, pardonne-moi, voisins), mais j’ai "découvert" l'occitan récemment et je suis complètement amoureux de votre langue et de votre culture. J’ai commencé un cours d’occitan qui est enseigné en ligne par le gouvernement du Val d’Aran et j’étudie en utilisant beaucoup d’outils que j’ai trouvés en ligne. Je peux déjà comprendre beaucoup de chansons ! Je suis très heureux.
@@tiredcatman7381 Sincèrement je trouve ça génial, bravo !
Je suis né au Brésil et j’ai été adopté par une mère bretonne. J’ai donc été élevé dans la culture bretonne même si cela se réduisait à l’art culinaire avec les crêpes et les galettes jusqu’à ce que je déménage à Saint Malo ou j’ai étudié l’histoire et la culture bretonne de mon propre chef. Grâce au RUclipsur @altherhis et si la Bretagne était restée indépendante j’ai pu développer mon propre univers littéraire autour de cette question. Dans les premiers romans que je compte publier je compte mettre des dialogues en breton et ça sera une initiative autant culturelle que politique car il s’agit de l’identité de la Bretagne que je souhaite sauvegarder aux côtés des professeurs et linguistes de la langue bretonne.
L'occitan, quelle langue magnifique ! quel gâchis de la part des gouvernements français successifs d'avoir été incapables de préserver la richesse culturelle du pays !!! d'ailleurs, nos gouvernants sont tellement doués que, parti comme c'est parti, on ne parlera bientôt carrément qu'anglais en France ! incompétence ou sabotage ? allez savoir ! en tout cas, OUI, parler une langue C'EST POLITIQUE ! n'importe quelle langue d'ailleurs...
Merci pour ce commentaire :)
Kendalc'homp ! Effectivement c'est un choix difficile, mes enfants ont fait toute leur scolarité en breton alors que nous habitions en Loire-Atlantique, il a fallu s'accrocher ! Aujourd'hui ils sont heureux et fiers des efforts qu'ils ont fournis. Ils ont vécu dans d'autres pays et parlent d'autres langues et chaque fois qu'ils entendent ou lisent un mot en breton à l'autre bout du monde, ou qu'ils sentent l'odeur d'une crêpe de sarrasin, "ça fait monter l'eau dans leurs deux yeux". Mersi bras, pokoù.
Excellente Maïlys, comme toujours! Je te rejoins à 100% sur tout ce que tu dis. J'en discutais encore aujourd'hui avec une amie. Il est déjà difficile de défendre nos langues face au manque de soutien étatique, alors si en plus les locuteurs eux-mêmes nous mettent des batons dans les roues... Ils nous critiquent d'apprendre/de parler un breton "chimique", plutôt que de nous aider à améliorer nos compétences linguistiques. C'est tellement contreproductif. Cependant, il faut aussi se dire que des locuteurs natifs, il n'y en aura bientôt plus. Et que restera-t-il alors? Nous. Donc continuons notre chemin malgré les dires des autres. Leurs arguments ne tiennent guère. Toutes les langues ont évolué, ont subi des réformes, des transformations. C'est précisément le signe d'une langue vivante. Une langue qui n'évolue pas est une langue morte.
Mais le breton chimique n'est pas une évolution du breton naturel. Mieux vaut aller voir les anciens et faire comme si on ne savait rien, que d'essayer de leur parler dans un breton auquel ils ne comprendront quasiment rien et qui va les fatiguer rapidement. Il faut être humble : c'est leur langue maternelle, pas la nôtre. Faites commes si vous débutiez et demandez-leur de traduire des mots et des petites phrases et apprenez à parler comme eux, et là ils seront contents de vous recevoir. Pour moi ce qui a du sens, c'est de se placer dans la continuité de cette langue qui s'est transmise de génération en génération, essayer de parler au maximum comme ces anciens. Si le but est de parler une langue artificielle avec d'autres apprenants, perso je vois pas l'intérêt. On peut utiliser certains néologismes (pourvu qu'ils soient bien construits et cohérents avec la langue réelle) tout en parlant comme les anciens. Mais si c'est pour que ça soit copié sur le français à 90%, aussi bien dans la prononciation, dans l'utilisation des mots et la structure des phrases, à quoi bon ? Ce n'est pas comme ça que la langue survivra, c'est juste faire semblant.
C'est un constat assez triste à la fin de la vidéo, mais assez vrai. Je vais parler pour le cas de "la lenga nosta" (je ne vais pas entrer dans les débats qui ont court chez moi entre le béarnais, le gascon ou l'occitan).
Il y a certes par chez moi des personnes (souvent des vieux, homme ou femme d'ailleurs) qui voient d'un très mauvais oeil les Calandretas (attention ! L'accentuation ne se fait pas sur la dernière lettre, mais sur l'avant dernière syllabe, et le "a" final se prononce soit en "e" final français ou en "o", bref), d'autres écrivent dans des graphies dites "mistraliennes" qui calquent les graphèmes français pour les faire correspondre aux phonèmes occitans (termes linguistiques complexes pour décrire l'association des sons d'une langue avec une lettre ou un groupe de lettres). Dans le cas de "la lenga nosta", il y a beaucoup de dissentions internes, parce que si de fait, il y a de l'intercompréhension dans l'ensemble de l'espace occitan, la culture, elle, est bien différente entre Béarnais et habitants occitanophones des vallées alpines...
Cependant, je remarque (en tout cas en Gascogne) que d'une façon générale, les primolocuteurs, même vieux, qui ont refusé pour les raisons qui sont évoquées dans la vidéo de transmettre leur langue, ils prennent tous un plaisir fou à entendre les jeunes la parler avec eux.
J'ai la chance d'être né dans une famille de militants, et donc d'avoir eu une transmission familiale en plus de la Calandreta. Mais combien de fois, j'ai parlé en béarnais (oui attention quand même, les vieux parlent béarnais ou "patois", certainement pas occitan. D'ailleurs leur béarnais est différent de celui du village d'à côté, ce qui est vrai si on joue sur deux accents, une dizaine de mots de vocabulaire proche mais différent, bref) avec des grands-parents d'amis et qui se sont sentis émus ? Alors que leurs fils et filles ne le parlent même pas !
Pas plus tard que la semaine dernière, alors que je faisait une visite patrimoniale en occitan de la ville d'Ortès (Orthez en français), un vieux qui nous a entendu parler est venu nous voir, ému aux larmes de voir des jeunes d'ici (et d'ailleurs, on lui a dit chacun d'où on venait) parler sa langue...
Je ne sais pas comment c'est ailleurs, mais pour ce qui est de la "lenga nosta", les bastions qui refusent la transmission via l'éducation en Calandreta, sont voués à disparaître plus vite que la langue (bien que j'espère que les langues et les cultures qui leurs sont associées ne disparaissent pas).
Je te souhaite bien du courage pour faire face à ces personnes qui ne comprennent pas la chance qu'ils ont de voir justement des étrangers s'intéresser à leur culture et à leur langue.
Merci pour cette anecdote. C'est beau. C'est ça aussi la France. Le multilinguisme est l'avenue, 'nous nous réapproprions notre pays et nos langues. C'est beau !
@@Wazkaty Oui enfin, on ne m'enlèvera pas de l'esprit que sans la France, toutes ces langues et cultures se seraient mieux portées...
La situation est très similaire en Wallonie, où l'on s'écharpe depuis trente ans sur des questions de normalisation et d'orthographe, alors que la situation linguistique est désastreuse. (L'enseignement du wallon n'est pas admis en milieu scolaire et l'offre en cours du soir vise surtout des adultes, voire des personnes déjà âgées. Pire : il n'existe aucune filière digne de ce nom pour former des professeurs de wallon, si bien qu'on fera face à une pénurie de pédagogues capables d'ici quelques années.) On ferait vraiment mieux de se concentrer sur ces vrais problèmes…
Merci Maïlys pour cette vidéo.
J’apprends le Breton à Callac et je pense que pour apprendre il serait efficace de parler le Français avec l’accent Breton.
Beaucoup de Bretons ont cherché à perdre leur accent qui faisait "plouc".
Cet accent n’est que le Français prononcé avec l’accentuation Bretonne, donc pour apprendre plus musicalement Le Breton nous pourrions nous entraîner à parler le Français avec l’accentuation Bretonne !
Au lieu d’en être comme aujourd’hui à parler Le Breton avec l’accent Français
🤔 😚😚
Aaa ça c’est vrai.ai ça ! , comme disait " la mère Denis "" , née à Neulliac ( Bro Gwened, parler de Klegereg) . Et surtout pas : ça c’est ben vrai, comme on lui fait dire quand on l’évoque. Écoutez la.
C'est vrai, on comprend plein de choses sur la prononciation du breton en analysant la façon dont les bretonnants parlent français : accent tonique, longueur des voyelles, liaisons / consonnes finales, diphtongues etc. Tout ce qui n'est pas standard dans leur français, vient du breton.
il y a des ayatollahs du breton
@@ericdekervarec9824 Vous parlez de qui ? De ceux qui trouvent que c'est mieux de bien parler plutôt que de massacrer la langue ? Dans ces cas-là je suis un ayatollah 😀
@@ericdekervarec9824 Oui, mais quelle attitude avez-vous face à eux ? Comment apaiser la situation pour dialoguer ? Parce que c'est l'objectif, échanger avec courtoisie. Et BIEN SÛR que c'est parfois extrêmement compliqué, mais... nous ne davons pas ce que vous souhaitez dire.
Tu sais c'est dur d'entendre ce que tu dis . J'apprécie ce que tu fait et cela me fou en rogne d'entendre des choses pareilles comme Nantes c'est pas en Bretagne , tu n'est pas Breton si tu n'es pas né en Bretagne alors que toutes ta famille est bretonne , ou dans Finistère Nord c'est pas des breton ..... y'en a marre . Le KLT c'est pas fait pour les cochons et Nantes est bien en Bretagne . Je te soutiens a 100/100 .🎉
Il y a tant de Bretons qui sont nés en Bretagne et qui ne savent rien du tout des langues et des cultures de leur région, et qui sont identiques au Francilien lambda, culturellement parlant. Alors que pas mal de gens de l'extérieur (autres régions ou même autres pays) en savent bien plus et ont appris le breton... Ce mépris n'a aucun sens, il vient le plus souvent de gens dont l'identité est vacillante...
Et pourtant c'est vrai quand on te sors : t'es un "vrai "breton ? par des gens avec un prénom français et qui parlent pas breton. On est breton de souche ou de cœur peu importe du moment qu'on aime la Bretagne et ses cultures. C'est vrai quoi. Moi qui suis du Pays Pagan, Léon, Finistère Nord 🤣
Combien connaissent le bro gozh , pas beaucoup l'histoire de la Bretagne pas beaucoup non plus qui était nominoe personnes 😂
Bref il y enaqui devrais écouter la découverte ou l'ignorance de tri yann
@@ledeodic77si, moi😂
Les personnes de langue maternelle catalane, occitane et corse en France bénéficient d’avantages dans le contexte mondial. En effet, en termes de phonétique, les 3 langues sont les plus proches du portugais, de l'espagnol et de l'italien ! Ces personnes peuvent voyager vers d’autres pays latins avec des barrières linguistiques moindres ! Généralement... les Français monolingues utilisent l'anglais pour voyager en dehors de la Francophonie.
La prononciation et la grammaire françaises constituent un obstacle pour la plupart des autres latins.
Les personnes qui parlent le flamand, l'alsacien... ont des avantages car elles ont plus de chances d'apprendre l'allemand, l'anglais, le néerlandais, etc.
Fait amusant : le gouvernement néerlandais autorise et encourage le papiamento à Aruba. (Le papiamento est un créole basé sur le portugais et l'espagnol. C'est un tremplin vers les principales langues d'Amérique latine) .
Clairement oui. Le fait d'être quasi un isolat complique la situation
@@WazkatyIci, en Amérique Latine, j'en avais marre de voir des Français utiliser l'anglais pour communiquer. S’ils connaissaient ces langues dont j’ai parlé, l’obstacle serait moindre.
@@WazkatyMême la langue italienne est plus avantageuse dans le contexte des pays de langue ibérique. La phonétique aide.
Bravo Doc'h , oui le puritanism exacerbe est contre productive, il faut pas se leurer on est en mode survie en ce qui concerne notre belle langue Bretonne alors vive la diversitee, les accents, et les dialectes pour ceux qui s,y interressent . Le KLT a aussi son role a jouer pour les locuteurs de touts horizons et profiles. Aussi a partir du moment que l,etat centrale a tente de detruire notre identite , oui parler Breton ou une autre langue regionale est un acte de resistance , et donc un acte politique ! Breizh O Veva !
Le breton n' est pas un boomer mais un BONHEUR.
Je regrette de ne pas le parler et j' ai toujours entendu mon père, ( le parlant couramment), que ça ne servait à rien de le parler et qu'il fallait mieux apprendre l'anglais, ( ce que vous dites dans la vidéo).
Je n' ai jamais su quoi répondre à cela...
Jusqu'au jour ou j' ai entendu Denez Prigent dire :
Toute langue est philosophie.
Et c'est tellement vrai.
J' ai l'âge d'un boomer, (65ans), mais je vous dis à vous les jeunes : faites vivre et vivez la langue bretonne.
Et au delà, faisons vivre les langues minoritaires.
L'anglais c'est bien, le breton c'est mieux. (. Enfin je trouve).
Vivement que je l'apprenne...
Y a assez de place dans un cerveau pour 2, 3, 4 langues et plus. Ceux qui sont bilingues breton-français sont aussi meilleurs en anglais et dans les autres langues, que ceux qui ne savent que le français. Cette info n'arrive pas rentrer dans le cerveau des ennemis des langues régionales, ça les fait beuguer, ils préfèrent l'ignorer.
Trugarez!
Excellente vidéo qui pointe du doigt les problèmes rencontrés par les néolocuteurs, et je ne parle même pas quand ils se confrontent à leur famille qui connaît la langue mais qui persiste à la refouler...
Il faut juste persévérer : comme le disait le poète Roland Pécout "avèm decidit d'aver rason".
Bravo ! Magnifique !
Quelle belle raison qui t'anime, que du bonheur.
Le breton, l'occitan, le basque, langues populaires et savantes, millénaires...pas le français, local et temporel.
Bravo pour votre exposé clair sur le sujet! Bien sûr que c'est politique les langues!!!
Votre exposé et génial! Courage!!! Les graines qu'on sème fleuriront, graineront, foisonneront.
Les langues de France, c'est pas du "régionalisme", de séparatisme, d'indépandantisme.
Elles sont une richesse, un trait d'union, une chance. Ce sont les français-istes qui y voient du localisme, du passéisme, car ils sont ignorants, prétentieux, bornés et incultes.
Péiré Goudouli, toulousain au XVI ième siècle le disait déjà,
et ma grand-mère paysanne occitane ( à qui on a fait ignorer son occitanité, mais qui en était consciente) disait la même chose, par ses "petits racontes" en limousin.
Personnellement certains d'entre nous de chez moi, on se sent plus italien que français.
Et historiquement c'est qu'on est.
Si on se retrouve dans l'ensemble français, c'est bien par une annexion. Illégale, d'il ya 160 ans deulement.
L'usage de notre langue pour les vrais souverainistes est non seulement une richesse, mais c'est aussi un acte de résistance et de séparatisme, vu que la france n'est pas notre pays, ne l'a jamais étê.
Et qui en plus nous a détruit culturellement et qui cherche toujours à le faire, et nous a coupé de notre vrai patrimoine.
@@Nissardpertugiu Me fas espetar de rire que ne'n pòdi pas mai. Coneisses tant mal l'hitòria tiéuna??? ( je te l'a i fait en graphie occitane, mais je pourrais te la faire en graphie "française" patoisante si tu préfères, car je vois que tu aime le pitiresque local et les frontières.
@@loubecarut2192 Cunuissi l'istòria segürament miju.
Siem de la ligüria regia IX despi Augustus e eravem Republica endependenta cun la prötession de Pisa e Genua cuòntra l'oltre var.
Apres la gherra dei invasion de 1229-1388 eravem ambe lü ducat sabaud, e regnö dòu piemunt pi sardinia.
Che es ?
Fransa, Belgium ?
Ahüra basta, es tu che mi fas ben la blaga.
Siem sutta anession despi 160 annada, non part d'achela.
Tut en lenga d'ahi.
Legges ben " AHI".
M'en bati de la grafia dei colon alibert e mistral, non es nuòstra tradission, sun arribat per üna mutilassion per finì lu travaj de l'annession, ne pü ne mancu.
Giamai lo siem estat cuma ellü.
E se non mi crehes, vas veire sench'eran li vespri nissardi.
Nissa Libera
INRI.
Merci Maïlys pour ton enthousiasme et ton engagement. Découvrir ta chaîne me donne envie de me remettre à apprendre le breton.
Pa vije ar re all,pa vije pera 'zo lavaret,ar brezhoneg a zo teñzor,bravoc'h a yezh war ar bed-mañ!!!
Komzoud a zo resistañs,komzoud a zo vuhez ❤️
Google ne traduit pas... Pourtant Google traduit le Darija marocain, pourtant langue éclatée comme le Breton, non unifiée. Il faut des outils !
@@Wazkaty entièrement d'accord ✌️
Y a vraiment beaucoup de boulot pour notre reconnaissance dans cet État français peuplicide
Comme l'a dit un commentateur, le breton ne survivra pas sans ceux qui font la démarche de l'apprendre, d'où qu'ils viennent, et qui risquent de devenir la majorité. Alors merci et Kalon vat!
C'est à vous de vous donner votre propre reconnaissance et légitimité en opposition de toutes ces personnes qui sont dans ces milieux et qu'ils ne reconnaissent qu'eux même et leur enclosure pitoyable,c'est d'abords à vous que vous devez être reconnaissante de tous vos éfforts et le reste viendra quand vous serez au sommet de la montagne que vous gravissez. Continuez de transmettre ❤
Marrant parce que Gilles Servat n'est pas né en Bretagne, il est pourtant reconnu comme un défenseur et promoteur de la langue bretonne. Comme dit Tri Yann, à chacun, l'age venu la découverte ou l'ignorance. Bon courage à vous en tout cas et merci pour cette vidéo.
Alan stivell n'est pas né en Bretagne non plus , quand tu sais qu'il avait fait un sondage dans la rue avec plusieurs questions dont une " cité un personnage historique qui a marqué la Bretagne " et que tu vois les réponses 1 Nolwenn Leroy , 2 Stéphane guivar'ch ., 3 le driand tu te dis ils leur apprennent quoi a l'école ?
@@ledeodic77 Pas l'Histoire de la Bretagne c'est une certitude. Ni aucune Histoire régionale d'ailleurs. Bref y'a encore du taf.
@@breizhbard3091 Malheureusement dans les écoles primaires cela fait 150ans qu'on a dénigré la Bretagne. Des amis d'ascendance bretonne, se sentant bretons, n'ont pas même compris le mépris généré par Bécassine par exemple. C'est tellement intériorisé que le Breton serait 'inférieur' (à tous les niveaux), c'est triste... Pourtant, ces mêmes personnes sont plus vivantes si je puis me permettre, avec des bretons, en Bretagne. Il y a qqch de profondément contradictoire qu'on doit régler.
PS: le pays Nantais entre dans l'organisation linguistique bretonne. Il faudrait statuer sur le rôles des langues bretonnes ; qu'en est-il du gallo ? On dit Breizh, donc... le gallo est important. S'il ne l'est pas, il faut fixer des règles. Sans communiquer dans une langue... comment PARTAGER ce lien indéfinissable qui nous unis ?
Super intéressant bravo !
Mersi braz did Alexis !
Super!
Mais François premier n'est pas le mari d'Anne de Bretagne, c'est son gendre, le mari de la reine Claude
Rha mince la boulette ! Merci pour l'information !
@@Bretonne Quand j'étais élève en 6éme en 1972/73 mon jeune professeur d'histoire avait fait la même erreur, et je me suis senti obligé de la rectifier (mais je ne me souvenais pas que ses maris étaient Charles VIII et Louis XII, et j'ai eu un peu honte de cette lacune dans ma correction). N'eus den disi er bed !
@@Bretonne Bien le bonjour,
Comme quoi il ne faut pas que t'écouter, mais aussi lire les commentaires.
car j'allais justement te notifier la même chose.
Et pour ajouter à l’anecdote, c'est le nom qu'il fut donné au prunier offert par Soliman le magnifique au roi François premier, en l'honneur de sa femme Claude. Prunier de la reine Claude...
Et au delà du sujet historique, j'ai le complexe inverse. J'ai le nom breton, commençant par Ker, et donc on m'a toujours associé à la Bretagne, mais pas né là-bas car famille qui a déménagé pour cause de réquisition pour 1ere guerre et resté sur le lieu de chute et donc pas parlant breton à mon grand malheur. Puisse un jour trouver le temps de l'apprendre et le transmettre. Je vais donc continuer à t'écouter.
Trugarez
Je suis à une minutes vingt de la vidéo et j'ai déjà l'impression d'entendre un clone de moi dire exactement la même chose que ce que je ressorts en soirée. Ça commence bien 😂! Ravi de te découvrir !
Mersi bras !
Personne ne conteste l’apprentissage de l’anglais quand bien même on n’a pas d’ancêtres britanniques (pareil pour l’espagnol…). Les professeurs d’anglais non natifs sont légion.
Quant au fait que le breton parlé aujourd’hui est différent de celui d’il y a 100 ans, bah de toute façon c’est pareil pour le français ! Il suffit d’écouter les reportages de l’INA
Ca dépend de quel breton d'aujourd'hui on parle. Si on parle de celui qui est pratiqué par les anciens aujourd'hui, il est extrêmement proche de celui qui était parlé il y a 100 ans et qu'on peut entendre sur de très vieux enregistrements.
Si on parle du breton de la plupart des néobretonnants, c'est autre chose... Mais ce n'est pas une fatalité, on peut très bien apprendre à parler comme les anciens d'aujourd'hui et donc se placer dans la continuité.
Super de voir cette vidéo décoller. Le sujet passionne. Kalon vat!
Merci pour cette belle vidéo.
La punition de mon grand père quand il était surpris à parler breton à l'école était le vol de son argent de poche par l'enseignant. Ceci se passait à Douarnenez.
Kompren a ran mat-tre ar pezh a lârez! Un tamm ar memes "profil" 'meus. Met chañs 'meus bezañ bet ganet ha bezañ bevet e Breizh Izel. Aesoc'h eo gallout lâret eo ar brezhoneg yezh ma zud kozh daoust ma ne 'meus ket klevet kalz ar yezh gant tud kozh pa oan bihan. Desket 'meus tout ivez. Start eo bet deskiñ, kregiñ gant ar c'helenn ha start eo c'hoazh gounit ma zamm bara gant ar brezhoneg. Kalon vat dit! Dalc'h mat war an hent-se!!
Un dudi eo lenn un tamm brezhoneg amañ ! Mersi bras deoc'h !
Quel coup de gueule magnifique. On finira tous par parler anglais. Même le français ça sert à rien. C'est ce que je réplique à pourquoi parler breton ? Et je renvoie à deux livres : Morvan Lebesque, comment peut-on être breton et St Exupéry : Écrits de guerre, passage : l'homme alimenté en culture standard comme on alimente des boeufs en foin qui dénonce toute forme de dictature et d'uniformisation. Bravo et mersi braz. Demat deus Kemper.
En général, l’hispanicité est plus résistante à l’anglais qu’à la francophonie.
Bravo! 👏😉👍
Mersi braz doc'h !
Le catalan, l'occitan et le corse facilitent également l'apprentissage du roumain et du romanche suisse. En fait, je comprends mieux le roumain et le romanche que le français en termes généraux.
Merci bras
Je ne suis pas breton mais m'interesse à cette langue, par amour des langues en général, et des "vrais" Bretons m'ont déjà balancé à la figure des , pour simplifier et résumer, "de quoi je me mèle?", "c'est pas ton pays", etc... c'est bizarre, parce si vous rencontrez un Gallois et vous lui dites quelques phrases en gallois, il va être super content, ou dans une langue/dialecte d'Italie, ou quelques mots de basque... Je ne sais pas trop comment l'analyser...
Les gallois (gall/gallo/gaule) sont un peuple frère des français, tandis que le breton, s'il l'est également, s'est fait colonisé (administrativement parlant c'est le mauvais terme), et la destruction et le mépris profond pour la culture bretonne, a détruit une continuité culturelle ancienne. Plus ancienne que la France. Une langue ancienne qui provient des peuples européens dont nous descendons tous, français, allemands, etc. Toutes les cultures celtes sont mortes, hormis des restes chez les galates dans l'est. Ce sont les français qui ont détruit cela. Nous sommes français, mais... le conflit est là. Dans beaucoup de familles il y a ces débats. C'est un peu l'affaire Dreyfus des familles bretonnes. Du coup les gallois n'ont pas ce passif violent (vis-à-vis de la France). Donc c'est sympa pour eux de se voir respectés par des étrangers (cf les anglais, envers les gallois ont eu la même attitude que les français vis-à-vis des français-bretons). Par pure opposition aux anglais, les gallois ont un capital sympathie pour les français. Et pour la présence de la Bretagne. C'est un sacré bordel ! Idem en Écosse, le passé fait que, dans notre gue-guerre contre un 'ennemi' commun, les peuples se sont rapprochés. C'est plus complexe qu'il n'y paraît ! Le mépris institutionnalisé du nreto' est fort. Et c'est le dernier (en métropole). Connais-tu l'accord économique Kellogg ? Années 30 ? Pilier de l'économie. C'est, en réalité, l'accord Kellogg-Briand. Comme Aristide Briand, Prix Nobel de la Paix. La France parle peu de lui dans ses manuels d'histoire. Pourtant... Bref, c'est complexe !
@@Wazkaty est-ce une raison pour mépriser ou se moquer des gens qui font un effort pour une langue et une culture qui n'est pas la leur ? Je trouve cette jeunes femme hyper courageuse, surtout quand la plupart des autochtones n'en ont rien à battre
@@Wazkaty et le gallois n'était qu'un exemple, dans tous les pays du monde essayer de parler la langue ouvre des portes ( sauf pour les Français qui considèrent que les étrangers DOIVENT parler français). Pourquoi ce mépris des Bretons pour ceux qui essayent de faire quelque chose ? Je ne comprends pas
@@Wazkatyc'est complexe mais tu n'as pas répondu à la question. Pourquoi certains Bretons sont aussi cons que les Français qui les ont subjugués.
Quand quelqu'un s'intéresse à ta langue et culture, tu lui dis "de quoi tu te mêles?"
@@charleslinares1 T'as juste pas eu de bol ; je connais plein de gens qui ont appris le breton (à commencer par moi) et je crois n'avoir jamais entendu parler de la réaction que tu décris... Y a des cons partout mais mieux vaut ne pas généraliser...
Chez nous au Pays Basque, les gens fustigeant les non natifs apprenant le basque sont souvent eux même soit des non locuteurs soit des locuteurs n'utilisant jamais le basque.. C'est assez prodigieux. Ensuite, il faut quand même tendre un maximum vers un accent natif et un standard qui pourrait être légitime d'un point de vue littéraire mais également légitime pour les bretonnants natifs. Nous avons le même tableau au Pays Basque avec beaucoup moins de crispations autour du basque unifié qu'autour du breton unifié.
Ca avance ? J'en avais entendu parler vers 2015, et je trouvais ça beau cette unicité linguistique (malgré les soucis d'ordre identitaire, bien sûr...)
au fait, quel dialect parlez vous?
Petite correction à 2mn30: il n'y a pas "une" famille de langues amérindiennes, mais bien plusieurs familles complètements distinctes en Guyane. On y trouve des langues de la famille arawak (arawak-lokono, palikur), de la famille tupi (wayampi, teko) et de la famille caribe (wayana). Quant à leur transmission, elle est elle aussi en déclin.
Petite erreur sur le mariage de François 1er, c’est avec Claude de Bretagne et non sa mère Anne qui elle a épousé Charles VIII et Louis XII
Quoi ?
La France devrait imiter le modèle linguistique suisse.
Bonjour, oui, l'anglais est plus utile (angliciste ici), mais le breton, comme toute langue, est un élément de culture, et un que je regrette de ne pas connaître (bon, je préfèrerais étudier l'Irlandais, mais entre langues Celtes, il faut se soutenir)... connaître une langue n'est jamais perdu, même si on ne s'en sert que peu, je suis heureux de ma culture latine et grecque, même si les grecs me regardent bizarrement...
Please make tutorials on how to speak Breton for English speakers. I can’t find any
I will think about that...🤓
11:33 Qui est saint Tudy?
L'un des grand moine de Bretagne
@@ledeodic77 Merci!
Francois 1er n'était pas le mari d'Anne de Bretagne...
juste une remarque, pas une critique
oui, l'identité régionale est politique puisque l'Etat français s'est efforcé à l'effacer
Merci
Pour revenir sur le fait qu'il puissent y avoir quelques erreurs notamment dans les prononciations, cest comme ça qu'une langue évolue, et que les personnes qui critiquent ça en font forcement par rapport aux personnes qui parlait cette langue des décennies auparavant
Qui parle breton, comprend l'irlandais, le gallois, le manish et l'écossais ?
Pas exactement non. Mais le gallois oui, car c'est la même branche. L'irlandais est issu dune autre branche linguistique ! L'Écossais est un mélange vraiment différent, si tu parles anglais et allemand, ça devrait le faire
@@Wazkaty un breton ne comprendra jamais le gallois, même à l'écrit, sans l'apprendre
Je pense que le l'Espagnol est au Français ce que le Gallois est au Breton, en lisant de temps en temps le Gallois, en connaissant le breton, tu reconnaîtras des mots et dans certains cas des phrases sans avoir appris le Gallois, c'est mon cas, mais a l'oral c'est plus difficile.
Je suis au trois quarts breton des cousins parlent breton mes aïeux parlaient breton pour la majorité ou galo pour d'autres. Je ne sais pas parler breton. Mais basque un peu car je vis aussi pays basque depuis près de quarante ans et je connais le pays depuis mes douze ans. Être légitime pour parler.. Nous sommes tous légitimes pour aimer, entretenir un terroir et ses traditions. Sans nous c'est l'enterrement de cette culture, car si vivace soit elle une culture existe par ceux qui la font vivre. Ou j'habite les jeunes qui quittent souvent le pays pour les études, le travail ou forcé car de nos jours les touristes fortunés font exploser le prix du moindre logement. Donc on vend pour vivre mieux ailleurs. La culture se perd et s'oublie.... Ceux qui aiment cette culture et ces traditions sont des bouées de secours.
La politique Jacobine a basiquement creé une situation de génocide culturel peu exploré. La même chose se passe aujourd'hui en differents pays comme l'Indonésie.
J'ai une question qui me travaille, je suis un amoureux des langues et je m'interesse en particulier au breton, mais le breton est un cas particulier. Comme tu l'expliques, tu travailles sur et avec le breton de l'île de Groix, donc, en résumé, et ceci sans aucune méchanceté de ma part, le sous dialecte groisillon du sous dialecte bas-vannetais du dialecte vannetais de la langue bretonne. Je me repete, aucun mépris de ma part, mais je n'arrive pas à comprendre comment on peut essayer de sauver une langue parlée par environ 200.000 dont 80% de personnes agées et essayant d'enseigner un micro-dialecte. Encore une fois, aucun mepris envers le vannetais, qui a le droit de vivre, mais je me place ici d'un point de vue pratique, en essayant de projeter le truc dans l'avenir. Un ami défenseur du bas-vannetais et brillant linguiste accepte presque par avance la mort du "vrai" breton, considerant que le breton standard moderne est une sorte de sabir sans interet. Il a des arguments que je respecte, (et je n'ai pas les connaissances necessaires, ni theoriques ni pratiques pour contester)mais ca ne repond pas à la question fondamentale, quel avenir ? Comment peux-tu expliquer ton choix ? Et le fait de te baser sur le groisillon , autre question, n'expliquerait-il pas aussi le peu de soutien à ton projet ? (c'est juste un truc qui vient de me venir à l'esprit). En toute amitié, je me répete, ce sont des questions "neutres", dans le sens où j'essaie juste de comprendre. Merci d'avance.
Trugarez bras :) Malheureusement je crois que tu as raison
Aux États-Unis, il existe de poches qui parlai6t le Français il y a pas si longtemps. Malheureusement, on entendre l'accent anglais. Ça demeure intéressant puisque depuis ce temps, le français de la métropole a évolué. Donc, c'est du vieux français mélangé avec des mots anglais, amérindiens ou créoles.
Le Français du Canada a été très influencé par la norme de l'accadémie Française. Ce serait intéressant de faire revivre le patois de nos grands-parents, très dévalorisé.
Seulement pour les parisiens
Apprendre le breton me permet de faire un bout de chemin vers mes ancêtres même si je ne l'utilise pas au quotidien. Ça donne aussi une ouverture d'esprit. J'ai aussi compris certaines réactions de parents en apprenant la culture. Un des freins est l'attitude de puristes qui vous ferment le bec au prétexte que vous ne parlez pas assez bien. Dommage. Trugarez bras 🤗
Moi je dit on s,en fout des puristes ils n,ont pas le monopole de la langue ou du coeur. Un peu d'humilite leur ferait grand bien.
Pardon mais François 1er n'était pas le mari d'Anne de Bretagne mais son gendre.
Ceux, la classe sociale, qui ont dévalorisé les langues et coutumes locales sont les mêmes qui aujourd'hui veulent imposer d'autres choses. Une langue véhiculaire c'est bien ça aide à communiquer, comme le français par exemple mais sa connaissance ne doit pas devenir un marqueur social
Langue régionale implique qu'on est "colonisé" ou soumis à une entité supérieur. Langue nationale serait plus juste.
Étymologiquement, je vous rejoins ! Ces termes impliquent qu'on a été dépossédé de notre langue, c'est vraiment condescendant vis-à-vis du statut de la langue dite "régionale"
@@Wazkaty Les pays avec une mentalité de colonisateurs sont tous pour la vertu sauf quand ça menace (selon eux) l'unité nationale. Comme si le fait d'avoir plus d'une identité et plus d'une langue "maternelle" allait faire de toi un séparatiste ou créer une menace. (Bon, c'est pas exclu, mais c'est souvent plus une quesiton de souveraineté économique qu'autre chose qui motive ces mouvements :)
En plus e gwenedeg ??? Waw!
Dreist ha kalon vat itron Maïlys.
❤
l'affiche utilisé est fausse
elle a été créer par un groupe d'extreme droite pour amplifier le phenomene
et faire toucher qqchose
et ça marche quand je la vois j'ai encore de la haine alors que je la sais fausse
& Qu’est-ce qu'il contient ce sac ?
Des 💶 ou accessoires de maquillage, bric à brac😂😂😂
La légende noire de la République persécutant les langues régionale est exactement ça : une légende. Elle a été crée par des nationalismes régionaux, perpétuée par une poignée de monarchistes, remise à l'ordre du jour par le régime de Vichy puis déterrée dans les années 1970. Pour appuyer cette thèse absurde, on fait du cherry-picking, c'est à dire qu'on ressort des anecdotes sans valeurs, hors de leur contexte et on les présente comme des preuves. Par exemple dans cette vidéo, on va ressortir une phrase du député Barère sans expliquer qu'il ne représente qu'une petite frange de la pensée révolutionnaire, qu'il sera d'ailleurs condamné plus tard par d'autres révolutionnaires et que cette phrase ne vient pas de nul part mais de la réaction contre les trahisons multiples de la France par les aristocrates, une partie de l'église et les contre-révolutionnaires, avec l'appui des ennemis de la France (Angleterre, Prusse, Autriche, etc.). Cette réaction a été appelée la "Terreur". Résumer la Révolution à la Terreur, ce serait comme si on résumait le quinquennat Hollande à une petite phrase de Marine Le Pen : mensonger jusqu'à l'absurde.
Les deux grands mouvements qui ont fait reculer les langues régionales au profit du français sont en premier lieu :
- au 19e siècle la volonté des FAMILLES de faire éduquer leurs enfants dans une langue qui leur permettrait une ascension sociale interdite pendant l'ancien régime. Ce mouvement est bien antérieur à Ferry et ses lois. Ainsi l'enseignement des "hussards noirs de la République" ne seront que le reflet de cette volonté populaire d'émancipation qui existaient depuis longtemps. Un instituteur qui n'aurait pas tiré les oreilles à un cancre qui se serait obstiné à parler sa langue régionale aurait été bien mal vu par les parents d'élève qui ne l'enlevaient pas des travaux de la ferme pour qu'il se baguenaude et n'apprenne pas le français!
- la guerre de 1914-1918 : en 1914, les régiments étaient faits par régions pour que les soldats puissent se comprendre entre eux dans leur langue régionale. Après l’hécatombe de 1914, ce n'était plus possible et, de gré ou de force, pour survivre, les soldats français se sont mis à massivement apprendre le français et à le ramener chez eux.
Vous ajoutez à ces deux phénomènes majeurs l'exode rural et le développement des moyens de transport et de communication, et voilà.
Et on fait toujours tout un plat de Villers-Cotterêt alors que cela n'a eu que très peu d'effet : dans le cercle très restreint des gens qui savaient lire et écrire (les gens d'église, quelques rares nobles et quelques rares marchands), on a remplacé une langue que personne ne comprenais (le latin) par une langue que presque personne ne comprenais (le français).
La volonté des familles n'a-t'elle pas été manipulée par les politiques de l'époque? Quand on croit qu'on est un plouc parce qu'on vous le dit à longueur de journée, vous finissez par penser que vous l'êtes. C'est ce qui s'est passé avec mes grands parents et parents natifs de Morlaix. Mes grands parents d'extraction très modeste (ouvrier, femme de ménage) ont voulu une éducation française pour mon père qui était brillant et est rentré en école d'ingénieur à SUPELEC. Il a gravi l'ascenseur social des années 60. Top. Mais il s'est apercu à 70 ans qu'il ne connaissait pas l'histoire de son pays maternel. çà s'appelle un génocide culturel et rien d'autre.
Génocide. Ridicule. "Tout ce qui est excessif est insignifiant" disait Talleyrand. Et au fait, c'est la République qui finance vos écoles Diwan depuis 40 ans.
Nous sommes Lorrain, mais ma grand-mère habite en Bretagne depuis près de 40 ans. Elle a appris le Breton en faisant du théâtre, notamment, avec des natifs, ainsi que son compagnon, breton pur jus. Niveau politique ils votent socialiste et dernièrement Macron, quand en Lorraine on vote RN plein pot. Ils ne comprennent pas. J'ai beau leur dire que trop d'ouverture et d'immigration créé la disparition des cultures et leur remplacement par une nouvelle, ils ne veulent pas l'entendre. Pourtant on sait de quoi on parle en Lorraine.
Alors je vous le dit, Bretons, préservez votre culture, pas seulement la langue, et gaffe à l'invasion sub-méditerranéenne. Votez bien Dimanche 9 juin !
C'est le brassage des cultures qui fait leurs enrichissements, sûrement pas l'enfermement identitaire. Si il n'y avait pas eu l'immigration des britons en armorique depuis la grande bretagne, il n'y aurait pas de culture bretonne et celtique dans notre peninsule.
Belle argumentation : pour faire vivre le multilinguisme il faut fermer la porte à l'autre! Pourtant, la logique qui refuse l'étranger pour "protéger" une identité française fantasmée, éternelle, monolithique, est la même qui a fait disparaître en grande partie les langues et cultures régionales, les réduisant au mieux à de gentilles images folkloriques.
Je suis d'origine bretonne et le breton ou le gallo, je m'en tape. Ma fille a dû apprendre l'occitan pendant une année scolaire puisque je vis à Béziers et j'ai trouvé ça scandaleux. Si certains veulent apprendre une langue régionale, qu'ils le fasse en famille. L'éducation nationale, mal en point, n'a pas à payer des gens pour ça.
L'éducation nationale est financèe par nos impôts. Si on suit votre logique, passons tout de suite à l'anglais et oublions qui nous sommes
Encore une qui va nous apprendre ce que c'est que la Bretagne 🙄
Elle donne son avis, quel est votre problème ? Elle n'a pas le droit ? Il n'y a que vous qui avez ce droit ? Vous n'avez qu'à ne pas l'écouter et aller regarder une autre vidéo. N'importe quoi.
@@gerald-dw7vp Fanboy va 😏
@@-C3S4R- Rien d'autre à répondre ?...
Parce que vous, vous connaissez absolument tous sur la Bretagne ?
@@Metrafann_railfan_427 Reste en dehors de ça Footballguy c'est pour les grands et mouche-toi le nez, c'est dégoûtant !
L'enseignement des langues régionales est une menace pour l'unité de la nation française.
Elles sont enseignées depuis 1951, au moins. J'ai pas vu la nation française s'effondrer à cause de ça. Ce que vous dites est juste le fantasme de personnes qui voudraient que dans un même pays tous les citoyens soient identiques. Même volonté que dans ces grandes démocraties que sont la Chine, la Turquie...
Ah bon ? Pourtant ca n,as pas empeche 1 million de Bretons de perdre la vie pour la Fance en 14-18 et d,autres guerres tandis que la plupart parlais breton a cette epoque .
C'"est faux, ne pas le faire est la recette pour décérébrer les français et les rendre inaptes à appréhender le monde complexe dans lequel nous vivons. Nos langues dites "régionales" sont une chance, elles nous permettent de voir le monde sous un angle différent. Plus on parle de langues mieux on comprend ce monde. Je le sais d'autant plus que j'ai déjà bien vécu (59 ans), je parle français, breton, anglais, espagnol et portugais
Bonjour, si tu relis attentivement ce que j'ai écrit tu verra que je n'ai pas dit que parler une langue régionale est une menace. j'ai parlé de l'enseignement des langues régionales. Les structures où cet enseignement se passe sont très souvent infiltrées par des militants indépendantistes qui cherchent à endoctriner les élèves.
@@66longinus Qu'en sais-tu?