Parfois, je tente d'arrêter. Et je me rends compte à quel point le fait de faire des images est un réflexe. Malgré moi, je persiste. Peut-être irai-je peu à peu vers une lente restriction, réduction, amuissement des images. Il y aura cependant toujours une image pour signifier notre appropriation du temps, notre écriture, presque notre signature. Tout cela forme un journal qu'on tient pour soi et que RUclips nous aide à tenir.
Sans votre journal filmé, sans votre manière de filmer votre maison, vos proches, Bérénice, jamais je n'aurais pensé que ce quotidien-là pouvait être matière d'écriture, jamais je n’aurais filmé ma fille. J'aurais toujours eu cette sensation de voyeurisme en tant que spectateur, ou d'exhibitionnisme en tant que filmeur. Et pourtant, c'est grâce à votre journal en particulier, à votre ténacité, que j'ai osé me lancer cette année. La question de tenir se pose déjà pour moi après quelques jours de pratique. Alors, j'imagine que pour vous, avec ce dispositif de décalage, la solitude doit être immense. Qui cela intéresse? Qui regarde? (14 ans de chaîne RUclips, 300 abonnés) est inévitable. Mais peut-être que cette question découle du dispositif des réseaux sociaux, des vues, des likes... Il faut, je crois, sortir de cela. Tenir et le faire comme un geste d'hygiène de soi, de se forcer à prêter attention aux jours, de leur accorder tous nos sens, d'avoir conscience de leur vide, tel l'écrivain dans son carnet, qui adresse ses mots à qui, à quoi. C'est peut-être un geste plus mystique que social...
Merci infiniment pour votre message. Je vous réponds rapidement. Je prendrai le temps de temps de vous répondre plus longuement dans les jours qui viennent. Il n'est pas question de céder à la tentation d'arrêter mais juste de s'interroger ce que qui est fait. Tout cela tient aussi grâce aux dialogues. C'est pourquoi, je regarde votre journal quotidiennement, je suis épaté par l'incroyable travail que vous réalisez, je ne pense pas qu'il me serait possible de tenir ce rythme de diffusion. à suivre.
Parfois, je tente d'arrêter. Et je me rends compte à quel point le fait de faire des images est un réflexe. Malgré moi, je persiste. Peut-être irai-je peu à peu vers une lente restriction, réduction, amuissement des images. Il y aura cependant toujours une image pour signifier notre appropriation du temps, notre écriture, presque notre signature. Tout cela forme un journal qu'on tient pour soi et que RUclips nous aide à tenir.
Sans votre journal filmé, sans votre manière de filmer votre maison, vos proches, Bérénice, jamais je n'aurais pensé que ce quotidien-là pouvait être matière d'écriture, jamais je n’aurais filmé ma fille. J'aurais toujours eu cette sensation de voyeurisme en tant que spectateur, ou d'exhibitionnisme en tant que filmeur. Et pourtant, c'est grâce à votre journal en particulier, à votre ténacité, que j'ai osé me lancer cette année.
La question de tenir se pose déjà pour moi après quelques jours de pratique. Alors, j'imagine que pour vous, avec ce dispositif de décalage, la solitude doit être immense. Qui cela intéresse? Qui regarde? (14 ans de chaîne RUclips, 300 abonnés) est inévitable. Mais peut-être que cette question découle du dispositif des réseaux sociaux, des vues, des likes... Il faut, je crois, sortir de cela. Tenir et le faire comme un geste d'hygiène de soi, de se forcer à prêter attention aux jours, de leur accorder tous nos sens, d'avoir conscience de leur vide, tel l'écrivain dans son carnet, qui adresse ses mots à qui, à quoi. C'est peut-être un geste plus mystique que social...
Merci infiniment pour votre message. Je vous réponds rapidement. Je prendrai le temps de temps de vous répondre plus longuement dans les jours qui viennent. Il n'est pas question de céder à la tentation d'arrêter mais juste de s'interroger ce que qui est fait. Tout cela tient aussi grâce aux dialogues. C'est pourquoi, je regarde votre journal quotidiennement, je suis épaté par l'incroyable travail que vous réalisez, je ne pense pas qu'il me serait possible de tenir ce rythme de diffusion. à suivre.