Quel privilège de pouvoir encore vous écouter dans ce monde qui plie de plus en plus sous le poids du totalitarisme. Merci chère Madame et bravo pour vos travaux qui permettront peut-être à la société de s'en sortir.
Je viens de lire cet article proposé et fort intéressant (Aux racines du totalitarisme: la psychopathologie de la paranoïa). J'en extrait une phrase que me touche particulièrement. Une vérité radicale qui demande a être méditée chaque jour : "Il dépend de nous et de nous seuls de devenir ou non des disciples de la vérité et de la sauvegarde de notre dignité et de nos droits naturels mis à mal." Merci Ariane.
Bravo Aruane, merci du fond du cœur pour ce que vous faites; vous avez raison de vous préserver, et de selectionner les supports qui seront dignes de vous recevoir.
La qualité de vos travaux est remarquable et nous apporte une lumière essentielle pour comprendre notre époque. Vous nous permettez aussi de trouver l’équilibre intellectuel et émotionnel Un grand merci à vous chère Ariane
Quel plaisir d'entendre à nouveau ce capitaine de radeau de survie que nous vîmes émerger lors de la mascarade de "maladie de Hambourg", et auquel il fut tant salvateur de s'accrocher. Encore merci Ariane, d'avoir eu le courage de ce que vous êtes.
Merci à vous. L'autonomie de la pensée se fait rare de nos jours. Vos travaux sont essentiels (en complément de ceux d'Hannah Arendt sur la banalité du mal) pour comprendre comment des individus, dont les personnalités sont nivelées au profit d’une conduite d’adhésion collective, se transforment en une masse collaboratrice active d'un système dont les normes reposent sur un commandement réglé, concerté et délibéré du mensonge, de la déshumanisation ainsi que de la violence infligés à autrui. Je vous confirme que les intellectuels et les universitaires sont ceux qui cèdent le plus au délire collectif en contexte totalitaire.
Très intéressée par le travail de Mme Bilheran et bien sûr Hannah Arendt, je peux dire que beaucoup d'universitaires invités sur la chaine ELUCID ne cèdent rien. Allez y voir. Certes ils ne sont peut-être pas nombreux mais ils existent. Evitons toujours les généralités.
@@sinairaphaele1341 Merci pour votre commentaire. À ma connaissance, depuis 2020, aucun universitaire en Occident ne s'est publiquement opposé à cette dérive totalitaire qui est toujours en cours. La seule exception notable est Giorgio Agamben (qui l'a payé extrêmement cher) et dont je salue le courage. Pour nuancer mon propos, je reconnais que peu de personnes sont actuellement spécialisées sur ces thématiques qui ne sont plus transmises et qui ont été reléguées dans les oubliettes de l'histoire. Je vous recommande de lire les intellectuels juifs qui ont connu le régime nazi (Hannah Arendt, Victor Klemperer ou Zygmunt Bauman). Tous sont catégoriques sur un point précis : la première partie de la population qui a cédé aux sirènes du délire totalitaire lors du déploiement de la Gleichschaltung, ce fut précisément les universitaires. Le dissident soviétique Alexandre Soljenitsyne nous avait pourtant prévenu, dans son discours de Harvard prononcé en 1978, à ce sujet. Nous y voilà depuis bientôt cinq ans dans l'indifférence généralisée.
Bonjour Ariane Vous faites partie des piliers d’une Autre société pour moi et probablement pour les nombreuses personnes qui cherchent les réponses. Ne vous laissez pas impressionner par les cafés commerces sur les réseaux, ni personne sans cœur jalouses de l’intellect et de beau et de reste qui fait partie de mentalité de cet endroit. Je vous écoute avec bcp d’émotion et j’espère vous voir un jour, à une conférence ou un colloque Je vous souhaite du courage pour votre continuation.
Merci Ariane 🙏 de nous partager votre savoir et de faire revivre ces langues que l'on dit "mortes" et, ô combien importantes, pour connaître réellement le sens et la genèse de tout ce que nous vivons actuellement... Merci Ariane 🙏
Merci Ariane de nous proposer tous ces enseignements fondamentaux pour construire notre pensée. Que ne vous ai-je connue avant 2020! J'espère avoir bientôt la possibilité de vous rejoindre dans vos ateliers. Moi qui avait un rejet total pour le latin, vous me donner envie de lui donner une deuxième chance ! Une belle continuation dans ce projet de nous initier à tous ces savoirs. J'ai toujours hâte de vous écouter à nouveau, et de vous lire bien-sûr ! 😊🙏
Bonjour Ariane. Justement je me disais que l'on ne vous voyait plus. Rien d'étonnant quand on voit la qualité de vos interventions qui ne font pas le buzz, effectivement. Dommage car tout le monde devrait l'entendre. Merci à vous. Belle journée.🌈🌈
Bonjour Ariane, Merci encore pour vos vidéos qui me font beaucoup de bien au coeur et à l'esprit; si je peux juste me permettre de vous suggérer d'abaisser un peu le cadrage je voulais également vous partager une méthode d'automassage du thorax en va et viens et en redescendant vers le sternum: ce sont des amies qui m'en parlé récemment et conseillé de le faire partager autour de moi, méthode qui m'a beaucoup apaisé, n'hésitez pas a le faire à tout moment 🥰 Je vous souhaite plein de belles choses en 2025 😊
Vous appréciez le grec, je suppose, à cause de ce que des hommes ont dit, pensé, écrit dans cette langue. Je m’interroge pour ma part sur ce que dit cette langue, que les Grecs ne disent pas ou ne disent pas d’eux-mêmes. A l’époque historique, les Grecs paraissent conscients de partager une ethnicité commune, à la différence d’autres peuples dont ils n’entendent rien à la langue, que du ”blablabla”, les barbares. Mais est-ce bien ce que nous dit leur langue ? Le grec présente une abondant stock de mots dérivés de racines existant dans d’autres langues indo-européennes avec lesquelles il partage aussi beaucoup de traits de morphologie. Mais il y a aussi bien des termes qui viennent d’ailleurs. Rien que le mot ”philosophie” qui vous est cher se compose d’un verbe φιλειν et d’un substantif σοφια qu’on ne peut rattacher de façon convaincante à des racines indo-européennes. Il y en a beaucoup d’autres. Je ne vais pas tenter d’en faire la liste mais on peut citer notamment λαος, εθνος, αγαπω … Si on prend le mot latin ”quilibet”, on le relie sans peine à l’allemand lieben et au russe любить. L’inégalable philologue Pokorny rattache de façon convaincante le latin ”sagus” à la racine qui donne at søge en danois et to seek en anglais, szukać en polonais. Ainsi, on comprend qu’un sage est quelqu’un qui cherche. Sans doute l’anglais « wise » fait penser à quelqu’un qui fait voir, weisen en allemand, avec bien des liens avec une racine signifiant voir à l’imperfectum comme « videre » latin mais qui a fini par vouloir dire savoir au perfectum car, quand on a vu, on sait, d’où le weten du néerlandais et le veta du suédois, sans oublier le polonais qui conserve les deux termes widzieć, voir, et wiedzieć, savoir. Par contre, les mots σοφια et σοφος sont étymologiquement muets. Ils sont d’ailleurs loin de correspondre à la sagesse du français car on les employait bien plus souvent pour caractériser la connaissance parfaite d’un métier, d’une technique. En fait, σοφια recouvre souvent ce que nous appelons en français moderne « science ». Aussi est-il dommage que le sens étymologique de ce mot comme d’autres nous échappe car il rend en fait plus approximative, superficielle, notre compréhension des Grecs quand ils usent de mots propres à leur civilisation. Autre chose qui pose question, c’est la considérable altération phonétique du grec. Εργον est parent du work de l’anglais et sans doute de vergere du latin, peut-être parce que l’on se courbe sur son ouvrage. Le « w » initial a disparu, ce que l’on retrace encore à date historique dans des dialectes insulaires qui avaient conservé le digamma originel. Ερπω est parent du serpere latin. Cette fois, c’est un « s » initial qui est tombé, ce qui est très fréquent comme le montrent υιος, εξα, επτα, ηλιος, επομαι dans lequel on peine à retrouver le sequi du latin et le verbe voir en germanique, car voir, c’est aussi suivre avec les yeux (d’où les formes au passé hij zag en néerlandais, han såg en suédois). Il y a aussi des disparitions de « y », de « m » et de « n » comme ονομα à rapprocher du latin nomen et du suédois namn. Un tel bouleversement de la phonétique d’une langue se vérifie surtout quand une population a été conduite à adopter une langue qui n’avait pas été la sienne, au point que certains sons qui ne lui étaient pas naturels ont été évincés. On le voit bien avec le substrat qui avait préexisté au latin dans le centre de l’Espagne et qui ne connaissait visiblement pas le son « f ». Ainsi, au fabuler français et au falar portugais correspond le hablar castillan. De même le fer et le ferro qui correspondent à hierro. Le fagus latin donne faia en portugais mais haya en castillan. Avant les Achéens et les Doriens vécurent en Grèce des peuples qui se signalèrent déjà par une civilisation brillante. Ce n’est pas qu’ils n’aient laissé aucune documentation écrite mais nous n'avons pas déchiffré leirs alphabets ou bien les inscriptions sont dans des langues qui nous restent imperméables. Il subsiste ainsi quelques inscriptions dans une langue étéocrétoise ; il y a aussi le linéaire A minoen qui remonte aux débuts du deuxième millénaire avant J.C. Quelques inscriptions trouvées sur l’île de Lemnos présentent une similitude convaincante avec des inscriptions étrusques. Il est assez probable que Sparte soit un reflet archaïque de ce qui a dû se passer en Grèce entre la moitié du deuxième et les débuts du premier millénaire. Un peu comme les Romains et les peuples romanisés furent submergés, à partir de la fin du quatrième siècle après J.C. par différents peuples peu civilisés mais fougueux, les peuples antérieurs aux Grecs virent déferler des Achéens puis des Doriens indo-européens peu civilisés et violents, qui détruisirent leurs cités, pillèrent leurs ressources et les assujettirent. Le statut des Hilotes le reflète sans doute et le fait est historiquement attesté dans le cas des Messeniens. Il est possible que la région ait été transformée en un tel enfer par les invasions des Grecs qu’une partie des peuples originels se soient déplacés vers d’autres régions, les Etrusques en Toscane, les « Peuples de la mer » en Egypte puis en Terre sainte. Mais, à part dans des cités aussi rétrogrades que Sparte, du point de vue de l’esprit, il a dû s'opérer une fusion progressive des différentes populations qui ont civilisé les Grecs indo-européens. Ils ont repris leur langue, qu’ils prononçaient mal, et l’on enrichie de termes de civilisation inconnus des envahisseurs ayant déferlé des Balkans. C’est probablement leur pensée qui explique le développement du système verbal grec. En effet, si les langues indo-iraniennes antiques ont aussi une morphologie verbale développée, l’usage est beaucoup plus fluctuant qu’en grec et on n’y voit pas aussi nettement les distinctions d’aspect. Alors que les comparatistes avaient longtemps imaginé que la grande richesse du système verbal grec venait de l’indo-européen originel et avait été perdue dans les autres branches, le déchiffrement du hittite, remontant au début du deuxième millénaire avant J.C. a douché cette hypothèse. Il semble plus probable, au vu du hittite, que le système verbal indo-européen n’était guère plus développé que ce que l’on connaît dans les stades les plus anciens du celtique, du germanique, du baltique et du slave. Par conséquent tous les développement assez systématiques de pratiquement quatre aspects en grec qui se projettent même dans l’optatif et en partie dans le subjonctif sont probablement une création suscitée par le contact de dialectes indo-européens encore primitifs avec des peuples allogènes à la pensée plus affinée, un processus progressif qui nous échappe dans le long silence entre le linéaire B aux textes bassement utilitaires et les premières inscriptions en alphabet phénicien à partir du huitième siècle avant J.C. Du grand philosophe grec Socrate, nous nous souvenons de son exhortation à nous connaître nous-mêmes. Mais, au fond, les Grecs ne se connaissaient plus vraiment eux-mêmes car le fil de leur histoire avant la première moitié du premier millénaire s’était largement oblitéré ... Moralité : un peuple qui perd le fil de son histoire ne se connaît plus lui-même.
J ai enseigné à ma manière le grec en collège Les élèves revus m'ont remercieé de leur avoir ouvert la compréhension des langues O J ai qq cours faits maison si cela vous intéresse je me ferai un plaisir de vous les mailer
"Ce que vous ferez au moindre des miens, c'est à moi que vous le ferez." nous ditJésus. Le moindre des miens ce sont aussi les animaux, les plantes, nos sons qui perturbent la paix de la nature, les phares qui agressent les yeux des créatures. Chaque être est de la discrétion de Dieu qui nous incite à taire notre bruyante ignorance et nous convaincre du silence qui lutte contre le vacarme de notre égoïsme, ce silence qui devrait être la musique naturelle de notre esprit.
Chère Ariane, ce dont vous nous instruisez est fabuleux pour la valeur d'une conscience publique partagée. Mais, svp, veillez à nous offrir un son audible, sans écho dans vos vidéos. Pour ce faire, daignez vous faire conseiller par des pros de la communication ... Pour le reste, ne changez rien de votre contenu ni de la forme qui soit presque intimiste. Très cordialement. 😊
@baillondisette1588 Ben ! J'ai l'oreille fine, et je peux vous certifier que mon matos ne trahit pas la source du son. Le problème acoustique est toujours le même chez les Français : en arrière plan on présente un rayonnage de bibliothèque (de la connaissance en stock ! afin de faire autorité dans le discours) mais l'enregistrement audio-vidéo se déroule sans précaution de non-écho du son, dans une boîte cubique petite ou grande qu'est un appartement banal dont les murs massifs, plancher et plafond renvoient à l'infini les ondes sonores comme mille balles ping-pong ... Et plus la boîte cubique est petite, (par exemple ici : Longueur 4 x Largeur 4 x Hauteur 3 mètres cubes), davantage la fréquence de réverbération est dense ... pour proposer une soupe acoustique. Et une paroi tapissée de bouquins ne suffit pas à atténuer suffisament ce phénomène déplorable. Il faut également considérer la qualité du microphone, puis la gestion informatique du son en post production ... La question serait identique en matière d'éclairage : peut-on imaginer que toutes les surfaces soient réfléchissantes sous un fort éclairage, et éblouissent en permanence le capteur vidéo ? Puis de nous dire ensuite : c'est votre lecteur de vid qui est médiocre ? Bref ! Ne me dites pas que les plateaux télés, les studios de cinéma, les salles de spectacle ou d'opéra ignorent ces questions.
![BLACK BAG - Official Trailer [HD] - Only in Theaters March 14](http://i.ytimg.com/vi/Du0Xp8WX_7I/mqdefault.jpg)
Quel privilège de pouvoir encore vous écouter dans ce monde qui plie de plus en plus sous le poids du totalitarisme. Merci chère Madame et bravo pour vos travaux qui permettront peut-être à la société de s'en sortir.
Humilité, Humour et Humanité... magnifique antidote au chaos présent !
Je viens de lire cet article proposé et fort intéressant (Aux racines du totalitarisme: la psychopathologie de la paranoïa). J'en extrait une phrase que me touche particulièrement. Une vérité radicale qui demande a être méditée chaque jour : "Il dépend de nous et de nous seuls de devenir ou non des disciples de la vérité et de la sauvegarde de notre dignité et de nos droits naturels mis à mal." Merci Ariane.
Bravo Aruane, merci du fond du cœur pour ce que vous faites; vous avez raison de vous préserver, et de selectionner les supports qui seront dignes de vous recevoir.
Bonjour Ariane et bonjour à tous
Meilleurs vœux de santé et de belles choses à tous.
Restez toujours éveillés
La qualité de vos travaux est remarquable et nous apporte une lumière essentielle pour comprendre notre époque.
Vous nous permettez aussi de trouver l’équilibre intellectuel et émotionnel
Un grand merci à vous chère Ariane
"L'homme est de glace aux vérités ; il est de feu pour les mensonges." Jean de la Fontaine
Continuez à nous faire des vidéos Ariane, vous nous faites beaucoup de bien
Quel plaisir d'entendre à nouveau ce capitaine de radeau de survie que nous vîmes émerger lors de la mascarade de "maladie de Hambourg", et auquel il fut tant salvateur de s'accrocher. Encore merci Ariane, d'avoir eu le courage de ce que vous êtes.
Merci infiniment pour ce partage extrêmement intéressant et qui m'éclaire 🙏
Toujours un plaisir de vous entendre et de vous voir Ariane 😊 j’en profite pour vous souhaiter une très belle année !
Les 4 H ! Humain humus humilité humour... même racine merci Ariane
Merci à vous. L'autonomie de la pensée se fait rare de nos jours.
Vos travaux sont essentiels (en complément de ceux d'Hannah Arendt sur la banalité du mal) pour comprendre comment des individus, dont les personnalités sont nivelées au profit d’une conduite d’adhésion collective, se transforment en une masse collaboratrice active d'un système dont les normes reposent sur un commandement réglé, concerté et délibéré du mensonge, de la déshumanisation ainsi que de la violence infligés à autrui.
Je vous confirme que les intellectuels et les universitaires sont ceux qui cèdent le plus au délire collectif en contexte totalitaire.
Très intéressée par le travail de Mme Bilheran et bien sûr Hannah Arendt, je peux dire que beaucoup d'universitaires invités sur la chaine ELUCID ne cèdent rien. Allez y voir. Certes ils ne sont peut-être pas nombreux mais ils existent. Evitons toujours les généralités.
@@sinairaphaele1341 Merci pour votre commentaire.
À ma connaissance, depuis 2020, aucun universitaire en Occident ne s'est publiquement opposé à cette dérive totalitaire qui est toujours en cours. La seule exception notable est Giorgio Agamben (qui l'a payé extrêmement cher) et dont je salue le courage. Pour nuancer mon propos, je reconnais que peu de personnes sont actuellement spécialisées sur ces thématiques qui ne sont plus transmises et qui ont été reléguées dans les oubliettes de l'histoire.
Je vous recommande de lire les intellectuels juifs qui ont connu le régime nazi (Hannah Arendt, Victor Klemperer ou Zygmunt Bauman). Tous sont catégoriques sur un point précis : la première partie de la population qui a cédé aux sirènes du délire totalitaire lors du déploiement de la Gleichschaltung, ce fut précisément les universitaires.
Le dissident soviétique Alexandre Soljenitsyne nous avait pourtant prévenu, dans son discours de Harvard prononcé en 1978, à ce sujet. Nous y voilà depuis bientôt cinq ans dans l'indifférence généralisée.
Bonjour Ariane
Vous faites partie des piliers d’une Autre société pour moi et probablement pour les nombreuses personnes qui cherchent les réponses.
Ne vous laissez pas impressionner par les cafés commerces sur les réseaux, ni personne sans cœur jalouses de l’intellect et de beau et de reste qui fait partie de mentalité de cet endroit.
Je vous écoute avec bcp d’émotion et j’espère vous voir un jour, à une conférence ou un colloque
Je vous souhaite du courage pour votre continuation.
Merci pour vos lumières et votre travail de fond Ariane !
Merci Ariane pour votre bienveillance. Je viens de terminer le séminaire et d'acquérir le livre psycho pathologie du totalitarisme ❤
Merci Ariane 🙏 de nous partager votre savoir et de faire revivre ces langues que l'on dit "mortes" et, ô combien importantes, pour connaître réellement le sens et la genèse de tout ce que nous vivons actuellement...
Merci Ariane 🙏
Merci Ariane, de tenir bon et de partager avec nous vos précieuses connaissances et observations.
Meilleurs vœux.
Prenez soin de vous.
soutien ARIANE .JE ne savais pas que vous aviez ces soucis qui sont très graves, vous ètes une personne intègre
Merci, j'ai hâte de vous lire.
Merci 🌳
Merci Ariane de nous proposer tous ces enseignements fondamentaux pour construire notre pensée. Que ne vous ai-je connue avant 2020! J'espère avoir bientôt la possibilité de vous rejoindre dans vos ateliers. Moi qui avait un rejet total pour le latin, vous me donner envie de lui donner une deuxième chance ! Une belle continuation dans ce projet de nous initier à tous ces savoirs. J'ai toujours hâte de vous écouter à nouveau, et de vous lire bien-sûr ! 😊🙏
Bonjour Ariane. Justement je me disais que l'on ne vous voyait plus. Rien d'étonnant quand on voit la qualité de vos interventions qui ne font pas le buzz, effectivement. Dommage car tout le monde devrait l'entendre. Merci à vous. Belle journée.🌈🌈
Bonjour et Bonne année et Santé à vous Ariane 👋😃
Bonjour et merci merveilleuse princesse Ariane 🙏💙😘
Grand merci Ariane, c'est un plaisir de te retrouver en cette nouvelle année ! Je supporte tes travaux bien sûre !
Bonne année chère Ariane 😊❤
Bonjour Ariane,
Merci encore pour vos vidéos qui me font beaucoup de bien au coeur et à l'esprit; si je peux juste me permettre de vous suggérer d'abaisser un peu le cadrage
je voulais également vous partager une méthode d'automassage du thorax en va et viens et en redescendant vers le sternum: ce sont des amies qui m'en parlé récemment et conseillé de le faire partager autour de moi, méthode qui m'a beaucoup apaisé, n'hésitez pas a le faire à tout moment 🥰
Je vous souhaite plein de belles choses en 2025 😊
EXCELLENT .....
J´ai acheté et lu "L´internationale nazie", très intéressant❤
Je te rejoins très bientôt dans l aventure grecque ❤
Bonsoir Madame
La psychose paranoïaque n'est elle pas la résultante d'une perversion subie et non reconnue comme telle ? Merci pour tout votre travail.❤
Bonjour Mme Bilheran. Votre livre "le harcèlement moral" est indisponible chez l'éditeur. Pouvez-vous le faire rééditer ?
Vous appréciez le grec, je suppose, à cause de ce que des hommes ont dit, pensé, écrit dans cette langue. Je m’interroge pour ma part sur ce que dit cette langue, que les Grecs ne disent pas ou ne disent pas d’eux-mêmes. A l’époque historique, les Grecs paraissent conscients de partager une ethnicité commune, à la différence d’autres peuples dont ils n’entendent rien à la langue, que du ”blablabla”, les barbares. Mais est-ce bien ce que nous dit leur langue ? Le grec présente une abondant stock de mots dérivés de racines existant dans d’autres langues indo-européennes avec lesquelles il partage aussi beaucoup de traits de morphologie. Mais il y a aussi bien des termes qui viennent d’ailleurs. Rien que le mot ”philosophie” qui vous est cher se compose d’un verbe φιλειν et d’un substantif σοφια qu’on ne peut rattacher de façon convaincante à des racines indo-européennes. Il y en a beaucoup d’autres. Je ne vais pas tenter d’en faire la liste mais on peut citer notamment λαος, εθνος, αγαπω … Si on prend le mot latin ”quilibet”, on le relie sans peine à l’allemand lieben et au russe любить. L’inégalable philologue Pokorny rattache de façon convaincante le latin ”sagus” à la racine qui donne at søge en danois et to seek en anglais, szukać en polonais. Ainsi, on comprend qu’un sage est quelqu’un qui cherche. Sans doute l’anglais « wise » fait penser à quelqu’un qui fait voir, weisen en allemand, avec bien des liens avec une racine signifiant voir à l’imperfectum comme « videre » latin mais qui a fini par vouloir dire savoir au perfectum car, quand on a vu, on sait, d’où le weten du néerlandais et le veta du suédois, sans oublier le polonais qui conserve les deux termes widzieć, voir, et wiedzieć, savoir. Par contre, les mots σοφια et σοφος sont étymologiquement muets. Ils sont d’ailleurs loin de correspondre à la sagesse du français car on les employait bien plus souvent pour caractériser la connaissance parfaite d’un métier, d’une technique. En fait, σοφια recouvre souvent ce que nous appelons en français moderne « science ». Aussi est-il dommage que le sens étymologique de ce mot comme d’autres nous échappe car il rend en fait plus approximative, superficielle, notre compréhension des Grecs quand ils usent de mots propres à leur civilisation. Autre chose qui pose question, c’est la considérable altération phonétique du grec. Εργον est parent du work de l’anglais et sans doute de vergere du latin, peut-être parce que l’on se courbe sur son ouvrage. Le « w » initial a disparu, ce que l’on retrace encore à date historique dans des dialectes insulaires qui avaient conservé le digamma originel. Ερπω est parent du serpere latin. Cette fois, c’est un « s » initial qui est tombé, ce qui est très fréquent comme le montrent υιος, εξα, επτα, ηλιος, επομαι dans lequel on peine à retrouver le sequi du latin et le verbe voir en germanique, car voir, c’est aussi suivre avec les yeux (d’où les formes au passé hij zag en néerlandais, han såg en suédois). Il y a aussi des disparitions de « y », de « m » et de « n » comme ονομα à rapprocher du latin nomen et du suédois namn. Un tel bouleversement de la phonétique d’une langue se vérifie surtout quand une population a été conduite à adopter une langue qui n’avait pas été la sienne, au point que certains sons qui ne lui étaient pas naturels ont été évincés. On le voit bien avec le substrat qui avait préexisté au latin dans le centre de l’Espagne et qui ne connaissait visiblement pas le son « f ». Ainsi, au fabuler français et au falar portugais correspond le hablar castillan. De même le fer et le ferro qui correspondent à hierro. Le fagus latin donne faia en portugais mais haya en castillan. Avant les Achéens et les Doriens vécurent en Grèce des peuples qui se signalèrent déjà par une civilisation brillante. Ce n’est pas qu’ils n’aient laissé aucune documentation écrite mais nous n'avons pas déchiffré leirs alphabets ou bien les inscriptions sont dans des langues qui nous restent imperméables. Il subsiste ainsi quelques inscriptions dans une langue étéocrétoise ; il y a aussi le linéaire A minoen qui remonte aux débuts du deuxième millénaire avant J.C. Quelques inscriptions trouvées sur l’île de Lemnos présentent une similitude convaincante avec des inscriptions étrusques. Il est assez probable que Sparte soit un reflet archaïque de ce qui a dû se passer en Grèce entre la moitié du deuxième et les débuts du premier millénaire. Un peu comme les Romains et les peuples romanisés furent submergés, à partir de la fin du quatrième siècle après J.C. par différents peuples peu civilisés mais fougueux, les peuples antérieurs aux Grecs virent déferler des Achéens puis des Doriens indo-européens peu civilisés et violents, qui détruisirent leurs cités, pillèrent leurs ressources et les assujettirent. Le statut des Hilotes le reflète sans doute et le fait est historiquement attesté dans le cas des Messeniens. Il est possible que la région ait été transformée en un tel enfer par les invasions des Grecs qu’une partie des peuples originels se soient déplacés vers d’autres régions, les Etrusques en Toscane, les « Peuples de la mer » en Egypte puis en Terre sainte. Mais, à part dans des cités aussi rétrogrades que Sparte, du point de vue de l’esprit, il a dû s'opérer une fusion progressive des différentes populations qui ont civilisé les Grecs indo-européens. Ils ont repris leur langue, qu’ils prononçaient mal, et l’on enrichie de termes de civilisation inconnus des envahisseurs ayant déferlé des Balkans. C’est probablement leur pensée qui explique le développement du système verbal grec. En effet, si les langues indo-iraniennes antiques ont aussi une morphologie verbale développée, l’usage est beaucoup plus fluctuant qu’en grec et on n’y voit pas aussi nettement les distinctions d’aspect. Alors que les comparatistes avaient longtemps imaginé que la grande richesse du système verbal grec venait de l’indo-européen originel et avait été perdue dans les autres branches, le déchiffrement du hittite, remontant au début du deuxième millénaire avant J.C. a douché cette hypothèse. Il semble plus probable, au vu du hittite, que le système verbal indo-européen n’était guère plus développé que ce que l’on connaît dans les stades les plus anciens du celtique, du germanique, du baltique et du slave. Par conséquent tous les développement assez systématiques de pratiquement quatre aspects en grec qui se projettent même dans l’optatif et en partie dans le subjonctif sont probablement une création suscitée par le contact de dialectes indo-européens encore primitifs avec des peuples allogènes à la pensée plus affinée, un processus progressif qui nous échappe dans le long silence entre le linéaire B aux textes bassement utilitaires et les premières inscriptions en alphabet phénicien à partir du huitième siècle avant J.C. Du grand philosophe grec Socrate, nous nous souvenons de son exhortation à nous connaître nous-mêmes. Mais, au fond, les Grecs ne se connaissaient plus vraiment eux-mêmes car le fil de leur histoire avant la première moitié du premier millénaire s’était largement oblitéré ... Moralité : un peuple qui perd le fil de son histoire ne se connaît plus lui-même.
J ai enseigné à ma manière le grec en collège
Les élèves revus m'ont remercieé de leur avoir ouvert la compréhension des langues O
J ai qq cours faits maison si cela vous intéresse je me ferai un plaisir de vous les mailer
Oui, je veux bien percevoir le grec et le savoir des anciens 😊
Ça marche en bleutooth? 😅
Ou Télépathie??👽😁
Pas les gens intelligents et ouverts qui ont disent NON
"Ce que vous ferez au moindre des miens, c'est à moi que vous le ferez." nous ditJésus. Le moindre des miens ce sont aussi les animaux, les plantes, nos sons qui perturbent la paix de la nature, les phares qui agressent les yeux des créatures. Chaque être est de la discrétion de Dieu qui nous incite à taire notre bruyante ignorance et nous convaincre du silence qui lutte contre le vacarme de notre égoïsme, ce silence qui devrait être la musique naturelle de notre esprit.
Quelle élégance !
Partagez-vous la racine chrétienne de notre monde agonisant ?
Chère Ariane, ce dont vous nous instruisez est fabuleux pour la valeur d'une conscience publique partagée.
Mais, svp, veillez à nous offrir un son audible, sans écho dans vos vidéos. Pour ce faire, daignez vous faire conseiller par des pros de la communication ... Pour le reste, ne changez rien de votre contenu ni de la forme qui soit presque intimiste. Très cordialement. 😊
Monsieur, le son est parfaitement audible, c'est peut-être, si vous me le permettez, un problème du côté de votre matériel d'écoute. Cordialement.
@baillondisette1588 Ben ! J'ai l'oreille fine, et je peux vous certifier que mon matos ne trahit pas la source du son.
Le problème acoustique est toujours le même chez les Français : en arrière plan on présente un rayonnage de bibliothèque (de la connaissance en stock ! afin de faire autorité dans le discours) mais l'enregistrement audio-vidéo se déroule sans précaution de non-écho du son, dans une boîte cubique petite ou grande qu'est un appartement banal dont les murs massifs, plancher et plafond renvoient à l'infini les ondes sonores comme mille balles ping-pong ... Et plus la boîte cubique est petite, (par exemple ici : Longueur 4 x Largeur 4 x Hauteur 3 mètres cubes), davantage la fréquence de réverbération est dense ... pour proposer une soupe acoustique. Et une paroi tapissée de bouquins ne suffit pas à atténuer suffisament ce phénomène déplorable.
Il faut également considérer la qualité du microphone, puis la gestion informatique du son en post production ...
La question serait identique en matière d'éclairage : peut-on imaginer que toutes les surfaces soient réfléchissantes sous un fort éclairage, et éblouissent en permanence le capteur vidéo ? Puis de nous dire ensuite : c'est votre lecteur de vid qui est médiocre ?
Bref ! Ne me dites pas que les plateaux télés, les studios de cinéma, les salles de spectacle ou d'opéra ignorent ces questions.
Ventilateur !
Bjr Mme Bilheran. Camus dissident et prix Nobel de littérature...Compatible?
Qu'est ce qu'on a pu voir Netanyahu pendant la répression sanitaire...