Si j'avais ete l'enfant de cette femme,j'aurais fait un procès et au photographe et au résistants,pour crime contre l'humanite.
3 месяца назад
Depuis que je connais cette photo, pas une fois je n'ai entendu un courageux patriote prendre la défense de la population honnête. A croire ces vaillants redresseurs de torts de l'Histoire, révoltés face à ce cliché, les ordures de la Libération seraient ces hommes et ces femmes demeurés intègres et exprimant leur liesse légitime après le départ des envahisseurs tandis que cette "PUTABOCHES" traînée dans la rue serait une victime (forcément vertueuse) de l'ire populacière... Il est trop facile de juger cet événement avec de bons sentiments d'aujourd'hui sans avoir connu personnellement cette époque, sans l'avoir expérimentée dans sa peau, ses tripes, son coeur... C’est faire preuve de complaisance déplacée que de donner tort aux “tondeurs de scélérates” sans avoir éprouvé les souffrances, les privations, les vexations qu’ils ont endurées... Les Allemands étaient nos oppresseurs et toute collaboration (ou coucherie) avec l'ennemi était perçue comme une INSULTE, une BLESSURE faite aux français opprimés. Les gens qui avaient souffert de l'Occupation, au jour des comptes, étaient enragés contre les traîtres, et je peux aisément comprendre leur haine, leur colère, leur désir de représailles... Sans pour autant donner raison aux tribunaux populaires expéditifs. Mais ça, c'est un autre débat. Moi je ne serai pas du côté des donneurs de leçons qui se pensent meilleurs que les autres et qui de manière théorique, virtuelle, désincarnée blâment des faits qu'ils n'ont ressentis ni dans leur chair ni dans leur âme... Cette tondue de Chartres avait pris le risque de sa déchéance. Certes, dans l'absolu, indépendamment des aléas politiques et martiaux, elle avait le droit de s'éprendre d'un soldat de l'autre camp et de coucher avec, mais il faut ensuite qu'elle assume les conséquences de son choix. La préférence pour l'adversaire a aussi un prix. Et dans l'amour d'ailleurs c'est pour le meilleur et pour le pire. A la place de ces chartrains en joie, que ces "humanistes" scandalisés condamnent et maudissent, comment auraient-ils réagi en ces mêmes circonstances, après quatre ans de domination, d'humiliations, de persécutions ? Ces belles consciences de 2021, si blanches, si propres, qui veulent couvrir de honte les gaulois libérés sous prétexte que ces derniers se réjouissent de tondre une coupable, de quel côté auraient-elles été si elles avaient réellement vécu le joug germanique des années 1940 ? N’apparaîtraient-elles pas plutôt un peu plus “noires”, c’est à dire assoiffées de justice (voire de vengeance), après avoir eu les pieds dans la boue et les mains liées sous le sombre ciel de l'invasion ? Ces doux et tendres offusqués en réalité se seraient comportés de manière encore plus cruelle peut-être, envers cette tête chauve qui, au-delà de son éphémère calvitie a été relativement épargnée, précisons-le... Le châtiment ne fut point aussi cruel qu'on aimerait le prétendre. Bref, ce serait ignorer la nature humaine que de naïvement accorder le beau rôle à ces prompts justiciers. Personnellement je ne me fais aucune illusion : les moralistes de la dernière heure et de la "bonne" époque (ici, ceux de 2021) s'érigent systématiquement en distributeur de bons et mauvais points de l'ordre... du passé. Crédibilité zéro ! Non, je ne serai pas du côté de ces méprisants qui insultent le peuple de France heureux d'avoir été sauvé. Les véritables salauds, ce ne sont pas les citoyens restés fidèles à leur pays, arborant avec hilarité leurs tondeuses à cheveux... Les vrais misérables, ce sont les COLLABOS, à l’image de cette rasée beauceronne. Et c'est sur elle que doit tomber le déshonneur !
La honte de faire wa à une femme
Si j'avais ete l'enfant de cette femme,j'aurais fait un procès et au photographe et au résistants,pour crime contre l'humanite.
Depuis que je connais cette photo, pas une fois je n'ai entendu un courageux patriote prendre la défense de la population honnête.
A croire ces vaillants redresseurs de torts de l'Histoire, révoltés face à ce cliché, les ordures de la Libération seraient ces hommes et ces femmes demeurés intègres et exprimant leur liesse légitime après le départ des envahisseurs tandis que cette "PUTABOCHES" traînée dans la rue serait une victime (forcément vertueuse) de l'ire populacière...
Il est trop facile de juger cet événement avec de bons sentiments d'aujourd'hui sans avoir connu personnellement cette époque, sans l'avoir expérimentée dans sa peau, ses tripes, son coeur... C’est faire preuve de complaisance déplacée que de donner tort aux “tondeurs de scélérates” sans avoir éprouvé les souffrances, les privations, les vexations qu’ils ont endurées...
Les Allemands étaient nos oppresseurs et toute collaboration (ou coucherie) avec l'ennemi était perçue comme une INSULTE, une BLESSURE faite aux français opprimés. Les gens qui avaient souffert de l'Occupation, au jour des comptes, étaient enragés contre les traîtres, et je peux aisément comprendre leur haine, leur colère, leur désir de représailles...
Sans pour autant donner raison aux tribunaux populaires expéditifs. Mais ça, c'est un autre débat.
Moi je ne serai pas du côté des donneurs de leçons qui se pensent meilleurs que les autres et qui de manière théorique, virtuelle, désincarnée blâment des faits qu'ils n'ont ressentis ni dans leur chair ni dans leur âme... Cette tondue de Chartres avait pris le risque de sa déchéance.
Certes, dans l'absolu, indépendamment des aléas politiques et martiaux, elle avait le droit de s'éprendre d'un soldat de l'autre camp et de coucher avec, mais il faut ensuite qu'elle assume les conséquences de son choix. La préférence pour l'adversaire a aussi un prix. Et dans l'amour d'ailleurs c'est pour le meilleur et pour le pire.
A la place de ces chartrains en joie, que ces "humanistes" scandalisés condamnent et maudissent, comment auraient-ils réagi en ces mêmes circonstances, après quatre ans de domination, d'humiliations, de persécutions ? Ces belles consciences de 2021, si blanches, si propres, qui veulent couvrir de honte les gaulois libérés sous prétexte que ces derniers se réjouissent de tondre une coupable, de quel côté auraient-elles été si elles avaient réellement vécu le joug germanique des années 1940 ? N’apparaîtraient-elles pas plutôt un peu plus “noires”, c’est à dire assoiffées de justice (voire de vengeance), après avoir eu les pieds dans la boue et les mains liées sous le sombre ciel de l'invasion ?
Ces doux et tendres offusqués en réalité se seraient comportés de manière encore plus cruelle peut-être, envers cette tête chauve qui, au-delà de son éphémère calvitie a été relativement épargnée, précisons-le... Le châtiment ne fut point aussi cruel qu'on aimerait le prétendre.
Bref, ce serait ignorer la nature humaine que de naïvement accorder le beau rôle à ces prompts justiciers. Personnellement je ne me fais aucune illusion : les moralistes de la dernière heure et de la "bonne" époque (ici, ceux de 2021) s'érigent systématiquement en distributeur de bons et mauvais points de l'ordre... du passé.
Crédibilité zéro !
Non, je ne serai pas du côté de ces méprisants qui insultent le peuple de France heureux d'avoir été sauvé. Les véritables salauds, ce ne sont pas les citoyens restés fidèles à leur pays, arborant avec hilarité leurs tondeuses à cheveux...
Les vrais misérables, ce sont les COLLABOS, à l’image de cette rasée beauceronne.
Et c'est sur elle que doit tomber le déshonneur !