LA VÉRITABLE PÉPITE : SIDEWALK STORIES │ Bande-annonce │ TTCM Cinéma

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  • Опубликовано: 11 сен 2024
  • Une foule arpente les rues de Manhattan, des cadres se disputent un taxi, autant d’images classiques de la grosse pomme. Mais la caméra s’éloigne peu à peu et nous emmène loin de ce New York de carte postale, vers le monde des laissés pour compte. On y fait alors la connaissance d’un artiste de rue noir vivant dans un squat et tentant de survivre en faisant des portraits des passants. Jusqu’au jour où il est témoin d’un meurtre, et recueille la petite fille de deux ans de l’homme assassiné. Ah, précisons : Sidewalk Stories est muet et en noir et blanc. Tourné en quinze jours pour un budget de 200 000 $, le premier film de Charles Lane est une anomalie en 1989, même en comparaison du nouveau cinéma afro-américain qui vivait alors son heure de gloire. Un film qui semble avoir été tourné avec les moyens du bord, en famille - Charles Lane interprète lui-même le rôle principal, et c’est sa propre fille joue l’orpheline. Au vu de l’argument du film, comment ne pas songer au Kid ? Sidewalk Stories se veut en effet un hommage à Chaplin, volontiers burlesque - voir la scène de poursuite en calèche. Un film empli de poésie, où les corps semblent danser un ballet. Jusqu’à la scène finale où la réalité s’invite brutalement dans la fiction, plaçant le spectateur face à la réalité du monde des sans-abri. Présenté à la Quinzaine des réalisateurs, le film reçut un très bel accueil, dont 12 minutes de standing ovation, mais est par la suite tombé dans l’oubli, avant d’en ressortir grâce à la restauration de L’Immagine Ritrovata de Bologne. Nous avons le plaisir de vous le présenter samedi et à la demande.

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