A une époque pas si lointaine, aider quelqu'un à mourir c'était être à ses cotés au moment de sa mort. Nos anciens veillaient sur leurs mourants pour qu'ils ne soient pas seuls. Les services médicaux des hôpitaux apportent des solutions pour mourir sans souffrir si ce n'est pas pour vivre! Ces soins palliatifs dont on parle peu désormais sont pourtant bien là. J'ai passé 13 jours dans le coma et si on avait pensé aux conséquences de ce coma, Le neuro chirurgien qui a prévenu ma famille qu'il fallait se préparer au pire aurait pu tout aussi bien suggérer de mettre fin à mes jours. Après 7 mois à l'état "semi-végétatif", j'ai finalement retrouvé la plupart de mes fonctions vitale et je marche aujourd'hui. Je vis très dignement et presque normalement. On pourrait donner leur chance à beaucoup de ceux que l'on condamne pourtant. Merci à Soulager mais pas tuer pour ce combat que je soutiens.
C'est tout de même assez incroyable de voir comment des gens sont prêts à confronter des idees pour les prétendre incompatibles et de se battre pour restreindre les libertés individuelles d'autrui. Si une personne souhaite faire l'appel à l'euthanasie, qu'elle le fasse, si une personne ne le souhaite pas, qu'elle ne le fasse pas. Et autoriser l'euthanasie n'interdit pas de continuer la recherche pour soulager les personnes malades ou en fin de vie, ni n'empêche de veiller à soutenir et à former le personnel de santé sur cette thématique pour être bienveillant, professionnel et à l'écoute. Nous ferions mieux de nous battre pour travailler le respect du choix de chacun plutôt que pour limiter ce dernier.
Nous ne vivons pas dans des bulles, autoriser à faire mourir est une véritable rupture sociétale, une orientation de la société qui aura des conséquences multiples sur le regard qu'on porte au malade, sur le rapport soignant soigné, sur les politiques budgétaires, etc. Le simple fait d'être éligible va placer le malade dans un incroyable état d'inconfort. Ce n'est pas du tout aussi simple que vous le dites.
@@BrandicourtCarolinele fait d'interdire et de criminaliser l'euthanasie thérapeutique , met aussi des malades en fin de vie dans un état d'inconfort. Combien de personnes malades et incurables, qui se donnent la mort dans des conditions indigne ? Il faut arrêter de vouloir imposer ses idéaux aux autres, personnes n'a a imposé sa façon de voir les choses en ce qui concerne la fin de vie.
J'espère bien en effet que personne ne me forcera! Mais les personnes bien intentionnées qui me le proposeront... les soignants qui trouveront là une solution plutôt que de chercher plus loin dans un contexte de crise de la santé feront que je me sentirai trahie dans un combat où j'ai besoin de soutien plus que de découragement...
A une époque pas si lointaine, aider quelqu'un à mourir c'était être à ses cotés au moment de sa mort. Nos anciens veillaient sur leurs mourants pour qu'ils ne soient pas seuls. Les services médicaux des hôpitaux apportent des solutions pour mourir sans souffrir si ce n'est pas pour vivre! Ces soins palliatifs dont on parle peu désormais sont pourtant bien là. J'ai passé 13 jours dans le coma et si on avait pensé aux conséquences de ce coma, Le neuro chirurgien qui a prévenu ma famille qu'il fallait se préparer au pire aurait pu tout aussi bien suggérer de mettre fin à mes jours. Après 7 mois à l'état "semi-végétatif", j'ai finalement retrouvé la plupart de mes fonctions vitale et je marche aujourd'hui. Je vis très dignement et presque normalement. On pourrait donner leur chance à beaucoup de ceux que l'on condamne pourtant. Merci à Soulager mais pas tuer pour ce combat que je soutiens.
C'est tout de même assez incroyable de voir comment des gens sont prêts à confronter des idees pour les prétendre incompatibles et de se battre pour restreindre les libertés individuelles d'autrui.
Si une personne souhaite faire l'appel à l'euthanasie, qu'elle le fasse, si une personne ne le souhaite pas, qu'elle ne le fasse pas. Et autoriser l'euthanasie n'interdit pas de continuer la recherche pour soulager les personnes malades ou en fin de vie, ni n'empêche de veiller à soutenir et à former le personnel de santé sur cette thématique pour être bienveillant, professionnel et à l'écoute.
Nous ferions mieux de nous battre pour travailler le respect du choix de chacun plutôt que pour limiter ce dernier.
Nous ne vivons pas dans des bulles, autoriser à faire mourir est une véritable rupture sociétale, une orientation de la société qui aura des conséquences multiples sur le regard qu'on porte au malade, sur le rapport soignant soigné, sur les politiques budgétaires, etc.
Le simple fait d'être éligible va placer le malade dans un incroyable état d'inconfort.
Ce n'est pas du tout aussi simple que vous le dites.
@@BrandicourtCarolinele fait d'interdire et de criminaliser l'euthanasie thérapeutique , met aussi des malades en fin de vie dans un état d'inconfort.
Combien de personnes malades et incurables, qui se donnent la mort dans des conditions indigne ?
Il faut arrêter de vouloir imposer ses idéaux aux autres, personnes n'a a imposé sa façon de voir les choses en ce qui concerne la fin de vie.
Dieu donne
Dieu reprend
Le Pian
divin est parfait.Nous le comprendrons quand nous serons entrés dans La Vie comme a dit la Petite Thérèse
Pin Phan Kim
Si vous ne souhaitez pas mourir, personne ne vous forcera, il s'agit d'un choix individuel.
J'espère bien en effet que personne ne me forcera! Mais les personnes bien intentionnées qui me le proposeront... les soignants qui trouveront là une solution plutôt que de chercher plus loin dans un contexte de crise de la santé feront que je me sentirai trahie dans un combat où j'ai besoin de soutien plus que de découragement...