C'est la langue qui court Dans les rues de ma ville Comme une chanson d'amour Au refrain malhabile Elle est fière et rebelle Et se blesse souvent Sur les murs des gratte-ciel Contre les tours d'argent Elle n'est pas toujours belle On la malmène un peu C'est pas toujours facile D'être seule au milieu D'un continent immense Où ils règlent le jeu Où ils mènent la danse Où ils sont si nombreux Elle n'est pas toujours belle Mais vivante elle se bat En mémoire fidèle De nos maux de nos voix De nos éclats de rire Et de colère aussi C'est la langue de mon coeur Et le coeur de ma vie On la parle tout bas Aux moments de tendresse Elle a des mots si doux Qu'ils se fondent aux caresses Mais quand il faut crier Qu'on est là qu'on existe Elle a le son qui mord Et les mots qui résistent C'est une langue de France Aux accents d'Amérique Elle déjoue le silence À grands coups de musique C'est la langue de mon coeur Et le coeur de ma vie Que jamais elle ne meure Que jamais on ne l'oublie... Il faut pour la défendre La parler de son mieux Il faut la faire entendre Faut la secouer un peu Il faut la faire aimer À ces gens près de nous Qui se croient menacés De nous savoir debout Il faut la faire aimer À ces gens de partout Venus trouver chez nous Un goût de liberté Elle a les mots qu'il faut Pour nommer le pays Pour qu'on parle de lui Qu'on le chante tout haut C'est une langue de France Aux accents d'Amérique Elle déjoue le silence À grand coups de musique C'est la langue de mon coeur Et le coeur de ma vie Que jamais elle ne meure Que jamais on ne l'oublie...
Moi le coeur de ma vie c'est ma famille. J'imagine que c'est la même chose pour tous qu'importe la langue que l'on parle. Au Québec la langue est entachée de politique identitaire névrotique... une sorte d'idolâtrie angoissante, grandiloquente et survivaliste, un syndrome du mouton noir menacé qui est lourd à porter. Ça me fatigue... l'Américain dans le fin fond de son Iowa possède la paix... il ne se fait jamais rincer l'âme quant à la langue qu'il parle. Il parle et c'est tout...tout simplement... je l'envie...
La langue est la clé de la culture. Sans la langue, on perd l'histoire, la littérature, la musique, la comédie, bref ce qui fait l'âme de notre peuple. Et une partie de ce qui fait notre peuple est notre survivance. 400 ans sur le continent contre l'adversité, en premier temps en l'absence de soutient adéquat d'un roi indifférent, puis sous un régime étranger qui n'aspire que de nous effacer. Même si ce n'est pas à coup de fusil, le combat continue jusqu'au jour où nous pourrons être maîtres chez nous. L'Américain d'Iowa, lui, il l'a déjà eu son indépendance, c'est pour ça qu'il a la paix.
@@PsychicDave Le type en Iowa est fier d’appartenir à la République des États-Unis d’Amérique. On compte 1 drapeau de l’Iowa pour 100 drapeaux de la République là-bas. La séparation d’avec le Canada ne changera rien au fait que la langue sera toujours une préoccupation-obsession jusqu’à ce que nous disparaissions puisque nous ne faisons plus d’enfant. Nous sommes peu et la politique ne peut rien devant le nombre et la majorité. Seules des lois restrictives voire liberticides fonctionneront pour un temps seulement mais elles disparaitront elles aussi.
J'adore la réécouter 😊
Ah mon quebec ❤
Encore meilleure, dans le contexte actuel.
C'est la langue mon coeur. Qu'elle jamais elle ne meurt
Merci Michel ,j'adore cette chanson ...
Une de ses meilleures ....
Excellent
Cette chanson est pour toi, ma belle, ma merveilleuse Rachael Thomas.
C'est la langue qui court
Dans les rues de ma ville
Comme une chanson d'amour
Au refrain malhabile
Elle est fière et rebelle
Et se blesse souvent
Sur les murs des gratte-ciel
Contre les tours d'argent
Elle n'est pas toujours belle
On la malmène un peu
C'est pas toujours facile
D'être seule au milieu
D'un continent immense
Où ils règlent le jeu
Où ils mènent la danse
Où ils sont si nombreux
Elle n'est pas toujours belle
Mais vivante elle se bat
En mémoire fidèle
De nos maux de nos voix
De nos éclats de rire
Et de colère aussi
C'est la langue de mon coeur
Et le coeur de ma vie
On la parle tout bas
Aux moments de tendresse
Elle a des mots si doux
Qu'ils se fondent aux caresses
Mais quand il faut crier
Qu'on est là qu'on existe
Elle a le son qui mord
Et les mots qui résistent
C'est une langue de France
Aux accents d'Amérique
Elle déjoue le silence
À grands coups de musique
C'est la langue de mon coeur
Et le coeur de ma vie
Que jamais elle ne meure
Que jamais on ne l'oublie...
Il faut pour la défendre
La parler de son mieux
Il faut la faire entendre
Faut la secouer un peu
Il faut la faire aimer
À ces gens près de nous
Qui se croient menacés
De nous savoir debout
Il faut la faire aimer
À ces gens de partout
Venus trouver chez nous
Un goût de liberté
Elle a les mots qu'il faut
Pour nommer le pays
Pour qu'on parle de lui
Qu'on le chante tout haut
C'est une langue de France
Aux accents d'Amérique
Elle déjoue le silence
À grand coups de musique
C'est la langue de mon coeur
Et le coeur de ma vie
Que jamais elle ne meure
Que jamais on ne l'oublie...
Très bon !
C'est bien
Moi le coeur de ma vie c'est ma famille. J'imagine que c'est la même chose pour tous qu'importe la langue que l'on parle. Au Québec la langue est entachée de politique identitaire névrotique... une sorte d'idolâtrie angoissante, grandiloquente et survivaliste, un syndrome du mouton noir menacé qui est lourd à porter. Ça me fatigue... l'Américain dans le fin fond de son Iowa possède la paix... il ne se fait jamais rincer l'âme quant à la langue qu'il parle. Il parle et c'est tout...tout simplement... je l'envie...
La langue est la clé de la culture. Sans la langue, on perd l'histoire, la littérature, la musique, la comédie, bref ce qui fait l'âme de notre peuple. Et une partie de ce qui fait notre peuple est notre survivance. 400 ans sur le continent contre l'adversité, en premier temps en l'absence de soutient adéquat d'un roi indifférent, puis sous un régime étranger qui n'aspire que de nous effacer. Même si ce n'est pas à coup de fusil, le combat continue jusqu'au jour où nous pourrons être maîtres chez nous. L'Américain d'Iowa, lui, il l'a déjà eu son indépendance, c'est pour ça qu'il a la paix.
@@PsychicDave Le type en Iowa est fier d’appartenir à la République des États-Unis d’Amérique. On compte 1 drapeau de l’Iowa pour 100 drapeaux de la République là-bas. La séparation d’avec le Canada ne changera rien au fait que la langue sera toujours une préoccupation-obsession jusqu’à ce que nous disparaissions puisque nous ne faisons plus d’enfant. Nous sommes peu et la politique ne peut rien devant le nombre et la majorité. Seules des lois restrictives voire liberticides fonctionneront pour un temps seulement mais elles disparaitront elles aussi.