Bonjour, Dans la WHM il y n'y a pas à proprement parler d'hyperventilation, si je ne me trompe pas. Mais plutôt une hyper-oxygenation suvie d'une apnée qui, elle, va augmenter l'apport en CO2 pour ensuite, par réaction chimique, augmenter les taux de bicarbonate de sodium, alcalinisant ainsi le milieu sanguin et intracellulaire. Ce qui est attendu de facto. J'ai pu mesurer ces valeurs, qu'il s'agisse de la saturation en O2 et le bpm associé, de même que le pH urinaire avant puis après une séance de respiration WHM. Le pH peut alors monter de 1 à 2 points. Cela dit cette pratique ne répond semblerait-il pas vraiment à mes attentes pour une raison non encore éclaircie, si ce n'est une infection froide ou un autre facteur. Votre travail est très intéressant et je vais l'étudier de près, afin de déterminer si cette approche peut aider, en adjonction à diverses approches thérapeutiques, certaines personnes en maladie chronique. Merci à vous pour vos présentations.
Les exercices WHM commencent bien par une phase d'hyperventilation. Il n'y a pas d'hyper-oxygénation, car le sang est déjà saturé en oxygène. L'étude de l'institut Nijmeggen (Voluntary activation of the sympathetic nervous system and attenuation of the innate immune response in humans, Kox et al, May 2014), menée avec Wim Hof et un groupe de ses élèves, a d'ailleurs bien montré ce qui se passait à court terme lors des exercices : montée (très) forte du pH sanguin ; chute de la pression partielle de CO2, qui ne remonte jamais à son niveau initial ; légère montée de la pression partielle 02 mais SaO2 inchangée pendant l'hyperventilation ; très forte désaturation lors des phases d'apnée.
@@StrongMobility Très intéressant en effet. Il faut que je creuse davantage leurs retours scientifiques. Merci pour ces précisions...qui expliquent sans doute partiellement les raisons pour lesquelles je n'observe pas de résultats comme attendus. Voire, observe des résultats inverses.
Prendre de grandes inspirations fait baisser le taux de CO2 en dessous de ce qui est efficace et l'absorption d'oxygène au niveau cellulaire est diminuée. C'est ce dont je parle ici. Apprendre la respiration légère permet de naturellement ré-équilibrer les taux. Aller respirer du CO2 pur ne serait pas pour autant une bonne idée et n'est pas ce que je recommande. D'abord, ce serait une approche qui n'est pas basée sur la maîtrise de la respiration, mais par un apport extérieur. Ensuite, un taux trop élevé de CO2 va, à court terme, acidifier le sang et diminuer la capacité aérobie. Comme pour beaucoup de choses, tout est dans la dose. Il ne faut pas pousser le balancier trop fort dans un sens ou dans l'autre.
Bonjour Jef, merci pour cette présentation, elle me permet de mieux comprendre ces deux approches qui m'intéressaient depuis longtemps..
Avec plaisir ! La suite arrive ce soir et tous les jours jusqu'à samedi - 18h00.
ça m’intéresse je suis très nerveuse moi 😮
Bonjour,
Dans la WHM il y n'y a pas à proprement parler d'hyperventilation, si je ne me trompe pas. Mais plutôt une hyper-oxygenation suvie d'une apnée qui, elle, va augmenter l'apport en CO2 pour ensuite, par réaction chimique, augmenter les taux de bicarbonate de sodium, alcalinisant ainsi le milieu sanguin et intracellulaire. Ce qui est attendu de facto. J'ai pu mesurer ces valeurs, qu'il s'agisse de la saturation en O2 et le bpm associé, de même que le pH urinaire avant puis après une séance de respiration WHM. Le pH peut alors monter de 1 à 2 points.
Cela dit cette pratique ne répond semblerait-il pas vraiment à mes attentes pour une raison non encore éclaircie, si ce n'est une infection froide ou un autre facteur.
Votre travail est très intéressant et je vais l'étudier de près, afin de déterminer si cette approche peut aider, en adjonction à diverses approches
thérapeutiques, certaines personnes en maladie chronique.
Merci à vous pour vos présentations.
Les exercices WHM commencent bien par une phase d'hyperventilation. Il n'y a pas d'hyper-oxygénation, car le sang est déjà saturé en oxygène. L'étude de l'institut Nijmeggen (Voluntary activation of the sympathetic nervous system and attenuation of the innate immune response in humans, Kox et al, May 2014), menée avec Wim Hof et un groupe de ses élèves, a d'ailleurs bien montré ce qui se passait à court terme lors des exercices : montée (très) forte du pH sanguin ; chute de la pression partielle de CO2, qui ne remonte jamais à son niveau initial ; légère montée de la pression partielle 02 mais SaO2 inchangée pendant l'hyperventilation ; très forte désaturation lors des phases d'apnée.
@@StrongMobility Très intéressant en effet. Il faut que je creuse davantage leurs retours scientifiques. Merci pour ces précisions...qui expliquent sans doute partiellement les raisons pour lesquelles je n'observe pas de résultats comme attendus. Voire, observe des résultats inverses.
Donc schématiquement, si on respire du co2 pur avant un effort aérobie, on devrait avoir un surplus d'énergie.
Donc schématiquement, si on respire du co2 pur avant un effort aérobie, on devrait avoir un surplus d'énergie.
Prendre de grandes inspirations fait baisser le taux de CO2 en dessous de ce qui est efficace et l'absorption d'oxygène au niveau cellulaire est diminuée. C'est ce dont je parle ici. Apprendre la respiration légère permet de naturellement ré-équilibrer les taux.
Aller respirer du CO2 pur ne serait pas pour autant une bonne idée et n'est pas ce que je recommande.
D'abord, ce serait une approche qui n'est pas basée sur la maîtrise de la respiration, mais par un apport extérieur.
Ensuite, un taux trop élevé de CO2 va, à court terme, acidifier le sang et diminuer la capacité aérobie.
Comme pour beaucoup de choses, tout est dans la dose. Il ne faut pas pousser le balancier trop fort dans un sens ou dans l'autre.