Mon père, il m'a sauvé la vie - Les chaînes de vélo

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  • Опубликовано: 20 окт 2024
  • "Mon père - Il m'a sauvé la vie...", un film de José Giovanni (2001), d'après son roman autobiographique "Il avait dans le coeur des jardins introuvables".
    En 1948, suite à la condamnation à mort de son film Manu (Vincent Lecoeuvre), Joe (Bruno Cremer) apprend de la bouche du surveillant Grinval (Rufus) la façon dont sont traités les condamnés en attente d'échafaud.
    Condamné par la cour d'assises de la Seine le 10 juillet 1948 (ainsi qu'un autre accusé) pour complicité dans le cas de trois assassinats dans le cadre d'une grave affaire de racket (où il ne fut que comparse, et non meurtrier, les véritables assassins, dont son frère aîné, étant tous morts en cavale), Joseph Damiani fut enfermé dans le quartier des condamnés à mort de la Santé avant d'être gracié par Vincent Auriol le 9 mars 1949.
    Durant son séjour aux fers, il tint un journal, "Huit mois face à la tombe"(criminocorpus.....
    Incarcéré à la centrale de Melun, libéré en 1956 après onze ans de prison, il écrivit, sur les conseils de son avocat Me Stephen Hecquet, un roman relatant une de ses tentatives d'évasion de la Santé. Publié sous le nom de plume "José Giovanni", son style original valut au livre "Le Trou" (1957) de devenir non seulement un best-seller (le premier d'une belle série) mais également d'être adapté au cinéma sous l'objectif de Jacques Becker en 1960. Adaptateur, scénariste, il devint à son tour metteur en scène en 1967, se spécialisant dans des films touchant à la police, à la pègre et à la justice.
    Finalement réhabilité, il apprendra tardivement l'implication de son père Barthélémy dans sa grâce : le patriarche passa des jours dans le café faisant face à la porte de la prison sans oser rendre visite à son fils aussi souvent qu'il l'aurait souhaité, et à l'hiver 1949, entama les démarches pour rencontrer les familles des victimes et obtenir de leur main des lettres accordant le pardon à Joseph pour augmenter ses chances d'obtenir une grâce présidentielle. La tentative, bien qu'improbable, fut couronnée de succès, mais le père Damiani n'en fit pudiquement jamais mention à son enfant.
    En hommage à sa mémoire, Joseph écrivit et publia en 1995 "Il avait dans le cœur des jardins introuvables", qu'il adapta personnellement à l'écran six ans plus tard.
    Détail : quand Damiani et son complice Accad intégrèrent le quartier de la mort, il s'y trouvait déjà trois autres condamnés.
    Gaston Becker, condamné à Versailles le 9 mars 1948, arrivé le 11 mars.
    André Oriot, condamné à Troyes le 14 mars 1948, arrivé le 23 mars.
    Mohamed Abdallah, condamné à Paris le 23 avril 1948.

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