Rome, cette évidence...

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  • Опубликовано: 26 сен 2024
  • Les mythes et les légendes ont la vie dure, surtout lorsqu'on parle de Rome. Comment distinguer le vrai du faux dans une histoire qui se confond avec la littérature ?. Pour Tite-Live il semble que c’est la finalité didactique de l’histoire qui importe : « Ce qui est le plus important et le plus profitable dans la connaissance de l’histoire, c’est qu’elle fournit des exemples instructifs que l’on peut examiner comme un monument du passé qui serait exposé en pleine lumière. » Peu importe alors l’imprécision et l’inexactitude du récit ? Peu importe la part de légende ? Il n’est pas toujours facile d’avoir une idée exacte de la réalité du monde antique. Simplement parce qu'encore aujourd’hui on a hérité de certains historiens, de certains poètes, de certains artistes d'une coutume, celle de faire de Rome une œuvre d’art : un espace d’éclosion de l’imaginaire, une tragédie dont le déroulement est tout entier déterminé par la fin, un film qui nous fait passer par toutes les émotions, une toile aux couleurs franches mais aux contours flous qui nous saisit et nous interpelle. Bref, l’antiquité et particulièrement l'antiquité romaine est un chef d’œuvre. Jean-Noël Castorio, auteur de Rome réinventée, est interrogé par Mari-Gwenn Carichon.
    L'invité : Jean-Noël Castorio vient de publier Rome réinventée, l'Antiquité dans l'imaginaire occidental, de Titien à Fellini aux éditions Vendémiaire (448 pages, 24 €), qu'il introduit par le propos choc suivant: L’antiquité n’existe pas. Il est maître de conférence en histoire ancienne à l’université du havre et notamment connu pour deux biographies : Messaline, la putain impériale (Paris, Payot, 2015, 463 pages, 26,00€) et Caligula au cœur de l’imaginaire tyrannique (Paris, Ellipses, 2017, 480 pages, 24.50€).

Комментарии • 4

  • @christopheschollaert6360
    @christopheschollaert6360 2 года назад +1

    Émission très intéressante, avec un historien qui, comme moi, mange ses mots.
    On se caaaaalme....
    😀

  • @guzy1971
    @guzy1971 2 года назад +1

    le passage sur la tendance de chaque époque à analyser l'histoire de Rome au prisme des ses problèmes contemporains ou de ses débats idéologiques est amusant et très juste. Cela ne veut pas dire que ces analyses soient nécessairement entièrement fausses, sauf à considérer que l'Histoire ne peut rien nous apprendre. Concernant la chute de Rome, je suis assez sur la ligne de Paul Veyne : l'Empire était affaibli, les invasions barbares ont été un vrai choc, qui a duré des décennies, mais rien n'était joué, des décisions plus judicieuses du personnel dirigeant et le sort de certaines bataille auraient pu changer la trajectoire. Veyne a une belle expression : l'Empire s'est brisé comme un vase qui tombe accidentellement d'un meuble un peu trop secoué. Il y a une part d'accidentel dans l'Histoire, elle est faite par les hommes.

  • @Amine06200
    @Amine06200 4 года назад

    La derive de st augustin , c est de delegue aux "hommes de dieu" le poid de ce tenir debout face au monde