En Allemagne, des élections européennes face à une conjonction de crises
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- Опубликовано: 4 май 2024
- Outre-Rhin, les crises économiques, sociales et politiques secouent la société allemande, tandis que la guerre en Ukraine inquiète et détériore les relations avec la France. Cette situation tendue profite au parti d’extrême droite de l’AfD, en deuxième position dans les intentions de vote pour les européennes. Quelles positions adoptent les Allemands pour les élections ? Une montée des extrêmes est-elle à craindre ?
Pour en parler, Guillaume Erner reçoit :
🎙️ Volker Schlöndorff, cinéaste
🎙️ Hélène Miard-Delacroix, professeure d'histoire et de civilisation de l'Allemagne contemporaine à Sorbonne Université
🎙️ Daniel Kehlmann, écrivain
Visuel de la vignette : AFP / ADAM BERRY
#allemagne #europe #election
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"je ne vois pas des gens qui sont au chômage, je ne vois pas des gens qui dorment dans la rue , je ne vois pas des gens qui ont faim": c''est là la différence essentielle avec la France
Les Allemands ont toujours roulé pour eux-mêmes en Europe, mais ils n’en ont aucun souvenir et pensent avoir tiré seuls les wagons de l’Europe et s’être apauvris. Ils ont oubliés que la réunification s’est faite grâce au passage à l’Euro qui n’a profité qu’à eux, et que la libéralisation des échanges intra-européens a profité avant tout à l’industrie allemande. Maintenant que leur économie est au point mort, ils ne voit plus en l’Europe que des désavantages : un coût pour leur économie, un afflux d’étrangers musulmans, le mille-feuille administratif et le besoin de jouer en équipe avec notamment la France, la cigale du couple. Le sentiment anti-européen profite à l’AfD et le mirage nationaliste. Schlöndorf a raison dans son diagnostique et tord dans la solution : il ne faut pas plus de libéralisme, il faut construire un nationalisme européen, muscler sa défense, lui donner les reines de la vague verte et faire que l’Europe protège son peuple en gérant véritablement mais humainement la question des migrants. Le libéralisme a perverti la vision d’une Europe fédérale à l’américaine ; face aux défis économiques et militaires des grandes puissances, il faut renouer avec l’ADN de l’Europe et couper l’herbe sous le pied des nationalismes régionaux. L’Europe doit faire son boulot et non plus engraisser les lobbies, les riches et les multinationales vampiriques…
C'est quoi l'ADN de l'Europe ?
@@aplaceinfrance9279 La paix depuis 79 ans.
Vous croyez vraiment que la France a '' roulé '' pour d'autres pays qu'elle même ? Ou n'importe quel autre ? Ça serait vraiment naïf de le croire.
@@veromescla4445 Vous croyez que les vomisseurs de France préférant vivre en France veulent aller ailleurs ?
@@veromescla4445 je ne dis pas ça. Chaque état a tenté de retirer de l’Europe le maximum mais c’est bien l’Allemagne qui en a profité le plus, elle qui a donné le la de la politique néo-libérale du marché européen et c’est elle, aujourd’hui, qui ne voit plus ce qu’elle a gagnée dans l’Europe et ce que lui coûte, soi-disant, les autres pays. Il fait bon taper sur l’Europe mais personne n’a de solution a proposer qui tienne la route face aux grands blocs qui se dressent de toute part.
"Je ne vois personne qui traine dans les rues"... LOL
Encore un bobo qui vit dans sa bulle!
je trouve que les commentateur-e-s font beaucoup de phrases et de circonvolutions verbales pour éviter de dire que les allemands sont plutôt conservateurs, voire réactionnaires. Mais on a la même chose en France. Si vous voulez savoir pourquoi ça ne va pas et que ça va empirer, ilo faut peut être comprendre que leur force industrielle est basée sur le pétrole et le gaz, et que ça, ils en ont de moins en moins, donc de moins en moins de production et donc de plus en plus de chôage.
Je constate que :
- Völker Schlöndorf discute en français ;
- il n'y a pas de eu réciprocité pour qu'un Français discute en allemand avec l'autre invité.
Donc : ni France, ni Culture mais monoculture de Galloricains...
Laquelle est aussi monotone que la monoculture du maïs ou autres.
Rien a f !frexit!🇨🇵
Je comprends l’émotion de Chloé Morin. Mais Jean-François Achilli et Guillaume Meurice ne sont ni Anastasia Babourova, ni Natalia Estemirova, ni Anna Politkovskaia.
et bien , n'est-ce pas encore plus grave?
@@cybergazouille Euh ! Qu’est-ce que vient faire ce commentaire ici ?
J’ai du faire une mauvaise manipulation.
Désolé.
Conjonction de crises, conjonction de planètes, un monde chute dans la douleur un autre émerge
Trop bien les invités ! un vieux réac qui croit que ce qu'il voit autour de lui (ses trains à lui arrivent à l'heure, alors tout va bien) et deux libéraux "les extrêmes se rejoignent".... On parle de l'étranger mais on est pas dépaysés.
Cette émissions n est qu une successions d inepties!
qd j entend Henner, j ai tj son interview de janco qui me reviens a l esprit, avec sa fameuse phrase:vs ns dites que c est le gaz et le nucleaire qui vont nous sauver
Bravo au traducteur