Oulala, alors j'aime ta vidéo et elle est très intéressante, j'aimerais rajouter qu'il y a plein de chose à dire, je ne vais pas être exhaustif. La Belgique ne voulait pas l'indépendance, l'État Belge se projetait à la rigueur dans des communautés belgo-congolaises, dans les années 1950, Charles d'Ydewalle, écrivait que dans les années 2000, le Congo serait remplis de citoyens noirs et belges. C'était le maximum que les gens s'imaginaient en terme d'indépendance. Les blancs ne voulaient pas donner aux noirs des postes de décisions, l'éducation était pensée de telle sorte à ce que les noirs soient dépendant des blancs. Tout a été pensé à l'époque pour que les noirs soient dépendant des blancs. D'où la différence mise en avant entre autonomie et indépendance. La politique au Congo était extrêmement raciste. Les blancs considéraient les noirs comme étant inférieurs et inaptes à se gouverner eux-mêmes. Cependant à travers différentes pressions internationales, les autorités belges ont produits deux réformes afin "d'éviter les accusation de l'opinion" publique et "les reproches continuelles des Commissions de l'O.N.U." Il y avait la carte du mérite civique (1948) qui n'apportait aucuns avantages mais qui reconnaissait les bons et loyaux services aux régime colonial et l'immatriculation (1952) qui établissait une assimilation totale entre le noir et le blanc. L'immatriculation mettait en évidence que la Belgique considérait que les noirs et les blancs pouvaient être égaux. C'est une évolution par rapport à un état d'esprit où on considère qu'un blanc est nécessairement supérieur à un noir. La condition de l'octroi de cette immatriculation était que le candidat puisse "justifier par sa formation et sa manière de vivre d'un état de civilisation impliquant l'aptitude à jouir des droits et à remplir les devoirs prévus par la législation civile". En faite, il fallait aller au Tribunal de première Instance : "Le Tribunal organisait des visites domiciliaires au cours desquelles l'on faisait l'inventaire de la vaisselle - on comptait le nombre de cuillères - de la literie - le nombre d'oreillers - etc. Il fallait en effet avoir l'assurance que le noir sollicitant son immatriculation vivait vraiment comme un blanc... Ensuite, si cet examen était concluant, le candidat était l'objet d'un interrogatoire par le Juge Principale du Tribunal Provincial. Enfin, un jugement était prononcé." . Donc, l'immatriculation a bien donné des droits à Patrice Lumumba, mais il a bien fallut se débarrasser de sa culture et de son identité africaine afin de plaire aux blancs de l'époque. Et ça rentre dans son accès à l'éducation. En effet, afin d'avoir accès à une instruction, il fallait se montrer extrêmement docile et dire amen à toutes les bêtises qu'on te racontait (en gros Dieu existe, tu es chrétien et si tu n'es pas d'accord, tu n'auras accès à rien d'autres). Les blancs considéraient les noirs au Congo comme des éternels mineurs. Bien sûr, les revendications d'indépendance suites à l'émeute du 4 janvier 1959 étaient totalement légitimes et s'intégraient dans le contexte de la guerre d'Algérie où les peuples colonisés se rebellèrent. Le ministre de l'époque Maurice Van Hemelrijck (qui était décrit par Lumumba comme > dans le livre "Lumumba ou l'Afrique frustrée" de Luis Lopez Alvaro page 48 ) avait obtenu l'adhésion de tous les leaders congolais sur un plan qui aurait accordé l'indépendance au Congo de manière progressive. Le plan était censé durer 4 ans afin de permettre une indépendance progressive. Cependant le gouvernement en Belgique était opposé à l'indépendance du Congo. Ils ont réussi à travers leur racisme à faire douter les congolais de leur volonté d'indépendance et ont précipité les choses en donnant l'indépendance en 6 mois. Bien sûr, 6 mois, ce n'était pas assez et le projet était voué à l'échec, mais c'était exactement ce que le gouvernement de la Belgique souhaitait. La région du Katanga représentait "un septième de l'ensemble du Congo" et "rapportait 66 % du budget du pays entier". Les blancs dans cette région voulaient depuis bien avant l'indépendance, durant l'époque coloniale, avoir le pouvoir sur cette région et ne pas obéir directement de l'autorité centrale en Belgique. Ils ont réussi à réunir des politiciens noirs qui allaient défendre le projet d'indépendance de la région du Katanga à travers le parti politique Conakat. Bien sûr, l'indépendance de cette région spécifiquement mettait en danger de mort et d'extrême pauvreté tous les autres congolais autours. La table ronde a été pensé pour permettre cette indépendance (qui allait revenir dans la poche des blancs, le parti politique Conakat, bien qu'ayant des représentants noirs, était dirigé par ses promoteurs et conseillers blancs). Les fonctionnaires blancs au Congo ne voulaient pas rester au Congo, ils y ont été forcé. En effet, de part la colonisation, l'écrasante majorité des fonctionnaires de l'État était blanche. Partir du jour au lendemain n'était pas possible. Cependant, la loi du 21 mars 1960 permettait aux fonctionnaires blancs de retourner en Belgique s'ils se trouvaient dans une situation qui rendait impossible la poursuite de leur carrière jusqu'au terme normal au Congo. De plus, tous les cadres militaires étaient des blancs. C'était la seule armée sur laquelle le gouvernement Congolais pouvait s'appuyer. En récapitulant, les blancs au Congo dans la région du Katanga souhaitent l'indépendance de la ladite région qu'ils pourraient contrôler. Cette indépendance plongerait tout le pays du Congo dans la grande pauvreté. Les fonctionnaires de l'État étaient tous blancs ainsi que tous les cadres de l'armée. Les fonctionnaires ne voulaient pas travailler pour le gouvernement du Congo. Ils avaient pour la grande majorité déjà envoyé leurs affaires en Belgique et attendaient la moindre opportunité pour partir en se servant de la loi du 21 mars 1960. Cette situation bien sûr, était pensée par le gouvernement Belge qui ne voulait pas que le Congo soit indépendant. En faite, il fallait que le projet échoue. L'indépendance s'est proclamée le 30 juin 1960. Le 4 juillet, le général Janssens va avoir une attitude provocatrice et les militaires congolais vont réclamer que les cadres s'africanisent. Le 5 juillet, Lumumba va offrir aux soldats une promotion automatique au rang supérieur. Cependant, le Congolais le plus élevé en grade était un adjudant, ainsi aucun Congolais n'avait un poste de réel commandement. Cela va produire une mutinerie où des militaires congolais vont prendre une jeep, des armes parcourir la région Inkisi-Madimba et violer des femmes blanches le 6 juillet 1960. Les fonctionnaires blancs vont se sentir en danger. Ils vont prendre la décision de partir et bien que ce crime tragique fasse peur, ce n'était pas pour autant la preuve d'un réel danger dans tous le pays. En effet, dans les regions où il n'y avait eu ni viol, ni la moindre mutinerie, les fonctionnaires vont invoquer la loi du 21 mars 1960 afin de partir. En fin juin 1960, le Congo possédait 8200 fonctionnaires, il n'en avait plus que 1600 au mois d'août. Ainsi, l'État du Congo a perdu 80% de ses fonctionnaires à l'époque. Face à cette situation, Moïse Tshombe proclamait le 11 juillet 1960 l'indépendance totale du Katanga. Le 10 juillet, une première intervention militaire belge va massacrer tous ceux qui pourraient faire échec à la proclamation de la secession katangaise. Il était bien-sûr illégal pour la Belgique d'amener leur armée sur le sol Congolais sans autorisation de Lumumba.
Lumumba est un des héros national ! mais Le héro national est Simon Kimbangu ! Et c'est triste de voir que les congolais ne connaissent pas leur histoire.
Merci énormément pour ce documentaire Je cherche un livre en guise de Patrice Lemumba intitulé kaléidoscope of black richness by Jean K/Patrice Lemumba Comment puis-je l'avoir
Oulala, alors j'aime ta vidéo et elle est très intéressante, j'aimerais rajouter qu'il y a plein de chose à dire, je ne vais pas être exhaustif.
La Belgique ne voulait pas l'indépendance, l'État Belge se projetait à la rigueur dans des communautés belgo-congolaises, dans les années 1950, Charles d'Ydewalle, écrivait que dans les années 2000, le Congo serait remplis de citoyens noirs et belges. C'était le maximum que les gens s'imaginaient en terme d'indépendance.
Les blancs ne voulaient pas donner aux noirs des postes de décisions, l'éducation était pensée de telle sorte à ce que les noirs soient dépendant des blancs. Tout a été pensé à l'époque pour que les noirs soient dépendant des blancs. D'où la différence mise en avant entre autonomie et indépendance.
La politique au Congo était extrêmement raciste. Les blancs considéraient les noirs comme étant inférieurs et inaptes à se gouverner eux-mêmes. Cependant à travers différentes pressions internationales, les autorités belges ont produits deux réformes afin "d'éviter les accusation de l'opinion" publique et "les reproches continuelles des Commissions de l'O.N.U."
Il y avait la carte du mérite civique (1948) qui n'apportait aucuns avantages mais qui reconnaissait les bons et loyaux services aux régime colonial et l'immatriculation (1952) qui établissait une assimilation totale entre le noir et le blanc. L'immatriculation mettait en évidence que la Belgique considérait que les noirs et les blancs pouvaient être égaux. C'est une évolution par rapport à un état d'esprit où on considère qu'un blanc est nécessairement supérieur à un noir. La condition de l'octroi de cette immatriculation était que le candidat puisse "justifier par sa formation et sa manière de vivre d'un état de civilisation impliquant l'aptitude à jouir des droits et à remplir les devoirs prévus par la législation civile".
En faite, il fallait aller au Tribunal de première Instance : "Le Tribunal organisait des visites domiciliaires au cours desquelles l'on faisait l'inventaire de la vaisselle - on comptait le nombre de cuillères - de la literie - le nombre d'oreillers - etc. Il fallait en effet avoir l'assurance que le noir sollicitant son immatriculation vivait vraiment comme un blanc... Ensuite, si cet examen était concluant, le candidat était l'objet d'un interrogatoire par le Juge Principale du Tribunal Provincial. Enfin, un jugement était prononcé." .
Donc, l'immatriculation a bien donné des droits à Patrice Lumumba, mais il a bien fallut se débarrasser de sa culture et de son identité africaine afin de plaire aux blancs de l'époque. Et ça rentre dans son accès à l'éducation. En effet, afin d'avoir accès à une instruction, il fallait se montrer extrêmement docile et dire amen à toutes les bêtises qu'on te racontait (en gros Dieu existe, tu es chrétien et si tu n'es pas d'accord, tu n'auras accès à rien d'autres).
Les blancs considéraient les noirs au Congo comme des éternels mineurs.
Bien sûr, les revendications d'indépendance suites à l'émeute du 4 janvier 1959 étaient totalement légitimes et s'intégraient dans le contexte de la guerre d'Algérie où les peuples colonisés se rebellèrent. Le ministre de l'époque Maurice Van Hemelrijck (qui était décrit par Lumumba comme > dans le livre "Lumumba ou l'Afrique frustrée" de Luis Lopez Alvaro page 48 ) avait obtenu l'adhésion de tous les leaders congolais sur un plan qui aurait accordé l'indépendance au Congo de manière progressive. Le plan était censé durer 4 ans afin de permettre une indépendance progressive.
Cependant le gouvernement en Belgique était opposé à l'indépendance du Congo. Ils ont réussi à travers leur racisme à faire douter les congolais de leur volonté d'indépendance et ont précipité les choses en donnant l'indépendance en 6 mois.
Bien sûr, 6 mois, ce n'était pas assez et le projet était voué à l'échec, mais c'était exactement ce que le gouvernement de la Belgique souhaitait.
La région du Katanga représentait "un septième de l'ensemble du Congo" et "rapportait 66 % du budget du pays entier". Les blancs dans cette région voulaient depuis bien avant l'indépendance, durant l'époque coloniale, avoir le pouvoir sur cette région et ne pas obéir directement de l'autorité centrale en Belgique. Ils ont réussi à réunir des politiciens noirs qui allaient défendre le projet d'indépendance de la région du Katanga à travers le parti politique Conakat. Bien sûr, l'indépendance de cette région spécifiquement mettait en danger de mort et d'extrême pauvreté tous les autres congolais autours. La table ronde a été pensé pour permettre cette indépendance (qui allait revenir dans la poche des blancs, le parti politique Conakat, bien qu'ayant des représentants noirs, était dirigé par ses promoteurs et conseillers blancs).
Les fonctionnaires blancs au Congo ne voulaient pas rester au Congo, ils y ont été forcé. En effet, de part la colonisation, l'écrasante majorité des fonctionnaires de l'État était blanche. Partir du jour au lendemain n'était pas possible. Cependant, la loi du 21 mars 1960 permettait aux fonctionnaires blancs de retourner en Belgique s'ils se trouvaient dans une situation qui rendait impossible la poursuite de leur carrière jusqu'au terme normal au Congo.
De plus, tous les cadres militaires étaient des blancs. C'était la seule armée sur laquelle le gouvernement Congolais pouvait s'appuyer.
En récapitulant, les blancs au Congo dans la région du Katanga souhaitent l'indépendance de la ladite région qu'ils pourraient contrôler. Cette indépendance plongerait tout le pays du Congo dans la grande pauvreté. Les fonctionnaires de l'État étaient tous blancs ainsi que tous les cadres de l'armée. Les fonctionnaires ne voulaient pas travailler pour le gouvernement du Congo. Ils avaient pour la grande majorité déjà envoyé leurs affaires en Belgique et attendaient la moindre opportunité pour partir en se servant de la loi du 21 mars 1960.
Cette situation bien sûr, était pensée par le gouvernement Belge qui ne voulait pas que le Congo soit indépendant. En faite, il fallait que le projet échoue.
L'indépendance s'est proclamée le 30 juin 1960. Le 4 juillet, le général Janssens va avoir une attitude provocatrice et les militaires congolais vont réclamer que les cadres s'africanisent. Le 5 juillet, Lumumba va offrir aux soldats une promotion automatique au rang supérieur. Cependant, le Congolais le plus élevé en grade était un adjudant, ainsi aucun Congolais n'avait un poste de réel commandement. Cela va produire une mutinerie où des militaires congolais vont prendre une jeep, des armes parcourir la région Inkisi-Madimba et violer des femmes blanches le 6 juillet 1960.
Les fonctionnaires blancs vont se sentir en danger. Ils vont prendre la décision de partir et bien que ce crime tragique fasse peur, ce n'était pas pour autant la preuve d'un réel danger dans tous le pays. En effet, dans les regions où il n'y avait eu ni viol, ni la moindre mutinerie, les fonctionnaires vont invoquer la loi du 21 mars 1960 afin de partir. En fin juin 1960, le Congo possédait 8200 fonctionnaires, il n'en avait plus que 1600 au mois d'août. Ainsi, l'État du Congo a perdu 80% de ses fonctionnaires à l'époque.
Face à cette situation, Moïse Tshombe proclamait le 11 juillet 1960 l'indépendance totale du Katanga. Le 10 juillet, une première intervention militaire belge va massacrer tous ceux qui pourraient faire échec à la proclamation de la secession katangaise. Il était bien-sûr illégal pour la Belgique d'amener leur armée sur le sol Congolais sans autorisation de Lumumba.
Que son âme répose en paix toujours notre héros PATRICE LUMUMBA
La chaîne que l’on attendait !
En voyant la situation de ce pays, j'commence à me dire qu'il l'était mort pour rien 😢
Vraiment l'histoire de nos héros fait mal mais nous avions besoin
😭❤️
Son assassin à été emprisonné en Algérie jusqu'à sa mort
Merci les algériens 🙏🏽
Lumumba est un des héros national ! mais Le héro national est Simon Kimbangu ! Et c'est triste de voir que les congolais ne connaissent pas leur histoire.
Tu es animé par les émotions.
Merci énormément pour ce documentaire
Je cherche un livre en guise de Patrice Lemumba intitulé kaléidoscope of black richness by Jean K/Patrice Lemumba
Comment puis-je l'avoir
Un.lhome'de.avenir.du.peuple.de..secomsa
Merci pour cette vidéo
Merci pour la vidéo.
Merçi beaucoup paix a son ame
patrice emery lumumba n'est pas né en 1960 mais en 1925 ce documentaire commence trés fort des le debut!!!
T’es bête toi. Regarde mieux la vidéo et ensuite tu pourras parler
1:20 ...,En 1925 commentateurs
La suite svp
😮 1960 qu'il voit le jour ?????? 😮😮😮😢😢😢
Regarde mieux la vidéo
😭😭😭😭😭😭😭
Il est né en 1925 et non 1960
Merci c’est marqué dans la vidéo ❤
1960 Qu’il voit le jour ?????
Comment débuter une telle vidéo par ce lapsus????