[PHILO] Frédéric Lenoir - Comment penser la vie autrement ?

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  • Опубликовано: 26 ноя 2024

Комментарии • 33

  • @mirentxuaseguinolaza1855
    @mirentxuaseguinolaza1855 2 года назад +1

    J'ai beaucoup de gratitude, je ne sais comment vous remercier mais lenoir.
    Depuis toujours je me pause beaucoup de question sur la vie.
    Vous m'avait beaucoup éclairé, car vos livres m'ont ouverts la voie.
    Le miracle de spynosa et youg , votre façon d'écrire me donne la chance pour pouvoir comprendre de tels philosophes.
    Vous avez réveillé en moi, tout ce que j'avais au fond de moi.
    Je vous en remercie infiniment.
    Prenez soin de vous et au plaisir de continuer à écouter vos conférences et de lire vos livres

  • @mouradilyass7940
    @mouradilyass7940 4 года назад +4

    Je suis un soufi marocain j'adore bien vos idées. MERCI.

  • @francoisemercatoris210
    @francoisemercatoris210 3 года назад +1

    Cpmme cest bonde vous entendre delicieux et profond merci bien remise au clair ...

  • @claudedelpirou6888
    @claudedelpirou6888 7 месяцев назад

    Je n'ai qu'un mot pour vous Merci !

  • @annettearchambault9138
    @annettearchambault9138 6 лет назад +4

    Critiquer c,est facile,surtout pour les envieux.

  • @gillardinpascal2494
    @gillardinpascal2494 6 лет назад +2

    La totalité de l’être, une pseudo-notion narcissique
    Le panthéisme divinise la « totalité de l’être » mais cette expression a-t-elle un sens, dans ce registre ou ailleurs ?
    Empruntons ici à la philosophie hindoue, laquelle présente une longue tradition d’étude de ces concepts.
    La dualité « un/multiple » n'y a de sens qu'au plan phénoménal (le saguna brahman).
    Les notions logiques comme "ensemble, élément, inclusion, appartenance, collection, totalité, etc." n'ont a priori de sens qu'au seul plan de l'étude des phénomènes.
    Ces notions sont a priori non pertinentes dans d'autres registres ontologiques, sinon il faudrait d’abord le démontrer : on attend avec impatience une telle démonstration ....
    Dans le registre hypothétique (par principe) nouménal (nirguna brahman), la dualité un/multiple, les notions comme totalité, etc. n'ont a priori aucun sens.
    Rappelons ici que, jusqu’à preuve du contraire, toutes les notions de physique (comme celles de matière ou d’univers) sont des créations ad hoc du mental, supposées tenir compte d’êtres hypothétiques soutenant les phénomènes ... donc des noumènes. La physique est truffée de noumènes scientistes (sauf chez qui les considère strictement comme des outils conceptuels ad hoc, sans autre validité ontologique).
    Le Big Bang (pour qui « croit » en son existence « réelle ») reste bien un mythe cosmogonique scientiste, truffé d’anachronismes comme dans tout mythe cosmogonique.
    Les notions élémentaires de géométrie sont apparues au néolithique et les autres notions de physique composant cette théorie sont nées ces deniers siècles.
    Tout ce qui fait la théorie du Big Bang, ponctuation y comprise, constitue ainsi un anachronisme si on le replace hypothétiquement avant l’apparition de l’homme. Lapalissade. Il s’agit incontestablement d’une reconstruction factice a posteriori, à partir d’éléments qui ne pouvaient exister à « l’époque » (même cette notion d’époque).
    La notion même de « récit » n’a d’ailleurs aucun sens « dans une zone » de l’espace-temps (cf. l’univers de Minkowski, autre création mentale) « où » la temporalité vécue n’existait pas encore, du simple fait que personne n’était là pour la vivre ... à moins que l’on ne suppose alors l’existence d’un « être temporellement vivant » hors de l’univers et occupé patiemment à l’observer. Ceci ne relève plus alors de la science mais bien de la construction mythique.
    Un anachronisme comparable poserait Astérix comme ancêtre d’Uderzo.
    Le Big Bang se révèle bien être un mythe cosmogonique scientiste, une histoire bricolée a posteriori à partir d’éléments anachroniques ... principalement pour rassurer le mental humain face au mystère des origines (et pour faire société selon Durkheim), comme tout mythe religieux.
    Revenons ici à nos moutons (les adeptes du panthéisme ?).
    La "totalité de l'être" ne pourrait finalement ainsi se rapporter (de surplus comme hypothèse théorique) qu'aux seuls êtres phénoménaux (dont ne participe même pas l’univers lui-même car nul n’a jusqu’ici observé l’univers en direct. Le champ de vision humain est limité, de même que la profondeur de ce champ.
    L’univers est nécessairement une construction mentale fictive a posteriori (un noumène).
    La fusion notionnelle entre l’univers et la collection théorique des phénomènes qui le compose tient déjà du bricolage épistémologique.
    De surplus, même au plan strictement phénoménal et en éludant cette impossibilité visuelle technique, prétendre accéder à la connaissance de cette totalité des phénomènes relèverait surtout d'une sérieuse pathologie du narcissisme. Pathologie que l’on décèle d’ailleurs fréquemment chez les adeptes du panthéisme.
    Le mental du déiste ou du théiste n’est pas non plus exempt d’un monstrueux orgueil, tapi sous une humilité formelle, lorsqu’il s’octroie vaniteusement le prétendu pouvoir de définir et nommer ce qu’il considère comme un absolu, « dieu ».
    Prétendre accéder à l’absolu, voilà l’étai narcissique de tous ces dogmes, dont le panthéisme.
    La seule spiritualité compatible à une humilité philosophique cohérente reste celle qui considère la (pré)notion de « mystère », en tenant avec la vigilance métaphysique d’usage les rênes du mental pour lui interdire tout discours oiseux sur l’inconnu.
    Etendre alors cette notion grossière de "totalité" à des registres de l'être où elle n'est pas pertinente a priori relève conjointement d'un orgueil au comble du risible, nourri de graves lacunes concernant les bases ontologiques de la construction philosophique de tout paradigme d’une hypothétique « réalité ».
    Le panthéisme, comme les autres constructions religieuses dogmatiques, naît bien du discours oiseux et pédant.
    Le panthéisme témoigne ainsi non seulement de l'absurdité et de l'ignorance ... mais finalement de l'orgueil.
    Un produit marketing taillé sur mesure pour la prétention bobo contemporaine.
    La preuve, ces inepties se vendent bien.
    Spinoza se présente finalement comme le précurseur de la vague actuelle (du raz de marée) des auteurs de pseudoscience, vague sur laquelle surfe la littérature people de Frédéric Lenoir depuis quelques années.
    Concédons au moins à la « machinerie mercantile Lenoir » la pertinence marketing d’avoir déterré ce bon vieux Spinoza en plein boom éditorial des pseudosciences et autres charlatanismes.

  • @hamidbourahla8106
    @hamidbourahla8106 5 лет назад

    La beauté du monde c'est de création d'un dieu

  • @gillardinpascal2494
    @gillardinpascal2494 6 лет назад

    Deux articles intéressant de Médiapart en critique du business de Lenoir
    blogs.mediapart.fr/nestor-romero/blog/290118/frederic-lenoir-spinoza-et-le-miracle
    blogs.mediapart.fr/monkeyman/blog/241217/humour-de-noel-apres-matthieu-ricard-frederic-lenoir-s-insinue

  • @akuseru1010
    @akuseru1010 7 лет назад

    Spinoza

  • @gillardinpascal2494
    @gillardinpascal2494 6 лет назад

    De l’amalgame entre conscience et intelligence
    En philosophie, on évite l'amalgame, notamment entre "conscience" et "intelligence".
    La conscience est associée à un système neuronal ... pas l'intelligence.
    La conscience ne se réduit pas non plus au système neuronal.
    Le système neuronal et le cerveau sont des phénomènes physico-chimiques : ils sont en prime approximation constitués de "matière/énergie" (notions par défaut), ce sont des êtres "quantiques"; ils ont une position dans l'univers.
    La conscience n'est pas un phénomène physico-chimique : elle n'est pas constituée de matière/énergie, elle qualitative plus quantitative ; elle n'a pas de position dans l'univers (elle n'est certainement pas "dans le cerveau" (contrairement au préjugé populaire).
    C'est pour cela que tenter d'expliquer la conscience par des allusions à la physique quantique témoigne de deux lacunes grossières :
    1. une méconnaissance totale des théories de physique quantique (dont les "qualias" sont absents),
    2. une formation médiocre en ontologie et en sciences cognitives (confusion entre quantas et qualias).
    Les végétaux ont bien une intelligence, cela s'observe.
    Ils ont même une intelligence communicationnelle ... entre eux ou avec l'être humain (chamanisme).
    Cela ne signifie pas qu'ils soient "conscients".
    C'est le chamane qui, dans sa propre subjectivité, interprète cette intelligence communicationnelle en termes de conscience humaine. Il s'agit là d'une projection "anthropomorphique" manifeste.
    L'univers est truffé d'intelligence, les lois physiques en sont le reflet.
    Cela ne signifie pas que l'univers soit "conscient".
    Une calculatrice électronique, un ordinateur, etc., montrent une indéniable "intelligence technique" ; cela ne signifie pas qu'ils soient "conscients".
    De nombreux processus neuronaux du cerveau humain sont extrêmement intelligents, sans pourtant se refléter au plan conscient. Notre fonctionnement cérébral est principalement inconscient.
    Il n’y a donc aucune raison de supposer que tout phénomène intelligent dans la nature (ou dans un ordinateur, un cyborg) soit relié à des phénomènes subjectifs conscients, comparables à la conscience humaine.
    La nature est truffée de processus intelligents, cela ne signifie pas que la nature soit consciente.
    Une telle hypothèse resterait purement gratuite et ne reposerait sur aucune approche rationnelle.
    En philosophie, le discernement constitue une aptitude nécessaire, il permet de se garder des amalgames et autres réductionnismes.
    La pensée magique, écueil fréquent des amateurs dans ces domaines, peut se résumer par l'anecdote des peuples primitifs qui rencontraient pour la première fois un photographe et son travail.
    Ils étaient persuadés que le cliché photographique leur "volait leur âme" ...
    Que penser alors de la photocopieuse : elle multiplierait leur âme ?
    Avant de raconter tout et son contraire à un public crédule, ces gourous seraient bien inspirés de passer de la méditation de pleine conscience (de son nombril) à la méditation métaphysique intelligente.
    Cela leur éviterait de répandre des inepties populistes dans les médias.

    • @simonherbert4009
      @simonherbert4009 3 года назад

      ruclips.net/video/LQmei8MuQNI/видео.html

    • @gillardinpascal2494
      @gillardinpascal2494 3 года назад +1

      @@simonherbert4009 D'abord merci de n'avoir pas relevé que ce commentaire brouillon se foutait lisiblement de la poire des zozos.
      Il dit au départ le contraire de la thèse
      "La conscience est associée à un système neuronal ... pas l'intelligence.
      "
      Evidemment c'est le contraire.
      Ce petit jeu littéraire me permet de vite repérer les zozos. Private joke.
      Bref.
      Concernant les transmissions d'infos "méta-physicalistes", je puis vous en énumérer une liste sans fin. Le tout n'est pas de les constater mais de les interpréter intelligemment, ce qui reste hors de portée de Lenoir, gourou new age.
      Si vous voulez lire un début de critique du physicalisme, voici deux commentaires post-physicalistes qui ont bloqué le blog de l'université de Rennes en philo de l'esprit, en février 2020.
      www.francoisloth.com/le-cerveau-du-professeur-dehaene/
      Y lire attentivement les deux commentaires des 22 et 23 févier 2020.
      Ce blog universitaire physicaliste est depuis "en dormance".
      Les réflexion post-physicalistes de Chalmers je peux vous en pondre dix tous les matins.
      Mais pour leurs interprétations, vous les chercherez vous-mêmes car on ne donne pas des allumettes aux enfants.
      Le bouddhisme dit : ne jette pas de perles aux porcs ! moins élégant !
      Bonne lecture ... mais ne perd pas ton temps avec ce crétin people opportuniste de Lenoir.

    • @simonherbert4009
      @simonherbert4009 3 года назад

      @@gillardinpascal2494 Hé bien merci beaucoup et oui lenoir me semblait très superficiel si je peux dire... plus dans la forme que dans le fond
      Et merci pour le partage je vais voir ça !

  • @Daniel-tl5wx
    @Daniel-tl5wx 5 лет назад

    j'ai entendu "le passé" et le passé est fini. Place au présent .......

  • @patrickalianehoffman1109
    @patrickalianehoffman1109 6 лет назад

    Penser en dehors de la pensée jesuitisée...merci de visionner Macron illégitime au vu de la loi de 1905.courage l eau Est froide...

  • @annettearchambault9138
    @annettearchambault9138 6 лет назад +3

    Une vie sans Conscience ne vaut pas la peine d,être vécue !!!Einstein.

  • @annettearchambault9138
    @annettearchambault9138 6 лет назад +2

    Jésus etait parfait et il a été crucifier.

  • @gillardinpascal2494
    @gillardinpascal2494 6 лет назад +1

    Spinoza et le bonheur, un leurre philosophique
    Une philosophie de la liberté ne s'encombre pas de l'impératif de recherche d'un état d'âme particulier.
    Tout état psychique, toute recherche d'un état psychique ciblé constituent des limites existentielles.
    Spinoza reprend le fantasme religieux de paradis pour l’accommoder à son panthéisme.
    La liberté s’accommode des contraires.
    La vie se nourrit des contraires.
    Quiconque s’enchaîne à une recherche monomaniaque, comme la joie, le bonheur ... ou même à une "liberté académique" ... est déjà mort.
    La vie est une dynamique et non un état.
    Tout état psychique recherché ou atteint est essentiellement morbide.
    Spinoza n'était ni philosophe ... ni vivant.
    Un spectre.
    Spinoza est un anxiolytique parmi d'autres (comme la société des loisirs et du spectacle) pour les innombrables frileux qui ont peur du monde.
    Dans une situation de grande incertitude, Spinoza se vend comme le sirop en hiver.
    Lenoir feint de s'étonner du niveau de ses ventes alors que, depuis des années, chaque page de ses livres est dictée par de rigides impératifs de marketing.
    Le pouvoir anxiolytique de "l'élixir Spinoza" est écrit en gras sur l'étiquette. La panacée démagogique indiquée pour la crise de confiance générale en la société actuelle face à une prospective désemparée.
    Le populisme est aujourd'hui une affaire qui tourne, en littérature de kiosque de gare aussi.
    Il n'y a jamais la moindre surprise dans les publications de F. Lenoir. Tout y est mercantile et dicté par la conjoncture du marché.

  • @cannellelliot
    @cannellelliot 3 года назад +1

    Frédéric pas Frédérique

    • @PhiloCloud
      @PhiloCloud  3 года назад

      Merci, erreur rectifiée

  • @fabriceboiteux3768
    @fabriceboiteux3768 5 лет назад

    L'archétype du bobo a la barbe de 3 jours et plus !
    J'évite.

  • @dragonelliott
    @dragonelliott 6 лет назад

    Mais quel bullshit...

  • @gillardinpascal2494
    @gillardinpascal2494 6 лет назад

    Expérience de coercition de la conscience sur le cerveau
    « Ma conscience accède-t-elle directement à ma structure neuronale ou se montre-t-elle constituée d’autre chose ? »
    « Elle n’accède pas directement à la structure neuronale mais bien à autre chose, un ensemble de sensations et notions (qui sont bien corrélées après vérification expérimentale au cerveau mais) qui se présentent comme radicalement autres ».
    Cette question ne peut-être formulée par la structure neuronale elle-même car ce n’est pas sa fonctionnalité première et en dehors de toute rétroaction de la conscience vers le cerveau, cette question serait radicalement dénuée de signification et pertinence.
    Quant à la réponse, elle contient manifestement des informations qui relèvent de la conscience elle-même et que le cerveau ne pourrait receler a priori en l’absence d’une telle rétroaction.
    Cette question et cette réponse ne restent pas cloisonnées éternellement en une hypothétique conscience épiphénomène ... puisqu’elles sont bien écrites « physiquement » dans le présent texte, après rétroaction vers le cerveau du scribe puis action consécutive sur le clavier de l’ordi.
    Une autre différence fondamentale et manifeste entre cerveau physique et conscience se dévoile par une simple expérience consistant à observer un cube.
    Le cerveau, ainsi que tout ce qui compose l’univers, se constitue (en géométrie euclidienne sommaire) d’une structure en trois dimensions (3D) sans point-de-vue privilégié. Le cube observé est présent à l’univers lui aussi comme structure tridimensionnelle (3D) sans point-de-vue particulier.
    Ce qui apparaît à la conscience est tout autre : une image de cube « 2D en relief » (ce qui se distingue nettement d’une structure 3D) et surtout avec un point-de-vue particulier (consécutif du processus physique de la vision chez l’humain).
    Cette « création psychique originale » ne se trouve nulle part dans l’univers ... ni hors du cerveau ni dans le cerveau.
    Elle a une forme (non physique) mais aucune position.
    Elle se conçoit comme une pure création psychique, synthèse d’informations traitées par la structure neuronale et issues du mécanisme naturel de la vision binoculaire.
    Par ailleurs, il serait géométriquement impossible de faire coïncider cette « image 2D en relief avec point-de-vue » avec une structure 3D sans point-de-vue de l’univers (ou du cerveau). Cette image ne peut ainsi géométriquement se trouver « quelque part dans l’univers ».
    Aucune géométrie originale, de Riemann, fractale ou autre n’y peut rien.
    Le positionnement d’une telle image « dans l’univers » est géométriquement impossible. Ces deux géométries ne sont pas superposables.
    Par extrapolation, la conscience à laquelle apparaît cette image (image qui la constitue en partie) n’a, elle non plus, aucune position dans l’univers.
    La conscience est bien corrélée au cerveau mais elle n’est ni dans le cerveau ni hors du cerveau.
    Certains éléments de la conscience (émotions, sentiments, mélodies, idées ...) n’ont quant à eux ni forme ni position.
    L’être ne se réduit donc pas à une catégorie d’êtres avec forme et position (comme l’atomisme tend abusivement à le faire croire, depuis sa réminiscence par un scientisme grossier qui inspira Spinoza).
    Et pourtant, cette conscience a bien une rétroaction coercitive sur le cerveau et indirectement sur l’univers puisque ces informations géométriques originales conscientes sont ultérieurement physiquement écrites dans le présent texte.
    Les thèses de Spinoza sur l’autosuffisance naturelle de l’univers physique relèvent de croyances naïves et erronées.
    La conscience et l’esprit ne sont pas constitutifs de l’univers, déjà pour la simple raison qu’ils ne sont pas « dans l’univers ».
    L’univers physique, structure géométrique, ne « contient » donc pas la totalité de l’être.
    Le panthéisme se révèle fondamentalement comme une supercherie de pseudoscience (voire le symptôme d’une pathologie du narcissisme, comme évoqué dans le commentaire précédent), consécutive de clichés géométriques naïfs et faux.
    Ces thèses non valides de Spinoza découlent d’une ontologie réductrice erronée.
    Cette ontologie (inspirée de l’atomisme, ontologie superstitieuse réiste grecque que la Renaissance déterra pour mener Spinoza vers cette impasse philosophique) pose péremptoirement que tout être aurait nécessairement une forme et une position dans l’univers.
    C’est oublier ce sage conseil antique grec qui invite tout chercheur en philosophie à commencer par se former d’abord en géométrie.
    Polir des lentilles ne réclame que des notions assez sommaires en géométrie et ne constituait apparemment pas une formation suffisante pour l’apprenti philosophe Spinoza.
    Cette distinction géométrique fondamentale entre les « images 2D en relief avec point-de-vue » de la conscience et les « objets 3D sans point-de-vue » de l’univers physique invite finalement à noter cette distinction fondamentale entre la conscience et l’univers.
    La première ne peut géométriquement être une partie du second.
    Mais d’autres considérations viennent s’ajouter à cette première étape de réflexion ontologique.
    Par exemple ...
    Dans l’univers physique, la couleur (verte par exemple) du cube se définit comme strictement quantitative (longueur d’onde, quanta d’énergie photonique ...).
    A la conscience, le vert du cube est au contraire une sensation qualitative. Notion absente de l’univers physique.
    Cette différence « quanta/qualia » se présente comme essentielle en sciences cognitives.
    Pourtant, cette différence fondamentale reste radicalement éludée par cette parodie du savoir que constituent les neurosciences matérialistes du siècle dernier (made in California, surtout : B. Libet, J. Searle ...) car elle dérange leur dogme réducteur, lequel pose dès le départ l’amalgame grossier cerveau/conscience.
    Ce qualia vert est absent de l’univers physique ... tant hors du cerveau que dans le cerveau, baignant dans l’obscurité de la boîte crânienne.
    Diverses théories fantaisistes (conscience hologramme ...) tentent en vain de contourner cet écueil du dogme matérialiste.
    Ce « qualia vert » ne participe pas de l’univers physique mais uniquement de la conscience, laquelle n’est pas « dans l’univers ».
    Ce qualia subjectif vert s’étale sur « l’image subjective des faces présentes à la conscience de ce cube 2D avec point-de-vue ». Désolé pour cette formulation alambiquée.
    Même remarque que précédemment : le cerveau ne peut receler a priori ces informations (qualitatives ici et non plus strictement géométriques) propres à la conscience.
    S’il commande aux doigts du scribe d’écrire ces informations subjectives d’origine non physique via un clavier, cela témoigne d’une rétroaction manifeste de la conscience sur le cerveau.
    Conclusion : lorsque j’écris physiquement « Je ne suis pas conscient de ma structure neuronale mais d’autre chose » ou « Je suis conscient d’un cube 2D en relief avec point-de-vue et non d’une structure 3D », ma conscience (non située dans l’univers) communique à mon cerveau (puis à ma main) des informations originales non contenue a priori dans l’univers.
    Ma conscience influe ainsi sur la structure physique de l’univers ... alors quelle n’en fait pas partie.
    Contrairement aux affirmations péremptoires et superstitieuses de la propagande de M. Ricard, cette coercition exercée sur le cerveau physique par la conscience non physique ne demande pas de longues séances de méditation.
    Toute personne consciente et simplement instruite du langage verbal ordinaire est apte à se poser la question de départ de ce commentaire et à y répondre (oralement ou par écrit) en imprimant ainsi dans sa structure neuronale physique, puis dans son corps et sur un support externe, des informations conscientes d’origine non physique.
    Et cela en quelques secondes seulement.
    Ce faisant, sa conscience exerce bien sur son cerveau une coercition autonome, libre du déterminisme physique de l’univers.
    Maintenant, « libre » (serait-ce là la belle éthique naturelle de Spinoza ?) à tout charlatan de pseudoscience ou autre admirateur de Spinoza d’embrouiller le lecteur naïf pour lui vendre des superstitions matérialistes fantaisistes.
    Mais de telles sornettes ne relèveraient en rien de la pertinence scientifique, ni de l’intégrité philosophique.
    Le lobbying idéologique superstitieux de la bande à Lenoir ne va pas résister longtemps aux prochains développements des sciences cognitives non matérialistes.
    Chaque chose en son temps ...

    • @romaindehenau
      @romaindehenau 5 лет назад

      Bonjour, quelles lectures pouvez-vous me conseiller concernant le rejet catégorique que vous faites des sciences cognitives matérialistes ? Merci

  • @gillardinpascal2494
    @gillardinpascal2494 6 лет назад

    L’ineptie du naturalisme sensualiste (inhérent au panthéisme de Spinoza) posant la fusion corps/esprit
    Le corps et l'esprit ne feraient qu'un ?!!! La bonne blague !!! :-)
    Degré zéro de l'ontologie.
    Le corps (comme chacune de ses parties, dont le cerveau) est un être physico-chimique, qui a une masse, une forme et une position dans l'univers.
    Son être est principalement quantitatif.
    L'esprit (ou la conscience en général) n'est pas un phénomène physique. Il ne se compose pas de particules, n'a aucune masse, aucune forme. Et surtout, il n'est pas "quelque part", ni dans l'univers, ni dans le cerveau.
    Son être est principalement qualitatif.
    Ces deux entités sont intimement corrélées, lapalissade. Mais elles ne sont manifestement pas de même nature.
    Se dispenser de toute considération ontologique pour se perdre dans le simplisme populiste constitue une démarche diamétralement opposée à la philosophie, voire plus basiquement à l'intégrité intellectuelle élémentaire.
    Ces distinctions fondamentales relèvent également de la dualité quanta/qualia, considérations scientifiques participant de la base des sciences cognitives actuelles (sauf dans leur parodie matérialiste made in California du siècle dernier : Benjamin Libet, John Searle et autres zozos).
    Les amalgames corps/esprit ou cerveau/conscience restent de vieux préjugés du sens commun, réfractaires à l'analyse critique scientifique et radicalement contredits par les expériences actuelles.
    C'est justement ce genre de préjugés naïfs que cherchait à combattre Spinoza, avec les moyens de son temps.
    A l'époque, les sciences cognitives n'existaient pas encore et ces croyances naïves étaient alors excusables.
    Mais à notre siècle, ces préjugés qui alimentent encore les superstitions de gourous comme Lenoir apparaissent tout simplement grotesques.
    Lenoir fanfaronne (comme à son habitude) mais aux yeux des chercheurs intègres en neuroscience et des lecteurs avisés, ces superstitions risibles ne font qu'entretenir l'ignorance populaire ... contre laquelle voulait justement lutter Spinoza.
    C'est toujours la même rengaine avec les marchands de pseudoscience comme Lenoir : ils ne comprennent rien (ou si peu) à ce qu'ils lisent mais en font malgré tout une synthèse frelatée, destinée à leur public de gogos, prêts à tout avaler pour faire tourner le business de l'édition de pseudoscience. Une affaire qui tourne.
    Ce Spinoza fantaisiste que nous vend Lenoir se révèle un pur produit de son imaginaire.
    Une contrefaçon marketing pour son récurrent business de charlatan.
    La science et la culture sont ailleurs.