Les 9 milliards d euros ne sont pas tous versés a l'ha ,une part de plus en plus importante part pour des mesures autres: ichn,marc,aides a l'investissement+ le financement du dev rural qui échappe de + en + aux aigris. Pour ma part en tant qu'eleveur j 'ai perdu 50% des soutiens a l'ha en 25 ans. Ce qui me reste ne compense plus les mesures environnementales qui me sont imposées par la PAC, Par ailleurs un céréalier fait aujourd'hui environ 250€ d'EBE a l'ha pour env 200€ de prime PAC.la suppression de cette prime PAC aboutirait au contraire de ce que vous voulez : agrandissement , suppression des obligations environnementales etc. C est pas si simple que vous ne le dites.
Merci pour votre commentaire. Il ne faut pas voir la PAC comme un gateau à partager mais comme une façon de donner des orientations, d'inciter les agris à aller dans telle ou telle direction. C'est des prix rémunérateurs, avec des prix planchers etc. dont on a besoin pour vivre de notre métier. Les MAEC systèmes herbagers sont un exemple qui va dans le bon sens pour nous, comme la surprime aux 52 premiers hectares, que la Conf a obtenu même si elle ne va pas assez loin à nos yeux. Les fermes sont de plus en plus grosses, le capital à transmettre de plus en plus important, ce qui favorise le sur-endettement et contraint notre autonomie. Donc oui, on assume clairement de militer pour un plafonnement des aides à l'hectare. On prefere des paysans nombreux qu'un gros agri qui fait 40 km en tracteur pour accaparer des terrains. C'est important d'avoir une vision d'avenir, de long terme !
C'est un beau projet mais j'ai un sérieux doute sur le fait que tout les laitiers vont pouvoir vendre leur fromages et leur glaces, pour commencer à cause de l'éloignement des clients (dans les mont du lyonnais ça devrait aller par contre) et ensuite parce-que le marché sera saturé. Ca m'apparait comme une solution périurbaine qui vise à occuper tout les marchés de niche ce qui est une bonne chose en soit, mais marchés de niche dont je doute fortement qu'ils puissent devenir autre chose que des marchés de niche et c'est une solution plutôt ponctuelle tant au sens géographique qu'au sens des volumes produits.
c'est le projet de la Conf Rhône, et il y a encore beaucoup, beaucoup de place pour relocaliser nos filières, entre Lyon et St Etienne. Sûr que dans la Creuse, où des endroits où il y a moins d'habitants, c'est moins généralisable, même si de belles marges de manoeuvres existent partout.
Enfin des paroles sensées. Merci et vive les petits agriculteurs français..
merci, telement d'accord les petits peuvent révolutionnées notre monde agricole et stop au au gros profiteurs de le PAC
Les 9 milliards d euros ne sont pas tous versés a l'ha ,une part de plus en plus importante part pour des mesures autres: ichn,marc,aides a l'investissement+ le financement du dev rural qui échappe de + en + aux aigris. Pour ma part en tant qu'eleveur j 'ai perdu 50% des soutiens a l'ha en 25 ans. Ce qui me reste ne compense plus les mesures environnementales qui me sont imposées par la PAC,
Par ailleurs un céréalier fait aujourd'hui environ 250€ d'EBE a l'ha pour env 200€ de prime PAC.la suppression de cette prime PAC aboutirait au contraire de ce que vous voulez : agrandissement , suppression des obligations environnementales etc.
C est pas si simple que vous ne le dites.
Merci pour votre commentaire. Il ne faut pas voir la PAC comme un gateau à partager mais comme une façon de donner des orientations, d'inciter les agris à aller dans telle ou telle direction. C'est des prix rémunérateurs, avec des prix planchers etc. dont on a besoin pour vivre de notre métier. Les MAEC systèmes herbagers sont un exemple qui va dans le bon sens pour nous, comme la surprime aux 52 premiers hectares, que la Conf a obtenu même si elle ne va pas assez loin à nos yeux. Les fermes sont de plus en plus grosses, le capital à transmettre de plus en plus important, ce qui favorise le sur-endettement et contraint notre autonomie. Donc oui, on assume clairement de militer pour un plafonnement des aides à l'hectare. On prefere des paysans nombreux qu'un gros agri qui fait 40 km en tracteur pour accaparer des terrains. C'est important d'avoir une vision d'avenir, de long terme !
C'est un beau projet mais j'ai un sérieux doute sur le fait que tout les laitiers vont pouvoir vendre leur fromages et leur glaces, pour commencer à cause de l'éloignement des clients (dans les mont du lyonnais ça devrait aller par contre) et ensuite parce-que le marché sera saturé.
Ca m'apparait comme une solution périurbaine qui vise à occuper tout les marchés de niche ce qui est une bonne chose en soit, mais marchés de niche dont je doute fortement qu'ils puissent devenir autre chose que des marchés de niche et c'est une solution plutôt ponctuelle tant au sens géographique qu'au sens des volumes produits.
c'est le projet de la Conf Rhône, et il y a encore beaucoup, beaucoup de place pour relocaliser nos filières, entre Lyon et St Etienne. Sûr que dans la Creuse, où des endroits où il y a moins d'habitants, c'est moins généralisable, même si de belles marges de manoeuvres existent partout.